Le Rwanda s’apprête à accueillir la deuxième édition du salon Mobile World Congress (17 au 19 octobre).
Déclinaison du salon de Barcelone, ce MWC africain est orienté sur l'écosystème et les usages locaux. Des innovations en matière de banque, d’e-santé et d’environnement sont attendues. Le Rwanda mise beaucoup sur les technologies et encourage le développement des startup.
Monde Numérique : Bonjour Max Cuvellier Bonjour, Vous êtes représentant de l'association GSMA qui est organisatrice du Mobile World Congress Mobile World Congress de Barcelone, que tout le monde connaît, qui a lieu chaque année en Espagne. Et puis on se parle aujourd'hui pour le Congress de Kigali qui a lieu au Rwanda du 17 au 19 octobre. C'est la deuxième édition. À quoi ressemble le Mobile World Congress de Kigali?
Max Cuvellier : Alors, le Congrès de Kigali, c'est vraiment le lieu où on rassemble non seulement les représentants du secteur privé qui sont les membres de la GSMA et notre univers habituel, mais aussi l'ensemble des acteurs du secteur public. Ça peut être des représentants de gouvernement, ça peut être des régulateurs, par exemple des représentants de banques centrales et de manière plus générale, l'écosystème de la tech en Afrique à travers les startups qu'on finance directement via les fonds d'innovation de la GSMA, mais un écosystème beaucoup, plus large. Donc il faut penser à vraiment une version localisée de Mobile World Congress de Barcelone, mais spécifiquement à Kigali et concentrer complètement sur l'Afrique.
Monde Numérique : On sait que les télécommunications en Afrique sont très développées, mais pas forcément comme en France. Je crois que voilà, il y avait des systèmes de paiement par SMS qui existaient dans beaucoup de pays d'Afrique qu'on n'utilisait pas en France, etc. Il y a des spécificités. Donc quelles sont les tendances de de ce Mobile World Congress 2023 au Rwanda?
Max Cuvellier : Alors tout à fait. Les usages sont assez différents en Afrique. Il faut reconnaître qu'il y a un retard d'usage par rapport à un pays comme la France par exemple. Aujourd'hui, nos chiffres ont été publiés. Aujourd'hui, on évalue à 25 % le pourcentage de la population africaine qui utilise l'Internet mobile. Et ça veut souvent dire on pourrait presque traduire en 25 % de la population africaine qui utilise Internet tout court, car le mobile est le souvent l'unique moyen d'utiliser l'Internet. Si on rapporte à la population adulte, on est à 42 %. Mais ça reste des chiffres qui sont bien inférieurs aux chiffres. En France par exemple, à quoi c'est dû? C'est dû à un retard de couverture dans une certaine mesure, 15 % de la population en Afrique, à peu près 200 millions de personnes ne sont pas couverts par un réseau de l'Internet mobile. Mais si vous faites l'écart entre 25 %, 15 %, les 60 % restants sont en fait une population qui a été couverte aujourd'hui. Donc, comme vous disiez le le mobile, le digital est très actif. Les réseaux ont été construits, mais 60 % de la population vit dans dans une zone de couverture mais n'utilise pas l'internet mobile aujourd'hui. Donc, quand vous parlez des tendances, pour nous, c'est vraiment d'essayer d'adresser ce qu'on appelle cet écart d'usages. Et comment comment ça se fait? Il faut lutter contre L'illectronisme qui est une énorme barrière à l'utilisation de l'Internet mobile. Et aussi, il y a énormément de conversation autour de l'accès au smartphone ou au feature phone qui restent probablement le biais majeur d'utilisation. Donc déjà, on commence par adresser ces questions principales pour essayer d'amener la majorité de la population en ligne en Afrique. Ensuite, bien sûr, Fintech, les paiements de manière générale, l'Afrique a vraiment développé sa propre voie, qu'on appelle le mobile money ou le paiement mobile ou l'argent mobile en français. Aujourd'hui, il y a 800 000 000 de comptes mobile money en Afrique, dont 200 millions sont actifs tous les mois. L'afrique est vraiment le continent du mobile money. La moitié des comptes, les deux tiers du volume des transactions dans le monde se fait en Afrique. Et vraiment, le mobile money représente une partie importante de cet écosystème financier mobile qui inclut les banques, qui inclut les Fintech, qui se développe énormément et qui est une base entre guillemets sur le développement économique qui permet à des petites entreprises de fluidifier leurs paiements par exemple, ou la ou la collecte de revenus, mais qui permet aussi à tout un écosystème de startup de se développer sur ces sujets. Et ensuite, on a des sujets particuliers sur lesquels on se concentre, sur lesquels on voit vraiment un développement des cas d'usage et peut être un retard à rattraper entre guillemets. Le sujet de la santé, en particulier la santé, est un sujet qui est très important pour nous cette année, ou avec Smart Africa et CDC Africa, on organise un sous sommet entre guillemets vraiment sur le sujet de la santé, pour réfléchir à comment accélérer le développement de l'e-santé en Afrique.
