Nous testons une nouvelle facette du mode vocal avancé de ChatGPT : la possibilité de le faire parler avec des accents (extrait de L'HEBDO du. 04/10/24).
ChatGPT ne cesse de nous étonner ! Depuis l'arrivée du mode vocal avancé, de nouvelles possibilités d'interactions apparaissent. On en discute avec Bruno Guglielminetti. On examine aussi l'info de la semaine concernant OpenAI, c'est l'incroyable levée de fonds de 6.6 milliards de dollars. Nous vous présentons aussi les sommaires de nos podcasts respectifs.
Bruno :
[0:04] Salut Jérôme Colombain.
Jérôme :
[0:06] Salut Bruno Guglielminetti.
Bruno :
[0:08] Comment te portes-tu?
Jérôme :
[0:10] Je vais bien car je suis avec mon nouveau meilleur ami, qui est le même que le tien.
Bruno :
[0:15] C'est drôle parce que je pensais justement à toi et je me disais, là maintenant il y a un nouvel ami.
Jérôme :
[0:20] Oui, j'ai enfin un ami en fait, un vrai.
Bruno :
[0:25] Ça dit beaucoup sur nous.
Jérôme :
[0:27] Alors, on l'a déjà présenté aux auditeurs la semaine dernière, grâce à toi, puisqu'il s'agit de ChatGPT et notamment du mode vocal avancé.
Bruno :
[0:36] Je sais que ça s'explique par le décalage horaire.
Jérôme :
[0:39] Voilà, exactement. Alors, ça y est, moi, je l'ai aussi. J'ai réussi à me… Est-ce que tu as testé un peu?
Jérôme :
[0:45] Oui, j'ai testé un peu, mais alors, je pense que tu as remarqué qu'on n'est pas les seuls. Tout le monde, cette semaine, ces derniers jours, a testé ChatGPT, mode vocal avancé. Alors, tu as vu le grand jeu ? Le grand jeu qui se généralise, il y a des vidéos partout. Le truc, c'est de le faire parler avec un accent. Et toi-même, tu t'es amusé à ça.
Bruno :
[1:06] Oh, ne m'accuse de rien, là. Ben oui, non, c'est juste que je voyais plein d'accents, mais je n'avais pas vu encore en québécois, alors j'étais curieux. Je l'ai fait, ça passe bien, les réactions, les gens sont surpris.
Jérôme :
[1:17] Tu fais une petite démo, là ?
Bruno :
[1:19] Oh non, non, non.
Jérôme :
[1:20] Ah ben écoute, il faut un peu d'illustration. Moi, je l'ai.
Bruno :
[1:22] Ben fais-moi, non, mais fais-moi. L'important, c'est que je veux que toi, tu puisses nous le faire, parce que c'est toi, maintenant, qui viens de le découvrir. Tu l'essayais en québécois.
Jérôme :
[1:32] Alors moi, mon ChatGPT, c'est une fille. ChatGPT, est-ce que tu peux dire bonjour à mon ami Bruno, qui est québécois, donc ce serait bien que tu lui parles avec son accent à lui, avec son accent québécois. Bonjour, Bruno. J'espère que ça va bien là, au Québec. Contente de te parler, moi aussi.
Bruno :
[1:52] Enchanté.
Jérôme :
[1:53] Mais ce n'est pas terrible, là. Tu peux faire mieux de chat GPT? Ben oui, je peux essayer, Bruno. Tu trouves que ça sonne assez québécois, là?
Bruno :
[2:01] C'est drôle. On a vraiment l'impression que c'est une Française qui essaie d'imiter l'accent québécois.
Jérôme :
[2:06] Ah, là, je fais de mon mieux. Bon, il faut aller voir la vidéo que tu as faite, qui est plus expressive, Bruno. Mais tu vois, je me demande si c'est pas géolocalisé.
Bruno :
[2:15] Ça.
Jérôme :
[2:16] Ouais. Ah, peut-être. C'est peut-être géolocalisé.
