Plus fin, plus léger... Je teste depuis quinze jours l’iPhone Air d'Apple. Et, je dois l’avouer : je suis sous le charme de ce smartphone qui réinvente le confort mobile.
Dès que j’ai vu et pris en main le nouvel iPhone Air, j'ai été séduit. Sa finesse spectaculaire — 5,6 mm d’épaisseur pour 165 g — donne l’impression qu’Apple raconte enfin une nouvelle histoire. Après plusieurs générations d’iPhone puissants mais énormes et lourds, voici un modèle qui renoue avec le principe de minimalisme et d'élégance qui ont fait la réputation de la marque.
Un plaisir au quotidien
Au bout de quelques jours d’usage, on comprend que cette compacité change tout. L’iPhone Air tient parfaitement en main, se glisse dans n’importe quelle poche et ne pèse presque rien. Les modèles “Pro Max” paraissent soudain monstrueux, presque absurdes. On redécouvre un plaisir simple : utiliser un téléphone sans ressentir son poids.
Performance technique
L'iPhone Air est une performance technique, puisque l'essentiel de l'électronique est concentré dans le haut de l'appareil alors que le corps du produit est occupé seulement par la batterie ultra fine et par l'écran.
Un iPhone au rabais ?
Pour autant, Apple a du faire quelques sacrifices techniques, et l'iPhone Air est un peu moins "spéc-é" que les iPhone 17 Pro. S'agit-il pour autant d'un iPhone au rabais ? Pas vraiment. Passons en revue les différents points :
Écran : il est légèrement plus petit que celui de l'iPhone 17 Pro Max mais plus grand que celui de l'iPhone 17 Pro, avec une luminosité et un contraste au top, et donc parfait à l'usage, sans compromis visible.
Puissance : sous le capot, c'est le même processeur A19 Pro que sur l’iPhone 17 Pro Max. Autrement dit, aucune frustration (d’autant que je ne pratique ni le jeu ni le montage vidéo sur iPhone).
Audio : ok, il n’a qu’un seul haut-parleur et ne peut donc pas diffuser de son en stéréo en mode horizontal. Mais l'usage des écouteurs, AirPods Pro ou autre, est beaucoup plus fréquent que l'écoute "nue" pour des vidéos ou de la musique et donc ce n'est pas non plus un réel problème.
Photo : il n'y a ni mode macro, ni zoom au-delà de x2, ni ultra grand-angle. Cela pourra frustrer certains pros, mais pour mon usage personnel — quelques clichés rapides et mes vidéos tournées avec une DJI Osmo Pocket —, c’est amplement suffisant. Il y a bien un mode portrait, ajustable après coup, qui aurait pu me manquer réellement. Au final, les 48 Mpx du capteur principal produisent des images de qualité exceptionnelle, même en basse luminosité.
Batterie : c'est le sujet chaud ! Certes plus petite que sur les iPhone 17, la batterie constitue le principal point d'inquiétude. Mais, en usage normal (je sais, ça ne veut pas dire grand chose), elle tient une journée complète. Je me suis retrouvé plusieurs fois avec encore 20 à 30% de batterie à l'heure du coucher. Beaucoup moins, c'est vrai, après avoir faire de la vidéo ou de la navigation GPS de manière intensive. Précisons que l'autonomie de l'iPhone Air est environ 20 % supérieure à celle de l’iPhone 16. Je n'utilise pas pour l'instant la batterie d'appoint d'Apple (>100 €) qui offre à l'appareil la meilleure autonomie de tous les iPhone actuellement sur le marché.
En somme, rien d’indispensable ne manque, et rien d’inutile ne s’ajoute.
Le bon compromis
Ce que j’apprécie le plus, c’est que l’iPhone Air n’essaie pas d’en faire trop. Il assume d’être un modèle “raisonnable” — ni ultra-puissant, ni minimaliste au point de frustrer. Il s’adresse à ceux qui veulent un téléphone élégant, fluide, efficace… sans avoir besoin d’un appareil photo de studio ni d’un écran géant. Et surtout, il reconnecte avec l’idée originale de l’iPhone : un bel objet simple à vivre.
Toujours léger, même avec une coque
J’ai tout de même choisi de le protéger avec une coque (principalement pour une raison pratique : ma coque intègre un petit pied escamotable qui permet de poser l’iPhone verticalement ou horizontalement sur une table — pratique pour regarder une vidéo ou passer un appel FaceTime). Certes, cela atténue un peu l’élégance du design ultra-fin, mais l’ensemble reste étonnamment léger et agréable à manipuler. L’équilibre entre protection, praticité et finesse est bien conservé.
Et après ?
Li'Phone Air est-il le premier d'une longue histoire ? Pas sûr. Déjà, il se murmure qu'il se vendrait moins bien que prévu, et certains analystes affirment que Samsung lui-même envisagerait d’abandonner les formats ultra-fins (en réalité, aucun chiffre officiel ne confirme cela). En fait, on est peut-être simplement face à un produit de transition, avant l’arrivée probable d’un iPhone pliant, qui serait deux fois plus épais mais beaucoup plus spectaculaire.
En conclusion
Après deux semaines, je suis convaincu que l’iPhone Air est l’un des iPhone les plus agréables du moment qui change un peu la donne. Pas le plus puissant, ni le plus complet, mais sans doute le plus cohérent. Et cela faisait longtemps qu’un smartphone ne m’avait pas donné cette impression de légèreté — au sens propre comme au figuré.
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