Cette semaine, focus sur les assistants intelligents et l'évolution d'Alexa chez Amazon, Apple Intelligence, l'IA et la musique ainsi que les IA agentiques.
Découvrez Frogans, l'innovation française qui veut réinventer le Web [Partenariat]
“Alexa, appelle-moi un Uber…”

Panos Panay, d’Amazon, présentant Alexa+ le 26 février 2025.
Alexa va nous comprendre beaucoup mieux ! Le célèbre assistant intelligent d’Amazon passe à la vitesse supérieure avec Alexa Plus, une mise à jour majeure qui le fera bientôt entrer dans l’ère de l’intelligence artificielle générative.
La promesse : des conversations fluides, permettant une interaction plus naturelle. Avec de nouvelles fonctionnalités comme la prise de rendez-vous ou la commande en ligne, Alexa Plus ambitionne de devenir un assistant à part entière. Alexa pourra également comprendre notre humeur et adapter son ton en conséquence. Mais cette évolution soulève des questions sur la protection des données. Le service sera facturé 19,99 $ par mois (gratuit pour les abonnés Prime) et devrait arriver en France dans le courant de l’année.
Apple Intelligence enfin en France
La version bêta d'Apple Intelligence débarque en France, avant un lancement officiel en avril. Apple mise sur l'IA pour améliorer Siri, la retouche photo et la synthèse automatique des e-mails et messages. Retrouvez une analyse approfondie dans le Grand Débrief du mois avec Bruno Guglielminetti, François Sorel et moi-même.
OpenAI, Anthropic et Perplexity : la bataille de l'IA continue
OpenAI présente GPT-4.5, une version améliorée de son modèle phare, avec une intelligence émotionnelle accrue et moins d'hallucinations. De son côté, Anthropic dévoile Claude 3.7, une IA au raisonnement hybride. Pendant ce temps, Perplexity envisage de lancer son propre navigateur web, Comet, misant sur l'automatisation et la personnalisation.
L'IA envahit la musique, Deezer réagit
Les plateformes de streaming voient affluer des milliers de morceaux générés par IA. Aurélien Hérault, directeur de l'innovation de Deezer, nous explique comment l'entreprise détecte et filtre ces contenus pour protéger les artistes et éviter la manipulation des streams.
“L’humeur” de Luc Julia : “l'IA agentique pourrait révolutionner la robotique”
Luc Julia, co-inventeur de Siri et expert en intelligence artificielle, revient sur l'essor des agents IA. Ces nouveaux systèmes, capables de coordonner différentes tâches et de prendre des décisions autonomes, représentent une évolution majeure de l'IA. Il explique comment cette technologie pourrait révolutionner la robotique et l'assistance numérique.
Meta et les robots humanoïdes
Meta investit 65 milliards de dollars dans la robotique humanoïde. Contrairement à d'autres acteurs, l'entreprise ne prévoit pas de fabriquer ses propres robots, mais veut développer des technologies logicielles destinées à optimiser leur intelligence et leur interaction avec les humains.
Amazon se lance dans l'informatique quantique
AWS annonce le projet Ocelot, sa première puce quantique, qui vise à réduire les coûts des corrections d'erreurs. Un pas stratégique pour se positionner face à Google et Microsoft dans la course au quantique.
Mobile World Congress : Rendez-vous à Barcelone !
Le MWC ouvre ses portes la semaine prochaine avec des annonces majeures attendues sur l'intelligence artificielle et la 5G. Monde Numérique sera sur place pour vous faire vivre cet événement incontournable.
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Monde Numérique :
[0:10] Alexa s'offre un coup de jeune, l'assistant intelligent d'Amazon passe à la
Monde Numérique :
[0:14] vitesse supérieure avec Alexa Plus dévoilé cette semaine. C'est la promesse de devenir un vrai assistant pour la vie de tous les jours, on va en parler longuement dans cette émission, notamment tout à l'heure avec Bruno Guglielminetti.
Monde Numérique :
[0:31] L'actu de la semaine, c'est aussi encore en matière d'intelligence artificielle Apple Intelligence qui arrive enfin en France, en tout cas en version bêta. Que faut-il en penser ? On vous dit tout dans le grand débrief ce mois-ci sur Monde Numérique. Et puis OpenAI et Anthropik qui lancent de nouvelles versions de ChatGPT et de Cloud, leurs chatbots respectifs. Meta qui, lui, s'intéresse de plus en plus aux robots humanoïdes. Et Amazon qui se lance dans l'informatique quantique. Les interviews de Monde Numérique cette semaine, on retrouvera Luc Julien, invité, vedette mensuelle de Monde Numérique, qui nous parle d'IA agentique, les fameux agents IA. De quoi s'agit-il ? Explication tout à l'heure. Et puis l'IA qui bouscule le marché de la musique. Des milliers de chansons générées par l'intelligence artificielle envahissent les plateformes de streaming. Un vrai trafic avec de faux auditeurs et de vrais revenus. Je reçois le directeur de l'innovation de la plateforme Deezer, qui a développé des outils technologiques pour se protéger contre ce phénomène. Bienvenue à l'écoute de Monde Numérique l'hebdo, le meilleur de l'actu tech chaque samedi sur toutes les plateformes de podcast. C'est l'émission du 1er mars 2025.
Invité :
[1:52] Monde Numérique, Jérôme Colombain.
Monde Numérique :
[1:58] Et avant d'aller plus loin, un mot du partenaire de cet épisode de Monde Numérique. Il s'agit de Frogans. Frogans, c'est une technologie française innovante de diffusion de contenu sur Internet. Imaginez des mini-sites très graphiques qui fonctionnent partout, sur ordinateurs, smartphones, tablettes ou même dans des casques de réalité virtuelle, sans passer par un navigateur classique. Et ce qui rend Frogans vraiment unique, c'est son concept basé sur un tout nouveau protocole différent du web. Conçu pour être léger, sécurisé, centré sur l'utilisateur, Frogans ouvre la voie à des usages totalement inédits. C'est un projet français conçu par une équipe d'ingénieurs passionnés qui devrait séduire les développeurs grâce à sa simplicité, sa flexibilité et ses possibilités infinies. Pour en savoir plus, retrouvez l'interview du fondateur Alexis Tamas en audio sur le fil du podcast Monde Numérique ou en vidéo sur la chaîne YouTube ou sur le site mondenumérique.info. Et rendez-vous sur le site f2r2.fr.