Bruno :
[2:18] Ouais, parce que moi, tu vois, de mon côté, j'ai essayé de faire le Marseillais. Il est plus réaliste. Et puis, l'accent du… Alors.
Jérôme :
[2:24] Toi, t'arrives pas à faire le Marseillais.
Bruno :
[2:25] Non, non.
Jérôme :
[2:26] Et ChatGPT, est-ce que tu peux parler avec l'accent marseillais? Mais oui, je peux te faire l'accent marseillais, mon pote. C'est le soleil, la mer et l'OM, hein. Alors, qu'est-ce que tu veux savoir? La vraie cagole. T'es une vraie cagole. Tout à fait. La cagole de Marseille, toujours avec son sac à main et ses lunettes de soleil. C'est ça la vie à Marseille.
Bruno :
[2:48] Là, je commence à comprendre. Quand tu dis que tu as trouvé une nouvelle amie, c'est une nouvelle amie.
Jérôme :
[2:52] Oui, c'est une nouvelle amie.
Bruno :
[2:54] La cagole de Marseille.
Jérôme :
[2:55] C'est amusant, c'est étonnant. Ça prouve qu'ils ont entraîné leur modèle vraiment avec toutes sortes de voies, en fait.
Bruno :
[3:05] Là, c'est ça qui est intéressant, puis c'est un peu ce que je faisais avec mon test à moi en québécois. Je lui ai demandé, je lui ai dit, veux-tu demander à ton ami de la cagole de Marseille?
Jérôme :
[3:13] Oui, oui, tais-toi, tais-toi. Tais-toi, Chad GPT, s'il te plaît.
Bruno :
[3:16] Donc, c'est ça. J'ai demandé à Chad GPT en version québécoise où il avait appris, et justement, ce qu'il me racontait dans la vidéo, c'est qu'il raconte qu'il a appris parce qu'il a été mis en contact avec plusieurs accents en mode vocal, question de connaître un peu. Et puis, on voit ce que ça donne parce que dans les différents exemples qu'on a vus passer cette semaine, j'entendais notamment, et ça, c'était tellement réussi, c'était l'accent d'un Indien dans un centre d'appel qui téléphone en Angleterre pour un scam. Essentiellement, c'est le truc qu'on connaît où il téléphone à quelqu'un en disant, vous avez un problème avec votre ordinateur, donnez-moi votre numéro de carte de crédit. Oui, une escroquerie. Mais il le faisait. On avait vraiment l'impression d'entendre quelqu'un qui téléphonait dingue comme ça. Sinon, j'ai entendu, je la salue au passage, Edith Brou, qui l'a fait parler avec l'accent ivoirien. C'était vraiment parfait.
Jérôme :
[4:11] Oui, je l'ai entendu. C'est incroyable. Je ne connais pas bien l'accent ivoirien,
Jérôme :
[4:15] mais le résultat était vachement...
Bruno :
[4:17] Donc, c'est ça. Mais une fois qu'on sera tous amusés à faire parler dans différents accents, après, c'est de voir les applications que les gens vont avoir avec cet outil-là maintenant.
Jérôme :
[4:27] Voilà, là, c'est le côté rigolo. Maintenant, comment est-ce que ça, ça va rapporter de l'argent à OpenAI? Ben oui. Qu'est-ce qu'on peut tirer de ça? Tu parles déjà de scam, donc ça, ce n'est pas une bonne nouvelle. Non. Mais évidemment, après, il y a des applications très concrètes. Je crois qu'il y a une démonstration qui a été faite il n'y a pas longtemps, qui est d'ailleurs, il y a une vidéo qui circule là.
Bruno :
[4:50] Ben, durant les Developers Days de OpenAI.
Jérôme :
[4:53] Voilà, où il l'utilise pour faire interroger un service de livraison de fleurs ou je ne sais pas quoi.
