[Avec le soutien de Free Pro] Dernier Grand Débrief de l'année 2024 : on se penche sur les évolutions technologiques marquantes de l'année écoulée, et on se projette vers les perspectives 2025.
Voilàààà, c’est finiiii !
2024 tire sa révérence et 2025 sera bientôt là. Avec mes camarades, François Sorel et Bruno Guglielminetti, on se retrouve comme chaque mois pour discuter de l’actu tech du mois écoulé. Pour commencer, on parle de ce que nous avons reçu à Noël (une télécommande pour le montage vidéo, des chocolats, une GameBoy new look…). Ensuite, on évoque ce qui nous a marqué cette année. François est fasciné par les avancées de l’IA et les perspectives de convergence avec la robotique. Bruno retient de 2024 les efforts démesurés des géants de la tech pour trouver des modèles économiques en matière d’intelligence artificielle. Pour ma part, je pousse un coup de gueule contre l’excès de règlementation et la médiocrité du climat politique en Europe, face à une Amérique triomphante qui s’apprête à entamer 2025 avec une vraie dynamique. Bouhhh…
Heureusement, le CES de Las Vegas sera bientôt là et nous nous réjouissons de pouvoir bientôt nous retrouver de visu pour vous faire vivre ce rendez-vous incontournable de la tech et vous faire découvrir toutes les nouveautés qui seront annoncées . Restez à l’écoute !
Transcription :
Jérôme :
[0:01] Et je me demande si on n'est pas complètement en train de se planter. Tous ces services d'IA et autres qui n'ont pas pu arriver en Europe, on est sur la défensive, on est en train de tout fermer, de tout bloquer. Maintenant, on n'a même plus accès aux meilleures technologies. Politiquement, on n'a que des gouvernements qui ne servent à rien. Et je suis un peu énervé, c'est tout.
Bruno :
[0:20] Ça, c'est l'eau de la floride.
François :
[0:22] Ça devait être sympa le réveillon de Noël. Je pense qu'on a dû bien rigoler. Monde numérique, le grand débrief.
Jérôme :
[0:32] Bienvenue dans le grand débrief de Monde Numérique. Cette émission est parrainée par FreePro, le meilleur de Free pour les entreprises. FreePro est un opérateur spécialisé pour les pros qui s'adresse à toutes les entreprises, les TPE, PME, mais aussi, on le sait moins, les grandes entreprises, à travers les solutions experts, des solutions IT, cloud, télécom et cybersécurité spécifiques pour les directions techniques et informatiques. FreePro dispose d'experts, de la donnée et de la connectivité, Et là où ils mettent le paquet aujourd'hui, c'est dans l'accompagnement personnalisé des clients via des équipes dédiées dans une dizaine de villes. FreePro, c'est un peu comme ce podcast, sérieux sans se prendre au sérieux. Leur objectif, c'est de bousculer l'ordre établi sur le marché du B2B comme ils l'ont fait dans le grand public, avec un crédo, simplicité et innovation. Alors pour en savoir plus, rendez-vous sur le site freepro.com. Merci à FreePro de soutenir Monde Numérique. C'est parti pour le grand débrief de Monde Numérique. Chaque mois, on débriefe l'ActuTech avec des pointures du secteur. Et c'est un grand débrief spécial puisque c'est tout naturellement le dernier de l'année. Donc, je suis ravi pour ce dernier grand débrief de l'année 2024 d'accueillir mes éternels camarades et fidèles amis aussi, il faut le dire. Tout d'abord, François Sorel. Salut, François. Il est là. Il est là. Il fait sa danse des canards devant la caméra.
François :
[1:55] Je suis en train de préparer ma chorégraphie pour le 31 décembre, forcément.
Jérôme :
[2:00] C'est magnifique.
François :
[2:01] Je répète, salut tout le monde. Salut François.
Jérôme :
[2:04] Où es-tu actuellement ? Dans quelle ville du monde es-tu ?
François :
[2:07] Eh bien, je suis dans la ville préférée de Bruno Guglielminetti.
Bruno :
[2:12] Ah, la plus belle.
François :
[2:12] Donc, il maîtrise à la perfection l'accent. Il s'agit de Marseille.
Bruno :
[2:17] Bonjour de Marseille. Je suis très heureux de vous accueillir. Ça fait quand même plaisir. Il fait le soleil chez nous. C'est le bonheur.
Jérôme :
[2:24] Ah c'est grandiose j'adore Bruno Guglielminetti à Montréal du podcast Mon Carnet mon.
François :
[2:30] Québécois préféré qui imite l'acteur marseillais j'adore ça j'adore.
Jérôme :
[2:35] Vous êtes formidable merci d'être là il.
Bruno :
[2:37] Faut en avoir partout.
Jérôme :
[2:39] Et moi je vous accueille avec un peu de soleil voilà c'est le soleil de Floride qui est derrière moi t'es.
François :
[2:45] Encore dans ta villa à Floride.
Jérôme :
[2:47] Ouais c'est pas c'est pas un arrière-plan virtuel c'est du vrai il fait beau il fait beau aujourd'hui Il ne fait pas beau tout.
François :
[2:54] Mais tu n'es pas trop bronzé. Qu'est-ce qui se passe ?
Jérôme :
[2:57] Non, écoute, je ne suis pas là depuis longtemps. Je ne voulais pas vous foutre la honte.
François :
[3:03] La honte.
Jérôme :
[3:05] En tout cas, merci d'être là tous les deux, les amis. On se retrouve, je l'ai dit, pour le dernier épisode, le dernier rendez-vous avant de passer à autre chose. On a plein de choses à se raconter. Je vous propose d'attaquer tout de suite si ça vous va. c'est toujours le même générique pour l'instant le même habillage sonore c'est la fin de l'année c'est le fait avec le.
Bruno :
[3:28] Budget qui reste.
Jérôme :
[3:29] Tout à fait que de budget exactement bon vous avez passé un bon Noël avant de rentrer dans le vif du sujet on va parler de 2024 on va parler de 2025 on va parler de tech évidemment ce qui est quand même l'objet de cette émission mais vous qui nous écoutez en podcast ou qui nous regardez ou qui nous regardez, sur YouTube car c'est aussi en vidéo et bien vous savez qu'on mélange un peu tout du sérieux du pas sérieux mais au fond de nous on est quand même des gens assez sérieux malgré tout assez, Les amis, votre Noël s'est bien passé. Qu'est-ce que le Père Noël vous a apporté? Qu'est-ce que le Père Noël vous a apporté, Bruno?
Bruno :
[4:02] Le Père Noël, il m'a amené une petite table de montage sonore que je suis en train de tester. Et je vais l'essayer, puis j'en parlerai.
Jérôme :
[4:10] Tu peux nous la montrer, là?
Bruno :
[4:12] Pardon?
Jérôme :
[4:12] Tu peux nous la montrer?
Bruno :
[4:14] C'est compliqué. Non, non, non, c'est beau.
Jérôme :
[4:18] Parce qu'il me l'a montré tout à l'heure. Ah oui, voilà. C'est quelle marque, ça?
Bruno :
[4:21] Ça, je ne fais pas de publicité, quand même. Oh, mais c'est pas de la pub. C'est ça, on m'a offert, on était tanné de me voir à la maison, travailler à partir de mon clavier pour faire de l'édition numérique. Alors, on m'a offert ça. Je les remercie. Ils se reconnaissent. Et puis, à partir de là, ça va faciliter le montage parce que du podcast, quand on fait du podcast, c'est beaucoup de fichiers audio à monter. François a un vague souvenir parce que maintenant, il y a des gens pour ça.
Jérôme :
[4:49] François, c'est Jean, si tu veux, il fait plus au montage lui-même. Il n'en a jamais fait, d'ailleurs. C'est vrai ?
François :
[4:56] Au tout début de la chaîne Techno, je me suis amusé à faire deux montages, et puis après Jérôme m'a dit, ok, je vais m'en occuper.
Jérôme :
[5:04] Qu'est-ce que tu as eu pour Noël, toi ?
François :
[5:09] Moi, je n'ai pas eu de produit tech, mais un indice.
Bruno :
[5:12] Oh, ça se mange !
Jérôme :
[5:14] Ça se mange !
François :
[5:16] Non, je plaisante. Je n'ai pas eu de produit tech, en fait. J'ai eu pas mal de fringues, j'ai eu des petits trucs comme ça.
Jérôme :
[5:26] Bon, c'est sympa. Et regardez ce que j'ai eu, moi. Je vous montre à la caméra. Est-ce que vous connaissez ça ?
François :
[5:31] Et moi ? Non, c'est chromatique. C'est quoi ce truc-là ?
Jérôme :
[5:36] C'est une Game Boy. Je le décris pour ceux qui n'ont pas l'image. C'est complètement la Game Boy historique, sauf qu'elle vient d'être refaite, par une boîte qui s'appelle Mode Retro et qui a été créée par, Palmer Leakey. Vous voyez qui c'est ? L'inventeur d'Oculus, en fait. Qui maintenant fait des drones armés, défensifs, etc. Il est passé complètement dans un autre genre de jeu, mais parallèlement...
François :
[6:04] Donc, tu bombes dans tout.
Bruno :
[6:07] Quatre centaines, je ne suis pas très surpris.
Jérôme :
[6:09] Mais en fait, ce mec, c'est un gros gamer et c'est un rétro-gamer, et donc il avait envie de remettre sur le marché une Game Boy, et donc il a fait entièrement une Game Boy. Mais alors, il est un peu modernisé, c'est un super matériau résistant, le verre est inrayable, contrairement à la Game Boy d'origine, l'écran est beaucoup plus lumineux, etc. mais c'est néanmoins quand même la vraie Game Boy. Ça vous rappelle quelque chose ?
