Les outils d'IA générative sont-ils vraiment utiles ? (Debrief Transatlantique)
21 avril 202419:41

Les outils d'IA générative sont-ils vraiment utiles ? (Debrief Transatlantique)

Le déluge de nouveaux services d'intelligence artificielle générative est impressionnant. Mais tout cela a-t-il vraiment un sens ?

Interpellés par un auditeur, nous discutons de l'utilité des nouveaux outils tels que Google AI, Adobe AI, dans Premiere Pro ou Microsoft Vasa-1. Que penser de ces service apparemment futiles ? Cette débauche de technologique est-elle réellement indispensable ?

Ce n'est pas tout, dans cet épisode, on parle aussi d'un sondage selon lequel de plus en plus de Français utiliseraient des outils d'intelligence artificielle générative. Ils en seraient fans et auraient même de plus en plus de mal à s'en passer.

Nous évoquons aussi une étude qui pointe les effets négatifs des écrans sur... les ongles.

Enfin, il est question d'exosquelettes, d'IA au service de la culture, de chatbots historiques et de Watson X d'IBM

Jérôme Colombain & Bruno Guglielminetti

(Extrait de L'Hebdo du 20/04/24)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.


Jérôme :
[0:05] Toc, toc, toc. Bonjour, Bruno Guglielminetti, vous êtes là.

Bruno :
[0:08] Qui va là?
Salut, Jérôme Colombin.

Jérôme :
[0:11] Salut, on se retrouve comme chaque semaine pour ce débrief diffusé de part et d'autre dans le monde numérique et dans mon carnet, ton émission.

Bruno :
[0:20] Et pas mouillé.

Jérôme :
[0:21] Écoute, et pas mouillé en plus. Et en plus, ce débrief, on le sait, apparemment, plaît à nos auditeurs respectifs, si on en croit les retours.

Bruno :
[0:30] Alors, merci beaucoup à tes auditeurs, puis merci aux miens, parce que j'ai vraiment que des bons commentaires.
À la limite, je dis, bon, peut-être qu'on va tomber sur les nerfs parce qu'on prend du temps pour s'exprimer et partager des points de vue.

Bruno :
[0:43] Mais non, ça semble plaire. Alors, tant mieux. On se fait plaisir et on fait plaisir.

Jérôme :
[0:48] Et cette semaine, Bruno, on a prévu de parler de deux, trois petites choses et notamment d'un sujet qui t'a été soufflé par un de tes auditeurs, c'est ça?

Bruno :
[0:56] Oui, écoute, c'est cette semaine, il y a eu plusieurs publications de nouveaux objets ou de nouveaux outils dans le contexte de l'AI et de la production.
Je pense à Vigo AI qui permet de remplacer quelqu'un sur une vidéo.
Je pense à Adobe qui a annoncé vraiment une métabombe d'intelligence artificielle dans Première Pro qui, je grossis l'affaire, mais qui permet presque maintenant aux gens de ne pas connaître le logiciel, mais tout simplement d'ouvrir Première Pro et d'écrire ce qu'ils veulent faire.

Jérôme :
[1:34] Ce qu'ils veulent faire.

Bruno :
[1:35] Enlever un bout, rajouter un bout. Mais un bout qui n'est même pas là.
Donc, c'est encore plus que créer des séquences.

Jérôme :
[1:42] Il a généré du contenu.

Bruno :
[1:43] Oui, tout à fait. C'est un peu Sora, Runway, Pika, Firefly Video et Journey mis bout à bout et mis dans Première Pro.
C'est vraiment impressionnant. Puis, plus récemment, il y a Microsoft qui vient de présenter Vasa 1 qui est une intelligence artificielle.
Ça se fait déjà, mais c'est juste que c'est vraiment bien fait qui permet de prendre une photo, de rajouter un fichier audio, et à partir de ce moment-là, elle synchronise la photo qui devient de la vidéo, avec les paroles qu'on envoie, mais incluant une très bonne synchronisation par rapport aux lèvres, mais aussi par rapport à l'émotion dans le visage,

Bruno :
[2:20] et c'est ça qui est intéressant.
Et suite à ces publications-là, Yann...

Jérôme :
[2:25] Mais c'est vrai que ça ressemble, pardon, à ce que Google a lancé il n'y a pas longtemps, qui s'appelle Vlogger.

