Robots, chatbots, assistants virtuels... Attention à ces "robots émotionnels" qui risquent de fausser notre perception de la réalité, estime la chercheuse Laurence Devillers.
Laurence Devillers, chercheuse à Sorbonne Université, travaille sur la question des robots et sur l'influence inconsciente qu'ils peuvent induire sur nos comportements (nudge). Elle cite notamment l'exemple de ces services qui offrent la possibilité de converser avec un proche décédé via une IA. Pour elle, ces "robots émotionnels", font courir le risque d'un attachement artificiel exagéré à ces pseudo humains, avec des conséquences encore mal évaluées. Laurence Devillers plaide pour une prise en compte officielle de ces nouvelles interactions, à la fois, par les utilisateurs et par les concepteurs.