[Avec le soutien de Free Pro] Ce mois-ci, dans Le Grand Debrief, on revient sur l'actualité de juin 2024 : Apple Intelligence, Google Gemini, GPT-4o, Claude 3.5, Elon Musk, vote en ligne, etc. Tout ça... dans le metavers !
Une émission en réalité virtuelle
Cet épisode du Grand Debrief a été enregistré “dans le métavers”. Autrement dit, nous nous sommes retrouvés en avatars 3D, à l’aide de casques de réalité virtuelle Quest 2 et Quest 3 , dans l’espace Horizon Workrooms de Meta. Une manière conviviale de converser de part et d’autre de l’Atlantique et d’explorer les possibilités et les limites de ce mode de communication original pour les réunions et pour les podcasts.
La Course à l'IA
Le mois de juin a été marqué par plusieurs événements majeurs dans le domaine de l'IA. Apple a présenté les nouvelles fonctionnalités d’Apple Intelligence, qui devraient arriver avec iOS 18, mais dont le déploiement en Europe devrait être retardé en raison, selon la firme américaine, du Digital Markets Act (DMA).
Le mois de juin a également été riche en annonces du côté d’OpenAI qui a dévoilé GPT-4O, une version avancée “omnicanale” de son modèle d'IA. Google, de son côté, a présenté de nouvelles fonctionnalités liées à Gemini et Anthropic a lancé la version 3.5 de son chatbot Claude, qui fait l’objet de nombreuses critiques positives, en particulier pour ses capacités en codage.
L'IA face au défi du droit d’auteur
Les débats sur l'impact de l'IA sur l'emploi et la créativité se poursuivent. La RIAA, l'association de l'industrie musicale aux États-Unis, a commencé à contester les IA génératives de musique, rappelant les batailles juridiques homériques contre Napster.
Elon Musk
Elon Musk est resté au centre de l'actualité avec ses interventions sur X (anciennement Twitter), son bras de fer avec Yann Lequin et les changements continus sur la plateforme, comme la suppression des likes pour les utilisateurs payants.
Élections et vote en ligne
Enfin, alors que les élections législatives anticipées ont lieu ce week-end en France, la question du vote électronique a été abordée. Malgré des interrogations légitimes quant à la sécurité et à la confidentialité des votes, nous pensons que le vote par Internet, déjà disponible pour les Français de l’étranger, devrait être proposé également sur le territoire français.
À propos du Grand Debrief
Chaque mois, Le Grand Debrief de Monde Numérique passe en revue l’actualité tech et fournit des analyses approfondies sur les tendances technologiques du moment. Avec : Jérôme Colombain (Monde Numérique), François Sorel (BFM B / Tech & Co) et Bruno Guglielminetti (Mon Carnet). Pour plus de détails et de news tech, rendez-vous sur le site de Monde Numérique et abonnez-vous au podcast.
Monde Numérique :
[0:01] Ce mois-ci, on a vu que tout le monde est dans la course. Pour le vin retard, et puis on verra si la livraison va vraiment se faire avec les OS 18. Moi, tu vois, en revanche, c'est la réaction de l'Union européenne qui a dit qu'on était très fiers. Ils étaient très fiers qu'Apple ne sorte pas tout de suite ses fonctionnalités IA. On ne peut pas être fiers de ça. C'était une manière de dire, on impose nos règles, etc. Monde numérique, le grand débrief.
Monde Numérique :
[0:33] Bienvenue dans le grand débrief de Monde Numérique. Cette émission est parrainée par FreePro, le meilleur de Free pour les entreprises. FreePro est un opérateur spécialisé pour les pros qui s'adresse à toutes les entreprises, les TPE, PME, mais aussi, on le sait moins, les grandes entreprises, à travers les solutions experts, des solutions IT, Cloud, Télécom et cybersécurité spécifiques pour les directions techniques et informatiques. FreePro dispose d'experts, de la donnée et de la connectivité. Et là où ils mettent le paquet aujourd'hui, c'est dans l'accompagnement personnalisé des clients via des équipes dédiées dans une dizaine de villes. FreePro, c'est un peu comme ce podcast, sérieux sans se prendre au sérieux. Leur objectif, c'est de bousculer l'ordre établi sur le marché du B2B comme ils l'ont fait dans le grand public, avec un credo, simplicité et innovation. Alors pour en savoir plus, rendez-vous sur le site freepro.com. Merci à FreePro de soutenir Monde Numérique.
Monde Numérique :
[1:30] Bienvenue dans le Grand Débrief. Chaque mois, le dernier jour du mois, on débriefe l'actu tech. Des semaines écoulées sur le monde numérique avec des personnalités majeures du journalisme tech. Tout d'abord, François Sorel. Salut François, tu es là. Oui, c'est vrai que je suis le plus majeur, tu as raison. Bonjour Jérôme, ça va ? François Sorel, RMC BFM, Tech & Co, oui, ça va très bien, merci d'être là. Et également avec nous depuis Montréal, c'est mon camarade Bruno Guglielminetti. Coucou Bruno. Je veux dire que la différence géographique n'est pas vraiment visible aujourd'hui. Bon, on se fait un petit check ? Alors, attends, parce que là, il faut expliquer ce qui est en train de se passer, parce qu'effectivement, c'est un épisode un peu spécial de mon numérique. Le grand débrief c'est en audio bien entendu en podcast comme tous les épisodes mais c'est aussi en vidéo sur la chaîne YouTube de Monde Numérique et aujourd'hui nous sommes dans le métaverse puisque nous sommes sur on a décidé de faire ça en avatar en 3D, dans Horizon Workrooms le système de méta avec le casque de réalité si vous nous regardez en vidéo vous nous voyez avec nos très jolis petits avatars on va se décrire dans un instant Juste avant, ça va les gars ? Vous êtes prêts à supporter vos casques pendant les 6 heures qui viennent ?
Monde Numérique :
[2:49] Je pensais que Métavers était mort, mais non, il est encore vivant. Si il est mort, on l'est rendu dans un autre. C'est pas bien.
Monde Numérique :
[3:00] On va parler cette semaine de tout ce qui s'est passé au mois de juin. Il y a encore eu plein de trucs, notamment en intelligence artificielle, bien sûr, puisque juin, c'était le mois de la keynote Apple, le mois de la Google I.O. Et puis, il y a eu des annonces aussi d'OpenAI et d'Anthropic. Bref, de l'IA comme s'il en pleuvait. Et puis, peut-être d'autres sujets que des choses qui vous ont marquées, dont vous aimeriez parler cette semaine. Je ne sais pas, les dernières phrases que d'Elon Musk, par exemple. Parce que sinon, une émission texte sans parler d'Elon Musk, ce n'est pas tout à fait ça. Et puis, on verra peut-être qu'on parlera aussi un peu d'élections. C'est un peu la période des mêmes élections en ligne. pourquoi pas si ça vous va on y va les amis bah écoute c'est parti allez.
Monde Numérique :
[3:49] Donc est-ce que est-ce que c'est pas magique cette situation dans laquelle on est là bah tu sais quoi en plus c'est rigolo parce qu'il y a un mois on était en chair et en os tous les trois c'est vrai c'est vrai à Vivatech à Vivatech on était dans un petit studio c'était très cool et je trouve que On retrouve quand même une espèce de similitude. Pourtant, Bruno, tu es à plusieurs milliers de kilomètres. Jérôme, tu n'es pas très loin, mais malgré tout, tu n'es pas là. On a l'impression d'être là.