Monde Numérique :
[3:05] L'actu de la semaine, c'est donc cette info qui va vous réjouir si vous êtes utilisateur d'Alexa, l'assistant intelligent d'Amazon. Alexa va enfin prendre un coup de jeûne grâce à l'intelligence artificielle générative. Grosse annonce d'Amazon cette semaine à New York. C'est une mise à jour, en quelque sorte, une évolution d'Alexa, baptisée Alexa Plus, qui correspond à une série d'améliorations. D'abord, des améliorations sur la forme, avec des conversations qui seront plus fluides. On pourra dialoguer avec l'assistant intelligent de manière beaucoup plus réaliste, avec des hésitations, comme on le fait dans la vie de tous les jours, avec des mots qui parfois ne servent à rien, un peu comme avec le mode vocal de ChatGPT. Et puis aussi un paquet de nouvelles fonctionnalités grâce aux Skills, ces petites applications tierces qui permettent à Alexa d'être une espèce de tour de contrôle pour faire toutes sortes de choses. Consulter des recettes de cuisine, regarder des vidéos, piloter sa maison connectée ou encore effectuer des achats en ligne, réserver une table au restaurant ou une place de concert. Panos Panay, le big boss d'Alexa chez Amazon, a expliqué qu'avec l'IA générative, ça va passer d'un simple chatbot à quelque chose d'entièrement nouveau.
Monde Numérique :
[4:16] Alexa pourra aussi comprendre notre humeur. Par exemple, si on lui parle sèchement parce qu'on est pressé, ou au contraire avec un toit un peu déprimé, elle s'adaptera, elle parlera plus vite, ou bien elle essaiera de nous remonter le moral. Bref, une vraie assistante pour la maison. Encore plus réaliste, une IA qui pourra, au niveau conversationnel, rivaliser pour de bon avec Chat GPT.
Monde Numérique :
[4:40] Alors, elle sera aussi beaucoup plus intrusive, cette Alexa, un véritable aspirateur à données personnelles. On le devine, puisque pour nous servir au mieux, elle aura besoin de nous connaître au maximum. Donc, elle aura même plus de mémoire avec une véritable profondeur, donc un historique de tout ce qu'on lui aura demandé par le passé pour pouvoir mieux s'adapter au présent. La promesse, en gros, c'est qu'elle fasse tout ce qu'elle fait déjà, mais en mieux et aussi un peu plus. S'il est possible véritablement de commander un Uber, de réserver une table au restaurant ou une place de concert, on sent qu'on franchirait là une véritable étape dans l'interaction avec les machines et avec les services extérieurs. Alors, cela dit, trois questions. C'est pour quand ? Avec quels appareils ? Et à quel prix ? C'est pour quand ? Eh bien, c'est pour dans quelques mois aux Etats-Unis et sans doute avant la fin de l'année en France. En tout cas, c'est la promesse d'Amazon. La mise à jour fonctionnera sur les appareils Alexa les plus récents, notamment Echo Show 8, 10, 15 et 21. Et à quel prix ? Eh bien, oui, ce sera payant. 20 dollars, enfin 19,99 dollars par mois, sauf pour les abonnés Prime, Amazon Prime. Pour eux, ce sera gratuit. Voilà, c'est une annonce quand même importante qui devrait permettre à Amazon de reprendre l'avantage en matière d'assistant intelligent. On en reparle tout à l'heure et on essaie de mettre tout ça en perspective avec Bruno Guilherme Minetti dans le débrief transatlantique.
Monde Numérique :
[6:10] Toujours en matière d'intelligence artificielle et d'insistant intelligent, l'autre nouveauté du moment, c'est l'arrivée prochaine en France de Apple Intelligence. Ça y est, Apple Intelligence arrive. Alors, la version finale, ce ne sera pas avant le mois d'avril. Mais la version bêta est déjà là depuis quelques jours. Et autant vous dire qu'évidemment, je me suis empressé de l'installer. Et je vous en parle donc d'ailleurs longuement. avec mes camarades Bruno et François Sorel, dans l'épisode de février du Grand Débrief de Monde Numérique. Il y a beaucoup de débriefs, je vous l'accorde. Une fois par mois, c'est le Grand Débrief avec Bruno et François. Donc, c'est un autre épisode à retrouver sur le fil du podcast. Et là, on passe en revue vraiment tous les avantages, peut-être aussi quelques limites d'Apple Intelligence. C'est l'épisode du 28 février. Ce qu'il faut retenir, en gros, c'est qu'Apple Intelligence, ce n'est pas une application, c'est un ensemble d'améliorations à plusieurs niveaux sur les appareils Apple, amélioration de Siri, l'assistant qui existe déjà, amélioration aussi au niveau des photos, de la retouche d'images, de la synthèse automatique des e-mails, synthèse des messages aussi qu'on reçoit, synthèse des pages web. Pour en savoir plus, donc, direction le Grand Débrief à écouter juste après cette émission.