Bruno :
[2:30] Exactement, ou émo de l'Ibaba, qui existe déjà depuis un moment.
mais donc ces publications-là ont fait dire à mes abonnés et je trouve ça tellement bon mais est-ce qu'on a besoin de tout ça?
Sur le coup, je vais être honnête avec toi j'ai dit bon, quel rabat-joie puis après, ça m'est revenu en tête j'ai dit, Mais il n'a pas tort.

Jérôme :
[2:51] Finalement.

Bruno :
[2:51] Il n'a pas tort. En tout cas, c'est de lancer la réflexion. Alors, je te la pose, Jérôme, est-ce qu'on a besoin de tous ces outils-là?

Jérôme :
[2:58] Ah là là là là là là. C'est vrai que la question est super intéressante et je pense que chacun dans son coin peut y réfléchir.
Moi, je suis un peu convaincu que oui, on a besoin. Alors, besoin, ce n'est pas le mot, mais l'innovation technologique et notamment dans le numérique, elle s'est souvent construite par des choses futiles.
C'est beaucoup par la porte d'entrée du divertissement, c'est beaucoup par, regarde, toutes les applications de correction, les filtres pour corriger son visage, etc.
Alors, ce n'est pas la notion de besoin.
Effectivement, il y a des enjeux plus graves dans le monde et on pourrait se dire que ces solutions-là ne résolvent aucun problème important.
Mais ça fait néanmoins partie de la vie et surtout, ça fait avancer le bouchon, en fait.
Donc, moi, je pense que besoin, c'est peut-être pas le mot, mais ce n'est pas inutile, en fait, ces choses-là.
Et toi, qu'est-ce que tu en penses?

Bruno :
[3:59] C'est probablement l'exemple d'Adobe et de Première Pro, moi, qui viens me chercher dans l'aspect de, on n'en a pas besoin, mais ça vient faciliter la vie.
Parce que Première Pro, c'est un bijou comme logiciel, mais la courbe d'apprentissage de temps en temps, elle est longue.

Jérôme :
[4:15] C'est une usine à gaz.

Bruno :
[4:17] Oui, et ça, ça va permettre d'avoir cette approche-là. Donc, un premier pro qui carbure à l'IA, d'arriver à faire des choses que normalement, ça prendrait quelques heures derrière le clavier pour arriver à faire un truc comme ça pour quelqu'un qui commence.
Tandis que là, on va un peu comme Photoshop. Photoshop, ils ont commencé à utiliser l'IA là-dedans et puis ça facilite le travail.
Donc, moi, je trouve que ce sont des améliorations et ce sont des outils, dans certains cas, des nouveaux outils qui sont bienvenus.
Puis oui, on n'en a pas besoin pour vivre, sauf que ça vient faciliter la tâche comme 80% des applications qu'on a sur nos téléphones.

Jérôme :
[4:56] Alors, bien sûr, on parle d'applications professionnelles. Nous, ça nous touche parce que c'est dans notre univers, mais ça ne concerne pas du tout le grand public.
Mais ce sont des choses, effectivement, utilisées par des milliers, des millions de gens à travers le monde. Et c'est des outils de production qui sont...

Bruno :
[5:12] Mais pense à une application comme Vasa de Microsoft qui te permet de prendre une photo et de la faire vivre, un peu comme on voyait dans les films d'Harry Potter, où tout le monde avait été ébahi par ses cadres, ces peintures qu'on voyait bouger sur un mur.
Avec Vasa, c'est un jeu d'enfant d'arriver à faire ça avec une photo qui date de l'époque de votre grand-père, votre arrière-grand-père.

Jérôme :
[5:36] Oui, c'est ce qu'on appelle les GAN, les réseaux antagonistes génératifs.
C'est-à-dire, c'est ça, c'est des modèles de deep learning qui s'autocontrôlent, qui arrivent à générer des images plus vraies que nature.
Mais en plus, c'est derrière ce divertissement qui peut paraître un peu futile, il y aura des applications très utiles. Ça va pouvoir servir ensuite.
Souvent, c'est le cas en technologie, il y a des débouchés dans la médecine, dans la sécurité, dans plein de domaines.
Donc, c'est ça aussi qu'il faut prendre en compte.