Monde Numérique :
[4:17] Et franchement... Avec une proximité assez incroyable. Le son n'est peut-être pas exactement le même que d'habitude, mais encore que, je pense qu'il n'est pas mauvais du tout. Et c'est vrai qu'il y a une espèce de... Pour nous, en tout cas, au moment où on se parle, il y a une espèce de chaleur même il y a un son qui est cosy on a l'impression d'être dans une pièce confortable avec de la moquette, c'est étonnant, Moi, ce que j'aime, c'est que quand je trouve vos propos un peu longuets, je regarde dehors et j'ai l'impression de me retrouver dans les rocheuses canadiennes. Oui, c'est vrai. Quand tu commences à t'emmerder, tu peux regarder. Moi, j'étais en train de regarder les livres de Mark Zuckerberg parce que j'imagine qu'on est dans sa bibliothèque. Ben oui. Je pense. Dans sa propriété dans les rocheuses canadiennes. Dans sa propriété. Au début, je pensais que c'était la tienne, Bruno, mais après, on m'a dit que non. Non, parce que moi, j'ai refait la déco, ça ne ressemble plus du tout à ça. Ça ne ressemble plus à ça. je pense qu'il faut qu'on décrive un petit peu peut-être pas l'endroit où on est si vous nous regardez en vidéo vous le voyez tout comme nous, mais la configuration en fait et aussi pour les gens qui nous écoutent sans l'image donc on est chacun avec un masque de réalité virtuelle, Bruno et moi on a le Quest 2, François qui est un privilégié a le Quest 3 et.
Monde Numérique :
[5:29] Ça se passe plutôt pas mal même si la mise en route a quand même été un peu laborieuse ça fait 3 jours qu'on planche pour arriver oui c'est vrai que pour les inscriptions, tout ça, c'est un peu compliqué. Mais après, là, ça marche. Et moi, pour vous décrire mon environnement de travail, j'ai Bruno à ma gauche, j'ai Jérôme à ma droite, je suis assis sur mon canapé, mais le bureau s'est mis au niveau de mon assise. J'ai...
Monde Numérique :
[5:54] T'as un magnifique costume de cosmonaute aussi. Oui, alors ça, je me suis fait plaisir. C'était juste pour ça. Non, mais bientôt, il n'y a rien qui décolle. Et je me suis dit qu'il fallait quand même qu'on fasse un effort et qu'on rende hommage à toute l'ingénierie d'Ariane Espace. Mais le truc, c'est que là, je suis avec mon PC et je suis en train Et l'écran de mon PC qui est reproduit, qui flotte dans les airs, a une qualité incroyable. Ce qui fait que je peux, et je pense que c'est ça aussi l'intérêt de ce Workroom, c'est qu'on peut bosser, finalement, dans de bonnes conditions, parce que ça projette l'écran de votre PC, de votre Mac et tout. Il suffit d'installer un petit plugin sur votre machine, se connecter avec le même login, et puis après, c'est parti. Et encore plus toi que nous, je pense, puisque comme toi, tu as un casque plus récent, tu as ce qu'on appelle le pass-through c'est-à-dire le pass-through en couleur qui est en couleur alors que nous on n'est qu'en noir et blanc c'est le fait de pouvoir à travers de voir une partie du monde réel et tu dois avoir une meilleure définition effectivement de l'écran et tout ce qui est intéressant c'est que je regarde et tous les deux moi je ne projette pas mon écran sur, la place de travail ici et je vois tous les deux virtuellement je vois que vous avez vos écrans je ne peux pas voir le contenu de vos écrans Tu ne vois pas le contenu. Tu vois une ombre, c'est ça ? Oui, exactement. C'est assez impressionnant.
Monde Numérique :
[7:14] Il y a une image de plus, puisque ce que les gens qui nous regardent ne peuvent pas voir, en revanche, c'est que moi, je suis en double dans cette histoire-là et j'apparais dans un écran vidéo, donc en vidéo. Et en fait, c'est mon double virtuel qui est en train de filmer la réunion. On appelle ça, en termes de télé, on appelle ça la régie. Voilà, c'est ça. Tu es un peu la régie. Oui, parce qu'on avait déjà fait cette expérience, François, il y a quelques années. C'est vrai. On avait fait un tour comme ça. Un chez Jérôme et François qui était comme ça, oui. Oui, oui. C'était au tout début, en fait. C'était vraiment au tout début. Mais la prise de vue n'était pas la même, parce qu'en fait, ça bougeait beaucoup plus. Donc là, c'est un autre système, c'est une caméra tierce qui nous filme tous les trois en même temps. Et un dernier mot, puis après, on passera à autre chose. Donc, on a choisi d'être sur Workroom, qui est l'une des applications du Méta Horizon, Mais qui a été un peu dégradé, en fait, par rapport à ce qu'on avait utilisé nous. Moi, je dirais simplifié. Pas dégradé, simplifié. Ils ont enlevé des trucs. Ils ont enlevé des fonctions. Notamment, derrière nous, pour les gens qui voient, mais en tout cas, derrière nous, il y a un mur qui est tout brun. Mais auparavant, il y avait un grand tableau blanc. Voilà. Mais là, il fallait réussir à se lever, à se déplacer pour aller là, pour écrire dessus, ce que je n'ai jamais été capable de faire. C'est vrai que c'était compliqué. Donc, chaque fois que je retournais dans la salle de réunion, je voyais un mot que Jérôme avait laissé là-dessus.
Monde Numérique :
[8:35] Comme la vraie vie. Si on n'est pas sport, ça reste vrai. Mais je trouvais ça quand même embêtant. Alors là, il est disparu et tant mieux. Bon, on n'en a pas besoin. Mais enfin, c'est quand même un bel outil malgré tout. On comprend où vont les dizaines de milliards qu'a investi Mark Zuckerberg dans le monde de la VR quand même. On ne comprend pas toutes les dizaines de milliards, mais quelques-unes quand même. Tu fais des choses bizarres avec tes mains, François. Écoute, je sais. Qu'est-ce qu'elles ont ? Ah non, c'est parce qu'elles se tordent comme ça. Oui, de temps en temps, il y a toujours ce truc-là. Oui, ça fait un peu bizarre. C'est un peu étrange. Et qu'est-ce que je voulais dire également sur cette histoire de Workroom, c'est que je ne sais plus je voulais ajouter quelque chose mais ça m'a totalement échappé donc c'est pas très grave c'est pas ce que tu fais dans le métavers ton esprit vagabonde et là on aurait pu changer d'univers et avoir d'autres univers c'est un peu ça que je voulais dire c'est qu'il y a quand même des limitations on peut pas se lever, on a pas de jambes vous allez remarquer de temps en temps si vous voyez nos mains aller dans les airs près de notre visage, c'est tout simplement parce qu'on est en train d'ajuster notre casque je nous vois aller, chacun de notre côté. Puis il y a des réajustements parce qu'à un moment donné, ça commence à peser. Oui, parce que c'est vrai que c'est le point noir de tous ces trucs-là.