François :
[6:36] Ça marche, il faut mettre quoi ? Des cartouches Game Boy ?
Jérôme :
[6:38] Oui, complètement. Non, non, non. C'est complètement. Tu mets des cartouches Game Boy et c'est compatible avec les anciennes cartouches.
François :
[6:45] OK.
Jérôme :
[6:45] Donc là, j'étais triste.
François :
[6:46] Et ce n'est pas connecté du tout ?
Jérôme :
[6:47] Alors, ce n'est pas connecté, mais il y a quand même, et ça, ça n'existait pas sur les Game Boy d'origine, il y a un port USB qui te permet de déporter l'affichage sur un ordi ou un téléviseur. Et puis, il y a une portiquette.
Bruno :
[6:59] Mais je rends compte que ça Ça va fonctionner quand il va y avoir des problèmes de licence avec Nintendo.
Jérôme :
[7:02] Je me suis posé la question. Je ne sais pas comment ils font au niveau licence avec Nintendo.
Bruno :
[7:07] Parce que moi, c'est la première chose auquel j'ai pensé quand je t'ai vu.
Jérôme :
[7:11] Je ne sais pas du tout.
François :
[7:11] Et encore, ça va, tu mets les vraies cartouches originales que tu payes. Mais il y a plein de consoles qui sont comme ça. Tu sais, les ROMs qui sont chargés par dizaines ou par centaines qui te permettent de jouer à tous les jeux sans cartouches.
Jérôme :
[7:24] Non, mais là, ce n'est pas mal. Parce que si tu as des vieilles cartouches dans tes tiroirs, tu peux les utiliser.
Bruno :
[7:30] Est-ce qu'il y a une mémoire éterne ? Un peu stockée ?
Jérôme :
[7:33] Non, mais c'est vraiment comme une Game Boy. Tu ne peux rien faire de plus. Tu vois, ma fille qui n'a pas connu la Game Boy, hier, elle dit « Mais comment je fais pour télécharger un jeu ? » Non, mais non. Et non, ça n'existait pas.
François :
[7:45] Il faut aller au magasin.
Jérôme :
[7:46] Il faut aller au magasin. Quoi ? Et là, elle me dit « Il n'y a qu'un seul jeu. » Je dis « Ben ouais, il faut changer la cartouche. J'en ai pas d'autre pour l'instant.
François :
[7:53] » Elle me la jetait à la gueule.
Jérôme :
[7:54] Elle me la jetait à la gueule.
Bruno :
[7:56] Ouais, quoi qu'avec ton port USB, tu peux brancher un disque dur et avoir des jeux là-dessus, non ?
Jérôme :
[8:00] Je ne sais pas si tu peux vraiment accéder sur...
François :
[8:03] À mon avis, tu dois avoir accès à une mémoire.
Jérôme :
[8:06] Je ne crois pas. D'après les articles que j'ai lus à ce sujet, parce que c'est un peu le joujou de cette fin d'année aux Etats-Unis, ce truc-là.
Bruno :
[8:14] Tous les geeks de Floride s'arrachent ça.
Jérôme :
[8:17] Voilà, tous les geeks de Floride et de Navarre s'arrachent ce joujou.
François :
[8:20] Comment tu as dit que ça s'appelait ? Chromatic, c'est ça ?
Jérôme :
[8:22] Chromatic, c'est le nom de la console. Et la société qui fait ça, c'est Mode Rétro. Voilà. comme son indique qui fait du les gens.
Bruno :
[8:32] Vont se promener au CS avec ça dans la main.
Jérôme :
[8:36] Exactement maintenant tout le monde doit avoir son Tetris et sa Game Boy dans la poche oui parce que j'avais commandé un robot Tesla mais je ne sais pas ce qu'il s'est passé il n'est pas arrivé à temps alors il y aura des.
François :
[8:48] Rééditions de jeux en fait et c'est dingue mais c'est toujours j'ai l'impression que c'est vraiment en collaboration.
Jérôme :
[8:56] Avec Nintendo c'est bizarre Nintendo.
François :
[8:58] Il rigole pas avec les ayants droit non mais il a dû passer un deal pas des rigolos, ouais, d'accord bon, voilà, c'est original c'est amusant un cadeau coûte 199 dollars oh.
Jérôme :
[9:14] Merde on dit.
François :
[9:15] Pas les pieds des cadeaux mais c'est trop tard de mémoire messieurs.
Bruno :
[9:20] C'est la première fois que Nintendo ouvre son écosystème.
Jérôme :
[9:25] Ça me paraît bizarre.
Bruno :
[9:26] Cette histoire c'est pour ça.
Jérôme :
[9:29] Parce qu'ils ont.
Bruno :
[9:30] Toujours été très très très minutieux dans le hardware.
Jérôme :
[9:35] Ouais mais tu sais si ils ont passé un accord de licence alors qu'eux n'avaient pas du tout l'intention de refaire une Game Boy voilà ce.
Bruno :
[9:43] Serait une première.
François :
[9:46] À creuser cette histoire là.
Jérôme :
[9:47] Mais elles sont jolies en plus tu vois le mec il a été l'idée c'était d'être fidèle à la Game Boy d'origine, mais d'améliorer juste ce qui pouvait être amélioré sans la changer. Et en fait, l'affichage est complètement... C'est l'affichage d'origine, quoi, avec des... Comment ça s'appelle ? Voilà, je vais vous montrer, pour ceux qui sont dans la caméra, donc un petit Tetris, voilà comment ça se passe, en fait. C'est le beau Tetris historique.
François :
[10:17] D'après ce que j'ai compris, là où ils sont malins, c'est qu'ils sortent des jeux mais il n'y a pas de logo Nintendo nulle part.
Jérôme :
[10:24] Non, il n'y a pas de logo Nintendo.
François :
[10:25] Donc je me demande si tu vois, ils surfent pas un petit peu sur la mode en copiant le truc sans vraiment assumer Nintendo derrière. C'est intéressant parce que juridiquement, c'est assez touchy quand même. Je pense que tu as conseil quand tu la gardes parce que elle va être collector très vite ouais c'est possible tu penses que je vais me faire arrêter à la douane ?
Jérôme :
[10:48] Non mais peut-être que tu vas avec l'adresse.
François :
[10:51] IP de ton système qui circule.
Jérôme :
[10:54] Au revoir bientôt bon enfin voilà ça c'était donc pour Noël, François, Bruno je vous avais demandé effectivement de réfléchir un petit peu chacun de votre côté avant qu'on démarre à ce qui vous a marqué en 2024 puis après on parlera de ce qui ce que vous entrevoyez pour 2025. On s'est retrouvé tout au long de l'année une fois par mois pour passer en revue tous les sujets. Alors, ma grande question est qu'est-ce que vous retenez le plus de cette année 2024 au fond ? On commence par Bruno ?
François :
[11:26] Moi, comme Bruno, c'est pareil. Pour moi, c'est la même chose que je retenais.
Jérôme :
[11:30] Il n'a rien dit pour l'instant.
François :
[11:32] Je le sais. Je sais pas ce que je le connais. Ben oui.
Bruno :
[11:35] C'est bizarre parce que moi, j'allais dire la même chose. Moi, je suis perçu avec que, François...
Jérôme :
[11:40] Vous avez décidé de me planter mon podcast, là, c'est ça?
Bruno :
[11:43] Non, non, non. Mais même toi, je pense que tu serais d'accord avec nous.
François :
[11:47] T'as dit qu'il fallait qu'on soit sérieux. Ben, on va être sérieux, un petit peu.
Jérôme :
[11:51] Alors, vas-y, Bruno.
Bruno :
[11:53] Ben, écoute, moi, c'est sûr que ce qui marque de 2024, c'est la fin de 2024, mais bon, ça, c'est une autre discussion à voir. Mais, d'abord et avant tout, je pense que...
François :
[12:04] Ah ouais.
Bruno :
[12:05] J'aime beaucoup ton public, C'est un point.
François :
[12:07] Ce sont quand même les moyens. Tu as branché la console Nintendo sur ta table, c'est ça? Oui, oui.
Bruno :
[12:13] Tu vois, tu l'as économisé en musique et il l'a investi en public. C'est bon, ça. Mais donc, non, je ne serais pas original du tout. Je vais dire que c'est sûr que c'est l'intelligence artificielle.
Jérôme :
[12:22] Oui.
Bruno :
[12:23] C'est ici.
Jérôme :
[12:24] Ah bon? Ah bon? Ça, alors ?
Bruno :
[12:26] Il n'y a pas d'effet.
Jérôme :
[12:26] Moi, je pensais que tu m'aurais parlé des écrans 3D ou bien de...
Bruno :
[12:30] Oui, la télé 3D.
Jérôme :
[12:32] La télé 3D, par exemple.
Bruno :
[12:35] Ou des casques Bluetooth.
Jérôme :
[12:37] Non, mais évidemment, l'intelligence artificielle. Et toi aussi, c'est ça, François, c'est ça que tu voulais dire ?
François :
[12:43] Alors, moi, c'est un peu ça, mais pas entièrement. Moi, je trouve que 2024 m'a marqué par le mix entre l'IA générative et la robotique. parce que j'ai vu des trucs en 2024 qui m'ont bluffé du côté de figure.ai mais aussi Optimus on en a déjà parlé mais c'est vrai que, j'ai été vraiment bluffé par ça par le fait qu'on a fait énormément de progrès en électromécanique avec des gestes ultra précis d'humanoïdes aussi bien lorsqu'ils marchent mais quand ils manipulent des objets, enfin il y a des vidéos incroyables j'en parlais dans Tech & Co il n'y a pas longtemps d'ailleurs il y a, deux vidéos qui sont sorties, je crois que c'était Optimus je crois bien que c'était Optimus qui rattrapait une balle de tennis on l'a volé c'est incroyable c'est à dire qu'il y a un gars qui lui jette une balle de tennis à la gueule et le truc l'attrape comme toi tu pourrais l'attraper avec une réactivité et puis aussi cette vidéo qu'on a vue sur.