Bruno :
[6:09] Et c'est des trucs comme ça que moi, j'avoue, je trouve intéressant de voir

Bruno :
[6:14] que c'est là, c'est disponible.
Mais enfin, qu'est-ce que tu veux? Mais Géraud, parlant d'intelligence artificielle, il y a quelque chose qui est sorti en France par rapport à la relation que les Français entretiennent avec l'intelligence artificielle.

Jérôme :
[6:27] Oui, absolument. Alors, c'est assez intéressant, ce sondage.
C'est la deuxième édition d'un baromètre qui révèle que les Français aiment bien l'intelligence artificielle.
Ils sont très utilisateurs des nouveaux outils d'IA générative.
Plus de 60% d'augmentation par rapport à l'année dernière. Alors, ce sont surtout les jeunes qui les utilisent.
18-24 ans, 25-34 ans, etc.

Jérôme :
[6:55] Et ceux qui n'utilisent pas, en tout cas, en ont entendu parler, puisque 78% des Français ont entendu parler de l'intelligence artificielle.
C'est-à-dire que c'est un peu difficile de passer à côté actuellement.
Et il y a un autre chiffre dans ce sondage. Il y a plein de chiffres intéressants.
Et j'en parle d'ailleurs cette semaine dans Monde numérique, notamment 35% qui déclarent qu'ils ont d'ores et déjà du mal à s'en passer de l'IA.
Oui. Alors, c'est souvent pour des raisons professionnelles, parce que c'est souvent dans le cadre professionnel que ça se passe.
Et d'ailleurs, les entreprises, apparemment, il y en a à peu près une sur deux qui encouragent leurs collaborateurs aujourd'hui à utiliser de l'IA.
Et ça aussi, je trouve ça intéressant parce que c'est un revirement.
Au début, ce n'était pas comme ça.
Au début, dans beaucoup d'entreprises, il y avait une énorme crainte, et notamment dans les médias où on fabrique de l'information.
eh bien, chez nous, c'était plutôt une hyper méfiance en disant « Attention, attention, il ne faut pas utiliser ça.
Il ne faut pas faire d'images générées par IA pour des illustrations.
Il ne faut pas essayer de chercher de l'information sur ChatGPT.
» Et puis là, d'une part, les outils ont déjà évolué par rapport à ce que c'était au début.
Et d'autre part, il y a une appétence et une appréhension qui est vachement… Enfin, appréhension au sens, le fait d'appréhender.
Les Français s'y mettent à fond. Voilà, voilà. Donc, c'est plutôt pas mal.

Jérôme :
[8:13] Voilà. Les Français sont geeks, finalement. C'est étonnant.
Et en plus, ils n'ont pas peur de l'IA, majoritairement.

Bruno :
[8:26] Mais est-ce qu'on a posé la question, quelle IA ils utilisaient ?
Est-ce que c'est l'américaine ou est-ce que c'est la française ?

Jérôme :
[8:33] Alors, en premier, ça ne te surprendra pas, c'est ChatGPT, à 66 %, dont 11 % en version payante, quand même.
c'est bon ensuite c'est Gemini de Google copilote de Microsoft mais par votre c'est donc ChatGPT qui est derrière et tu parlais d'Adobe et bien c'est Firefly, Firefly cette palette d'outils pour générer des images retravailler des images également qui est disponible en ligne avec, certaines fonctions qui sont gratuites et d'autres qui sont payantes et ça fait des trucs assez fantastiques d'ailleurs.

Bruno :
[9:12] As-tu l'impression que l'échantillonnage, les entrevues ont été faites avant la sortie de Mistral et que Mistral aurait peut-être trouvé une place là-dedans?

Jérôme :
[9:21] Peut-être. Alors, attends, je n'ai pas la date sous les yeux, mais sur ma source, ça s'était noté.

Bruno :
[9:28] Parce que vous êtes tellement chauvin que j'imagine que Mistral,

Bruno :
[9:31] il ne serait pas en premier rang.

Jérôme :
[9:33] Est-ce que les gens se sont rués sur le chat ? Je ne sais pas.
D'ailleurs, on dit le chat.
Vous m'aviez repris avec François Sorel, mais on dit bien le chat et pas le tchat. C'est ça, le gag. C'est que c'est français.
Mais oui, monsieur. Donc, le tchat GPT de Mistral, c'est le chat.
Mais bon, il n'est pas très connu, le chat, il faut bien le dire.