Monde Numérique :
[9:52] En fait, le masque, on le sent, on le sent sur son visage. Au bout d'un moment, en plus, là, en ce moment, à Paris, il fait très chaud. Ça n'arrange pas nos affaires, cette histoire-là. Mais voilà, enfin, c'est encore une imitation de tout ça. C'est une question de temps parce que du moment où, puis il y a déjà les fabricants qui le font, mais du moment qu'on arrivera à une paire de lunettes qui va être assez... Qui vont être capables d'embarquer la puissance de calcul là-dessus, on va être dans une autre réalité. Ça va être vraiment agréable. Alors, je sais ce que je voulais dire. Ça m'est revenu tout d'un coup. Il y a aussi la contrainte qui est que ce ne sont vraiment que des avatars très enfantins. Ce ne sont pas nos vrais visages. Et les gens qui nous regardent, ça peut être à la fois soit amusant, soit un peu frustrant peut-être. Donc, moi, ça m'intéressait de savoir ce que vous en pensez. Si vous nous regardez, n'hésitez pas à mettre un commentaire pour nous dire ce que vous pensez de l'expérience, en fait. Tiens, puisque tu parlais d'avatar, moi, au départ, je voulais prendre un avatar un peu rigolo, tu sais. Tu es bien, là. Un monstre, un animal. Et en fait, tu te rends compte que je n'ai pas trouvé ça. Non, il n'y en a pas. Je n'ai pas trouvé. En fait, tu es obligé de rester humain. Après, tu pourrais faire n'importe quelle morphologie, etc. Mais tu ne peux pas, par exemple, te transformer en poulpe. En dragon.
Monde Numérique :
[11:08] Un peu Jérôme, il s'est quand même transformé en Ricky Iglesias. C'est quand même quelque chose. C'est impressionnant. Alors, j'attends un moment donné, il va probablement se lever et nous faire une chance. Oui. Bon, écoute, quand on porte un béret comme le tien, Bruno, est-ce que tu as un magnifique béret qui n'est pas du tout québécois, qui serait plutôt français ? Non, mais c'est un hommage aux législatives. Ah oui ? Ah, législatives. On va en parler. On en parle ou pas ? Non, on en parlera tout à l'heure ? Écoute, la politique, tu sens ce moment ? Non, on ne va pas parler politique, ce n'est pas ça, mais régulièrement, quand il y a des élections, revient sur le tapis la question du vote à distance et du vote par Internet. Bon, on se querte ça pour la fin. Sans dire un petit mot. Il y a eu plein de choses. Moi, j'ai noté toutes les dates. Le 10 juin, c'était la keynote Apple. Le 13, OpenAI qui présente GPT-4. Le 14 juin, Google I.O., etc. Qu'est-ce que vous retenez de tout ça, les amis ? Est-ce qu'on a encore fait un grand bond en avant en matière d'intelligence artificielle ?
Monde Numérique :
[12:08] Bruno, François ? Moi, je veux bien évoquer juste un truc. C'est le 13 juin, tu parlais de la conf OpenAI qui était arrivé vraiment au bon moment, la veille de celle de Google I.O.
Monde Numérique :
[12:19] Donc, imaginez quand même la fourberie de toute une équipe de Pony High. En plus, elle n'était pas prévue, cette keynote. Enfin, ce n'était même pas une keynote. Ce n'était pas une keynote, ils ont balancé trois vidéos. Voilà, trois vidéos. Et puis, ils ont fait beaucoup de bruit. Et puis, surtout, la présentation de GPT-4O qui est vraiment, je trouve, excellent, qui permet de faire des choses folles. Je ne sais pas si vous avez testé sur l'iPhone, GPT-4O en voix. Il n'y a plus de latence vous avez vraiment l'impression de parler à quelqu'un attends mais il n'est pas disponible encore ah bah écoute oui bien sûr qu'il est disponible non on voit GPT-4O oui ah oui oui oui moi je l'ai testé sur iPhone oui, Mais il n'est pas disponible en français, tu rigoles ? Non, non, non, non. Tu peux mettre le moteur GPT-4 haut pour les requêtes écrites, mais la voix, c'est toujours GPT-4. Alors écoute, je ne sais pas, je pense qu'ils ont dû faire quelque chose malgré tout, parce que j'étais persuadé que j'étais passé à un état supérieur. C'était d'une rapidité incroyable. Auparavant, il y avait une petite latence. Là, la discussion était hyper fluide et vraiment, franchement, j'avais été bluffé. Mais tu vois, tu m'apprends quelque chose. Moi, je pensais que c'était GPT-4 qui était déjà activé sur iPhone, mais après il y a des questions de réseau qui jouent, qui font qu'il est plus ou moins rapide etc et puis même je pense que GPT-4 s'améliore le GPT-4 de janvier n'est pas le même que celui d'aujourd'hui, mais en revanche GPT-4 je vais me faire un peu la pub mais on le teste dans l'hebdo.
Monde Numérique :
[13:47] De ce samedi de cette fin de semaine, dernier samedi de juin avec une interview que j'ai faite de Romain Huet qui est ingénieur chez OpenAI et donc grosse interview où on passe en revue toutes les fonctionnalités il me fait une petite démo justement de GPT-4O en anglais en français le côté traduction le côté réactivité et c'est vrai que c'est assez incroyable mais il n'est pas prêt parce qu'ils ont retardé même la livraison aux Etats-Unis c'est retardé à l'automne mais en revanche tu l'as sur le web tu l'as à l'écrit oui tu l'as à l'écrit tu as le moteur GPT-4O à l'écrit mais tu n'as pas encore les fonctionnalités omnicanales.
Monde Numérique :
[14:25] Omnicanalité et... Mais le 4O, tu l'as quand même sur le mobile, sauf que tu n'as pas la fonctionnalité de voix. C'est tout. Voilà, c'est ça. Tu n'as pas la voix. Enfin, tu peux utiliser l'accès vocal comme je fais avec mon Jarvis depuis un moment, mais il n'y a pas le 4O vocal. Oui, voilà, c'est le 4. Ou le 3, 5, si on ne paye pas. Mais qui est déjà impressionnant. Oui, c'est impressionnant. Donc oui, moi, ça m'a vraiment... Je trouvais que là, OpenAI déroule sa stratégie, elle est vraiment impressionnante. Et puis surtout, c'est vrai que ça a enlevé beaucoup de saveurs à la keynote de Google à You le lendemain. Eh oui, bien sûr. Ils ont coupé l'herbe sous le pied de Google. C'était quand même assez, à la fois malin et très dur dur, quoi, aussi, pour Google. Bruno?
Monde Numérique :
[15:12] Non, bien, moi, je fais un clin d'œil aussi avec le keynote d'Apple. Ce que je trouve intéressant, c'était que ce mois-ci, on a vu que tout le monde est dans la course. Et, bon, Apple avait un retard. Et puis, on verra si la livraison va vraiment se faire avec iOS 18. Déjà, on dit qu'il y a une partie... Bien, déjà, en Europe, vous avez... Oui, déjà, en Europe, on a un problème. ... d'IOS 18. On va en parler. Alors, j'ai hâte de voir dans les... On promet mais beaucoup de choses. On nous a montré beaucoup de choses. Maintenant, il faudra voir l'implémentation de tout ça dans l'année qui vient, si ce n'est pas dans les deux prochaines années. Il va falloir que tu nous dises un petit peu quelles sont les fonctionnalités IA qui arrivent, parce que nous, on n'est pas prêts de les voir, Jérôme. Non, tu les auras avant nous, Bruno. Oui, tout à fait. Très vraisemblablement. Je vous attendrai ici pour vous les présenter. Très bien.
Monde Numérique :
[16:00] Parce qu'effectivement, et ça, ça date de la fin du mois de juin, mais c'est donc Apple qui a annoncé qu'à cause du DMA, ils allaient retarder la livraison des fonctions liées à Apple Intelligence.