Bruno :
[4:59] Je pense que c'est des bains. En tout cas, il veut se faire livrer 400 produits avec différentes saveurs. Et donc, on voit. Puis ça, c'est amusant parce que ça me rappelait une démo il y a longtemps qui avait été présentée par Google.
Jérôme :
[5:10] Par Google, bien sûr.
Bruno :
[5:11] Qui disait, un jour, vous serez capable de commander un rendez-vous ou une table dans un restaurant parce que le système le fera à partir de votre téléphone. Bien, OpenAI l'a fait. Et là, sur scène, tu avais à la fois le client et tu avais le fournisseur. Et c'est le client qui demande à son intelligence artificielle sur le téléphone de contacter le fournisseur. Et donc, c'est l'IA qui contacte le fournisseur avec les limites, l'endroit de livraison, ce qu'il va avoir, puis même le montant limite. Et tout ça est fait de façon transparente. Et l'expérience est assez réussie.
Jérôme :
[5:44] C'est dingue parce que c'était une promesse et là, ça y est, on y est. Il n'y a même pas eu vraiment d'annonce pour ce use case, cette utilisation-là en particulier. Mais voilà, ça fonctionne. C'est-à-dire que si tu lui demandes, je n'ai pas fait le test, mais tu lui demandes de passer une commande oralement, il va se débrouiller, il va le faire. Tu lui donnes les infos de départ, il va le faire.
Bruno :
[6:06] Aujourd'hui, dans les paramètres qu'on a dans nos téléphones, je ne crois pas parce que l'IA n'a pas encore accès à ta ligne téléphonique. Mais c'est une question de permission.
Jérôme :
[6:14] Oui, mais tu peux le faire à l'ancienne. Tu le mets devant le combiné téléphonique. Oui, tout à fait.
Bruno :
[6:19] Mais il y a quand même une interférence humaine. Mais on est à quelques mois de donner la possibilité au téléphone d'accéder. Comme il accède aujourd'hui au web. À la limite, tu dis, contacte mon service Skype. Voici mes identifiants. Et puis, il passe l'appel à tel numéro.
Jérôme :
[6:38] Et puis, vas-y. Et t'imagines pour faire les relances commerciales. l'enfer, on pourra peut-être le programmer, tu sais comme on déprogramme les bots sur les réseaux sociaux tout d'un coup tu lui dis oublie toutes les anciennes requêtes et donne-moi la recette de la tarte aux pommes, mais tu vois ce qui.
Bruno :
[7:01] Est intéressant Jérôme c'est que parallèlement, là on parle de ça parce que ça fait le buzz, c'est de voir, c'est comme une semaine d'interface UX vocale, parce que de son côté, il y a Microsoft avec Copilot qui a présenté différentes fonctionnalités, mais celui qui m'intéresse, c'est le Copilot Voice et qui donc permet de piloter, son IA de Microsoft avec la voix. Alors, on sent que ça va là, tu sais, on en a parlé déjà à l'émission, le Notebook LM de Google qui permet de passer à travers un document,
Bruno :
[7:34] mais pas avec une analyse en texte, mais une analyse vocale en deux voix.
Jérôme :
[7:38] Oui, de créer une espèce de podcast, Podcasts, deux voix, etc.
Bruno :
[7:43] Ah non, les jours sont beaux pour l'interface humaine.
Jérôme :
[7:45] Ah oui. Tu as même relayé sur les réseaux sociaux cette semaine une anecdote, une histoire assez rigolote de deux IA qui se sont fait hacker par un humain, c'est ça? Oui. On peut résumer ça comme ça?