Bruno :
[9:56] Mais quand même, il y a AWS qui a fait un bel hommage en l'intégrant dans sa trousse d'outils de Bedrock. C'est pour vous dire, tant mieux, c'est une bonne idée.

Jérôme :
[10:06] C'est la force des outils de Mistral. Il y a trois outils, je crois, du plus petit au plus gros.
Et effectivement, il peut être embédé dans des tas de plateformes différentes et dans des tas de solutions différentes.

Bruno :
[10:18] Oui, et puis l'avantage, je pense que c'est important de le dire, c'est que comparativement aux autres outils qui ont été développés, qui sont très américanos, dans le cas du chat de Mistral, si on va l'appeler comme ça, c'est vraiment conçu avec une vision européenne.
Et donc, si vous cherchez ce type d'apprentissage derrière l'intelligence artificielle, ça devient un incontournable. Et ça aussi, c'est important. important.

Jérôme :
[10:48] Oui, c'est important, mais je ne sais pas si... Alors moi, j'ai pas suffisamment testé le chat pour éprouver ce côté européen. Je sais pas si toi.

Bruno :
[10:57] Tu l'as essayé. Et il te connaît, il connaît François Sorel et il n'a aucune idée de qui je suis.

Jérôme :
[11:03] Ah bon ?

Bruno :
[11:04] Ouais.

Jérôme :
[11:04] Ah ouais, mais carrément, c'est du chauvinisme. C'est plus de l'européanisme.

Bruno :
[11:08] Non, c'est du protectionnisme.

Jérôme :
[11:10] Ah, mais ChatGPT aussi, je crois, il me connaît. Oui, il te connaît très bien.

Bruno :
[11:15] ChatGPT.

Jérôme :
[11:16] Oui, mais il te connaît aussi.

Bruno :
[11:18] Ah oui, il me parle de toutes ces années où j'ai... À l'époque, au début, il me parlait de toutes ces années où j'avais travaillé au journal Le Monde.

Jérôme :
[11:25] Ah oui?

Bruno :
[11:26] Mais après, le tir a été rajusté.

Jérôme :
[11:29] Ce qui est faux. Oui, c'est vrai qu'il nous invente des carrières.
François Sorel, je ne sais plus, il l'avait mis à l'équipe ou je ne sais où.

Bruno :
[11:36] Non, c'est ça. Mais maintenant, tu lui poses la question et il sait qui on est.

Bruno :
[11:41] Avant de te laisser, je voulais voir avec toi si tu avais vu passer cette nouvelle-là.
Moi, j'en ai parlé dans une infolettre.
L'impact insoupçonné des réseaux sociaux sur nos ongles.

Jérôme :
[11:51] Ah, mais oui!

Bruno :
[11:52] Ceux qu'on retrouve au bout de nos doigts.

Jérôme :
[11:53] J'ai vu ta news et ton article là-dessus. Je trouve ça très intéressant.
Mais raconte-nous ça. C'est-à-dire, c'est le fait de scroller qui abîme les ongles?

Bruno :
[12:01] Ben oui. C'est Jason Haller qui écrit quelque chose là-dessus.
C'est un ingénieur qui est dans le domaine de l'Internet.
Et lui, son commentaire général, et je pense que ça résume assez bien l'histoire, c'est que le balayage, la saisie et le défilement constant sur nos appareils sont autant de stress pour nos ongles.
comme le reste de notre corps, révèle notre état de santé générale.
Et donc, lui, c'est basé sur deux études récentes qui ont été faites par des boîtes qui s'intéressent aux ongles.
C'est des boîtes commerciales qui s'appellent. Et donc, test après test, ils ont remarqué que la santé des ongles était meilleure chez ceux qui utilisaient moins les réseaux sociaux.

Jérôme :
[12:42] C'est pas vrai.

Bruno :
[12:43] Et en général, moins leur téléphone.

Jérôme :
[12:45] Oui, mais attends, je ne comprends pas parce qu'on n'utilise pas ces ongles sur l'écran en général.
Alors, moi, si, sur le trackpad de mon ordinateur, c'est beaucoup avec les ongles.
Oui. Mais je pensais que c'était une anomalie personnelle. Donc, apparemment...