Monde Numérique :
[16:13] Donc, en partie, Apple Intelligence, il faut le rappeler, il est prévu que ça fasse un peu appel à ChatGPT, mais pas à 100%. C'est-à-dire que pour une bonne part, ce seront des LLM d'Apple. Et il y a embarqué sur le nouveau appareil parce que c'est un peu probablement ce qui est choquant aussi, c'est que ça marque une coupure. Dans le parc informatique d'Apple, il va falloir avoir le nouveau iPhone pour être capable d'utiliser tous ces services-là. Et ça, je trouve ça dommage. Évidemment, commercialement, c'est intéressant pour Apple parce que là, on va repousser les ventes, mais quand même. Je crois qu'il y a le 15 Pro aussi. Oui, il y a le 15 Pro, oui. De l'année dernière, qui va marcher. Mais c'est tout, là. Donc, tout ce qui est 14, 14 Pro, Max et compagnie.
Monde Numérique :
[17:01] Oui, mais tu as raison. Il y a un côté commercial. Ça permet d'obliger à changer d'appareil. Mais il s'appuie sur une raison technique, qui est qu'il faut les tout derniers processeurs. Et ça, on ne saura jamais dans quelle mesure ils ont entièrement vrai ou seulement en partie. Si peut-être qu'effectivement, avec des processeurs moins puissants, l'expérience serait dégradée ou ça les aurait obligés à développer les fonctions de manière un peu différente, il n'y aurait pas eu toutes les fonctions.
Monde Numérique :
[17:31] Oui, c'est un peu toujours la même histoire. C'est le côté triste de la tech, mais c'est la loi de Moore, les amis.
Monde Numérique :
[17:38] Pour l'instant, il reste l'actualité. Moi, j'ai trouvé que sur les annonces Google, il y a plein de choses intéressantes chez Google, mais je ne sais pas vous, mais on est perdu. Perdu quoi, entre Gemini 14, enfin je ne sais plus quoi, il y a 15 000 noms de fonctions, c'est-à-dire que ça devient… Tu as raison, ça faisait très brouillon, tu as raison. Et c'est tellement marketé avec les versions gratuites, les versions payantes, il y a trois modèles différents, etc., on s'y perd un peu quoi. Mais ça, c'est un peu le propre de Google. Évidemment, celui à qui on compare, c'est toujours Apple. Autant Apple est vraiment une école dans la façon de communiquer, tout est pesé, quoique la dernière édition n'était pas vraiment formidable, mais ce n'était pas la plus intéressante de toutes quand on regarde l'histoire des keynotes. Mais comparativement à Google, ils ont tellement des cours, ils ont des années de retard. Tu as l'impression que c'est une petite startup qui est à sa première présentation. Tellement que c'est… On va avoir telle fonction, telle fonction, telle fonction, telle fonction, telle fonction. Oui, c'est très… Oui, mais concentrez-vous sur quelque chose parce que les gens retiennent la vie. Oui, mais c'est ça l'IA aussi. C'est des tas de petits bouts de fonctions un peu partout. Chez Samsung, c'était pareil. Les fonctions d'IA chez Samsung qui sont assez intéressantes d'ailleurs.
Monde Numérique :
[18:52] Ça veut dire que tu peux faire des résumés à tel endroit tu peux générer des mails plus facilement mais c'est des petits bouts de choses à droite à gauche c'est une espèce d'IA.
Monde Numérique :
[19:06] Capillaire on va parler de la keynote d'Apple mais c'était beaucoup plus clair quand même chez Apple ouais c'était plus clair il y a ce concept, Apple Intelligence et puis il y a un storytelling tu vois même dans la présentation il y a un vrai storytelling Tu vois, Apple fait ça comme un petit film, finalement, ou un documentaire. Et c'est vachement mieux fait que Google. Google, on avait l'impression que c'était des chercheurs, des universitaires qui étaient là devant et qui racontaient des trucs. Google, c'est une boîte d'ingénieurs. Il y a des gens formidables. C'est des gros cerveaux. Mais ils n'arrivent pas à mettre leur... Ça manque de magie. Voilà, il n'y a pas de spectacle. Alors qu'OpenAI, eux, qui sont complètement décomplexés, on fait un truc la veille qui était hyper cool et tu t'en prenais plein la figure mais c'était rien du tout en fait c'était 3 vidéos à l'arrache c'est ça, c'est incroyable oui mais après quand t'es Google tu peux pas faire n'importe quoi tu lèves le petit doigt si c'est pas parfait tout le monde va te tomber dessus.
Monde Numérique :
[20:07] C'est pas comme une start-up qui a le droit à l'erreur tu vois c'est ça la limite alors pour revenir à Apple tu l'évoquais Bruno donc apparemment à cause du DMA, mais est-ce que, j'aimerais bien avoir votre avis là-dessus, est-ce qu'Apple joue à l'imbécile, pour faire un bras de fer et.
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[20:28] Reprendre sa revanche contre l'Union européenne, ou bien c'est sincère quand ils disent qu'ils ne pourront pas développer tout de suite et offrir un certain nombre de fonctions, en Union, en Europe, à cause du DMA pour des questions de sécurité des données. C'est ça l'argument qui est avancé, c'est que c'est la sécurité des données c'est du chantage c'est de l'esbrouf ou c'est vrai ?
Monde Numérique :
[20:51] Moi, j'ai l'impression qu'ils reprennent, c'est à leur tour de prendre le contrôle de la partie, puis ils ont dit, bon, bien, vous allez payer. Mais probablement qu'effectivement, il y a peut-être, dans tout le dossier de la sécurité des données, il y a peut-être quelque chose qui accroche à quelque part, mais quand même. Quand on est rendu là, quand on a l'équipe de Apple, je suis sûr qu'ils pourraient le régler facilement. Sauf que eux, de leur façon, c'est le moment, c'est l'occasion de rappeler que
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[21:18] c'est eux qui sont les propriétaires de cette technologie. Puis bon, ils vont faire payer les Européens qui ne seront pas contents de leur gouvernement. Et question de… on retourne à table. Donc, vous nous avez fait chier. Bien là, c'est à notre tour de faire chier la population qui ne sera pas vraiment contente de votre initiative d'encadrer tout ce qu'on est toujours en train de faire. Alors, à quelque part, c'est de bonne guerre vu de ce côté-ci de l'Atlantique, mais du côté des utilisateurs, c'est quand même dommage. Et là, on n'en est plus à la première fois. Vous êtes rendu à la deuxième ou troisième fois où ça vous empêche d'utiliser des outils que normalement vous aviez sur votre appareil iPhone. Pourquoi? Parce qu'Apple décide de dire, bon, ça, on va le faire sauter de votre appareil parce que ça ne convient pas à vos lois. Ça avait commencé avec le lightning. Le premier bras de fer, l'un des premiers, c'était avec la prise, avec le lightning.
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[22:11] Ça, c'était positif pour tout le monde, finalement. Oui, tout le monde l'a refait. On est passé en USB-C, c'est plutôt pas mal. Qu'est-ce que tu en penses, François, de l'histoire du DMA ? Écoute, je suis partagé, parce que je comprends tout à fait ce que dit Bruno, mais je me dis, est-ce que c'est dans l'intérêt d'Apple aussi de dégrader un téléphone volontairement, pour des centaines de millions de gens, avec le risque peut-être que ces gens-là aillent voir ailleurs aussi ? Parce que l'IA, elle ne s'arrête pas chez Samsung, elle ne va pas s'arrêter chez les autres. Donc, je pense qu'ils le font aussi parce que ça doit poser des questions en termes de réglementation. Et ils n'ont pas dit qu'ils n'allaient pas le lancer, d'ailleurs. Il faut être précis. Ils ont dit que ça allait être plus tard. et d'ailleurs même durant la conférence de la WWDC Apple l'a dit dès le départ les fonctionnalités IA seront d'abord déployées aux Etats-Unis et plus tard dans d'autres pays donc finalement.