Monde Numérique : Donc paiement, santé, les paiements très développés vu qu'il y a peu d'utilisation de réseaux large bande, c'est surtout par SMS, c'est ça?
Max Cuvellier : Alors la technologie, c'est assez intéressant et la technologie derrière le mobile money est souvent même pas du SMS et de l'USSD qui est un niveau encore inférieur en termes de développement de technologie. Ça a l'avantage d'être compatible avec virtuellement tous les téléphones. Il n'y a pas besoin d'être sous un réseau 2G, 3G, 4G. Alors parfois, il y a des interfaces qui ont été créées via des apps ou ce genre de choses. Mais souvent la communication derrière se fait toujours par l'USSD qui est pour vos auditeurs vraiment le système de base. Vous vous souviendrez peut être du dièse un, deux, trois dièse qu'on faisait il y a 20 ans pour connaître sa consommation sur son, sur son forfait. C'est ce type de ce type de technologie.
Monde Numérique : D'accord, mais alors comment effectivement développer des applications plus élaborées, que ce soit pour le paiement ou pour la e-santé dont vous parliez ? S'il n'y a pas à la fois de réseau et d'accès au réseau et de pratique des réseaux 3G, 4G, 5G.
Max Cuvellier : Alors c'est vraiment la problématique importante.Nous, ce qu'on peut voir sur les usages et les solutions qui se développent le de manière le plus large, c'est qu’elle présente entre guillemets des facilités d'utilisation et d'accès selon les capacités d'usage de l'utilisateur. C'est à dire que si on veut couvrir la population la plus large, il faut avoir une application parce que les populations plus aisées qui vivent en ville vont vouloir accéder au mobile money ou à leurs services de santé ou à leurs services d'éducation via une application. Si on veut vraiment pouvoir toucher des populations à revenu plus inférieur ou des populations qui vivent dans des dans des zones rurales par exemple, il faut avoir un pendant ou un complément de ce service qui va être utilisable sous USSD par exemple, ou sous SMS ou via un serveur vocal.
Monde Numérique : Qui sont les acteurs en Afrique d'une manière générale, Est ce qu'on retrouve les traditionnels Apple, Google, Samsung, etc. Que ce soit pour les plateformes, les outils ou les terminaux, ou bien c'est un autre univers.
