Les Européens otages des GAFAM ? (Debrief Transat)
21 juillet 202415:18

Les Européens otages des GAFAM ? (Debrief Transat)

Alors que Meta a décidé de retarder la sortie de son intelligence artificielle en Europe à cause de la règlementation, on s’interroge pour savoir si nous sommes devenus otages des géants américains du numérique et condamnés au retard technologique.

Au sommaire également : 

  • Meta AI retardé en Europe à cause du RGPD

  • Apple accusé d’avoir pillé les transcriptions des vidéos YouTube pour entrainer ses IA

  • Microsoft lance un concurrent de Canva

  • « Respect » : un réseau social peuplé uniquement d’IA

  • Avec Bruno Guglielminetti (Mon Carnet)


Jérôme :

[0:04] Le débrief transatlantique, comme chaque semaine, avec Bruno Guglielminetti à Montréal. Salut Bruno.

Bruno :

[0:10] Et Jérôme Colombain à Paris. Salut Jérôme. 

Jérôme :

[0:12] Qui est diffusé simultanément, enfin pas simultanément, mais à la fois.

Bruno :

[0:16] Ben presque. Moi, je suis certain qu'à quelque part sur la planète, il y a deux personnes qui écoutent la même chose, mais pas sur le même podcast. C'est quand même magique.

Jérôme :

[0:23] Dans ton podcast, mon carnet, et dans mon podcast, monde numérique. Cette semaine, Bruno, je sais que ce qui se passe chez nous en Europe te...

Bruno :

[0:33] Te turlupine.

Jérôme :

[0:34] Te Turlupine et interpelle.

Bruno :

[0:36] Oui, parce que, pauvre vous, une fois de plus, je vois que le GAFAM se venge. Parce que vous voulez, puis on en parle presque toutes les semaines, mais il y a cette capacité, cette volonté chez les Français, chez les Européens, de vouloir encadrer les gros joueurs de la tech. Et puis là, j'ai l'impression que coup sur coup, avec des nouvelles annonces qui sont faites par les Meta, par les Apple de ce monde, par les Google, Google. Chaque fois, on est en train de voir des nouveautés qui sont accessibles partout sur la planète, sauf en Europe. Et là, la dernière nouvelle, c'est Meta qui vient d'annoncer que son IA de voix, d'image, il n'était pas question de l'offrir en France et en Europe en général, parce que semblerait-il que ce serait trop complexe avec la législation. Avec la... Exactement, merci. Qui est en place.

Jérôme :

[1:31] Tu veux dire qu'on est en train de se reprendre à un retour de bâton, finalement.

Bruno :

[1:35] Oui, exactement.

Jérôme :

[1:38] Effectivement, c'est un peu déroutant parce que Apple qui retarde, Meta qui retarde, enfin, on ne sait pas trop, c'est flou d'ailleurs, ils retardent, mais moi, je pense sincèrement que... Alors, d'un côté, je suis un peu d'accord avec toi, on se dit, zut alors, toute cette réglementation européenne qui est censée nous protéger. Finalement, elle est en train de jouer contre nous, de nous empêcher d'accéder à ces outils qui ne sont pas encore là, mais qui s'annoncent formidables. Et donc, qu'est-ce qui va nous rester ? Il va nous rester, on va voir quoi ? Des copies ? Des retails ! Oui ! Et s'il faut qu'on développe, nous, exactement la même chose, ça va prendre du temps. Donc, on risque de se retrouver un petit peu dans une espèce de cyber-monde parallèle attardé, en retard. Tu as raison, en même temps je pense que, on le connait nos amis les GAFAM qui ne sont pas des enfants de cœur je pense qu'il y a aussi une part de chantage là-dessus c'est un peu aussi une manière de faire pression, de dire, puisque d'une manière générale ils sentent bien que l'étau se resserre à tout point de vue, pour leur activité et donc ils actionnent un petit peu tous les leviers qu'ils peuvent actionner pour résister et je pense qu'à ce stade c'est difficile de savoir exactement ce qui se passe, mais je pense que la vérité est un peu entre les deux. On va perdre quelque chose, et en même temps, il joue un peu aux idiots avec nous.