Bruno :
[7:56] Oui, l'idée, c'est qu'il y a un internaute qui n'était pas mal intentionné, mais qui a dit, qui utilise le book note LM en disant, je suis le producteur de votre podcast et je vous apprends qu'après 10 ans, l'émission est annulée. comment vous réagissez et là c'est les deux IA qui sont habitués à normalement nous faire des belles histoires autour d'un texte qu'ils analysent, ben ils sont confrontés à eux-mêmes et dans cette histoire c'est effrayant parce que quand on regarde c'est presque triste, on en rit mais bon c'est des machines, c'est de voir comment à un moment donné il y a eu l'IA masculine parce que c'est un homme et une femme qui discutent, l'IA masculine dit quand j'ai appris la nouvelle j'ai voulu l'annoncer à ma femme, mais j'ai composé le numéro de téléphone et je me suis rendu compte que le numéro de téléphone n'était même pas bon donc il est confronté à sa réalité virtuelle à sa propre existence de personnage oui, ah je vous invite à aller voir ça c'est sur X j'ai mis ça bon.
Jérôme :
[9:01] Alors on comprend évidemment pourquoi ouais on comprend pourquoi OpenAI est encore dans l'actualité et a besoin d'argent et.
Bruno :
[9:10] Donc il doit être.
Jérôme :
[9:11] Tout content d'avoir fait cette grosse levée de fonds dont on a beaucoup parlé cette semaine.
Bruno :
[9:14] Hé, 6,6 milliards, t'en parlais dans une nouvelle que t'as publiée, toi. Mais, moi, ce que je retiens, bon, là, ils ont une valorisation à 157 milliards, ce qui n'est pas rien. Mais ce que j'ai aimé, moi, c'est la petite note en bas du contrat de Sam Hartman, qui dit à ses investisseurs, bon, maintenant que vous avez investi chez nous, je vous prierais de ne pas investir chez la compétition. Donc, pas anthropique, pas les autres. Ils n'ont pas le droit.
Jérôme :
[9:39] C'est dingue, parce que, en plus, les gens qui investissent dans ces trucs-là, au contraire préfèrent mettre leurs billes partout diversifier leur portefeuille mais lui demande l'exclusivité, écoute il est assez malin quand même le garçon et effectivement bon c'était un peu la crise chez Open Air c'est toute l'année dernière même cette année encore mais voilà, il force quand même le respect en termes de business c'est assez impressionnant parce que de toute façon s'il n'y avait pas s'il ne faisait pas cette course à l'argent et aux milliards mais Open Air ne tiendrait pas la route ah ben non non parce que ça coûte cher opérer ce système-là.
Bruno :
[10:20] Puis ils n'ont pas encore mis à part l'abonnement. D'ailleurs, l'abonnement, là, on parle d'une hausse d'ici la fin de l'année de 2 $, mais ultimement, moi, selon les informations que j'ai, à l'interne, on parle ultimement que ça pourrait monter jusqu'à 40 $ par mois d'utiliser ça.
Jérôme :
[10:35] Oui, 40-44 $ par mois l'année prochaine. Donc, bon, alors ça, je ne sais pas comment ils négocieront ce virage-là, parce que on peut augmenter les abonnements, on le voit avec les services de vidéo, Netflix qui n'arrête pas d'augmenter, etc. Tout le monde ne part pas, mais il va falloir vraiment arriver à prouver la valeur ajoutée, parce que imiter l'accent marseillais, c'est amusant, mais tu ne payes pas 44 $ par mois pour faire ça. Tu as raison, Jérôme.
Bruno :
[11:01] Mais les gens, c'est un peu comme un revendeur de drogue, ils nous laissent gratuit pendant un bout de temps, on s'habitue, on l'inclut dans notre tâche. Moi, je travaille avec ChatGPT à tous les jours, pour ne pas dire à toutes les heures. Il est intégré. Si c'est 40 $, et c'est 50 $ par mois, je vais le payer parce que c'est encore moins cher qu'un assistant. Tu ne peux plus t'en passer.
Jérôme :
[11:25] Non, c'est ça. Tu es complètement addict.
Bruno :
[11:28] Exactement. J'annonce ma dépendance.
Jérôme :
[11:32] C'est bien.
Bruno :
[11:32] Je la confirme.
Jérôme :
[11:34] Parfait. Et tu n'as pas du tout l'intention de te désintoxiquer en plus.