Monde Numérique :
[7:24] Et pendant qu'Apple fait ses premiers pas en matière d'IA, le leader du secteur, OpenAI, lui, continue de semer ses petits cailloux et d'améliorer ses outils, puisque la firme californienne, cette semaine, a levé le voile sur une nouvelle version, encore une, de GPT. Voici GPT 4.5. Alors, 4.5, c'est un nouveau modèle de langage basé sur GPT-4.0 qui se veut encore plus naturel, une base de données élargie, une meilleure intelligence émotionnelle, explique OpenAI, et moins d'hallucinations, c'est-à-dire les erreurs dans les réponses. Son efficacité serait, selon la startup, dix fois supérieure, avec moins de ressources, ce qui est plutôt intéressant. Contrairement au modèle O1, malgré tout, GPT 4.5 est plus lent, mais c'est parce qu'il offre un raisonnement approfondi et il est plus rapide, en revanche, en mode conversationnel. Alors, ces améliorations ont un coût, puisque c'est un modèle géant qui nécessite énormément de puissance de calcul et donc énormément de cartes graphiques pour fonctionner. Il sera d'abord destiné, réservé aux abonnés ChatGPT Pro, qui paye l'abonnement à 200 euros, 200 dollars par mois, et aux développeurs via des API. Et puis, ultérieurement, il arrivera pour les abonnés ChatGPT Plus à 20 dollars par mois. OpenAI présente GPT 4.5 comme un modèle de transition en attendant le fameux GPT 5, qui fait déjà fantasmer toute la sphère.
Monde Numérique :
[8:53] Autre montée en puissance du côté d'Entropic. Anthropic, concurrente d'OpenAI, cette entreprise créée d'ailleurs par des anciens d'OpenAI et qui vient d'annoncer elle aussi un nouveau modèle, la version 3.7 de Cloud. Claude 3.7, présentée comme une intelligence artificielle capable de réfléchir comme un humain, parfois elle répond du tac au tac, parfois elle prend son temps pour résoudre un problème complexe, c'est ce qu'on appelle un modèle de raisonnement hybride, c'est-à-dire qu'elle passe du mode rapide au mode plus lent mais plus puissant, selon les requêtes. Ce qui d'ailleurs n'est pas une exclusivité d'Anthropic. Claude 3.7 se distingue notamment, selon la firme américaine, dans le domaine du code, avec Claude Code. Et puis l'innovation majeure, c'est un bloc-note inspiré du modèle chinois DeepSync qui permet de visualiser le raisonnement de l'IA au fur et à mesure et d'interagir pendant qu'elle réfléchit pour éventuellement affiner les résultats.
Monde Numérique :
[9:52] Allez, on continue avec les petites nouveautés dans le monde de l'IA, avec Perplexity qui fait parler d'elle également. Cette semaine, Perplexity réfléchirait à la création d'un navigateur web, ce qui est plutôt assez surprenant. Ça s'appellerait Comet. L'idée, c'est de transformer le navigateur en assistant intelligent pour véritablement anticiper les besoins de l'utilisateur et automatiser certaines tâches. Alors, ce n'est pas rien de s'attaquer éventuellement au marché des navigateurs qui est dominée, on le sait, par Google Chrome. Perplexity espère néanmoins tirer son épingle du jeu en misant sur l'automatisation et la personnalisation qui sont des aspects encore peu exploités par les acteurs historiques. Rappelons donc que Perplexity, c'est ce chatbot d'IA qui se targue d'apporter plus de sécurité et plus de fiabilité dans ses réponses en indiquant systématiquement ses sources d'informations. Et d'ailleurs, vous pouvez écouter une interview du fondateur de Perplexity, à Ravine Srinivas sur le fil du podcast Monde Numérique ou en allant sur mondenumérique.info puisque je l'avais rencontré à Paris récemment à l'occasion du sommet de l'IA.
Monde Numérique :
[11:03] L'intelligence artificielle ne fait pas que des heureux, on le sait, et les artistes sont notamment de plus en plus inquiets. C'est ainsi qu'en Grande-Bretagne, les musiciens, auteurs, compositeurs et interprètes ont décidé de partir en guerre contre les entreprises d'IA qui pillent leurs œuvres pour entraîner leurs modèles. Avec une action choc cette semaine, un millier d'entre eux ont sorti un album,
Monde Numérique :
[11:26] mais un album un peu spécial, puisqu'en fait c'est un album de silence. Ça s'appelle The Sound of Silence et il s'agit uniquement de morceaux silencieux avec des bruits, des sons vides captés dans des studios d'enregistrement. L'album a été mis en ligne sur les principales plateformes de streaming, on peut l'écouter. Et chaque écoute génère des revenus qui seront d'ailleurs utilisés pour financer des actions juridiques contre les entreprises d'IA accusées d'utiliser illégalement des contenus protégés. C'est une action qui traduit vraiment une préoccupation majeure, en tout cas grandissante de la part des artistes. Et cette action intervient alors que la Grande-Bretagne tente justement d'essayer d'encadrer un peu les choses avec un projet de loi qui permettrait aux artistes de refuser éventuellement que leur musique serve à entraîner des IA ou au contraire de donner l'autorisation, parce que ça peut aussi présenter certains intérêts, évidemment, en contrepartie, il est question de contrepartie financière. Alors, on va revenir sur ce sujet, d'ailleurs très intéressant, de la révolution de l'IA dans le monde de la musique, tout à l'heure avec mon invité, le directeur de l'innovation de la plateforme Deezer.
Monde Numérique :
[12:31] Deezer qui a développé une technique de filtrage contre le déluge de musique générée par intelligence artificielle vous allez voir que c'est pas une question de s'opposer à la musique générée par IA mais derrière il y a une espèce de trafic qui est en train de se mettre en oeuvre et qui pose de plus en plus de problèmes aux plateformes de streaming.