Bruno :

[3:06] Oui, mais en attendant, le mot est peut-être fort, mais en attendant, j'ai l'impression que les Européens sont un peu... Les consommateurs, je ne parle pas des parlementaires, quoique eux aussi, c'est des citoyens, c'est des utilisateurs de ces produits-là. J'ai l'impression que vous êtes tenus un peu en otage...

Jérôme :

[3:22] On est un peu pris en otage. C'est vrai, on est un peu pris en otage.

Bruno :

[3:25] Prends l'exemple tout simple de la nouvelle version de l'iOS 18 qui va sortir. En France, vous allez l'avoir, mais l'intelligence artificielle ne sera pas là.

Jérôme :

[3:34] Exactement. Oui, mais alors là, c'est pareil. Est-ce que ce n'est pas aussi parce qu'Apple a un peu de mal à développer tout ce qu'ils veulent développer, y compris en français? Parce que la localisation de l'intelligence artificielle, ce n'est pas aussi simple que de localiser un programme. Bon, écoute, je ne sais pas. Peut-être qu'on va prendre un retard significatif, mais tu as raison de lever ce point et ça devient presque un vrai sujet. On va passer de...

Bruno :

[3:56] Presque un vrai sujet? Ah non, mais c'est un vrai sujet, je te le confirme.

Jérôme :

[4:00] C'est un vrai sujet, oui.

Bruno :

[4:01] Je suis sûr qu'on y reviendra.

Jérôme :

[4:03] On va passer de la période à... Nous sommes des colonies numériques des États-Unis à la période où on est des...

Bruno :

[4:10] Des otages numériques.

Jérôme :

[4:11] Des otages numériques, exactement.

Bruno :

[4:13] Quand même, hein? Puis parallèlement, il y a cette autre information, Si on reste dans le domaine des IA, il y a Apple. Ça, c'est quand même quelque chose. Il y a cette histoire qui est sortie où on apprend qu'Apple aurait entraîné son intelligence artificielle à partir des transcriptions qui sont disponibles sur YouTube. Alors là, moi, j'ai un problème. Ben oui, mais moi, j'ai un problème parce que d'une part, et sans permission, ils ont donc été dans le dos d'un compétiteur à eux, Google, utiliser leur plateforme de vidéo et l'utiliser pour bonifier un produit qui est à eux. Ça, c'est déjà une offense importante. Mais en plus, qui met ce contenu-là en ligne? Ce n'est pas Google, ce n'est pas YouTube. Ce sont les créateurs comme nous, bien, effectivement. Et donc, Apple est en train de voler ton contenu, mon contenu et celui de millions de gens pour bonifier un truc qu'ils sont en train, par la suite, de nous vendre des milliers de dollars. Quand même, ça prend du culot.

Jérôme :

[5:10] C'est incroyable mais en plus c'est Apple c'est à dire que c'est les gentils entre guillemets mais oui imagine, c'est les gentils ça voilà c'est les gentils enfin ceux qui promettent de ne surtout pas exploiter nos données personnelles etc alors c'est vrai que là ça fait un peu hold up, et t'as tout à fait raison c'est un hold up d'un géant, contre un autre et là encore on est un peu otage en fait de cette histoire là mais.

Bruno :

[5:39] Tu sais Dans ce cas-là, moi, j'ai l'impression que ça sent le recours collectif. Et j'ai l'impression... Écoute, si c'est des millions de gens...

Jérôme :

[5:48] Ça, c'est ton esprit nord-américain qui parle, là, parce que tout de suite, vous vous dégainez le recours collectif.

Bruno :

[5:53] Non, mais écoute, c'est clair.