François :
[13:47] Cet Optimus qui a deux doigts de se casser la figure quand ils dévaluent une butte comme ça, mais qu'ils se rapprochent. Alors ça, c'est que de l'électromécanique, mais quand on rajoute l'IA génératif derrière et qu'on peut imaginer des dialogues et un apprentissage à la fois des gestes, mais aussi des comportements qui vont être beaucoup plus rapides qu'avant, je me dis que, enfin, moi, c'est ce qui m'a marqué. On en est à l'an zéro, mais c'est quand même assez impressionnant.
Jérôme :
[14:17] Ce qui se passe, là, je trouve. Et Bruno, toi, quand tu parlais d'intelligence artificielle, c'était l'IA, enfin tout ce qui s'est passé sur tous les fronts de l'IA.
Bruno :
[14:27] Oui, mais c'est particulièrement de voir les GAFAM chercher le modèle économique. Parce qu'en 2003, boum, ils sont arrivés avec chacun leur déclinaison, mais là, ils cherchent à rentabiliser. Et quand on voit, puis ça, c'est enfin 2024, quand on voit Microsoft qui est en train de pousser dans la gorge à ses clients en Australie et en Asie du Sud-Est, une nouvelle version de leur abonnement 365 où l'IA ou copilote est intégré mais obligatoirement et donc dû à ça, augmente leur frais d'abonnement. Est-ce qu'en bout de ligne, on n'est pas en train de forcer le foie dans le canard ou le gavage dans le canard?
Jérôme :
[15:09] Belle image. De saison en plus.
Bruno :
[15:13] Mais c'est ça que je trouve assez intéressant. Même chose pour Google qui sont en train de se demander ce qu'ils vont faire. Open AI cherche à monétiser ses services. On parle d'un tarif de 2000 $ par mois pour les gens qui vont vraiment l'utiliser pour un gain financier. Pensez que ce soit les créateurs, les avocats et compagnie qui l'utilisent maintenant comme presque un employé. C'est ça qui est intéressant. L'IA, puis l'an prochain, ce sera toujours probablement l'IA aussi qui va marquer, mais cette année, C'est l'IA dans son intégration commerciale. Parce que c'était beau, c'est arrivé l'année passée, mais cette année, tout le monde cherche à faire de l'argent, là.
Jérôme :
[15:58] Oui, mais il y a aussi, tu ne crois pas, un peu d'incertitude de la part des entreprises qui se sont jetées là-dessus en 2022 et puis en 2023 et qui, en 2024, se disent, bon, OK, d'accord, on a investi beaucoup, on paye des licences très chères à Microsoft et tout, mais quels bénéfices on en retire? Ils se posent un peu des questions quand même.
Bruno :
[16:20] Oui, c'est pour ça qu'ils cherchent différentes façons d'arriver à monétiser le truc. Parallèlement, il y a des petits joueurs qui roulent et qui essayent d'avancer. Comme par exemple, en cette semaine de fin d'année, on apprenait que finalement, Jiminy, une partie de ses réponses viennent d'Anthropic, le nul qui claude. Oui, bien, justement, l'information a coulé. Et puis, Gemini, en tant que tel, certaines fois, performe mal. Alors, puis là, on parle de millisecondes. Alors, pour arriver à offrir quelque chose d'intéressant ou d'intelligent, bien, ils ne sont pas en train de pomper sur… Et puis, en tropique, dans lequel ils ont investi des milliards, on s'entend. Ils ne sont pas en train de voiler personne. Mais c'est ça. Il y a comme un équilibre qui est en train d'être recherché en 2024, selon moi.
François :
[17:08] C'est intéressant de voir s'il n'y aura pas aussi une espèce de consolidation de tous ces acteurs. Enfin, pas tous. Parce que Google n'ira pas avec Microsoft, etc. Mais je trouve qu'il y a beaucoup d'acteurs pour un marché qui n'est pas encore évident, forcément, en termes de business. Et je pense notamment à toutes nos pépites françaises. Mistral, etc. Voilà, comment tout ça va évoluer ? Est-ce qu'on ne se retrouve pas, finalement, avec beaucoup, beaucoup d'acteurs ? Et que...
François :
[17:37] au bout du compte, à la ligne d'arrivée, il y en aura trop.
Jérôme :
[17:42] Je suis tout à fait d'accord avec toi. Moi, franchement, je pense que les plus petits, entre guillemets, notamment entre Anthropik et Perplexity, ce serait pas impossible qu'il y en ait une qui boive le bouillon dans l'histoire. Vous ne croyez pas ?
François :
[18:03] Après Anthropik, il y a du beau monde derrière.
Jérôme :
[18:06] Il y a Google Perplexity c'est pas mal non plus mais ils sont un peu plus seuls, est-ce que ce n'est pas eux les plus.
François :
[18:10] Fragiles il y a Google et je crois qu'Enthropic il y a aussi Amazon qui a investi beaucoup d'argent donc, Perplexity je ne sais pas je ne connais pas les investisseurs de Perplexity, mais ça va être intéressant de voir comment tout ça va se et puis il y a aussi tout ce qui est la partie il y a Search qui est très intéressante aussi, qui sera l'une des grosses tendances de 2025, qu'on a du mal encore à appréhender au quotidien, mais moi, je commence à m'en servir un petit peu. Il y a des trucs que j'aime, des trucs que j'aime moins, mais c'est intéressant. C'est intéressant de voir. Est-ce que Google va trembler ? Est-ce que Google devient un colosse au pied d'argile, finalement, avec cette nouvelle méthode de recherche ?
Jérôme :
[18:50] On a l'impression qu'ils n'arrivent pas à rebondir, Google. Ils n'arrivent pas à trouver leur second souffle face à ce mouvement-là. Gemini est un peu à la ramasse. En plus, ce que tu dis aussi avant, il n'est pas autonome finalement, il s'appuie sur Anthropik, sur le Search, on s'intéresse plus à GPT Search qu'à Jiminy, Copilot n'est pas mauvais sur le Search, on n'en parle pas beaucoup mais ils sont vraiment pas mauvais.
Bruno :
[19:16] Depuis longtemps mais c'est pas ça qu'ils vendent Non.
Jérôme :
[19:20] C'est pas ça qu'ils vendent donc personne n'en parle finalement alors que c'est plutôt intéressant C'est avec Bing.
François :
[19:25] Le seul problème c'est que c'est avec Bing.
Bruno :
[19:28] Pardon, François?
Jérôme :
[19:28] Oui, Bruno.
François :
[19:29] Non, je disais, le seul problème, c'est que c'était avec Bing, Copilot. Et ça, c'est quand même une enclume difficile à transporter. Au bout d'un moment.
Jérôme :
[19:39] C'est lourd.
Bruno :
[19:40] Mais vous avez mentionné Mistral. Et moi, je serais curieux de vous entendre là-dessus, parce que bon, c'est beau, puis c'est sympathique. Puis évidemment, vous pouvez être chauvin pendant 30 secondes. Mais une fois qu'on a dit ça... Je sais ce que tu vas dire. Non, non, mais bon, il a été inclus dans la trousse d'IA de AWS. Je pense que c'est la seule raison pour laquelle on en parle encore. Est-ce que vous voyez, justement, dû à la grande concurrence internationale, est-ce que vous voyez… Non.
Jérôme :
[20:05] Mais Mistral, on ne les voit pas pour deux raisons. D'abord, ils n'ont pas de produit grand public. Enfin, ils ont un chatbot, ils ont le chat, mais c'est juste une vitrine comme ça que personne n'utilise. Et deuxièmement, et donc, ils sont en B2B, mais en revanche, il y a beaucoup d'entreprises qui utilisent les IA de Mistral. Et pour la deuxième raison qui fait qu'on n'en parle pas tant que ça, c'est que c'est de l'open source. ou en partie de l'open source. Pour une grande part de l'open source. Et du coup, tout le monde se l'approprie. Il y a quand même pas mal de boîtes qui utilisent les modèles de Mistral, je crois. Mais c'est un peu sous le radar. Ce n'est pas médiatisé parce que… Comme Lama.
Bruno :
[20:40] Lama, c'est rendu là. Ils ont passé le cap des centaines de mille d'entreprises qui utilisent le Lama de Meta. Mais il n'y a personne qui en parle parce que c'est du B2B. Il n'y a pas vraiment d'outil pour les consommateurs. Là, maintenant, c'est intégré à même les outils de WhatsApp et Instagram. Mais je pense qu'au-delà du chauvinisme.
François :
[21:03] Il faut soutenir Mistral parce que c'est une solution française et donc européenne.
Jérôme :
[21:10] Pour combien de temps ?
François :
[21:12] C'est vrai qu'ils ont de plus en plus d'actionnaires étrangers, notamment américains. Et puis, parce qu'ils ont quand même leur spécificité, il y a une certaine frugalité dans la manière dont ils appréhendent l'IA générative. Elle consomme beaucoup moins de ressources. Donc, c'est peut-être aussi un coup d'avance qui est peut-être à jouer. Mais c'est vrai que malgré tout, si on voit le verre à moitié vide, ça va être compliqué. Ça va être compliqué, c'est certain.