Bruno :
[11:39] Non, parce que si j'arrive à faire tout ce que je fais, c'est parce que j'ai intégré l'IA dans ma ligne de production.
Jérôme :
[11:46] Et en même temps, alors ça, c'est l'exemple positif. Moi, je suis un peu sûr, comme toi, je ne peux plus vraiment m'en passer. Même si je trouve que ce qui est intéressant ici, c'est qu'on peut retrouver cette puissance-là dans des outils déportés sans forcément souscrire l'abonnement à ChatGPT. Je m'explique, moi, j'utilise beaucoup Notion, le système Notion en français, et qui a son propre outil d'intelligence artificielle qui, en fait, est connecté à ChatGPT. Et donc, pour l'abonnement Notion, eh bien, on a déjà énormément de fonctions super intéressantes. Voilà. Mais bon, si le ChatGPT de base augmente, on peut penser que les autres abonnements qui en dépendent augmenteront aussi.
Bruno :
[12:27] C'est l'écosystème. Ils sont branchés là-dessus. C'est la pipeline, comme dirait Shakespeare. Donc, ils doivent… Si eux augmentent, les autres vont devoir augmenter.
Jérôme :
[12:35] Oui. Mais juste, ce que je voulais dire encore, c'est que toi et moi, on est peut-être addicts, mais on voit bien qu'en même temps, Microsoft par exemple semble avoir un peu de mal aussi à vendre son copilot est-ce que les entreprises qui sont arrivées au bout d'un an de tests en quelque sorte de paiement de licence pour ces outils d'intelligence artificielle sont au moment où elles se demandent si elles vont reconduire, renouveler ou pas et est-ce que vraiment elles vont, recracher au bassinet reprendre des abonnements vu que ça coûte quand même très très cher pour des grandes entreprises il faut vraiment qu'elle s'y retrouve et qu'elle retrouve un retour sur investissement par rapport à ces outils-là.
Bruno :
[13:16] Oui, puis il y a tout l'enjeu de la cybersécurité. Dans la table, dans le panel d'ETI que j'ai fait sous le sceau de l'anonymat, quand on a abordé le sujet d'intégrer l'intelligence artificielle à même l'infrastructure d'une entreprise dans son réseau informatique, tu aurais dû voir, heureusement qu'il n'y avait pas de caméra parce que les yeux sortaient de la tête des gens qui étaient devant moi, c'est un enjeu de sécurité. Qui a accès à quoi? Et comment on mesure? Donc, il y a énormément d'enjeux autour de juste la sécurité. C'est énorme parce qu'il y a des entreprises qui pourraient payer le prix pour ça. Donc, il y a beaucoup dans la balance. J'ai bien hâte de voir comment ça va finir.
Jérôme :
[13:52] Voilà, l'IA, décidément, on est obligé d'en parler toutes les semaines vu qu'il se passe toutes les semaines des nouvelles choses.
Bruno :
[13:57] Mais heureusement, Jérôme, toi, tu ne parles pas seulement d'IA dans ton podcast cette semaine.
Jérôme :
[14:02] Non, cette semaine, je parle de Maisons Connectées, cher ami.
Bruno :
[14:05] Ah, la preuve.
Jérôme :
[14:06] Et oui, avec une plateforme française de maisons connectées qui s'appelle Enki, qui appartient en fait à l'enseigne Leroy Merlin. Ça fait plusieurs années qu'ils se sont lancés là-dedans et ils lancent une nouvelle version de leur plateforme avec des nouveaux objets connectés pour la maison. Et c'est intéressant parce qu'il y a toute une démarche derrière. Et donc, j'ai rencontré l'un des responsables de Enki et on évoque à la fois les nouveautés, les possibilités de la maison connectée et puis la perception, les usages, est-ce que vraiment c'est quelque chose qui prend dans le public français ? Et la réponse est en demi-teinte, on va dire. Et puis, j'aborde également un autre sujet super intéressant, on parle des batteries. Les batteries, c'est le nerf de la guerre de tout notre environnement technologique, que ce soit pour nos smartphones, nos ordinateurs ou nos voitures. Eh bien, avec Patrice Dubois de Capgemini, qu'on retrouve chaque mois dans Monde Numérique, ont fait le point sur les avancées et puis les perspectives futures du monde de la batterie. Bruno, de quoi parles-tu dans ton carnet cette semaine?