Jérôme :

[5:55] On y pense quand on a organisé trois grèves et deux manifs. Là, on se dit, tiens, il n'y a peut-être pas plus qu'à faire en justice.

Bruno :

[6:02] Non, allons-y d'abord avec la justice. Elle est là pour servir. Non, mais écoute, c'est clair. On verra, c'est Apple qui parle toujours de sa transparence, mais si on commence à regarder le trousseau qui a servi à faire la formation, tous les gens qui se sont fait violer le contenu, ils auront droit à une compensation. Alors, j'imagine que quand tu fais l'entraînement d'une IA, ce n'est pas une centaine de textes, c'est des millions de vidéos qui ont servi.

Jérôme :

[6:29] C'est peut-être ça aussi, Bruno, le problème aujourd'hui, c'est que c'est la course à l'IA, et toutes ces entreprises qui sont en train de développer des modèles, elles ont besoin de data, elles ont besoin de données et il y a une espèce de course effrénée à la collecte de data. Au début, c'était un peu le Far West, et c'est comme ça qu'OpenAI apparemment se serait servi allègrement sur le web avec des articles de presse style New York Times, Le Monde, etc. Mais les transcriptions de YouTube, c'est vrai qu'on n'y avait pas pensé, mais ça montre bien que ça devient une ressource précieuse, voire peut-être une ressource rare si on commence en plus à mettre des sécurités, parce que si demain YouTube nous offre une petite case à cocher lorsqu'on publie une vidéo pour dire non, je ne veux pas que mon contenu serve à entraîner les IA des uns et des autres, ça risque de... Oui, on est en train de casser leur business model, en fait.

Bruno :

[7:28] Puis tu vois, avec cette explication-là, en tout cas cette histoire-là qui est en train d'être exposée au grand jour, j'avais une petite pensée pour, encore nous, soyons égoïstes, les podcasteurs qui, récemment, ont eu droit à une belle nouvelle fonctionnalité chez Apple, la transcription des podcasts. Alors, moi, il faut faire 1 plus 1 égale 2. Alors, essentiellement, à quoi ça va servir les podcasts hébergés sur la plateforme d'Apple Podcasts? À nourrir. Et informer l'intelligence artificielle d'Apple.

Jérôme :

[7:58] Tu veux dire qu'on croyait qu'ils avaient fait ça pour nos beaux yeux, et pour les beaux yeux, ou plutôt pour les belles oreilles de nos auditeurs, et tu veux dire qu'en fait, ce serait pour eux ?

Bruno :

[8:08] Oui, oui, oui.

Jérôme :

[8:09] Mais bien sûr, tu as raison. Mais c'est très fort. C'est évident.

Jérôme :

[8:14] Bon, écoute, ce n'est pas joli joli, M. Apple. Bon, puisqu'on est du côté des gars femmes, Bruno.

Bruno :

[8:21] Ah oui, on s'en fait un dernier.

Jérôme :

[8:23] Oui, allez, on s'en fait un troisième. Alors, tu as vu, il y a Microsoft qui annonce un outil qui est pas mal. Alors, c'est un peu niché, comme on dit, c'est un peu spécialisé. Mais c'est intéressant, ils vont lancer une espèce d'outil de création graphique, un peu comme la plateforme Canva, que moi, j'utilise beaucoup personnellement. Donc, c'est assez intéressant, ce truc-là.

Bruno :

[8:43] Ben oui, tu parles de designer. C'était disponible sur le web. Si tu fais partie des rares personnes qui utilisent Edge, ça t'était proposé, dès l'accueil, ça faisait partie des choses il y avait Bing, il y avait Designer qui était là, je pense qu'il l'appelle Créateur ou Création en français et donc ça fait un petit moment que c'était là, mais on ne savait pas trop à quoi ça servirait.

Jérôme :

[9:09] Mais c'est payant non?