Max Cuvellier : Alors l'Afrique, un écosystème d'acteurs qui est un petit peu plus différent, un petit peu différent de l'Europe ou des Etats-Unis par exemple. Je commencerais par dire que les opérateurs mobiles jouent un rôle plus important que celui qu'ils peuvent jouer en France aujourd'hui sont vraiment, ont travaillé vraiment pour se développer en termes d'acteur digital, avec par exemple des solutions de paiement, mais aussi en ayant développé directement des solutions sur le thème de la santé, de l'agriculture, de l'éducation par exemple. Donc les opérateurs jouent un rôle plus important qui peuvent jouer en Europe par exemple. Ensuite, les acteurs internationaux GAFA par exemple, Google est très actif à Facebook, est très actif, en particulier aux USA, de manière plus large. Apple, du fait du niveau de prix de ses terminaux en particulier, touche vraiment une frange beaucoup plus, beaucoup plus limitée de la population, qui a d'ailleurs souvent tendance, quand elle cherche à acheter des terminaux Apple neuf, à les faire venir de l'étranger plutôt que d'attendre qu'ils arrivent sur le marché africain qui a tendance à être servi un petit peu un petit peu plus loin. Et pour parler des terminaux, on a vraiment des marques qui sont présentes en Afrique, qui ont développé des terminaux qui sont très spécifiques aux besoins des, des, des, des populations locales, des marques qu'on ne voit pas du tout en Europe comme Tecno par exemple, qui fait partie des marques les plus les plus importantes et qui, je pense, qui vient, je pense, de se hisser au cinquième rang mondial des vendeurs de terminaux alors que c'est des marques dont on entend jamais parler en Europe. C'est une marque chinoise.
Monde Numérique : Les Chinois et les marques chinoises sont très présentes ?
Max Cuvellier : Alors techno en particulier, et ça vient du fait qu'il y a eu énormément de travail fait par techno pour développer des solutions, des terminaux qui sont spécifiques au marché africain, ne serait ce par exemple, il y a eu un certain nombre d'une certaine couverture de ce sujet là il y a quelques années, mais ne serait ce une caméra sur un terminal à bas coût qui prennent des photos correctes en Afrique alors que les caméras ont souvent été développées? C'est la réalité de la technologie pour prendre des photos de différentes couleurs de peau.
Monde Numérique : D'accord, Donc des objectifs photo qui sont adaptés aux peaux noires.
Max Cuvellier : Exactement. Et une robustesse de manière générale par rapport à des températures qui peuvent être plus élevées ou un niveau de poussière qui peut être plus élevé. De manière générale, en fait, ils ont plus ou moins réinventé le Nokia 3210 qu'on pouvait avoir il y a 25 ans, qui était très robuste, qui avait une batterie qui était beaucoup plus longue, qui faisait les choses, qui faisait de manière très bien pour s'adapter aux besoins et aussi aux revenus disponibles de beaucoup d'Africains.
Monde Numérique : Est ce qu'en général, il y a plutôt une appétence ou des réticences par rapport aux technologies ? Même s’il est difficile de faire des généralités, bien sûr.
Max Cuvellier : Oui, c'est assez difficile. Je pense qu'il y a une appétence de manière générale dans le sens où en particulier, la technologie mobile est souvent le premier accès à l'Internet. Il suffit de se souvenir chez nous la différence quand on est passé de nos téléphones, « nos briques » à des smartphones, il y a vraiment eu un développement de l'usage qui est très important. Je pense qu'il y a aussi, au niveau de la jeunesse en particulier, une forte espérance et un fort développement de capacités pour essayer de créer de l'emploi, d'aller chercher de l'emploi sur ce type de sujet. De manière générale, on a aussi les mêmes questionnements qu'on peut avoir en Europe, par exemple le respect des données personnelles par exemple, ou les problématiques de désinformation qui font qui sont aussi levées par la par la société civile en Afrique de manière générale. Ce qu'on voit, c'est qu'il y a vraiment un niveau de de de compréhension et d'attention aux aspects positifs et aux aspects négatifs de la technologie qui est très développé.