Monde Numérique :
[12:50] Il n'y a pas que l'IA dans la vie, il y a aussi les robots. Et les robots intéressent de plus en plus le groupe Meta. Après le Metaverse, après l'intelligence artificielle, le groupe de Mark Zuckerberg aurait décidé de mettre en place une équipe spéciale pour travailler sur des projets de robots humanoïdes. Une équipe dotée d'un budget de 65 milliards de dollars et qui ferait partie des Reality Labs, c'est-à-dire une division chez Meta qui est déjà en charge du développement du Metaverse et des casques et lunettes de réalité mixte, virtuelle, etc. Cette équipe serait dirigée par Mark Whitten, qui est un ancien cadre de General Motors et d'Amazon. Pour autant, Meta n'aurait pas l'intention de créer ses propres robots, mais plutôt de développer des technologies, notamment logiciels, qui pourront être utilisées par d'autres. Meta aurait l'intention de se concentrer sur des robots vraiment utiles pour les tâches domestiques, comme plier des vêtements, ranger la vaisselle, etc. Il faut dire que les robots sont vraiment la nouvelle tendance de la tech américaine, et aussi chinoise d'ailleurs, puisqu'on parlait notamment de la semaine dernière des robots Unitree.
Monde Numérique :
[13:55] L'intelligence artificielle, la robotique et aussi la grande mode actuellement du quantique. Enfin, parler de mode, c'est quand même un peu réducteur. On sait que tous les grands groupes travaillent sur ce sujet-là. Alors après, les annonces de Google ou encore de Microsoft, on l'évoquait ça aussi la semaine dernière, la fameuse puce quantique de Microsoft, Majorana One, dont d'ailleurs certains spécialistes remettent en question les performances annoncées ainsi que les promesses. Bref, après Microsoft, après Google, voilà que Amazon entre également dans la danse du quantique en annonçant sa première puce quantique. En fait, c'est Amazon Web Services, AWS, qui a présenté le projet Oslo ou Oslot, un prototype de processeur quantique qui serait conçu pour réduire les coûts des corrections d'erreurs. On sait que les erreurs dans le quantique sont la principale barrière à franchir. Ce processeur marque donc l'entrée dans la course au quantique du groupe de Jeff Bezos.
Monde Numérique :
[15:00] Et on termine cette grosse séquence actue avec un mot de ce qui nous attend la semaine prochaine. C'est l'événement annuel à Barcelone du Mobile World Congress, le MWC. Le grand rendez-vous de la téléphonie mobile au sens très très large puisque
Monde Numérique :
[15:15] ça va des smartphones au réseau en passant par toutes les technologies autour du monde du mobile. J'y serai et on en parlera sur le monde numérique pour ce Mobile World Congress qui devrait être dominé par deux grandes tendances. L'intelligence artificielle, sans surprise, et puis les avancées en matière de 5G. On attend encore plus d'IA dans les smartphones, on attend de l'IA aussi dans les réseaux, du côté des équipementiers, des innovations intéressantes et peut-être spectaculaires, comme par exemple Huawei qui devrait présenter un système pour transformer les, communications en réalité augmentée via la 5G, du son spatial 3D aussi, etc. Rendez-vous donc la semaine prochaine à l'écoute de Mondes Numériques, sur mondesnumériques.info également, et sur les réseaux sociaux, X, LinkedIn, Instagram, TikTok. Et puis, on en parlera longuement, bien sûr, la semaine prochaine dans l'hebdo.
Invité :
[16:11] Le débrief transatlantique. Jérôme Colombain à Paris, bonjour.
Monde Numérique :
[16:15] Salut, Bruno Guglielminetti à Montréal.
Invité :
[16:18] On veut revenir, et tu me corriges si je me trompe, mis sur la grande annonce de Amazon cette semaine à New York, mercredi, c'était l'annonce de Alexa Plus en grande fanfare. Et qu'est-ce que t'en tiens de cette annonce-là et de ce retour de l'évolution d'Alexa?
Monde Numérique :
[16:34] Je trouve que discuter avec toi, c'est presque aussi agréable que de discuter avec Alexa Plus. Ou plutôt… Est-ce que c'est un compliment? Discuter avec Alexa Plus, ce sera peut-être bientôt aussi agréable que de discuter avec toi. C'est ça le truc. C'est quand même assez impressionnant. Effectivement, j'ai l'impression qu'on franchit un cap important. Alors moi, je dois dire que je ne suis pas objectif parce que je suis très, très utilisé, très gros utilisateur d'Alexa. Depuis des années, depuis le début, j'ai des Alexas partout chez moi.
Invité :
[17:09] Pareil ici, je lève la main.
Monde Numérique :
[17:10] Pareil chez toi, voilà. Donc, on est complètement intoxiqué, on se sent vraiment concerné. Mais c'est vrai que tu seras d'accord avec moi pour dire que jusqu'à présent, Alexa avait pris un sacré coup de vieux, notamment depuis l'apparition de Tchadjepity. Et au niveau conversationnel, au niveau accès à de l'information, c'était encore très primitif puisque si on lui demandait, je ne sais pas, de nous parler du jambon en Espagne, par exemple, il me disait qu'il avait trouvé telle ou telle réponse sur tel site, mais il n'était pas capable de faire des réponses comme chez GPT. Et bien là, ça y est, Amazon entre enfin dans l'ère de l'IA générative et peut-être même au-delà dans l'ère de ce qu'on appelle l'IA agentique, en fait.
Invité :
[17:52] Mais c'est intéressant parce que j'ai l'impression que, Aujourd'hui, en tout cas cette semaine avec cette annonce-là, puis le déploiement va se faire tranquillement pas vite à travers la planète, mais avec cette annonce-là, j'ai l'impression qu'Amazon livre la marchandise de ce qui nous avait été promis il y a huit ans quand Alexa était sortie en premier, où quand tu voyais ça, c'était formidable. Tu avais une borne, tu lui posais des questions, elle te répondait, tu avais ton information, elle contrôlait tout, elle semblait vraiment avoir une intelligence. Alors qu'essentiellement, c'était un furteur vocal qui prenait son temps pour aller chercher de l'information, ramener, puis si elle ne trouvait pas, elle disait, ben, je ne coupe pas. Mais c'était ça. Et là, aujourd'hui, avec la nouvelle génération qui nous a proposé, on est devant quelque chose qui est à jour, puis tu l'as dit, la donne a changé depuis que ChatGPT en mode vocal est arrivé. Ça fait basculer. D'ailleurs, je faisais la remarque à ma conjointe hier. Maintenant, tous les chats, tous les robots conversationnels sont disponibles en ligne. Et d'ailleurs, le plus dynamique, mais presque pour ne pas dire arrogant, c'est celui de Croc, de X. Je ne sais pas si tu as essayé.