François :
[21:44] mais comme c'est compliqué en fait pour toutes les solutions européennes innovantes j'ai envie de dire c'est vrai qu'on parle d'IA mais bon le cloud c'est compliqué, les puces n'en parlons pas enfin c'est compliqué, parce que les investissements ne sont pas les mêmes.
Jérôme :
[22:01] Quand l'État.
François :
[22:02] Met 10 milliards nous on va mettre 100 millions je schématise c'est presque ça.
Jérôme :
[22:09] Et je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi je trouve aussi 2024 l'homme de 2024 et je suis étonné qu'il n'ait pas été célébré entre guillemets plus que ça c'est quand même ça Maltmann, le patron d'Opénier.
François :
[22:23] Oui, oui, tu as raison.
Jérôme :
[22:24] Parce que je trouve qu'il a mené sa barque de manière assez incroyable. Alors, ce n'est pas de l'admiration et de... Tu vois, je ne suis pas en train de dire que c'est un nouveau dieu, ce n'est pas ça. C'est en toute objectivité. Regardez le parcours de ce mec qui commence par s'acoquiner avec Elon Musk, puis qui ose défier le grand Elon Musk, parce qu'il est quand même maintenant un couteau tiré avec Musk, qui a réussi aussi contre à l'inverse de ce que voulait faire son entreprise au début. Et donc, il y a eu des clashes, il y a eu le départ de Studskever, le cofondateur. Il a réorienté OpenAI pour en faire une boîte de business avant tout en nous faisant miroiter la fameuse intelligence artificielle générale. Il a hyper bien travaillé son image dans les médias américains. On le voit dans les podcasts, les interviews, etc. Maintenant, il a même changé sa façon de parler. Il parle de manière très posée, un peu comme il veut s'imposer comme un grand sage qui réfléchit à l'intelligence artificielle. Et il arrive à mettre ses billes de tous les côtés, à passer des deals. Il a ce deal avec Microsoft qui lui permet de vivre aujourd'hui, qui permet de faire fonctionner, d'entraîner les modèles grâce à Azure et grâce aux millions de Microsoft.
Jérôme :
[23:42] Parce qu'OpenAI ne gagne pas assez d'argent, donc ils sont bien contents de trouver les millions de Microsoft. Mais demain, on sait qu'ils vont avoir un problème avec Microsoft parce qu'il va y avoir friction et Open Air, il va vouloir aller de son côté Microsoft, Lucien. Et lui, il arrive à naviguer là-dedans, je trouve, avec une espèce de brio assez incroyable. Et vraiment, en 2024, ça a été pour moi l'année Sam Altman quand même.
Bruno :
[24:07] Je ne sais pas ce que vous en pensez. Tu as raison, puis d'autant plus que il y a tout le jeu des alliances parce que bon, il faut quand même, tu parlais de l'argent qui a été cherché. il a quand même été ramassé en tout 10 milliards de dollars. Il faut quand même le faire. Ça, c'est quelque chose.
Jérôme :
[24:23] Et c'est tout… Et c'est ce qu'on attend d'un CEO, tu vois.
Bruno :
[24:25] Oui, exactement. Ce qu'on attend d'un CEO.
Jérôme :
[24:27] C'est d'aller chercher de la thune, en gros.
Bruno :
[24:28] Dans la tech, oui. Puis là, il est en train de regarder pour créer lui-même ses processeurs avec une entente. C'est drôle parce qu'on en parlait la première fois sur Tech & Co. Et il y avait des gens qui doutaient autour de la table. Et puis moi, j'étais bien content. J'avais les informations de première main. Puis je savais que c'était en train de se faire. Là, j'ai hâte de voir si 2025, on va mettre les plans sur table et on va commencer à créer les industries où ça va se faire. Mais c'est ça, il veut devenir de plus en plus autonome. Et tu as raison de le mentionner dans un contexte où il est en froid avec Elon Musk, donc la Maison-Blanche et donc les États-Unis. Alors, est-ce qu'à un moment donné, il va jouer un coup de poker et il va aller, par exemple, dans les Émirats arabes unis? Est-ce qu'il va se déplacer ? Ça, c'est toussé. C'est sur les cartes, là. Parce qu'à un moment donné, il va sentir la chaleur. Avec un Elon Musk qui est aussi près du pouvoir pour ne pas dire qu'il détient le pouvoir, la pression va être forte. Et Elon Musk court après lui, justement, parce qu'il veut sa perte.
Jérôme :
[25:29] Parce qu'il a des comptes à régler. Il a des comptes personnels. C'est un peu un psychopathe, de toute façon, Elon Musk. Et c'est vrai que là, il est sur un vis-à-vis d'Openei.
Bruno :
[25:36] C'est acceptable, là.
Jérôme :
[25:37] Ah, oui, oui, oui. C'est une obsession. Mais en même temps, c'est un pragmatique. ils pourront pas s'aborder une pépite américaine comme ça.
François :
[25:49] Oui, et puis aujourd'hui OpenAI est incontournable, et puis ils ont plein de projets, enfin je sais pas si vous vous souvenez on avait parlé dans Tech&Co, il y a cet objet connecté, bourré à l'IA génératif qui devrait arriver enfin, designé par Jonathan Hive l'ancien designer de chez Apple là, pas plus tard qu'aujourd'hui je crois qu'il y a une news qui est tombée concernant la volonté d'OpenAI d'investir dans la robotique c'est ce que je disais tout à l'heure, parce que je pense qu'ils se rendent compte que, la robotique plus l'IA générative, c'est peut-être le salut, l'un des chapitres d'innovation qui arrivera l'année prochaine ou là dans les mois qui viennent. Ils sont sur tous les fronts. Et puis en plus, moi ce que j'aime bien, c'est qu'ils communiquent de manière totalement décomplexée sur tout leur sujet.
Bruno :
[26:35] Ah oui, c'est fou !
François :
[26:36] Et ça, moi j'apprécie. Autant un Google, vu sa taille, est obligé de prendre des pincettes pour annoncer un nouveau modèle, etc. Et encore, au départ, c'est des bêta-tests qui durent des plombs des éternités. Autant Chajipiti, alors, bon, de moins en moins, parce que maintenant, ça devient une boîte immense, mais balance. Enfin, il y a tout un calendrier, un agenda de sortie de nouveaux produits. Ils ont tout compris, en fait. C'est ça qui est fort. En fait, ils sont toujours au cœur de l'actualité. Et leur marketing est très, très, très bien pensé.
Bruno :
[27:13] François, pour illustrer ce que tu dis, j'ai... Tellement trouvé ça génial de leur part, au niveau de la communication, les 12 jours de décembre. À tous les jours, il sortait une nouvelle fonctionnalité, un nouveau truc. Alors que l'actualité, on s'entend, elle commence à être tranquille. Alors, toute la presse informatique, toute la presse technologique, le lifestyle était là-dessus. Et ils avaient une visibilité.
François :
[27:41] Même s'il n'y avait pas que des news, tu vois, sur les 12 jours, enfin, sur les 12 innovations qui ont été annoncées, c'était assez inégal, mais malgré tout, c'est vrai qu'ils ont tenu comme ça l'actu, et c'est intéressant parce que Google a dégainé pendant cette période des informations, liées à l'IA ou non d'ailleurs, parce que je crois qu'ils se sont rendus compte que finalement, voilà, Open Air était en train de prendre le lead en termes d'informations, il fallait qu'ils allument des contre-feux.
Jérôme :
[28:09] J'imagine, Google à la ramasse qui court derrière. Alors après, tout n'est pas parfait puisqu'on s'aperçoit que le fameux Sora qui permet de faire des vidéos, il n'est pas si génial que ça et en revanche le VO2 il est beaucoup moins beau que celui de Google il est moins beau que celui de Google eux ils ont été.
Bruno :
[28:31] Assez intelligents il y a 6 mois pour en parler alors tout le monde l'attendait là il est sorti et tu le sais l'idée c'est l'attente qui fait qu'on parle d'un produit les fameux.
Jérôme :
[28:44] IPhone nous.
Bruno :
[28:44] Ont montré ça dans le temps. Tout le monde a repart pendant les mois.
Jérôme :
[28:47] Et Microsoft a fait ça pendant des années en promettant toujours des nouvelles versions de Windows, etc. On appelait ça du Vaporware, du logiciel vaporeux, parce que ça n'arrivait pas.
Bruno :
[28:58] On a arrêté d'utiliser l'expression, mais c'est tout à fait ça. Et François avait raison. Puis ce qui est intéressant, c'est de voir que depuis le 30 novembre 2022, Google est à la course derrière OpenAI dans le domaine de l'IA. C'est fascinant.
Jérôme :
[29:13] Je rebondis juste sur ce que disait François parce que je suis entièrement d'accord et l'une des perspectives à venir c'est la convergence entre l'IA générative et la robotique, ça c'est vrai, c'est un truc qui nous fait rêver, mais regarde, en revanche là, il y a quelque chose qui ne va pas parce qu'il y a bien longtemps que OpenAI et Tesla auraient dû faire des choses en commun. Mais comme les deux sont à couteau tiré, ils ne le font pas. Et finalement, ils s'handicapent les uns les autres parce qu'OpenAI, tout naturellement, il est fait pour aller dans le robot Optimus. Mais non, il ne peut pas. Donc, il va aller chercher un autre robot ailleurs, etc.
Bruno :
[29:51] C'est un peu dommage. Mais de l'autre côté, Elon Musk étant Elon Musk et voulant le contrôle absolu sur tout, c'est pour ça qu'il a investi des milliards dans la création de XAI. qui est devenu, ça a pris quoi, c'est quatre mois pour monter ce truc-là. Et puis, appuyé par les gens de NVIDIA qui ont été là pour répondre à la commande, c'est un centre de supercalculateurs, un des plus puissants sur le continent américain. Et puis là, maintenant, il peut faire joujou avec cette puissance de calcul-là pour servir Optimus et ses nouveaux projets.