Monde Numérique : Vous parliez des opérateurs tout à l'heure. On sait qu'Orange notamment est très actif en Afrique, mais est ce qu'on trouve également, par exemple, Starlink d'Elon Musk pour apporter de l'Internet mobile un peu partout, puisque le réseau est un problème, vous le disiez? Oui, Alors en effet, Orange est très développé en Afrique. Il y a quatre opérateurs qui sont très présents. Donc Orange, Airtel qui est à l'origine un opérateur indien, Vodafone, Vodacom et MTN Group qui est un opérateur sud africain. Tous sont présents entre dix et 20 pays sur l'Afrique. Alors il y a des nouveaux entrants entre guillemets sur le marché. On est quand même à des nouveaux à des niveaux qui sont très, très anecdotiques aujourd'hui. Starlink Je pense, aujourd'hui. Un proposer leurs solutions dans deux ou trois pays et on est surtout sur des cas d'usage qui sont très très différents. C'est à dire qu'aujourd'hui pour pouvoir recevoir une connexion starlink au Nigeria par exemple, il faut il faut faire un premier paiement de paiement de l'ordre de centaines de dollars et ensuite payer des dizaines de dollars par mois. Quand on sait que le revenu moyen, la dépense moyenne d'un utilisateur de mobile en Afrique est de l'ordre de deux, trois, quatre, 5 $, on s'adresse vraiment à des populations qui sont complètement différentes.
Monde Numérique : Alors, ce Mobile World Congress Africa africain a lieu au Rwanda, à Kigali. C'est pas un hasard parce que le Rwanda est vraiment sur une dynamique très pro technologie peut être entre autres pour faire oublier un passé tragique au Rwanda. Évidemment, on s'en souvient, mais les pouvoirs publics ont une démarche très volontaire par rapport à ça.
Max Cuvellier : Oui, tout à fait. Il y a une démarche très volontaire en local et à l'international. Je pense que le Rwanda porte une voix sur un certain nombre de sujets, mais en particulier sur les sujets technologiques. C'est un sujet qui a été repris non seulement par le président Kagamé, mais par la ministre Paula Ingabire, qui est très active, avec lesquels on travaille très bien sur ce sur ce type de sujet et qui non seulement regarde ce que peut faire le Rwanda sur ces sujets, mais aussi comment le Rwanda peut aider d'autres pays et influencer de manière générale la position que doit avoir l'Afrique dans les débats internationaux sur l'intelligence artificielle ou le développement des réseaux ou l'inclusion digitale. Ce genre de sujet. Le Rwanda est vraiment devenu un. Alors peut être pas un modèle parce que bien sûr, il y a des. Il y a des spécificités géographiques du fait de la taille qui rendent la couverture plus « simple », pour des raisons tout à fait tout à fait géographiques, mais vraiment pour le test de nouveaux usages, pour les conversations sur même des conversations en termes de réglementation qui avancent plus rapidement au Rwanda que dans d'autres que dans d'autres pays, il y a un écosystème de start up aussi, je crois, qui est assez, qui est assez développé alors qu'il se développe. Il y a un très gros volontarisme qui a attiré un certain nombre, un certain nombre d'acteurs. Forcément, du fait de la taille du marché du marché local, le développement se fait un petit peu plus doucement que ça peut se faire à Nairobi ou à Lagos. Mais il y a vraiment un volontarisme et et une communauté qui qui se crée.
Monde Numérique : Je reviens un instant aux usages et puis à ce qu'on pourrait avoir dans ce Mobile World Congress de Kigali. Est ce que les super app sont utilisées notamment ? On sait que c'est plutôt une, aujourd'hui une spécificité chinoise. Ce n'est pas développé en Europe. Est ce que. Qu'est ce qu'il en est en fait au Rwanda et dans d'autres pays d'Afrique?
