[EN PARTENARIAT AVEC ORANGE]
L’IA permet de modéliser les phénomènes naturels et d'optimiser les systèmes énergétiques ou la gestion des ressources.
L'intelligence artificielle pourrait contribuer à hauteur de 16 % à la réduction des émissions de gaz à effet de serre au cours des cinq prochaines années, selon le cabinet d'étude Capgemini.
Selon Dejan Glavas, directeur de l'Institut IA et Durabilité de l'ESSCA, l'IA peut contribuer à la réduction des émissions de gaz à effets de serre dans de nombreux domaines de diverses manières. Parmi celles-ci, l'optimisation de l'énergie dans les centres de données de Google ou la gestion intelligente de l'éclairage public à Zurich, qui permet de réduir la consommation d'énergie de manière significative.
L'IA joue aussi un rôle crucial dans la modélisation du changement climatique, la gestion des ressources et le contrôle de la pollution. Par exemple, IBM Watson a développé un système d'irrigation intelligent pour optimiser l'utilisation de l'eau dans l'agriculture.
Cependant, l'IA a aussi un coût environnemental en termes de consommation d'énergie et de ressources matérielles. La recherche actuelle suggère que l'entraînement d'un seul modèle d'IA générative peut émettre autant de CO2 que cinq véhicules tout au long de leur vie.
Des chercheurs du groupe Orange, en France et en Chine, explique Emilie Sirvent-Hien, de l’entité data IA d’Orange, ont mis au point un outil innovant qui permet d'analyser la consommation énergétique de l’IA dans différents secteurs, afin de bâtir une IA à la fois efficiente et frugale.