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[23:11] Ils sont cohérents je pense que ces fonctionnalités arriveront ça me fait un peu penser à l'arrivée de Threads de Meta qui avait été décalé de quelques mois Bruno on en parlait l'année dernière tu avais pu tester d'ailleurs, Sreds avant nous et puis Sreds est arrivé trois mois après voilà c'est peut-être une question de trois mois et puis finalement trois mois bon c'est pas bien grave ça vous permet d'avoir un produit plus fini c'est tout peut-être et puis aussi de travailler la langue aussi tu vois la traduction française, donc je pense pas que ce soit vraiment la réponse du berger à la bergère par rapport à la réglementation je pense que voilà ils prennent leur temps ils ont pas envie surtout de se faire encore taper sur les doigts moi tu vois en revanche, c'est la réaction de l'Union Européenne qui a dit qu'ils étaient très fiers qu'Apple ne sort pas tout de suite ses fonctionnalités IA on ne peut pas être fier de ça on ne peut pas être fier de... Si c'était une manière de dire ils sont conscients, on impose nos règles etc.
Monde Numérique :
[24:12] C'est un bras de fer de toute façon c'est un bras de fer je trouve que là-dedans ce sont les utilisateurs qui sont pris en otage et c'est pas bon, Oui, mais moi je suis le premier à râler contre ça, mais je vais aussi me faire l'avocat du coup de l'Union européenne et de la Commission européenne et de cette réglementation. L'argument c'est toujours de dire, de toute façon ils sont là pour protéger les citoyens européens aussi, contre certains abus, etc. Même si dans un autre domaine, quand on voit aujourd'hui comment on est emmerdé avec les notifications de cookies sur tous les sites web du fait de la réglementation européenne, on se dit, ok, c'est super, mais on est protégé, mais à quel prix ? On en débattait dans Tech&Co pas plus tard qu'hier. Et on se disait, pourquoi à ce moment-là ne pas laisser le choix à l'utilisateur européen ? Finalement, s'il a envie de rentrer sous le joug de la réglementation DMA et ne pas avoir des fonctionnalités, ok, grand bien lui fasse. Mais qu'on puisse aussi, d'une manière tout à fait légale, accepter des conditions d'utilisation qui ne sont pas en phase avec le DMA, mais qu'on assume et qu'on accepte et qui nous permettent d'avoir toutes les fonctionnalités que l'Apple développe, en temps et en heure je sais pas si juridiquement ça tient la route de dire bah écoute vous savez quoi on fait une loi mais ceux qui veulent s'y soumettent et ceux qui veulent pas s'y soumettent pas, ça fait un bon code de jurisprudence pour l'arrestre je sais pas mais en tous les cas ça laisserait si tu veux.
Monde Numérique :
[25:39] Ça donnerait un peu plus de liberté à l'utilisateur je trouve C'est vrai que la notion d'utilisateur et de protection et de sécurité et de liberté de l'utilisateur, elle est au centre de tout ça, elle est presque philosophique. Qu'est-ce qu'il faut faire de l'utilisateur ? Il faut le prendre pour un petit enfant et lui préparer un petit nid douillet où il ne risque pas de se blesser, ou bien il faut le laisser un peu se frotter à la réalité ? C'est peut-être la question fondamentale, finalement. Est-ce que toute cette commission est là pour servir les Européens ou pour les emmerder ? Et là, pour les protéger... C'est pas compliqué. C'est pas compliqué que ça, mais c'est compliqué. On peut le voir par ce prisme, tu vois. C'est pas faux. Est-ce que vous avez vu qu'il y a une magnifique rivière derrière nous, là ? Je change de sujet, mais regardez par là. C'est vachement joli, cette petite rivière, là. Bruno, elle est derrière toi, en fait. Moi, je suis plus intéressé derrière toi, François, de temps en temps. Là, tu vois, présentement, il y a trois petits papillons. Oui. Parfois, il y a des papillules, aussi. Oui, j'en ai vu, hier. Et on entend des bruits d'oiseaux aussi parfois aussi ça va bien tu devrais te tourner un peu vers la caméra pour que le public te voit et puisse t'acclamer, je pense qu'il ne manquait rien voilà ça c'est pour si vous nous regardez en vidéo mais sinon vous avez également raison de nous écouter en audio ce qui est quand même la base de la base du podcast.
Monde Numérique :
[27:07] Donc voilà pour l'IA Apple, Google, etc on aurait pu dire un mot aussi des challengers qui ne sont pas inintéressants comme Anthropique qui ne se laisse pas abattre, qui vient de sortir la version 3.5 de son chatbot Cloud et qui cartonne. Moi, je voyais passer des retours, notamment. C'est fou. Depuis 48 ans, je vois toutes les publications passer. Beaucoup de choses positives. Tout le monde appelle à annuler son abonnement à ChatGPT et de courir aller s'abonner à Cloud 3.5. À Cloud 3.5. C'est bien. Il paraît qu'il est très bon en code, notamment en code informatique. Qui serait même meilleure que ChatGPT. Mais ce qui est intéressant avec cette version-là, c'est que c'est la double fenêtre. C'est-à-dire qu'il y a la première fenêtre qui est là pour faire sa requête, mais une fois que la requête est lancée, il y a une fenêtre à la droite qui ouvre et qui permet de voir en temps réel l'intelligence artificielle travailler. Et à partir de cette fenêtre-là, on peut, nous, commencer à modifier des choses. Et c'est ça que c'est intéressant. Donc, le rendu, évidemment, si vous l'utilisez pour faire de la rédaction, vous allez voir le texte apparaître, mais vous pouvez l'éditer à même cette fenêtre-là. Si vous faites du code, bien là, vous pouvez carrément choisir une section du code en disant, ça fait quoi ça exactement?
Monde Numérique :
[28:22] Et si je mets telle donnée, je change telle donnée, qu'est-ce que ça fait? Et là, ça devient un outil collaboratif. On n'est plus simplement dans la génération de contenu, mais on peut dans la bonification. Et ça, je trouve ça intéressant. Ah oui, en effet, c'est une forme supplémentaire d'interaction avec l'outil. Et de là, l'IA collaboratif, il fallait y penser. J'ai testé Cloud 3.5 sur mon téléphone, j'ai installé l'appli. Alors, quand tu ne payes pas, c'est assez limité. Tu as quelques requêtes pendant quelques heures. Ah oui, tu es limité, oui. Tu vois, tu as 3 ou 4 requêtes et puis après, tu es obligé d'attendre 5 ou 6 heures pour re-avoir 3 ou 4 requêtes. Donc, c'est vrai que si tu t'en sers souvent, tu es obligé de passer à la caisse. Mais j'ai essayé la reconnaissance oui oui oui, mais tu vois ChatGPT c'était plus généreux en fait ChatGPT 3.5 est plus généreux dans son utilisation tu vois,
Monde Numérique :
[29:16] j'ai testé le mode multimodal avec la photo, et c'est dingue j'ai pas essayé ça, c'est bien c'est assez pertinent bien sûr tu prends une photo, ça te décrit véritablement ce que ça voit, ça te donne un contexte c'est assez impressionnant Oui, mais même avec des trucs abstraits, il te dit, je ne sais pas quoi, quelqu'un qui a l'air fatigué ou un truc comme ça. Il n'est pas allé jusque-là. Parce que ça, c'est ce que faisait le rabbit.