Monde Numérique :
[19:04] Alors, je ne l'ai pas essayé, mais j'ai vu des retours, mais il est tout fou, lui.
Invité :
[19:08] Non, mais attends.
Monde Numérique :
[19:09] Il est sans fil. Il t'insulte.
Invité :
[19:12] J'étais hier avec ma conjointe, assis tranquille dans le salon, et là, je le déclenche. Et là, c'est lui qui me posait des questions. Mais genre, il voulait entamer la discussion avec moi. Mais ce n'était pas seulement, oui, comment puis-je vous aider? Non, il disait, permets-moi de te poser une question. Et là, c'est lui qui voulait lancer la conversation. Alors que moi, je voulais juste passer à l'autre application, mais il restait ouvert. Alors, ils continuent à parler, mais maintenant… C'est Elon Musk qui a toute son horreur. Oui, oui. Mais donc, Gemini maintenant parle, Coopilote parle, Croc parle, ChatGPT parle depuis longtemps, Anthropix, si je ne me trompe pas, parle aussi. On est vraiment passé à autre chose. Alors, de voir que finalement, l'ancêtre de tout ça, qui est Alexa, dans le fond, c'est Siri, mais pour le bien de la conversation, on va dire que c'est Alexa, arrivent aujourd'hui à ces normes-là. Moi, je trouve que pour des utilisateurs comme nous, C'est une excellente nouvelle.
Monde Numérique :
[20:07] C'est complètement une excellente nouvelle parce qu'en plus, Alexa est déjà dans nos vies. Puisqu'on l'a dit, toi ou moi, on l'utilise. Il est très utile aussi sur la maison connectée. Donc, il a une longueur d'avance d'une certaine manière. Il a tout l'environnement des skills, tout cet écosystème de skills, c'est-à-dire des applications. C'est aussi une plateforme, Alexa. Et c'est là où ils ont fait l'avance.
Invité :
[20:29] Avec une boutique d'applications.
Monde Numérique :
[20:30] Avec une boutique d'applications. mais on butait encore sur des choses un petit peu compliquées notamment pour configurer moi ce que j'ai trouvé intéressant dans la keynote d'Amazon c'est la promesse de pouvoir bientôt configurer des routines, de manière vocale moi j'utilise pas mal les routines c'est quoi les routines c'est par exemple tous les matins à telle heure ouvre les volets tous les soirs à telle heure ferme les attention à.
Invité :
[20:54] Ce que tu dis parce que tu vas aller faire démarrer chez ceux qui l'utilisent.
Monde Numérique :
[20:57] Oui il faut faire attention à tous les mots qu'on prononce quand on traite ce sujet là mais ça marche très bien les routines chez moi mais parfois c'est parce que j'ai pris le temps de les configurer sur l'application mobile etc et en plus parce que ça fait appel à des applications c'est-à-dire que mes volets ils ne sont pas directement connectés à Alexa ils passent par une autre application qui est l'application de domotique que j'utilise donc c'est pas simple donc tu envoies une commande qui elle est relayée à quelque chose exactement donc c'est pas simple or là la promesse c'est qu'on va pouvoir faire ça ce qu'on peut donc déjà faire mais on va pouvoir créer des nouvelles routines et configurer des nouvelles routines beaucoup plus facilement et ça va certainement intéresser des gens qui ont envie d'aller vers la maison connectée mais qui n'y vont pas parce que mine de rien ça reste encore un peu compliqué la maison connectée. Donc il y a ça qui est super intéressant. Il y a tout simplement la reconnaissance vocale. C'est vrai qu'Alexa parfois se trompe. Elle me comprend très bien Alexa, mais par exemple elle comprend beaucoup moins bien ma femme. Donc voilà, ma femme s'énerve, elle lui répète trois fois les mêmes choses, etc. Mais c'est aussi parce qu'elle parle à Alexa comme à une personne, parce que c'est ce qu'on a envie de faire. Et donc, elle lui dit, allez, s'il te plaît, maintenant, ouvre les volets et tais-toi. Et ça, ça ne marche pas. Ça ne peut pas marcher. Mais demain, ça va marcher.
Invité :
[22:13] On peut de poilier d'abord.
Monde Numérique :
[22:14] Oui, mais tu vois ce que je veux dire. Il faut prononcer les bonnes phrases qui ne sont que des triggers, des commandes. Et bien ça, a priori, on n'aura plus besoin de se soucier de ça. On sera vraiment dans un mode conversationnel convivial. Et ça, c'est quand même un grand pas en avant.
Invité :
[22:33] Et c'est une conversation avec un agent conversationnel 2025. C'est la bonne nouvelle. Mais comme tu le dis, puis j'ai l'impression que, c'est drôle, je t'écoute parler, puis j'ai l'impression qu'on va passer de la domotique à la maison branchée, à la maison connectée. Et domotique, c'est très compliqué encore. Mais là, avec la maison connectée, c'est ça.
Monde Numérique :
[22:52] Alors bon, il ne faut peut-être pas s'emballer non plus parce qu'on sait qu'il y a souvent beaucoup de promesses et pas beaucoup de réalité. Après, sur les histoires de skills, c'est intéressant parce qu'il y a aussi toutes les promesses en matière de commerce. Ben voilà, tiens, s'il te plaît, j'ai plus de sacs poubelles. Alexa, commande-moi des sacs poubelles. Et tac, en deux clics, c'est fait. Aujourd'hui, ça ne fonctionne pas encore très bien.
Invité :
[23:16] Mais tu te souviens quand même de l'époque où Amazon avait sorti les petites les petits boutons, oui.