Bruno :
[12:58] Non, mais ça... Écoute, cette étude-là qui a été faite par, Intecnopen et Nelmag, ces deux études séparées qui ont été faites, évidemment, ils s'intéressent à un marché qui se préoccupe de leurs ongles, qui est en grande partie féminin. Et bon, bien...

Jérôme :
[13:15] Donc, les femmes scrollent avec les ongles?

Bruno :
[13:17] Bien, semble-t-il, oui.

Jérôme :
[13:19] C'est bizarre. En plus, si elles ont les ongles longs, ce n'est pas très facile.

Bruno :
[13:21] – Justement, le bobo qu'ils sont en train de créer.

Jérôme :
[13:26] – J'espère qu'il y a des femmes qui nous écoutent et qui pourront témoigner.

Bruno :
[13:30] – Finalement, ils se sont gourés. Évidemment, quand j'ai vu cette histoire-là, j'étais un peu sceptique, mais j'ai été voir les deux études, et effectivement, plus on utilise les Facebook, Instagram, Snapchat et TikTok sur notre téléphone mobile, et plus on endommage nos ongles. – D'accord.

Jérôme :
[13:47] D'accord. Bon, écoute, c'est une raison de plus pour lever l'ongle, plus exactement.

Bruno :
[13:53] Et après, on dira qu'on ne donne pas d'informations crédibles et intéressantes quand on se parle.

Jérôme :
[13:58] On est quand même au top de la technologie. Il faut bien le dire.

Bruno :
[14:00] Ben là, regarde.

Jérôme :
[14:01] Exactement. Juste, Bruno, encore un mot.

Jérôme :
[14:05] Tu sais que ça m'interpelle le fait que ton auditeur t'ait posé une question.
Et moi, je me dis qu'on devrait peut-être inviter nos auditeurs respectifs à nous suggérer effectivement des pistes de réflexion soit à nous poser des questions soit à nous interroger sur des sujets d'actualité ou à nous donner leur avis et ça pourrait être intéressant pour nourrir cet échange.

Bruno :
[14:29] Écoute défis acceptés.

Jérôme :
[14:32] Tu acceptes le défi ouais.

Bruno :
[14:34] On invite autant les tiens que les miens et puis si vous voulez pousser la note encore plus.

Jérôme :
[14:39] Vous.

Bruno :
[14:40] Nous envoyez ça par un fichier audio.

Jérôme :
[14:41] Par vocal bien sûr comme ça vous pourrez vous entendre sur le site mondenumérique.info.
Il y a un petit bouton. Il suffit de cliquer pour envoyer un fichier audio.

Bruno :
[14:49] Mais tu fais exprès. Moi, c'est encore plus simple. Vous enregistrez à partir de votre téléphone et vous m'envoyez le fichier audio sur moncarnet.com et ça sera fait.
Mais oui, on vous invite et puis peut-être que vous pourrez entendre réponse à votre question ou à votre idée. Jérôme, Je vois le temps passer et je sais que tu es un homme occupé et que tes auditeurs

Bruno :
[15:09] veulent entendre la suite de ton podcast. Tu parles de quoi cette semaine?

Jérôme :
[15:13] Alors cette semaine, je parle d'exosquelettes. J'ai rencontré une grande marque qui fabrique des exosquelettes.
Une marque française? Non, c'est une marque allemande.
C'est européen. Et c'est intéressant parce que ça permet de rappeler un peu ce que c'est qu'un exosquelette, comment ça marche, à quoi ça sert, quelles sont les potentialités.
Et il y a de plus en plus d'intelligence dans les exosquelettes avec la récupération, le traitement des données pour faire toutes sortes de choses.
Et je parle également du numérique au service de la culture avec une innovation très sympa d'une start-up française qui permet de dialoguer virtuellement avec des personnages de l'histoire.
Donc, c'est un petit chatbot et tu peux poser tes questions et tu peux avoir une conversation avec Cléopâtre ou avec des peintres, avec des écrivains ou même avec Ada Lovelace, par exemple, qui est, comme tu le sais, la mère des algorithmes.
Cette américaine, je crois, qui avait inventé les algorithmes.

Bruno :
[16:20] Mais est-ce que tu as eu une discussion avec son robot conversationnel à elle?