Jérôme :
[30:26] Et avec des résultats qui ne sont pas trop mauvais. Grock, ne serait-ce que pour les images, toi, tu l'adores, je sais, Bruno, mais même pour le texte et tout ça, il s'améliore.
François :
[30:37] Mais tu vois, tu parlais d'association, mais je pense qu'on n'est pas dans une logique de partenariat avec ces business-là, parce qu'ils sont tellement énormes. En fait, il y a des perspectives, je pense, de business tellement incroyables avec la robotique et l'IA générative que chacun va essayer de mener sa barque le plus longtemps possible.
Bruno :
[31:00] Être propriétaire.
Jérôme :
[31:02] Oui, mais si Musk et OpenAI ne s'étaient pas brouillés, en toute logique, ils auraient pu faire des choses ensemble. Parce qu'OpenAI, c'était Musk au début quand même.
François :
[31:12] Oui, d'ailleurs, dans Figure.AI, c'est là où tu as raison, je crois qu'il y a OpenAI. Dans Figure.AI, il y a Tchadjipiti dans les robots.
François :
[31:21] Mais je pense que OpenAI aujourd'hui se rend compte du, potentiel de tout cela et va essayer le plus longtemps possible de créer sa propre voix avec ses propres robots et son propre cerveau, en quelque sorte. Et tu vas voir qu'ils vont nous annoncer quelque chose en 2025. Ça, j'en suis sûr. Il y aura un robot qui va débouler. Pourquoi pas designer par Jonathan Haidt ? Est-ce que ça ne serait pas ça, l'objet qui nous fait tous fantasmer et qu'ont évoqué Sam Altman et Jonathan Hive. On ne sait pas, peut-être.
Jérôme :
[32:01] Oui, finalement, en 2030, il n'y aura pas un seul robot disponible sur le marché, mais un robot humanoïde qu'on pourra acheter pour la maison, mais il y en aura peut-être plusieurs, en fait.
François :
[32:10] Après, on s'est planté plein de fois sur des prédictions d'innovation. Je me souviens où on disait que la VR, ça allait être génial et que la télé 3D, elle est bouleversée de notre quotidien. Bon, on en a raconté des conneries, mais moi je mettrais un billet quand même là-dessus sur la robotique et l'IA générative, Je pense qu'il y a quelque chose qui va être assez révolutionnaire.
Jérôme :
[32:34] Bruno, tu voulais dire quelque chose?
Bruno :
[32:36] Non, mais c'est François sur ce qu'il racontait par rapport à, peut-être que le robot allait être la nouveauté promise de l'objet connecté et intelligent, sachant que François passe sa vie à signer des non-disclosures. Et ce qu'il fait par rapport à ça, je me disais, c'est intéressant.
Jérôme :
[32:55] Tu lui fais ça, il signe rien. à part les chèques de sa maison je ne sais pas écrire, et en plus c'est chouette c'est so 80's c'est so 80's bon les amis on a déjà bien élaboré le sujet alors j'ai un peu de mal à vous poser la question que je voulais vous poser que prévoyez-vous pour 2025 parce qu'on l'a déjà un peu évoqué la suite la suite ben voilà mais pour vous la suite c'est quoi et même pour moi.
François :
[33:21] C'est le 1er janvier je veux dire ouais puis après.
Jérôme :
[33:24] Le 2 puis après le 3 d'accord donc vous continuez sur ce terrain-là.
Bruno :
[33:28] C'est autre chose pour toi ?
Jérôme :
[33:30] Oui, je pense qu'il y a d'autres choses à dire que le fait qu'après le 1er janvier viendra le 2 janvier puis le 3 janvier.
Bruno :
[33:35] Donne-nous un exemple.
Jérôme :
[33:37] Eh bien, la question, que voyez-vous pour l'Europe en 2025 et notamment pour la France ? Oh l'oppe !
Bruno :
[33:44] Les nouvelles lois ?
Jérôme :
[33:46] Les mines dépitées.
Bruno :
[33:48] Non, mais c'est quoi des nouvelles lois ?
Jérôme :
[33:49] Je pose la question, après je vous donnerai mon avis.
Bruno :
[33:53] D'abord, peut-être un nouveau gouvernement.
Jérôme :
[33:54] J'ai des choses à dire aussi. Comment, Bruno ?
Bruno :
[33:56] Peut-être un nouveau gouvernement.
Jérôme :
[33:58] Je dis pour l'Europe, c'est un peu égoïste parce que toi, tu ne vis pas en Europe. Mais c'est vrai que la question est quand même assez récurrente. Tu es très tourné vers l'Europe, donc ça t'intéresse aussi. Comment tu vois les choses?
Bruno :
[34:08] Moi, je pense qu'il va y avoir plein de nouveaux gouvernements un peu partout à travers l'Europe. Et ça, ça va changer la donne.
Jérôme :
[34:14] C'est vrai qu'ils sont en train de bouger.
François :
[34:15] Oui.
Bruno :
[34:15] Ah oui ? C'est en train de bouger.
François :
[34:19] Mais après, si on prend un peu de recul et qu'on se dit, voilà, parce que ta question c'est quoi ? À quoi va ressembler la souveraineté technologique en 2025 au niveau européen, c'est ça ?
Jérôme :
[34:29] Oui, et puis pas que la souveraineté technologique, c'est l'essor économique aussi. Parce qu'on parle d'économie et on parle de santé financière des pays derrière. Nous, on sait qu'on est dans une mer de noirs au niveau budgétaire, par exemple. si on avait une économie qui se porte bien, notamment grâce à la tech, ce serait un peu plus joyeux, mais...
Bruno :
[34:50] Mais revenons sur la souveraineté numérique, parce que vous êtes quand même l'Europe, vous avez le nez dedans, donc vous ne le voyez pas, mais sur la planète, vous êtes probablement les plus grands portes-drapeaux,
Bruno :
[34:59] de cette approche-là, de cette prise de conscience-là.
Jérôme :
[35:03] Et ça nous rapporte quoi?
Bruno :
[35:05] Jamais rien, mais bon, vous le faites quand même, tant mieux, c'est votre grandeur d'âme. Mais vous êtes les porteurs de drapeaux de ça, et par la suite, ça percole à travers le monde. Il y a une prise de conscience depuis que vous, vous l'avez fait. Moi, je la vois au Canada. Il y a des milliards maintenant qui sont investis pour développer la souveraineté numérique du Canada, alors que notre voisin, c'est les États-Unis, et qu'on est emmaillé comme ça dans tous les systèmes. Mais ça, ça vient d'une prise de conscience que d'abord, vous, vous avez faite et puis qui ont fait réfléchir des gens. Puis là, bien maintenant, on voit des exemples un peu partout. Mais j'ai hâte de voir en 2025 ce que ça va donner, parce que c'est une chose de le faire. On revient avec Mistral, mais l'État n'a pas investi une fortune dans Mistral, par exemple.
Jérôme :
[35:47] Non.
François :
[35:48] Le problème, c'est que l'État n'a plus d'argent. Ça, c'est clair.
Jérôme :
[35:52] Ce n'est pas le rôle de l'État d'investir. Ça ne devrait pas être le rôle de l'État d'investir dans les entreprises.
Bruno :
[35:58] Ça dépend.
Jérôme :
[36:00] Le rôle de l'État, à la limite, comme c'est le cas aux États-Unis depuis des dizaines d'années, c'est de passer des commandes aux entreprises françaises.
Bruno :
[36:08] C'est des subventions déguisées.
Jérôme :
[36:12] Les boîtes françaises pourront en parler bien mieux que moi. À chaque fois, c'est un parcours du combattant. Il faut déjà être riche pour pouvoir répondre aux appels d'offres, pour comprendre, pour s'occuper de toute la paperasse, le machin, le truc, pour arriver à convaincre, pour arriver à dire que du cloud européen ou français, c'est aussi fiable que celui de Microsoft ou d'Amazon. Et puis, il faut le prouver. Et puis, est-ce que c'est vrai ? J'en sais rien si c'est vrai. C'est ça, le problème. François, comment tu vois les choses ?
François :
[36:38] Non, mais je suis d'accord avec vous. Après, j'essaie toujours de voir le côté positif de tout ça. On a quand même des spécificités. On n'est pas mauvais dans tout ce qui touche la santé. Aujourd'hui, tout est vraiment intimement imbriqué. L'IA, l'IA générative et la recherche médicale. Moi, je le vois dans Tekkenco, je reçois plein de boîtes de startups passionnantes qui font des trucs incroyables et qui vont exploser dans quelques années. et quand je dis exploser, c'est vraiment dans le bon terme. On va accélérer la recherche médicale et la manière dont on va soigner les gens. Dans quelques années, grâce à l'IA générative, on ne s'en rend pas compte, mais vraiment, il y a quelque chose qui est en train de se tramer. Et ça, c'est made in France, en partie.
Jérôme :
[37:27] En partie. Le meilleur docteur aujourd'hui, tu as vu tous les tests qui ont été faits, c'est Tchadjipiti. Je ne te parle pas de Tchadjipiti.