Monde Numérique :
[23:21] Tout à fait.
Invité :
[23:22] Ça c'était un clic tu mettais ça à côté de ton lave-linge il te manquait de savon.
Monde Numérique :
[23:27] Tu cliquais là-dessus moi mes enfants étaient petits à l'époque ils n'arrêtaient pas de cliquer, j'ai reçu des cartons entiers de tubes de dentifrice tu vois, c'était horrible donc on les a vite enlevé les boutons, c'est bon quand même après, ce qui est intéressant aussi d'un point de vue plus, on va dire stratégique, commerciale et de marché, c'est qu'Amazon récupère son retard, clairement. Et je serais curieux de savoir si le fait qu'ils aient déjà cet écosystème avec les skills va leur donner réellement une longueur d'avance ou pas. Alors c'est vachement bien parce qu'il y a déjà toutes ces skills, mais tu vois, il y a une réflexion intéressante qui est que est-ce que pour pouvoir converser avec aussi tous les services marchands pour faire des commandes, pour réserver une place au restaurant, une table au restaurant, pour réserver une place de concert, etc. La promesse d'Alexa, c'est utiliser les skills des applications derrière, l'application de livraison, etc.
Invité :
[24:27] Mais il va falloir les modifier ces skills-là.
Monde Numérique :
[24:30] Oui, il va falloir les modifier, absolument. Mais sinon, tu sais comme moi qu'il y a une autre approche qui est celle des IA agentiques qui seront capables d'aller simuler ce que nous, on ferait sur un site web. Et là, il n'y a plus besoin de skills, il n'y a plus besoin d'écosystèmes. Ça ne passe plus par les API, ça passe par les interfaces traditionnelles. Et donc, c'est là où ChatGPT, avec un truc comme Opérator, qu'ils avaient lancé il y a quelque temps, pourrait aussi marquer des points. Donc, on s'approche vers...
Invité :
[25:00] C'est vraiment intéressant. On embarque dans une nouvelle...
Monde Numérique :
[25:02] Une nouvelle dimension.
Invité :
[25:03] C'est-à-dire compétition, oui, c'est ça.
Monde Numérique :
[25:05] Exactement, oui.
Invité :
[25:06] Mais ce que je trouve habile de leur part, par exemple, c'est l'approche qu'ils ont prise par rapport à la tarification. C'est-à-dire que longtemps, on a dit, ça fait deux ans qu'on en parle de ça, ça va coûter entre 5 et 10 $ par mois. Finalement, ça coûte 19 $ américain par mois. Mais les membres Prime l'ont gratuitement. Pour le moment, on s'entend. Mais ça, je trouve ça tellement intelligent de leur part.
Monde Numérique :
[25:27] Oui, super.
Invité :
[25:28] Parce que ça les fait rentrer d'un coup dans un marché qui est bien établi à travers le monde. Puis évidemment, ça rehausse la valeur de leur service Prime. D'ailleurs, encore ce matin, je visionnais une vidéo du patron de Prime. Mais lui, il était heureux comme un coq parce qu'on venait de rehausser. Puis il fait tous les liens avec les avantages de Prime. Mais là, maintenant… Mais Prime.
Monde Numérique :
[25:51] Comment ça coûte chez vous au Québec, Prime?
Invité :
[25:53] Ah, écoute, c'est autour de 100 $?
Monde Numérique :
[25:55] 100 $? Ah, mais je crois que c'est moins cher chez nous. Il faudrait que je vérifie, mais je pense qu'on est… Oui.
Invité :
[25:59] Bien, en partant, l'euro vaut le double du dollar. Oui, bien, voilà.
Monde Numérique :
[26:01] C'est sûr que c'est plus cher. Ah, bien, oui, oui, c'est ça. Voilà, on est autour de 50 $, 50 €. C'est ça. Et c'est avec Prime.
Invité :
[26:07] C'est… C'est 100 $ canadiennes.
Monde Numérique :
[26:08] C'est les livraisons gratuites, la vidéo sur Prime Video et maintenant… La musique. Amazon Plus. Et la musique aussi.
Invité :
[26:16] Etc. Oui, puis aussi des accès à Twitch privilégiés. Non, non, moi je l'ai toujours dit, à l'heure actuelle, dans l'offre numérique, c'est probablement l'offre d'Amazon Prime qui est la plus intéressante. Un peu moins maintenant, bien un peu moins, moins au Québec maintenant parce qu'il n'y a plus de service de livraison de Prime, mais pour le reste de l'offre, c'est très avantageux.
Monde Numérique :
[26:36] Ah, il n'y a plus de service de livraison de Prime chez vous?
Invité :
[26:38] Ah non, ça c'est toute une histoire parce qu'ils ont fermé tous les entrepôts, ils en avaient cinq ou six au Québec.
Monde Numérique :
[26:44] Mais pourquoi? Vous les avez énervés encore?
Invité :
[26:46] Oui, exactement. Je pense que c'est une histoire...
Monde Numérique :
[26:48] Vous énervez beaucoup les GAFAM.
Invité :
[26:50] Je dis ça, je ne dis rien, mais c'est une histoire de syndicalisation, officieusement, mais officiellement, il y a d'autres raisons. Mais ça les a énervés un peu à l'argent tout fermé.
Monde Numérique :
[27:03] Ça les a énervés qu'il y ait des syndicats, d'accord.
Invité :
[27:05] Oui.
Monde Numérique :
[27:05] Eh oui. Bon, Bruno, de quoi parles-tu cette semaine dans ton carnet?
Invité :
[27:11] Je suis tellement content que tu me poses la question. ça fait une semaine que j'attends que tu me la poses cette question là, écoute je parle, on va rester en France un tout petit moment pour parler avec un coach linguistique, AI Migo, est-ce que ça dit quelque chose?
Monde Numérique :
[27:29] Oui, je l'ai interviewé il y a une heure bon, ben tu vois alors.