Jérôme :
[16:23] Oui, tout à fait. J'ai chaté avec Cléopâtre.

Bruno :
[16:27] Elle parle en français en plus.

Jérôme :
[16:29] Elle parle en français, Cléopâtre, oui, tout à fait. Je lui ai demandé comment elle allait, alors elle n'a pas voulu me répondre, parce que je pense qu'elle doit être un peu carbonisée.

Bruno :
[16:37] Son Antoine va bien.

Jérôme :
[16:38] Je lui ai demandé si elle avait vraiment eu un crush avec Jules César, elle m'a confirmé, elle m'a dit que oui.

Bruno :
[16:44] Ah oui ?

Jérôme :
[16:44] Voilà, donc c'est une info intéressante.

Bruno :
[16:48] Elle confirme.

Jérôme :
[16:48] Voilà, exactement. De quoi parles-tu ?

Bruno :
[16:50] C'est rigoureux, quelle démarche.

Jérôme :
[16:53] De quoi parles-tu cette semaine, Bruno, dans mon carnet?

Bruno :
[16:57] Cette semaine, c'est une petite édition courte. Je cherchais mon temps, mais je voulais absolument offrir une édition à mes auditeurs.
Mais ils vont être gâtés parce que c'est une entrevue que je présente avec un des patrons de IBM ici au Canada.
Et il nous présente Watson X. Parce qu'on entend beaucoup parler des chats de GPT, des chats de Mistral, les Gemini et même Claude 3.
sauf que IBM qui est quand même un pionnier dans le domaine eux ils ont une solution Joe Party, exactement Joe Party et puis il y avait aussi Deep Blue avec Kasparov à l'époque en 97 ça et puis, moi je voulais savoir qu'est-ce que c'est Watson X et à qui ça peut servir et c'est vraiment intéressant 13 milliards de données qui ont été utilisées pour nourrir cette boîte là et ce qui est intéressant c'est que eux ont pris l'option de développer un protocole ouvert et donc, les données qui ont été utilisées pour apprendre à l'intelligence artificielle, tout est répertorié et on a accès à cette information-là, contrairement au OpenAI et autres de ce monde.
Alors, c'est à écouter, c'est une longue entrevue avec un des patrons d'IBM ici.

Jérôme :
[18:12] Super. J'invite tous les auditeurs de Monde Numérique, bien entendu, comme chaque semaine, juste après, à aller écouter mon carnet de Bruno Guglielminetti.

Bruno :
[18:21] Permets-moi d'inviter mes auditeurs à aller écouter mon numérique pour entendre la suite de nos, pas de nos propos, mais de tes propos avec les invités.
Et puis sinon, on se donne rendez-vous pas la semaine prochaine, peut-être l'autre d'après.

Jérôme :
[18:35] Alors, si, on va quand même se retrouver la semaine prochaine, Bruno, mais on se retrouvera pour le grand débrief avec François Sorel.

Bruno :
[18:41] François Sorel, c'est pas pareil, ça. La grosse qualité, ça.

Jérôme :
[18:44] Mais en revanche, notre petit échange en tête-à-tête, on verra ça plus tard, parce que je prends un peu de vacances. Désolé.

Bruno :
[18:52] Écoute, t'es pardonné.

Jérôme :
[18:53] Et ça au moins te repose les français prennent souvent des vacances ouais non.

Bruno :
[18:58] Commence pas chez nous.

Jérôme :
[19:00] On sait vivre on sait vraiment bien vivre ça fait combien de temps que t'as pas pris de vacances?

Bruno :
[19:04] Tu veux pas le savoir je te rappelle que c'est dans moins de 100 jours c'est pour ça.

Jérôme :
[19:10] Je m'en vais vite avant les Jeux mais de toute façon.

Bruno :
[19:14] Nous on va se voir à Paris moi je passe voir Vivatech Ah oui.

Jérôme :
[19:19] Donc on se verra en juin à VivaTech Ah ben super.

Bruno :
[19:22] Tu seras le bienvenu Alors mes auditeurs pourront entendre ça en direct presque Écoute.

Jérôme :
[19:28] Impeccable Bon, je te laisse aller pour la suite Salut Bruno, à très vite.

IA,informatique,innovation,technologies,Actualité,Débat,numérique,Tech news,high tech,actu tech,Actualités Tech,actu high-tech,