François :
[37:35] Je te parle d'algorithmes. qui permettent de... Alors, je ne vais pas entrer dans les détails parce que c'est une complexité qui me dépasse, mais en gros, si tu veux, simuler des molécules et simuler... En gros, l'IA générative permet d'accélérer, mais d'une manière exponentielle, la recherche de médicaments. Et la recherche de médicaments personnalisés surtout. Aujourd'hui, tu prends le cas d'un cancer. Le problème du cancer, c'est qu'aujourd'hui, au lieu de te soigner avec une thérapie sniper, peur, tu vois, qui va vraiment au niveau cellulaire faire du mal, aux cellules qui méritent d'être attaquées, et bien nous, on a, si tu veux, le gros pistolet qui envoie plein de petits jets partout et qui tue à la fois les bonnes cellules et les mauvaises cellules, tu vois. Et là, grâce à l'IA générative, on va pouvoir cibler véritablement la maladie, pour éviter d'affaiblir, si tu veux, le système immunitaire par le traitement qu'on a aujourd'hui qui est très dévastateur parce qu'il est très généraliste, si tu veux. Je schématise et je n'ai pas mon vocabulaire.
Jérôme :
[38:47] On comprend bien le truc, c'est sûr. C'est le cas souvent en médecine, d'ailleurs.
François :
[38:51] Non, mais voilà. Je parle de ça, mais il y a plein d'autres médicaments qui vont bouleverser la recherche médicale dans quelques années. Et ça, il y a beaucoup de start-up françaises, qu'il a beaucoup d'argent d'ailleurs là-dessus.
Bruno :
[39:06] Si tu me permets d'ajouter moi l'exemple le plus parlant que j'ai vu en 2024 là-dessus, et ça va aller en s'améliorant en 2025, alors que le NMOS qui n'arrête pas de communiquer sur ses implants pour le cerveau qui permettent à quelqu'un de jouer aux cartes ou à te faire déplacer quelque chose sur son écran, t'as un institut en France qui, elle, est rendu à installer des implants et qui permet à des gens de marcher.
Jérôme :
[39:31] Bien sûr, c'est le CEA. Oui, tout à fait.
Bruno :
[39:34] Non, mais c'est pour te montrer. Alors, c'est à croire que tout est dans la com, parce que tu en as un qui investit des millions à faire parler de lui, tant mieux si la personne est capable de jouer aux cartes sur son ordinateur, mais entre jouer aux cartes sur un ordinateur et être capable de remarcher, mais dans le silence, parce que personne n'en parle.
Jérôme :
[39:55] Il faut écouter les bons programmes, cher ami, parce que les gens qui écoutent Monde numérique, ils ont déjà entendu deux ou trois fois. et ton carnet aussi.
François :
[40:05] Après, si tu veux, c'est des sujets qui sont tellement touchy. Tellement touchy, parce que ça suscite tellement d'espoir, la recherche médicale et ces technologies que tu ne peux pas communiquer à Elon Musk et raconter n'importe quoi, à n'importe qui. Le CEA mène ses expérimentations quasi en secret parce qu'il y a énormément d'attentes là-dessus, parce que s'il y aura des choses concrètes qui pourront faire ce généralité, ce sera dans des... Oui, Jérôme, mais ça reste encore du prototypage. Tu vois ce que je veux dire ? Tu ne peux pas dire aux gens qui sont tétraplégiques « Dans cinq ans, vous allez pouvoir marcher avec nos technologies, ce n'est pas possible. » Donc, je pense qu'il y a aussi cette retenue de chercheurs qui est propre à l'Europe, qui va parfois trop loin. Je pense que parfois, on ne crie pas assez et on ne communique pas assez sur tout notre savoir-faire. Jérôme, on connaît bien le CEA. Moi, j'y suis allé il y a quelques mois. J'ai fait un Tech & Co incroyable avec des chercheurs formidables dans divers domaines. Mais c'est vrai qu'ils restent dans leur microcosme et dans leur écosystème. Je crois que c'est dans leur manière de vivre de ne pas communiquer sur ce qu'ils font. c'est.
Jérôme :
[41:34] Très français c'est ce qu'on.
François :
[41:36] Reproche au français c'est respectable d'un côté parce que tu ne suscites pas d'espoir, démesuré, mais c'est regrettable d'un autre côté parce que pendant ce temps-là personne ne le sait, et tu as un Elon Musk qui fait des choses remarquables par ailleurs avec Noralink, qui lui, envahit les médias du monde entier avec ces technologies c'est deux points de vue différents c'est sûr.
Jérôme :
[41:58] Et Google a toujours fait ça dès qu'ils lèvent le petit doigt, ils font une vidéo qui devient virale, Boston Dynamics aussi. C'est un cas particulier parce qu'ils sont vraiment en avance.
François :
[42:07] Là, tu touches véritablement un sujet qui est hypersensible, qui est le fait de pouvoir redonner une autonomie à des gens qui sont paralysés à vie, si tu veux. Je pense qu'il doit avoir aussi une certaine retenue pour ne pas aller trop loin et susciter trop d'espoir.
Bruno :
[42:23] Le volet éthique, mais de susciter de l'espoir, moi, je trouve que il y a quelque chose d'intéressant. Et d'autant plus qu'on s'entend que c'est des deniers publics qui sont derrière vous.
François :
[42:35] Oui, mais il ne faut pas susciter trop d'espoir non plus.
Jérôme :
[42:37] Il ne faut pas susciter de faux espoirs.
François :
[42:39] Demain, vous allez pouvoir faire un marathon alors que vous êtes dans votre fauteuil roulant.
Bruno :
[42:44] Il ne faut pas être qu'après demain.
Jérôme :
[42:46] Mais il y a plein de trucs aussi sur les exosquelettes. Regarde, avec l'entreprise Vandercraft française, qui au JO a permis à une personne, tétraplégique de porter la flamme olympique marcher dans la rue c'est incroyable bien sûr le seul problème.
François :
[43:03] C'est qu'aujourd'hui c'est très cher c'est très lourd voilà.
Jérôme :
[43:08] Ouais mais ça c'est toujours pareil bon enfin c'est bien je vous sens vachement optimiste vous avez plein de non mais c'est vrai vous êtes plus optimiste que moi parce que franchement moi je suis pas très très joyeux en cette fin d'année et ce début d'année 2020 c'est.
François :
[43:23] Parce que tu es sous la grisaille de Floride.
Jérôme :
[43:25] J'étais sûr que vous alliez me dire ça mais c'est vrai c'est parce que je suis aux Etats-Unis parce que du coup on n'a pas le même regard et tu vois j'étais là au réveillon de Noël je discutais avec des gens qui sont dans la tech qui sont dans les start-up qui investissent aussi beaucoup, tous azimuts et tout et qui me disaient mais la France c'est fini, on ne peut pas ça n'a aucun intérêt d'aller créer une boîte en France aujourd'hui, il n'y a pas d'avenir pourquoi ? Trop de réglementation à leurs yeux. Et je pense que autant moi et Bruno, on en a souvent parlé ensemble, je me suis toujours fait un peu le porte-parole de cette réglementation. Oui, mais elle est là pour nous protéger, machin. Thierry Breton est gentil, il a raison, il fait tout ça parce qu'il ne veut pas qu'on ait du malheur vis-à-vis des Américains. Et je me demande si on n'est pas complètement en train de se planter et de se tromper complètement de direction. Et si on n'est pas vraiment vraiment vraiment en train d'aller dans le mur.
Jérôme :
[44:21] Parce que finalement, au résultat des courses en 2024, et ça on aurait pu en parler aussi, l'une des mauvaises nouvelles qu'il y a eu, c'est tous ces services d'IA et autres qui n'ont pas pu arriver en Europe. Là, je prépare pour les jours qui viennent une espèce de best-of des éléments importants de l'année. Je suis retombé sur un passage où François disait « Oui, quand même, l'Union européenne qui se félicite d'avoir bloqué Apple, ce n'est pas normal et tout. » Et tu avais 100% raison. c'est pas normal et c'est quoi ce discours de merde, on est sur la défensive, on est en train de tout fermer de tout bloquer et c'est vrai quand t'es aux Etats-Unis le contraste est d'autant plus fort parce qu'ils sont dans une période complètement différente, ils ont élu.
Jérôme :
[45:07] Donald Trump, on pense qu'on veut Donald Trump mais ça y est c'est fait c'est lui qui va être le nouveau président ils sont sur une vraie nouvelle dynamique en janvier, les Etats-Unis vont être dans une dynamique incroyable, et notamment Trump avec Musk ont réussi à séduire tout l'univers de la tech t'as qu'à voir toutes les boîtes de tech qui vont aller, qui vont déjeuner chez Musk et qui participent, et ça c'est incroyable juste un truc.
François :
[45:35] Il y a quand même une grosse dose d'hypocrisie aussi là-dedans à partir du moment où Donald Trump a été élu, tu passes de son côté même si tu passes des dents c'est les Etats-Unis.
Jérôme :
[45:47] C'est pas passer de son côté juste pour être bien vu par le patron. Ce n'est pas seulement ça. Ils sont dans une dilemme. Tu sais, le DOGE, ce qu'on m'expliquait ici, comment ça s'appelle ? Le DOGE, le D-O-G-E, le truc que Musk est en train de reprendre en main, c'est-à-dire il est en train de moderniser l'administration américaine. Eh bien, ils sont en train de débaucher des mecs dans toutes les boîtes de tech, mais des gros cerveaux, des CEOs, des CTO, des mecs ou des ingénieurs, et des types qui y vont et qui y vont pro bono. C'est-à-dire qu'ils ne vont pas se faire payer pour ça, mais ils y vont parce qu'ils sont tous dans le même sens sur, allez, on va moderniser, on va refaire. Et là, ils sont en train notamment de refaire toute l'infrastructure informatique de l'État, de l'administration, qui était encroutée depuis des années dans des systèmes compliqués avec plein de couches différentes. Ils vont remettre tout ça à plat pour essayer de moderniser tout ça, de tout dématérialiser, de mettre de l'intelligence artificielle à tous les étages.