Invité :
[27:34] C'est quelque chose d'intéressant qui.
Monde Numérique :
[27:36] Se trouve prêt tu te présentes cette semaine moi ce sera plus tard ce sera dans une semaine ou deux Là, tu vas me doubler.
Invité :
[27:45] Si vous voulez avoir un avant-goût, mais on sait bien, on ne peut jamais les entrer de la même façon. Si vous commencez, vous êtes intéressé par le sujet, d'un service linguistique qui est quand même dans le décor depuis 20 ans, mais qui maintenant passe à carburer vraiment de façon importante à l'IA.
Monde Numérique :
[28:00] Apprentissage de langue par l'IA, oui.
Invité :
[28:02] Oui, puis l'idée d'arriver avec un coach linguistique qui vraiment s'adapte à la qualité de l'apprenant, ça, je trouve ça intéressant. Alors, on parle de ça. Bon, là, j'espère que tu n'as pas fait une entrevue avec eux autres aussi. Gemini, Google, ils ont sorti un assistant pour le codage. Et bien, je parle avec une des ingénieurs qui a travaillé là-dessus. Et c'est assez intéressant comme outil. Si vous êtes dans le développement, dans le codage, ça va vous intéresser. Sinon, on reste dans les gens qui font l'actualité. Cette semaine, Amazon a présenté leur puce quantique. J'ai l'occasion de parler avec un des deux créateurs de cette puce-là. Ça fait des années qu'il travaille là-dessus. et la raison pour laquelle j'ai réussi à décrocher cette entrevue-là, c'est qu'il est de Vancouver et sa maman est gaspésienne. Et donc, j'imagine que c'est une question de cœur. Il a décidé de donner une entrevue au Canada et c'est moi qui l'ai eue.
Monde Numérique :
[28:54] Formidable.
Invité :
[28:55] Alors, je suis très heureux. Et ça serait disponible en partie audio sur mon carnet, puis sinon, vous aurez l'entrevue tout au long, en texte sur le podcast Mon Carnet.
Monde Numérique :
[29:05] Merci à toi pour ce coucou dans le monde numérique et on se dit à la semaine prochaine, Bruno. Salut, salut.
Invité :
[29:20] Monde numérique, le meilleur de la tech.
Monde Numérique :
[29:29] Et on poursuit l'hebdo de Monde numérique avec cette semaine, pas d'innovation de la semaine, parce qu'on avait déjà beaucoup d'actu, séquence actu très chargée, mais comme d'habitude, des interviews passionnantes. Je vous propose dans un instant de découvrir un petit peu l'envers du décor de l'industrie du streaming musical qui est complètement bouleversé actuellement par l'intelligence artificielle. On verra ça avec le directeur d'innovation de Deezer. Et juste avant cela, mon invité vedette mensuel, l'un des papes de l'intelligence artificielle qui ne mâchent pas ces mots. J'ai nommé Luc Julia, que l'on retrouve tous les mois sur Monde Numérique, pour l'humeur de Luc Julia. Avec lui, on revient sur quelques faits d'actualité importants et on parle cette semaine d'IA agentique. Ces interviews vous sont proposées en version intégrale si vous écoutez Monde Numérique l'hebdo premium sur Apple Podcast. Sinon, retrouvez-les la semaine prochaine en version complète et en épisode séparé sur le fil du podcast Monde Numérique. Bonjour Luc-Julien.
Invité :
[30:48] Bonjour Jérôme.
Monde Numérique :
[30:49] Co-inventeur de Siri, directeur scientifique de Renault, expert en intelligence artificielle, ravi de te retrouver comme chaque mois dans Monde Numérique pour que tu nous livres ton humeur du moment sur l'actu tech. Alors avant de parler des agents IA ce mois-ci, j'aimerais t'entendre sur un événement d'actu qui a marqué le mois de février, c'est le fameux sommet sur l'IA à Paris. Tu y étais, on s'est croisés sur place. Avec un peu de recul maintenant, quelle vision tu en as ? Quel bilan tu en tires ?
Invité :
[31:17] Alors la bonne nouvelle, c'est qu'on a parlé beaucoup, beaucoup d'IA. Et dans les médias, mais aussi dans la rue en fait. Parce que vous voyez, moi j'ai rencontré plein de gens qui... C'est peut-être parce qu'ils savaient que j'étais là, ou je ne sais pas, mais qu'ils m'ont parlé d'IA, qu'ils me disaient, alors ce sommet, machin, etc. Et on en a parlé beaucoup, parce qu'il y a eu quand même des annonces fortes. Donc la réalité, c'est que dans une période où il n'y a pas de budget en France, c'est toujours assez compliqué, il y a eu quand même annoncé 109 milliards d'euros pour la partie purement française, et puis après encore 200 milliards ou quelque chose comme ça pour l'Europe. Donc les chiffres sont énormes donc ça matche les chiffres de Stargate de Trump de quelques jours avant, d'une dizaine de jours avant alors maintenant la réalité on verra, je ne sais pas exactement ce que ça veut dire, on sait que les sous viennent comme on l'a dit, pas de France parce qu'on ne les a pas mais il y a des sous qui viennent des Émirats Arabes Unis, il y a des sous qui viennent du Canada il y a des sous qui viennent de divers endroits, donc, A priori, il y a au moins une cinquantaine de milliards qui sont plus ou moins sécurisés. Donc ça, c'est plutôt une bonne nouvelle. Maintenant, comment on va y accéder ? C'est ça qui n'est peut-être pas très clair encore. Est-ce que ça va être une structure de type France 2030, où il y a un guichet, où il faut aller faire les demandes ? Je ne sais pas.
Invité :
[32:41] Ces trucs-là sont fléchés, en gros, apparemment, sur trois endroits. Donc, des data centers, pour pouvoir avoir plus de data centers, parce que ça nous manque un peu, et pour avoir des trucs qui sont un peu souverains, on va dire.