Monde Numérique :
[29:43] Le petit gadget. Il est capable de te dire c'est une personne allongée, peut-être pas fatiguée, mais je me souviens, j'avais fait le test, c'est quelqu'un qui est allongé, qui est en train de dormir ou de se reposer, etc. C'est rigolo. C'est marrant parce que c'est une explosion quand même de tous ces outils. Il y en a même d'autres dont on ne parle pas beaucoup, coup, mais il y a un truc français qui s'appelle Dust. Je crois que c'est français, je ne suis pas sûr. Est-ce que je dis une bêtise ? Dust, il commence à faire parler de lui aussi, qui est un peu plus confidentiel, mais qui, paraît-il, fait des merveilles. Voilà, il y a plein, plein, plein d'outils qui se mettent en place. Ouais, Bruno ? Non, mais je vais dire, dans le domaine de l'IA, par exemple, ça, c'est ma habitude de take and call.
Monde Numérique :
[30:26] C'est vrai que Bruno lève les doigts à chaque fois qu'il veut prendre la parole. Mais donc, Non, c'est ça. Tu parles d'IA et des autres offres que Chad GPT et Claude 3.5. Moi, ce que j'ai vu passer ce mois-ci, et ça, j'ai hâte de voir parce qu'il va y avoir des répercussions à long terme, c'est l'ARIA, donc l'industrie de la musique aux États-Unis, qui a décidé d'aller combattre les gens de Sino AI et de, je pense, les UDO, qui sont deux intelligences artificielles génératives de musique. Et là, ils ont dit, bien là, vous allez devoir régler des questions par rapport aux droits exactement. Et souvenez-vous que la RIA, c'est quand même ceux qui ont fait tomber Napster à l'époque.
Monde Numérique :
[31:14] Et donc, je me dis, il y a quelque chose. S'il y a quelqu'un qui veut faire trembler les intelligences artificielles génératives, c'est peut-être ces gens-là. Mais de toute façon, on le voyait arriver gros comme une maison. Les IA, elles se sont gavées avec des données qu'elles ont scrappées comme ça partout, qu'elles ont récupérées en fait sur Internet sans demander l'avis à personne. Et là, elles se font rattraper par la patrouille. Ah, tout à fait. Bien, tu as vu la déclaration de la CTO d'OpenAI qui disait, de toute façon, aujourd'hui, avec l'intelligence artificielle qu'on a, on va remplacer des emplois qui, de toute façon, n'auraient pas dû exister. Et moi, quand j'avais entendu cette citation, je me suis dit, non mais, pour entraîner leur intelligence artificielle qui va faire ce boulot-là, ils ont pris le travail de qui exactement? De ceux qui étaient là précédemment et qui vont remplacer. J'étais brièvement offusqué en entendant la clip. C'est vraiment l'IA qui prend les emplois des humains. Oui, puis leur productivité. Alors, tu prends le patrimoine humain qui appartient à tout le monde, puis à leur auteur, évidemment. Tu nourris ta bête. Et là, tu te retournes en disant, ben, venez utiliser mon truc à 20 $ par mois. Et puis, eux, ben, on s'en fout.
Monde Numérique :
[32:29] Oui, c'est vrai que ce n'est pas très délicat. Non, pas tellement. Et très maladroit, vraiment. Oui. C'est clair. De le dire complètement, en tout cas. Mais en fait, on se rend compte qu'OpenAI a une espèce de désinvolture technologique qui est assez forte, je trouve. Mais ça, tu vois, c'est... Tu vois, autant Google et Apple mettent les formes, alors même s'ils y vont à leur vitesse, mais OpenAI est complètement décomplexé par rapport à tous ces problèmes. Mais c'est qu'ils sont déconnectés de la réalité. Bien sûr. Ça, j'avais vu à l'époque, quand j'ai fait mes quatre ans en relations publiques dans un gros cabinet canadien, je rencontrais de temps en temps des compagnies qui vivaient un peu comme sur leur planète en disant non non mais attendez là ce que vous allez faire ça a des répercussions ailleurs va falloir préparer le terrain puis voir comment vous allez faire ça mais OpenAI t'as l'impression ils participent à des de toute façon le grand patron Sam Hartman donne des entrevues, dit ce qui lui passe par la tête et puis après il y a des répercussions pendant des mois de ce qu'il a dit et quand ils participent à des conférences c'est la même chose ils sont vraiment centrés sur leurs besoins, puis après moi, le déluge. Et c'est là, c'est pour ça que ça crée toujours ce malaise par rapport aux propositions.
Monde Numérique :
[33:43] Petit bémol, il ne faut pas oublier que tous ces trucs-là, ça vient de la recherche aussi, et que c'est devenu très vite, peut-être trop vite, des produits commerciaux. Et typiquement chez J.P.T., qui a été lancé par Sam Altman dans le dos, sans la permission des autres, etc.
Monde Numérique :
[34:00] Donc, c'est-à-dire que tant que c'est du domaine de la recherche, et en plus recherche en en open source, à la limite, ils ne pensaient pas mal faire. Et c'est vrai, on ne pouvait pas forcément leur reprocher. Mais très vite, ça s'est transformé en produit commercial. Et là, effectivement, ça pose des problèmes.
Monde Numérique :
[34:17] À propos de gens qui font des trucs un peu sans se soucier des conséquences, notre ami Elon Musk au mois de juin, qu'est-ce que vous avez vu ?
Monde Numérique :
[34:26] Il n'est plus non plus au centre de l'actualité, mais il y a des choses quand même intéressantes entre ces sorties. Alors moi je suis fasciné par l'espèce de bras de fer avec Yann Lequin sur Twitter, sur X c'est Yann Lequin qui est allé un peu le chercher plusieurs fois, qui à chaque tweet un peu sensible d'Elon Musk, Yann Lequin le ramasse au vol en lui expliquant que non, le dernier que j'ai vu passer c'était, la société va mal, je sais pas quoi et tout et en gros Yann Lequin lui explique que si ça va mal c'est à cause de gens comme lui tout ça avec évidemment beaucoup de, ce sont des propos pas très polissé, mais ça, c'est amusant. Et sinon, au niveau des réalisations sur X, donc vous avez vu, il y a eu un truc, ils ont fait disparaître les likes.
Monde Numérique :
[35:15] Pour essayer de faire un peu baisser la pression ou plutôt de permettre à des gens de liker des posts, de dire qu'ils appréciaient sans qu'on sache qu'ils ont apprécié parce que c'est vrai qu'il y a des gens qui se sont fait harceler pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Mais tu vois, cette fonctionnalité-là, elle existait déjà pour les gens qui payaient l'abonnement. Par exemple, moi, depuis le tout début, après avoir été certifié, maintenant qu'on est passé dans le mode payant, je paie toujours pour utiliser certaines fonctionnalités. Et à titre d'utilisateur payant, j'avais le droit de ne pas présenter mes likes là-dessus. D'accord. Moi, ça m'avait échappé, parce que moi, je suis utilisateur payant aussi. Ah non, puis moi, je regardais tout ce que tu likais, mais là, je ne peux plus. Non, ça y est, c'est fini. Oui, après, ils venaient me le reprocher. « Quoi? T'as encore liké une chanson des Beatles? » Tiens, j'ai de l'écho tout d'un coup. Mais de l'autre côté, dans la nouveauté de ce mois-ci chez X, c'est cette nouvelle où... Je ne sais pas ce que ton avatar est en train de faire, Jérôme, mais je lèverai les mains quand même. Oui, mais pardon, parce que moi, il faut que je cache mes mains, parce que si tu veux, avec la détection de mouvements, chaque fois que je fais des gestes comme ça, ça déclenche des trucs. Oui, c'est un petit peu déplacé. Oui, il faut que je mette mes mains sur la table ou je mets mes mains sur ma tête. Exactement, là, c'est déjà mieux. C'est une équipe de les IAS.