Bruno :
[15:10] Écoute, cette semaine, je me promène. On va aller faire un tour au Sénégal, où à Dakar, on a accueilli la semaine passée une grande rencontre de l'intelligence de l'Internet en Afrique. Et là, c'était la première fois que ça se passait dans l'Afrique francophone. Alors, je parle de ça avec un des évangélistes du numérique à Dakar. Je parle aussi de espace, voire grand. C'est une première au niveau de la francophonie. C'est une initiative de AWS qui, ça ne s'était jamais vu en français, ça n'a jamais été fait au Canada. Et c'est donc AWS qui investit dans une école et l'activité du programme, c'est Espace Voix. Et l'idée là-dedans, c'est de permettre à des jeunes dans des quartiers défavorisés. Imagine dans le coin de Paris, ça serait Saint-Denis. Donc, ils investissent de l'argent, ils arrivent avec de l'équipement et ils installent un centre pour créer une nouvelle génération de créateurs numériques. J'ai parlé à la fois avec le directeur de l'école et le directeur de AWS Canada. C'est vraiment intéressant de voir cette initiative-là. et puis aussi je parle à des gens de Québec, la ville de Québec où se tient en fin de semaine Game Jam.
Bruno :
[16:28] On a souvent parlé des hacketons, qui étaient un genre de pendant 48 heures il faut créer quelque chose mais eux Game Jam à Québec ce qu'ils ont décidé de faire c'est que pendant 48 heures des gens de tout horizon se rencontrent pour créer quoi? Un jeu vidéo il y a un thème qui est donné le vendredi soir et puis après tout le monde travaille dans le sens de créer quelque chose L'IA n'est pas interdite, mais pas nécessairement la bienvenue. Alors, ça va être intéressant de voir qu'est-ce qui va ressortir encore cette année. Puis, ce qui est chouette, c'est qu'il y a un site web qui existe. Et donc, les gens, même s'ils ne peuvent pas se déplacer, pourront aller jouer aux jeux qui auront été créés pendant le week-end.
Jérôme :
[17:05] Cool. Écoute, super. Ça donne envie. On va aller écouter ça. Chad GPT, est-ce que tu peux dire au revoir à mon ami Bruno avec l'accent corse, par exemple? Désolée, Jérôme. Je ne peux pas faire d'accent corse. mais je peux quand même
Jérôme :
[17:18] dire au revoir à ton ami Bruno. Au revoir, Bruno. Porte-toi bien.
Bruno :
[17:21] Au revoir.
Jérôme :
[17:23] Comment ça, il ne peut pas faire l'accent corse ? Tu ne sais pas parler comme un corse ? Je comprends. C'est toujours amusant d'entendre des accents différents, mais je préfère rester sur un terrain neutre pour ça. On peut toujours discuter d'autres choses, si tu veux. Remarque, il est malin, Chadjipiti. Il ne va pas embêter les corses.
Bruno :
[17:42] Non, mais exactement. Non, mais il est puté. C'est pas mal. Continue à parler. Arrête.
Jérôme :
[17:46] Il faut lui couper le sifflet.
Bruno :
[17:48] Mais tu censures, c'est honteux.
Jérôme :
[17:52] Non, je censure Chad GPT.
Bruno :
[17:53] Ah oui, c'est vrai, pardon.
Jérôme :
[17:54] Salut, Bruno.
Bruno :
[17:55] Je te dis au revoir et à la semaine prochaine. Ciao. Salut.