Max Cuvellier : Alors la question est intéressante. Le super app, c'est un petit peu le Graal de l'opérateur ou même de l'acteur dans le monde de la tech. Alors c'est en effet très développé en Chine, ça marche très bien, en Indonésie aussi. En Afrique, on n'y est pas encore. Les opérateurs ont lancé certaines initiatives, MTN par exemple, a lancé Ayoba qui ce qui se développe assez bien. Mais vraiment, pour qu'une super app fonctionne, il faut qu'elle soit capable d'agréger un grand nombre de cas d'usage, un grand nombre d'acteurs. Et je pense que si je devais penser à un exemple, je pense que l'exemple de l'application M-pesa de Safaricom au Kenya, donc M-pesa étant le système de paiement mobile au Kenya qui est celui qui s'est développé le plus rapidement et de manière plus large, qui doit toucher 80 % de la population aujourd'hui, c'est peut être qu'on a le plus proche d'une superbe dans le sens où dans l'application M-pesa, il y a énormément de sous applications intégrées, d'autres d'autres utilisateurs, d'autres d'autres compagnies comme par exemple pouvoir réserver des tickets de bus ou des tickets de train qui s'agrègent à l'intérieur. Mais le principe de la super app, c'est qu'elle doit se créer sur un premier usage qui est très fort. En Indonésie par exemple, c'est créé autour de Grab qui était l'équivalent local de Uber. Et je pense que en Afrique, on n'est peut être pas encore dans un certain nombre de pays à une avoir un ou deux cas d'usage qui ont touché une proportion assez importante de la population pour pouvoir ensuite se mettre à agréger tous les autres, tous les autres usages et les autres acteurs dans le dans le système.
Monde Numérique : Encore une question Max Cuvellier est ce qu'il y a une ou deux choses en particulier qui vous ont frappé, qui retiennent votre attention, qui seront présentées lors de ce Mobile World Congress ?
Max Cuvellier : Une conversation sur le sujet des smartphones et des terminaux qui vraiment s'accélère. Comme j'ai expliqué, c'est une des barrières principales si pas la barrière principale à l'utilisation de l'Internet mobile en Afrique aujourd'hui, et beaucoup d'acteurs publics et privés se mettent maintenant autour de la table pour essayer de trouver des solutions, que ce soit des terminaux moins chers. C'est difficile de faire baisser le prix du terminal en dessous de 30 $, en particulier pour un feature phone qui est le niveau en dessous du smartphone, mais de réfléchir à des incitations en termes de réglementation, mais aussi des incitations financières pour essayer de combler, de combler ce trou aujourd'hui. Je pense que c'est vraiment des conversations qu'on avait sur les dernières années mais qui aujourd'hui se concrétisent vraiment. Donc j'attends. J'attends pas mal sur ce sujet là. Et personnellement, on a une vingtaine des startups qu'on accompagne en Afrique à travers de nos fonds d'innovation qui seront présents à Kigali. Et c'est toujours pour moi une source d'inspiration qui est, qui est très importante.
Monde Numérique : On parle, on parle souvent de retard, mais est ce que vous pensez à l'inverse qu'il y a des choses qui sont actuellement en gestation ou qui sont en pratique en Afrique, qui pourraient s'exporter, qui pourraient nous intéresser aujourd'hui en Europe par exemple? Alors, c'est une question qui revient souvent l'exemple clair est celui du paiement mobile, de la mobile money. C'est quelque chose qui a commencé en Afrique il y a quinze ans et ce qu'on a pu voir en France, par exemple Orange Bank, ont été inspirés de ce qu'Orange a fait sur une douzaine de pays en Afrique. Pour moi, c'est un très bon exemple. Je pense que le sujet du climat et de la technologie verte est celui qui dans lequel j'ai le plus d'espoir dans le sens où les solutions sont créées à partir de problèmes locaux qui sont qui sont très importants. Ça peut être comme par exemple l'accès à a une assurance liée au climat pour des pour les petits agriculteurs, ce genre de choses, et je pense que c'est développé avec un niveau de contrainte en termes d'accès à la technologie, en termes d'éducation des populations locales, en termes de manque de données, qui fait que si des usages se développent et commencent à passer à l'échelle, il y aura vraiment des choses à apprendre sur ce qu'on peut faire en Europe, aux États-Unis, les contraintes étant très importantes.
Monde Numérique : Merci Max Cuvellier, représentant de la GSMA, à propos de ce Mobile World Congress deux qui se tient à Kigali, au Rwanda du 17 au 19 octobre.