Monde Numérique :
[36:38] Il est parti. Hands up. Vous voulez que je finisse l'émission comme ça? C'est ça. Tu fais vraiment avec les IAS, là. Mais donc... Non, c'est ça. X, ils ont eu la nouvelle idée que seulement les comptes payants pourront faire du direct sur X. Là, j'ai hâte de voir qu'est-ce que ça veut dire. Oui, ça, c'est apologique, non? Oui, mais X se positionnait de plus en plus comme étant une plateforme de contenu, de diffusion et permettait à tout le monde de diffuser là-dessus. Là, maintenant, si les gens doivent avoir un compte payant, ça va pour toi et moi. On paie notre 20 $ par mois. Notre cotisation syndicale. Notre cotisation mensuelle. Quand tu es une entreprise, on parle de milliers de dollars pour avoir accès à ça. Est-ce que les gens vont cesser de diffuser? J'en sais pas, j'ai hâte de voir bon il y a ça sinon vous avez vu que ça, Ce n'est pas le grand amour entre Linda Iaccarino et Elon Musk aussi. Je ne sais pas si vous avez suivi ça. Oui, ça je suis assuré. Non, ça je n'ai pas du tout suivi. Oui, on en a parlé aussi dans Tech & Co hier. Visiblement, ils étaient bras-dessus-bras-dessous au Cannes Lions. Tu sais qu'il y a un peu le festival de Cannes de la pub. Oui, ils essaient de rassurer les annonceurs. Ça, c'est la façade. Il paraît que dans l'arrière-boutique, ça ne va pas aussi bien que ça.
Monde Numérique :
[38:01] Et Linda Iaccarino, certains disent qu'elle attend le bon moment pour se barrer et ne plus être la directrice, la CEO de Twitter. On peut la comprendre sur ce coup-là. Franchement, en plus, Elon Musk, visiblement, lui reprocherait de ne pas avoir remis à flot Twitter en termes de pub. Oui, il avait tout cassé, il attendait qu'elle répare et elle n'a pas réussi à réparer. Le problème, c'est qu'elle n'est pas magicienne. Elle ne peut pas faire revenir des annonceurs qui n'ont pas envie de revenir. Apple ne prénonce plus. Puis le problème, c'est que le masque n'a pas changé. Il garde le même comportement autodistributif de la plateforme, puis il demande à l'autre d'essayer de construire en même temps. Ben oui, mais arrête de te frapper sur le marteau de l'autre côté. Bref, il est toujours aussi taré, mais il fait quand même des trucs de fou. Il a encore lancé des fusées qui ont réussi à revenir sur Terre. C'était incroyable. Et puis, il a ses robots Optimus. Ben, mine de rien, ça avance, apparemment, ses Optimus. Et alors, le dernier truc, c'est qu'il propose, alors ça aussi, ça n'a pas plu à tout le monde. Il dit que ce sera des super babysitters bientôt qu'on pourra en avoir à la maison puisque pour 20 000 dollars est-ce que vous laisseriez vos enfants gardés par un robot ?
Monde Numérique :
[39:14] Moi j'aurais peur on a des enfants grands mais bon surtout fabriqué par Elon Musk, surtout fabriqué par Elon Musk tu te dis non mais il va y arriver il va y arriver comme il est arrivé pour Tesla pour l'espace, pour le Starlink il va y arriver même Neuralink il a réussi à implanter ça évidemment il y a des dégâts collatéraux à chaque fois mais Optimus que tu plugues à une IA, générative, ça peut être vraiment un truc sympa, tu vois. Oui, un peu flippant, sans doute, mais génial aussi. Oui, c'est sûr. Mais en même temps, on a tellement hâte et en même temps tellement la trouille que ça arrive.
Monde Numérique :
[39:59] Bon, les amis, écoutez, on arrive à la fin de ce grand débrief. Juste... Donc, c'est diffusé, cette émission, normalement, est diffusée le 30 juin, le dernier jour du mois de juin. François, est-ce que tu as voté ? Oui, j'ai voté par procuration parce que, évidemment, je n'étais pas sur Paris Bruno, tu as voté ? Ah ben non, tu ne votes pas tu n'es pas français. Non, moi je ne vote pas mais je m'amuse à regarder, il y a une grosse campagne parce que la diaspora française à Montréal, elle est énorme. Alors comment ils font les Français de Montréal ? Ils votent à distance ou ils font des procurations ? Ah oui, ils ont des pôles de vote dans des endroits spécifiques à Montréal, c'est le consul ou sinon ils peuvent aller à l'ambassade à Ottawa. Ça, c'est du vote classique, avec des urnes, etc. Exactement. Et là, tu vois les fils. C'est immense. C'est des milliers de personnes à la queue leu-leu qui vont voter. Ah oui. Ils sont motivés, les Français. Ah oui, oui, oui. Ils sont très, très motivés. Il y a vraiment une campagne à Montréal. Les différents partis sont là. Puis je les croise avec leur pancarte, avec la petite brochure qu'ils donnent. C'est vrai qu'il y a des enjeux électoraux qui sont dingues.
Monde Numérique :
[41:10] Cette élection a plus de poids symbolique et médiatique qu'une élection présidentielle. Je crois qu'il y a une explosion des votes par procuration. Des votes par procuration. Ce qui n'a jamais été le cas. Tout à fait. On verra. Espérons que ce soit tout ça de bon augure. On verra bien. Non, mais tout à fait. Et puis l'idée, ce n'est pas du tout de parler politique ici. Mais je reviens sur le système du vote. Bruno, tu décris un vote classique. Des Français de l'étranger, mais les Français de l'étranger peuvent aussi voter par Internet. Et ça, c'est quand même génial. Oui, mais ça a-t-il eu de la difficulté? Moi, je regardais... Ils se sont jetés dessus. Ils n'ont pas eu le coup, non? Il y a eu un truc comme ça, je crois. Apparemment, bien sûr, dès que ça a ouvert, apparemment, il y a eu des embouteillages, mais je crois que ça s'est assez vite résorbé et la preuve que ça fonctionne, cette histoire-là. Pourquoi je parle de... Oui, vas-y. Non, je veux dire, et sûrement que c'est présentement la cible de certaines opérations de groupes qui veulent, je pense, des groupes extérieurs à la France qui veulent essayer de mettre le bâton dans les roues. Tu as raison de le préciser, parce que ça, on l'oublie, mais en ce moment, on fait l'objet d'attaques tous azimuts. Avec les JO qui arrivent, ça va être encore pire. C'est vraiment la cèpe parfaite.