Bruno :

[9:09] Non, pour le moment c'est pas payant, on peut l'utiliser comme on veut, c'est gratuit mais là, donc c'est ça, alors officiellement l'offensive est lancée parce que Microsoft lance Designer en version iOS et en version Android, exactement comme Canva l'a fait depuis un moment maintenant. Et puis, il faut savoir que, Et c'est là où j'ai hâte de voir dans quelques mois où ils vont être rendus, parce que Canva de l'an dernier et Canva de cette année, ce n'est plus du tout la même chose. Quand on regarde l'évolution de cet outil-là, moi, j'avais de la difficulté à l'utiliser l'an dernier. Et cette année, je pense qu'au deux jours, je suis sur Canva en train de faire une illustration, de retoucher des photos. Alors, il faut.

Jérôme :

[9:49] Dire un petit peu quand même, Bruno, ce que c'est Canva, parce qu'effectivement, beaucoup de gens connaissent, mais beaucoup ne connaissent pas, parce que c'est donc une appli qui permet… Enfin, tout le monde a entendu parler de Photoshop. C'est un Photoshop facile à utiliser, je dirais.

Bruno :

[10:04] C'est disponible à partir de l'Internet. Donc, on n'a pas besoin d'installer quelque chose sur son ordinateur, à moins qu'on veuille l'installer en local sur notre téléphone. Mais c'est ça. Alors, c'est la possibilité. C'est un éditeur d'images, un créateur d'images. Puis c'est à la fois maintenant, c'est plus que ça.

Jérôme :

[10:22] Parce que maintenant, ils font la vidéo.

Bruno :

[10:24] Oui, ils font la vidéo. Ils font les présentations PowerPoint, l'équivalent d'eux. C'est devenu très, très large.

Jérôme :

[10:31] Mais c'est vrai que ce soit, par exemple, toi ou moi, pour faire des couvertures d'épisodes de podcast, des choses comme ça. Mais aussi, une mère de famille pour faire un carton d'anniversaire pour ses enfants, par exemple. Une carte de vœux. Les possibilités sont immenses. C'est hyper facile à utiliser. Il y a des ressources. Maintenant, ils ont intégré l'intelligence artificielle. Je suis bon qu'il ne marche pas très bien.

Jérôme :

[10:54] Il faut aller voir à l'extérieur. Oui, il faut aller voir à l'extérieur. Mais surtout, c'est une belle réussite. C'est une entreprise australienne, Canva. Et vraiment qui ne cesse de s'enrichir et de s'améliorer.

Bruno :

[11:08] Mais ce qui est intéressant dans le paysage, c'est quand même de dire qu'il y a beaucoup de ressources, même dans la version de base qui est gratuite de Canva. Évidemment, si vous décidez de mettre les sous, vous allez en avoir encore plus. Mais de voir des designers de Microsoft arriver avec un service de base qui est aussi gratuit, ça va être intéressant de voir comment ça va se jouer.

Jérôme :

[11:27] C'est une reconnaissance aussi pour Canva. Ça montre qu'il y a un vrai marché aujourd'hui et qui est au-delà, je pense, justement, des professionnels purs et durs. Bon, Bruno, puisque c'était un tel plaisir de discuter avec toi chaque semaine et que vraiment les sujets sont innombrables, qu'est-ce que c'est que cette histoire de réseau social où on est tout seul avec des IA?