Jérôme :
[46:45] De supprimer tous les échelons bureaucratiques qui servent à rien et qui embarrassent l'économie américaine et ils sont, on en pense qu'on veut mais putain, ils sont dans une dynamique incroyable et nous, on a quoi ? On a de la réglementation qui nous enfle, on est bloqué sous un filet comme ça, dans une espèce de nasse, maintenant on n'a même plus accès aux meilleures technologies, politiquement, c'est la fin des haricots, on vient d'avoir, on n'a que des gouvernements qui servent à rien, c'est des gouvernements qui ne sert à rien, on vient d'avoir le deuxième gouvernement qui ne sert à rien, qui va juste expédier les affaires courantes. On est à l'aube des années les plus importantes en termes de technologie où il va falloir prendre les décisions les plus importantes pour notre avenir sur l'IA, le quantique, toutes ces choses-là. Et nous, on est empêtrés dans des discours complètement débiles, des extrêmes qui s'affrontent, qui se clashent, qui sont, incapables de travailler entre eux et personne qui ne voit rien, des vieux politicards qu'on nous a ressortis des tiroirs, qui n'ont aucune vista et qui ne voient absolument pas de quoi sera fait le monde de demain et qui s'en battent lait. Enfin, voilà. Et je suis un peu énervé, c'est tout. Voilà. C'est ce que je voulais vous dire.
Bruno :
[47:53] Ça, c'est l'eau de la Floride.
Jérôme :
[47:54] C'est l'eau de la Floride. Non, mais c'est vraiment dommage.
François :
[47:59] Ça devait être sympa, le réveillon de Noël. Je pense qu'on a dû bien rigoler. Entre la dinde et le fromage, ça devait être cool. Non, mais tu n'as pas tort, tu n'as pas tort.
Jérôme :
[48:09] Tu vois ce que je veux dire ?
François :
[48:10] Pour détricoter ce que tu viens de dire, Je pense que pour Elon Musk, tu as tout... Enfin, moi, je suis 100% d'accord avec toi. Il réussit tout ce qu'il entreprend et le fait de digitaliser, de numériser, on va dire les services publics américains, ça va être incroyable et ça va être intéressant de suivre ça de près parce que je pense qu'il va faire un truc de dingue dont on peut... Enfin, dont certains pays pourraient s'inspirer, même si on n'est pas les pires, nous, en France. On a... Voilà, ça avance. On va dire que le service public s'est quand même transformé de manière assez importante en France ces dernières années. Après, il y a un autre chantier qui est intéressant, c'est l'Internet au débit pour tous. Il faut savoir que les États-Unis, ce n'est pas comme la France. Alors, c'est un pays qui est évidemment plus vaste.
Jérôme :
[49:01] On a du meilleur débit.
François :
[49:03] Tu vois, je veux dire, il y a des investissements qui ont été faits. On n'a pas raté ce coche, tu vois. Et c'est un peu comme si, je ne sais pas moi, à la fin du 19e siècle, tu ratais le coche de l'électricité. Et nous, on l'a pris au bon moment. Je pense que c'est bien qu'on ait investi des dizaines de milliards dans ce truc-là. Et aujourd'hui, on est paré pour l'avenir. Parce qu'en plus, la technologie de la fibre, c'est une technologie qui va durer des centaines d'années. Parce qu'il suffit de changer un appareil d'un côté et mettre le même de l'autre, tu te retrouveras avec des débits exponentiels, etc. Je pense qu'il ne faut pas tout jeter. On a réussi quelques chantiers.
Jérôme :
[49:40] On a des atouts. On a l'électricité aussi. On a le nucléaire. À l'air de l'IA, c'est super important, etc.
François :
[49:46] Mais tu as raison que dans le domaine du spatial, on commence à creuser notre, écart et pas dans le bon sens. C'est ça qui est terrible. Je pense qu'il y a plein de sujets. La réglementation, tu as raison. tu as mis les pieds dans le plat c'est chiant aujourd'hui d'avoir un iPhone à deux vitesses t'es aux Etats-Unis tu as des fonctionnalités innovantes et t'es en France t'as pas grand chose alors bon après il y a la traduction je me dis qu'Apple est aussi à la ramasse, avec son Apple Intelligence rien que pour prendre cet exemple là alors on peut en.
Jérôme :
[50:25] Parler parce que moi je l'ai testé vu qu'aux Etats-Unis ça marche.
François :
[50:28] Non, mais je termine juste parce qu'il n'y a pas que la réglementation qui ralentit l'innovation pour Apple. Déjà, ils nous font un petit peu payer toutes les amendes et tous les bâtons dans les roues qu'on leur met au niveau de l'App Store, etc. Et puis, deuxièmement, je pense que préparer un service comme ça dans une langue étrangère, et notamment la France, ça prend du temps. Donc, le fait que ça arrive en avril, c'est dans quelques mois. Ce n'est pas la mer à boire. On verra ce que ça donne, si tu veux. Mais c'est vrai qu'on peut prendre le cas des méta-ray-ban, il y a plein de choses où c'est chiant d'être en retard comme ça, c'est vrai. Je pense que la barrière de la langue y est pour beaucoup aussi, tu vois.
Jérôme :
[51:09] Ouais, c'est grave, c'est chiant et c'est grave. Franchement, à long terme, c'est très inquiétant.
Jérôme :
[51:16] Et Apple Intelligence, pour revenir à des choses un peu plus légères, moi je l'ai essayé, je ne sais pas si… Mais Bruno, tu l'as essayé ou pas ?
Bruno :
[51:23] Au Canada, ça fonctionne si ton appareil est en anglais.
Jérôme :
[51:27] Voilà, c'est ça, il faut que ton appareil soit en anglais. Et c'est intéressant, puisqu'on en parle, si vous me permettez, je vais vous en faire un petit feedback rapide, parce que sans passer en revue toutes les… Moi, je trouve qu'il y a deux choses importantes. D'abord, le seul véritable apport, c'est-à-dire truc qu'on ne pouvait pas faire avant.
Jérôme :
[51:44] C'est un truc vraiment très artificiel et très superficiel, c'est le fait de créer des images de soi-même très facilement par intelligence artificielle. Et c'est assez rigolo, c'est le playground, je crois. Et puis, il y a aussi les Genmoji. Alors, ça paraît totalement anecdotique, j'étais le premier à me moquer de ce truc-là. Et en fait, c'est le truc le plus marrant quand tu installes Apple Intelligence. Après, il y a les histoires de résumés des emails, résumés de notifications. moi j'ai un peu testé j'en ai parlé surtout à des gens qui l'utilisent depuis qu'il est lancé et qui sont très très sceptiques très dubitatifs ils trouvent que ça fonctionne pas très très bien voilà c'est ça ils trouvent que ça fonctionne pas très très bien les résumés de notifications sont pas parfaits ils ne comprennent pas bien évidemment les nuances l'humour etc, et moi ce qui me frappe aussi malgré tout c'est que j'ai l'impression que Apple Intelligence finalement n'apporte pas c'est toujours la même histoire avec Apple ça n'apporte pas de vraie révolution par rapport à ce qu'on pouvait faire, qu'on pouvait déjà faire avec l'appli de chat GPT, avec les différents services d'IA, etc. Simplement, c'est, et ça va être, intégré dans la machine, et donc un peu plus en profondeur avec le système. Et là, c'est là où ils vont marquer des points, comme d'habitude, parce qu'il y a du coup plus de gens qui vont utiliser de l'IA générative, parce qu'elle sera au bout du clavier de l'iPhone, en fait, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Donc, c'est quand même assez intéressant.
Bruno :
[53:08] Mais tu vois, quand l'appareil est sorti, moi, je pense que ça avait pris une semaine et j'avais dit, sur toutes les tribunes auxquelles je vais participer, attendez, le iPhone 16, oubliez ça, attendez le 17, parce que déjà, dans la maison, ils auront travaillé, les développeurs auront travaillé là-dessus et c'est sûr que la prochaine déclinaison sera beaucoup plus intéressante. Un peu comme je faisais l'analogie avec les consoles de jeu. Quand une console de jeu sort et on regarde la qualité, oh, c'est formidable parce que c'est déjà puissant que la version précédente. mais à la fin d'une vie d'une console. Alors que là, tous les développeurs ont su comment bidouiller chaque possibilité de pousser la machine au maximum et on se retrouvait avec des créations inimaginables par rapport à la première génération de jeu qui était faite pour une PS2, par exemple, ou une Xbox première génération. C'est la même chose avec l'iPhone. L'iPhone 16, aux États-Unis présentement, ou en Canadien et anglais au Canada, Donc, c'est ça. C'est des images qu'on peut faire, mais qu'on peut faire aussi ailleurs.
Jérôme :
[54:08] Oui.
Bruno :
[54:09] Déjà avec le 17, ça sera ailleurs.
Jérôme :
[54:11] Ça ira plus loin.
Bruno :
[54:12] Ça sera intégré. J'aime bien l'image que tu faisais. Et justement, ça sera dans la bête. Ça sera inséré un peu partout.
Jérôme :
[54:18] Ça l'est déjà un peu. Ça l'est déjà un peu. Après, il va falloir qu'ils améliorent certains trucs quand même.
Bruno :
[54:25] Ah oui.
François :
[54:26] Mais bon, laissons-leur le temps parce que c'est vrai que je pense qu'Apple a raté le virage de l'IA. ils sont précipités là ces derniers mois il faut leur laisser un peu de temps et puis je ne sais pas si vous avez vu mais il y a quand même cette polémique avec la BBC là, vous avez vu ça ? Oui, les reporters dans le frontière Voilà, et Apple Intelligence dit des conneries, et d'ailleurs je crois que la BBC va les attaquer, enfin il y a eu un truc.