Monde Numérique :
[42:31] D'ailleurs, je vous invite à écouter sur mon numérique l'interview de Bernard Benhamou, qui est un spécialiste de ces sujets-là qui parle des opérations de désinformation menées avant c'était que la Russie maintenant c'est aussi la Chine c'est d'autres pays la Corée du Nord et qui disait que pour 400 dollars tu peux t'acheter un truc qui s'appelle Counter Cloud qui peut lancer une campagne de désinformation via les réseaux sociaux à l'échelle d'un pays entier et foutre le bazar dans la perception de la réalité avec des fake news des bots qui vont faire monter la mayonnaise sur les réseaux qui vont exciter tout le monde, qui vont exciter les... C'est ça aussi qui contribue à polariser le débat, à polariser la politique, à ce que chacun se radicalise dans son coin, parce qu'on a tout le temps sous les yeux des choses qui nous énervent, qui sont choquantes, donc la colère monte et ça contribue à faire monter la pression. Et c'est vrai que là, il y en a un qui doit se frotter les mains en ce moment, c'est notamment Poutine qui doit regarder ça de vrai. Mais pour revenir juste au vote électronique, Moi, c'est un peu mon dada. Chaque fois qu'il y a une élection, je remets ça sur le tapis. Je me fais en général d'ailleurs taper sur les doigts quand j'en parle sur les réseaux sociaux parce qu'on m'explique. Moi, je dis, il faut passer au vote électronique. On est quand même à une ère numérique, etc. Et on me rétorque, on m'explique toujours par A plus B. Il y a plein de très bonnes raisons pour lesquelles ça ne se fait pas.
Monde Numérique :
[44:00] Effectivement, il y a la peur du piratage, mais ce n'est pas seulement celle-là. Il y a aussi des peurs. Il y a un truc, je pense qu'il y a des bonnes et des mauvaises raisons. On en parlait avec François tout à l'heure d'ailleurs on en parlait dans le métro c'est Ce n'était pas dans le métavers, c'était dans le métro.
Monde Numérique :
[44:15] Il y a des raisons qui disent que ça va nuire à la solennité du vote, etc. Ça, je ne trouve pas un bon argument. Après, il y a des bonnes raisons qui sont qu'il est difficile, voire impossible, mathématiquement, on va dire, de garantir la confidentialité du vote et la sécurité du vote. C'est-à-dire prouver que c'est bien toi qui as voté, que ce n'est pas un vote manipulé, et en même temps, qu'on ne sache pas du tout ce que tu as voté. Ça, c'est vrai que ce n'est pas facile. Parce que si on veut, on ne peut pas reproduire dans le virtuel ce qui existe dans le monde réel. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas, à mon avis, peut-être d'autres façons un peu de voir les choses pour arriver à mettre un petit peu de vote par Internet au moment des élections.
Monde Numérique :
[45:05] Quand j'entends les arguments des gens qui s'opposent à ça, Je voudrais juste leur rappeler que le vote en personne n'est pas aussi dénué d'arnaques. Des morts qui votent, moi, ça fait longtemps qu'on a vu ça dans des élections. Des gens qui vont voter deux fois, des gens qui vont aller voter dans d'autres circonscriptions. Ce n'est pas blanc et noir, là. Tout à fait. Il y a un autre argument aussi qui est souvent avancé, c'est de dire que le principe du vote, c'est la transparence. Effectivement, c'est dans des urnes transparentes et au moment du dépouillement, n'importe quel citoyen peut aller dans le bureau de vote pour surveiller, pour compter avec les autres. Et ça, le numérique ne le permet pas. OK, mais il y a, à mon avis, d'autres manières de... Je ne sais pas, on parle beaucoup de blockchain, etc.
Monde Numérique :
[45:53] Exactement. Non, mais apparemment, la blockchain ne pourrait pas faire grand-chose à ce niveau-là, visiblement. Mais en revanche, les logiciels en open source, ça permet de les auditer plus facilement, de savoir ce que fait le code, de surveiller les mouvements au moment des votes, etc. Voilà, c'était ma petite sortie annuelle en faveur du vote par Internet. C'est bien entendu. Pour la présidentielle de 2027, ça a changé ? Oui, ça faisait partie, ça avait été évoqué par différents candidats. Mais ça va prendre du temps parce que le bénéfice n'est pas énorme puisque visiblement ça ne réduit pas l'abstention, donc ce serait juste presque un truc de confort et comme ça demande de l'argent et des trucs, en gros ils ont d'autres chats à fouetter c'est aussi pour ça que ça ne se fait pas en réalité, merci messieurs d'avoir joué le jeu ce mois-ci encore et d'avoir participé à cette magnifique émission dans le Métaverse moi ça m'intéresserait beaucoup ça m'intéresserait beaucoup surtout que vous, auditeurs et vous, spectateurs sur YouTube, me disiez ce que vous pensez de... Voilà, est-ce que c'est plus sympa que de faire ça en visio bêtement, ou pas, ou pareil, ou voilà ? Dites-moi. Et puis vous, vous deux, qu'est-ce que vous en pensez ? Bah je sais pas, moi je pense que c'est sympa, mais dans notre configuration qu'on a aujourd'hui, on voit quand même la limite, c'est-à-dire que c'est sympa quelques minutes.
Monde Numérique :
[47:17] Mais je pense que pour un podcast en tout cas pour une émission je vois pas trop l'intérêt de nous regarder, sauf si par exemple il y avait des illustrations de l'infographie, des choses comme ça mais là, dans ce contexte c'est sympa quelques minutes mais après bon finalement, voilà quoi c'est pas faux, d'accord, et toi Bruno ? Pour les gens qui sont assis aussi à un moment donné ça devient lourd,
Monde Numérique :
[47:42] pas au niveau de l'historial mais physiquement Le casque, c'est toujours. Ça fait une heure qu'on a le casque sur le nez. C'est vrai que ça pèse sur les joues. Mais sinon, c'est très agréable. Puis là, moi, je parle de la personne qui est à des milliers et des milliers de kilomètres de vous de se retrouver. Le parallèle que t'as fait, François, avec ce qu'on a fait à Vivatech le mois dernier, c'est exactement ça. Là, on a l'impression de se retrouver les trois dans un même lieu. Il est virtuel, soit, mais on est quand même les trois réunis comme ça. Non, mais ça apporte une chaleur, une promiscuité, une complicité qui est très sympa. Vraiment, ça, c'est cool. Et je pense qu'à l'époque, quand tu regardes et que tu es extérieur, ça n'apporte pas la même chose. Bref, on fait des réunions de production comme ça, mais on trouve un autre moyen pour faire le podcast. On verra les retours des uns et des autres. Si c'est un succès international, on le voit là le mois prochain. Sinon, pas le mois prochain.
Monde Numérique :
[48:38] Après quoi, c'est la France, le Québec? On verra, on verra. Bon, je vous donne rendez-vous quand même pour le mois prochain. Ce sera fin juillet. On trouvera le moment. Après, je vous libère au mois d'août. On fera relâche au mois d'août. Ah ouais ? Ah bah ouais, tu sais, nous, au mois d'août, c'est sacré. Tout s'arrête.
Monde Numérique :
[49:00] Salut les amis. Merci à vous qui nous écoutez de nous avoir suivis. Et merci pour votre fidélité. Abonnez-vous au podcast Monde Numérique si ce n'est pas déjà fait. Laissez un avis sur la plateforme de podcast de votre choix. Et c'est surtout les petites étoiles et puis les likes, tout ça, enfin machin tout ce qui fait que il parle comme un youtuber maintenant la notoriété de ce programme, n'oubliez pas la petite barre en dessous, abonnez-vous abonnez-vous je ne l'ai pas dit en début d'émission tu vois bon, allez on va couper, j'espère que ça a bien enregistré ciao ciao salut, le grand débrief Le monde numérique vous était présenté en partenariat avec FreePro, le meilleur de Free pour les entreprises.