Bruno :

[11:49] Oui, tu as l'impression, puis je ne te parle pas de X, où il y a plein de robots qui génèrent du texte. Non, c'est un nouveau réseau social qui vient d'apparaître. C'est disponible en version mobile. Moi, je l'ai téléchargé. Je l'ai essayé. Ça s'appelle Aspect, en anglais. Et c'est exactement comme tu le dis. C'est-à-dire qu'on est le seul humain entouré de robots, d'intelligence artificielle. Bien, écoute, c'est horrible. Et non, moi, je trouve que c'est une belle démonstration de où on est rendu maintenant, ce qu'on est capable de faire. Parce qu'il y a des gens, quand on leur dit qu'il y a des robots qui génèrent du texte sur les réseaux sociaux, ils disent non, mais ils n'imaginent pas. Alors, quand on installe Aspect et on l'utilise en version gratuite, parce qu'il y a aussi une version payante, ça vous donne une idée d'où on est rendu et comment il y a vraiment des machines qui peuvent se faire passer pour des humains. Ça, je trouve ça intéressant. Maintenant, écoute, si on veut créer une chambre d'écho, peu importe le sujet, c'est le meilleur endroit parce que l'IA va vous parler Parlez de n'importe quoi, puis il va être toujours d'accord avec vous.

Jérôme :

[12:50] Bon, toi, tu es toujours à la pointe. Je vais immédiatement aller télécharger

Jérôme :

[12:53] Aspect pour en savoir plus.

Bruno :

[12:54] Mais ne prends pas la version payante, ça ne vaut pas la peine.

Jérôme :

[12:56] Non, non, non, non. Écoute, on commence toujours par la version gratuite.

Bruno :

[12:59] Garde ton argent pour ton abonnement Canva.

Jérôme :

[13:02] Oui, exactement. Bon, à part ça, de quoi parles-tu cette semaine dans ton émission?

Bruno :

[13:07] Écoute, je suis très heureux que tu poses la question parce que j'ai des gens que tu connais. Entre autres, Marjorie Payon qui vient faire son tour sur mon carnet parce qu'on parle de politique cette semaine. Il y a G.D. Vance qui vient d'être nommé comme co-licier de Donald Trump. C'est un gars qui a la techno dans le corps, dans le sang. Il a fait sa fortune avec ça. Et puis, donc, je fais le lien. Le lobby de Silicon Valley qui veut avoir son entrée à la Maison-Blanche avec un vice-président potentiel. Ça, on le saura au mois de novembre. Et puis, il y a Pierre-Éric Chevalier. Je ne sais pas si tu as vu ses productions. C'est un bonhomme. Écoute, c'est... Je ne dirais pas que c'est un Michel-Ange, mais il n'est pas tellement loin. C'est un bonhomme qui, depuis deux ans... Ah oui, oui, oui, c'est vraiment... Écoute, si on faisait du karaté, c'est ceinture noire, sixième dan. C'est très fort. Mais donc, depuis deux ans, il travaille, il manipule, c'est un artiste avec les intelligences artificielles qui génèrent de l'image, mais surtout maintenant de la vidéo. Tous les jours, ils nous balancent sur X et sur LinkedIn les productions qu'ils créent, des courts-métrages. C'est vraiment fascinant. C'est de l'ordre d'Avatar ou de Star Wars.

Jérôme :

[14:23] C'est le Michel-Ange de l'IA.

Bruno :

[14:25] Exactement. Alors, Pierre-Éric Chevalier, il habite Toulouse. J'ai finalement, ça fait longtemps que je lui courais après, on a finalement trouvé un moment. J'ai fait une entrevue. Vous allez voir que quand je suis fan, je suis fan. Et puis,

Bruno :

[14:37] c'est vraiment un beau moment qu'on passe avec lui. Puis, il parle beaucoup. Il y a toute une réflexion de créateur par rapport à ça. Alors, c'est ça. Sinon, ça fait 20 ans que Google est à Montréal. Alors, j'ai eu une discussion avec un des patrons de Google ici pour parler de ce qu'a amené Montréal à Google et ce que Google a amené à Montréal. Écoute, tu vas me faire de la concurrence ça donne envie d'aller écouter mon carnet ben j'espère bien puis j'invite tes auditeurs, Jérôme je te souhaite de passer une bonne fin de podcast puis on se retrouve vendredi prochain mon cher Bruno je te dis à vendredi prochain et je te souhaite une très bonne fin de podcast salut salut salut.

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