Bruno :
[54:52] Concernant le retrait du résumé.
Jérôme :
[54:55] Rappelle-nous ce que c'était ça avec la.
Bruno :
[54:58] BBC Essentiellement c'est arrivé il y a deux semaines où il y a des gens qui sont mis à faire des tests, notamment à la BBC et puis aussi chez Reporters sans frontières. Ils ont fait des tests avec des résumés. Ils se sont rendus compte que le résumé machine n'avait rien à voir avec l'histoire. Alors qu'on disait, par exemple, quand il y a eu la tuerie du grand patron des assurances aux États-Unis, dans le résumé qu'Apple Intelligence faisait de la nouvelle, bon, bien, le tueur ou le présumé tueur, parce qu'il n'est pas encore condamné, avait été, on disait qu'il était mort en détention.
François :
[55:37] En fait, il s'était suicidé. Exactement. C'est-à-dire que le résumé de l'actualité disait qu'il s'était suicidé, alors qu'en fait, ce n'était pas du tout le cas. Donc, voilà.
Jérôme :
[55:48] L'IA générative n'est pas fiable, ça, on le sait.
François :
[55:50] Non, mais bon, après, c'est bien parce que ça nous laisse, nous, journalistes, du grain à moudre pour l'avenir. C'est-à-dire qu'on se rend compte que ce n'est pas encore prêt, qu'on n'est pas encore prêt à aller dans le tiroir.
Bruno :
[56:03] D'autant plus que, dans le contexte d'utilisation pour de l'info, c'est là où la BBC et Reporters sans frontières ont dit, ben non, vous ne pouvez pas laisser les gens utiliser ça parce que c'est en train de, désinformer les gens à partir de notre information que vous utilisez. Alors, s'il vous plaît, retirez cette fonctionnalité-là.
Jérôme :
[56:21] Oui, puis là, c'est la BBC et Reporters sans frontières, mais s'il y a eux, il y en aura certainement d'autres aussi qui vont s'en mêler. Bon, écoutez, ben voilà, les amis, on s'approche de la fin. Avant de vous lâcher, j'ai envie de vous demander pour vous un peu plus personnellement et professionnellement. De quoi sera faite votre année 2025? C'est quoi votre actuel avenir? Bruno, tu vas surfer sur toujours le succès planétaire de 120 secondes de tech. Quels sont tes projets et tes bonnes résolutions pour l'année à venir?
Bruno :
[56:57] Je lance l'appel, tiens, trouver un commanditaire officiel du 120 secondes de tech.
Jérôme :
[57:02] Ah, ben oui, bien sûr.
Bruno :
[57:03] Mais qui va quand même très bien.
Jérôme :
[57:05] Vous voulez sponsoriser un super rendez-vous tech.
Bruno :
[57:07] Adressez-vous à vous-nous. Vous vous donnez une idée de cette chose-là. Puis merci, François, parce que quand je passe sur ton plateau, tu le mentionnes, Jérôme aussi, mais j'ai passé quand même le cap du million de personnes chaque semaine que je rejoins avec 120 secondes de tech. C'est faux.
François :
[57:24] Bravo, bien.
Bruno :
[57:25] Et je dirais que la majorité demeure sur le continent américain, Mais sinon, rapidement, c'est en Europe. Et puis aussi dans l'Afrique du Nord. Alors, je salue notamment les Marocains qui sont friands de 120 secondes de tech. Et je sais qu'il y en a qui nous écoutent. Alors, je les salue. Mais donc, c'est ça. Alors, c'était mon, comme disait Shakespeare, c'était mon pet project de 2024. Et là, il fonctionne bien. J'ai trouvé le rythme. Maintenant, c'est d'arriver à monétiser cet outil-là pour que ça soit pérenne.
Jérôme :
[57:59] Pour que ça continue, bien sûr. donc c'est sur tous les réseaux sociaux c'est ça c'est disponible sur tous.
Bruno :
[58:05] Les réseaux sociaux et toutes les bonnes plateformes de podcast.
Jérôme :
[58:08] Et c'est sur ton compte de réseaux sociaux à chaque fois, Ou il y a un compte spécial 120 secondes de tech ?
Bruno :
[58:15] Non, vous le retrouvez. Quand vous me cherchez, vous me trouvez.
François :
[58:21] Quand on cherche, on le trouve toujours.
Bruno :
[58:23] Exactement.
Jérôme :
[58:24] Et si on te cherche, on te trouve aussi évidemment dans mon carnet, enfin dans ton carnet, tous les… Oui, à chaque fois.
Bruno :
[58:31] C'est un truc sur moncarnet.com.
Jérôme :
[58:33] Voilà, tous les moncarnet.com. L'innovation de la semaine.
François :
[58:41] Et toi François donc 2025 ça y est je suis encore un peu trop jeune tu pars en vacances défini mais non non non là on est en train pour tout te dire de préparer le CES qui va être un grand rendez-vous et je me réjouis d'ailleurs de vous y croiser parce que tous les trois on a la chance de pouvoir vivre ce rendez-vous, et voilà nous à BFM Business et à Tech & Co gros dispositif on est plus d'une dizaine à partir on va avoir un beau plateau à côté de l'Eureka Park, et voilà et on va faire Tech & Co on va faire de quoi je me maile on va faire plein d'émissions, et ça c'est cool, c'est un rendez-vous que beaucoup de nos auditeurs et téléspectateurs attendent, donc voilà, on est très heureux d'y être. Et puis après, voilà, tu sais, nous on a plein de rendez-vous sur l'IA, on essaie d'événementialiser des moments comme ça, liés à la tech, et voilà, souhaitons-nous, je pense à tous les trois, une activité bondissante, riche et passionnante. Voilà, c'est ça qu'il faut nous souhaiter.
Jérôme :
[59:41] C'est bien dit, en effet.
Bruno :
[59:42] Et toi, ça va te sembler à quoi, Jérôme ?
Jérôme :
[59:44] Ah, bah écoute, moi, première étape, comme vous, le CES de Las Vegas et c'est pas rien.
François :
[59:49] Si tu lançais une radio... Ah ouais, mais j'y pense.
Jérôme :
[59:53] Je vais peut-être lancer une radio. Qu'est-ce que je pourrais trouver comme projet foireux pour 2025 ?
François :
[59:57] Écoute, tu sais quoi ? Il y a ceux qui ne font rien.
Jérôme :
[59:59] Ils ne se plantent pas. Non, écoute. Tu sais, aux États-Unis, l'échec est extrêmement valorisé. Plus tu te plantes et plus tu inspires le respect. Donc, je suis très respectable. Non, ce n'est pas vrai. Enfin, je ne vais pas tout planter. Le monde numérique se porte bien, se porte de mieux en mieux. Donc, l'eau de Nian, ça a augmenté en 2024 et ça, j'en suis ravi avec des nouveaux auditeurs sur de nouvelles plateformes, sur Spotify, un peu sur YouTube, et je vais essayer un peu plus de travailler YouTube, voilà, j'en prends l'engagement et je vous regarde droit dans les yeux, mais c'est beaucoup de travail aussi, YouTube, la vidéo, etc., et puis je remercie aussi, moi, les partenaires, Bruno, on a la même problématique, et les commanditaires, comme tu dis, qui nous suivent, et j'en ai plusieurs qui, d'ores et déjà, m'ont dit OK pour l'année 2025, je peux les citer, FreePro, qui accompagne, cette émission, le Grand Débrief, mais il y a aussi EDF, Capgemini, etc. et puis d'autres. Donc, c'est super important parce qu'en plus, c'est des entreprises non seulement prestigieuses mais avec lesquelles j'entretiens de très bonnes relations qui apportent vraiment du contenu intéressant et en même temps, c'est du partenariat. Donc, ça, je suis plutôt content de tout ça. Donc, voilà, rendez-vous sur Monde Numérique, sur toutes les plateformes de podcast et puis bien sûr, sur le web. Il y a aussi la newsletter qui elle aussi grimpe.
Bruno :
[1:01:14] Mais Jérôme, pour les gens qui regardent la version vidéo, tu confirmes quand même que tu retournes en France. Parce que là, on voit que tu étais ailleurs.
Jérôme :
[1:01:23] Oui, je vais retourner en France. Mais voilà, j'ai simplement pris un petit
Jérôme :
[1:01:26] peu d'avance puisqu'on a le rendez-vous du CES à Las Vegas début janvier. Et puis voilà, j'avais des gens à voir ici en Floride, à la fois pour le boulot et pour les raisons perso.
Bruno :
[1:01:37] C'est quand même drôle quand on parle de tous les grands patrons de la tech qui vont en Floride pour aller... Mais eux, ils sont très.
Jérôme :
[1:01:44] Très, très riches, ce qui n'est pas du tout mon cas, si tu veux.
Bruno :
[1:01:47] Oui, oui, mais quand même, ça, c'est un rôle de hasard.
Jérôme :
[1:01:51] Merci beaucoup les amis évidemment il ne nous reste plus qu'à souhaiter à tout le monde, à vous je vous souhaite une très bonne année 2025, et puis je pense que vous vous joignez à moi pour souhaiter une très bonne année 2025 à tous nos auditeurs réunis parce que réunis finalement ça fait beaucoup de monde tout ça Ouais.
François :
[1:02:09] C'est clair et on vous en donne vite, rendez-vous à Las Vegas.
Jérôme :
[1:02:13] Pour le CES Salut et salut et à l'année prochaine Ciao bye Salut.
François :
[1:02:17] Bonne année Ciao.
Jérôme :
[1:02:20] Le grand débrief de Monde Numérique vous était présenté en partenariat avec FreePro, le meilleur de free pour les entreprises.