Invité :
[32:59] Des chips, alors là, ça va être certainement beaucoup plus long, mais essayer d'avoir une certaine indépendance sur les chips, les puces. D'accord ? On a un problème. Ça fait longtemps qu'on a arrêté notre compagnie européenne ST Microelectronics. On a décidé, il y a une dizaine d'années maintenant, de ne plus faire des gros chips, c'est de faire que des petits chips. Et évidemment, ce truc-là, ça ne marche pas pour l'IA. Alors, est-ce qu'on est capable de refaire une industrie de chips très similaire à ce que les Chinois ont fait quand les US leur ont interdit l'accès à leurs chips ? On peut toujours y aller par des voies détournées, mais voilà. Donc, ça, c'est le deuxième truc. Alors, ça risque d'être un peu long. Et le troisième truc, c'est d'aider l'innovation en général autour de l'IA. Et donc, moi, ce que j'ai compris, et ce n'était pas exactement ça, mais ce que j'ai compris, c'était aider cet écosystème qu'on a qui est extraordinaire, avec ces centaines de boîtes de start-up qui font de l'IA en France, et donc les aider d'une manière ou d'une autre pour passer, tu sais, je dis toujours qu'on est au niveau des start-up, la start-up nation, mais il faut passer pour certaines au niveau du scale-up, ça serait bien qu'on puisse passer au niveau du scale-up sans avoir à les mendier aux États-Unis, un peu comme l'a fait Mistral.
Monde Numérique :
[34:11] Alors Luc, toute autre chose, c'est un concept dont on entend beaucoup parler en ce moment, les agents IA, l'IA agentique. Là, il y a eu les annonces d'Amazon récemment qui va moderniser son assistant Alexa et on a l'impression qu'on s'oriente un peu vers ce qu'on appelle ces agents IA. Mais explique-nous un peu de quoi il s'agit exactement.
Invité :
[34:35] Alors les agents, d'abord, ce n'est pas nouveau. Il faut être clair qu'on parle d'architecture d'agents depuis les années 80. D'accord ? Donc ça fait quand même un petit moment, il y avait des choses qui s'appelaient corbas et tout ça, donc c'est de l'orchestration en fait d'agents qui vont être spécialisés dans des tâches particulières, et donc on va orchestrer tout ça pour qu'ils puissent faire des métatâches, en quelque sorte. Donc chacun fait des tâches particulières, mais en les orchestrant et en les faisant potentiellement aussi entrer en compétition, ils vont à la fin réussir à faire une métatâche qui a l'air d'être un truc super intelligent. D'accord ? Donc ça, ça existe depuis les années 80, cette idée-là. Aujourd'hui, on va appliquer ça à l'IA générative, donc on appelle ça l'agentique parce que ça fait joli, et c'est un nouveau mot et c'est sympa, mais en fait, c'est vraiment sympa. Parce que ce qui est sûr, c'est que maintenant, ces agents spécialisés, ils sont vraiment bons, ils font vraiment des trucs extraordinaires à un niveau très particulier et dans leur tâche particulière. Et puis, on est capable de créer ces orchestrateurs qui avant étaient un peu compliqués et qui étaient plus basés sur de la logique que sur ces IA génératives. L'orchestrateur peut lui-même être génératif et donc avoir des.
Invité :
[35:50] Faire des comment je veux dire ça je ne trouve pas le mot mais ils vont pouvoir avoir des options si tu veux, qui sont des trucs auxquels on n'avait pas forcément pensé et ça va être très intéressant, ils peuvent essayer plein de trucs à la fois aussi parce qu'on a plein de contenus différents, donc c'est vraiment très distribué et très bien, et chacun de ces agents aussi, donc c'est là où l'agentique est aussi très intéressant, c'est qu'ils vont agir sur le monde. Donc c'est là où on va pouvoir appliquer ces trucs-là à la robotique par exemple. La robotique est une super application, des IA agentiques. Donc là, on rentre dans cette nouvelle ère. Alors c'est encore une fois une évolution. On va certainement parler de révolution parce qu'on aime bien parler de révolution chaque fois que se passe un truc. Mais c'est une évolution de ces IA qui est très intéressante parce qu'on a compris qu'il fallait spécialiser, mais on a compris aussi qu'il fallait orchestrer, qu'il fallait faire travailler tous ces trucs-là ensemble.
Monde Numérique :
[36:41] Luc, concrètement, ça donnerait quoi ? C'est dans quel type d'application, par exemple ?
Invité :
[36:48] En fait, j'allais dire dans tout, parce que si tu regardes, par exemple, ce qu'on fait au quotidien, au quotidien, ton boulot, c'est quoi ? Ton boulot, c'est d'avoir plusieurs tâches, et tu fais ces tâches soit séquentiellement, soit des fois en même temps, parce qu'il faut que tu retrouves des données d'un côté ou de l'autre pour pouvoir faire ta tâche, ta métatâche, on va dire, en particulier. Et donc, c'est exactement ce qu'ont offert ces agents. Ils vont prendre beaucoup plus d'informations sur, ces différentes tâches que tu as à faire. Et donc, elles vont construire ces métatâches qui vont avoir l'air encore plus intelligentes. Ça ne veut pas dire que ça va nous remplacer. Toujours pareil, il faut se calmer un peu là-dessus. Mais on peut l'appliquer dans beaucoup de choses. Mais quand je te parlais de robots, par exemple, un robot, on pense tout de suite aux robots humanoïdes, qui doivent marcher, qui doivent machin de ça. Marcher, ce n'est pas seulement bouger les jambes. C'est comprendre tout le monde, comprendre qu'il y a des choses qui se passent devant, des choses qui se passent derrière, qu'il faut rester à l'équilibre. Il y a plein de trucs et c'est super compliqué. C'est une des tâches les plus compliquées, une métatâche les plus compliquée qu'on puisse utiliser. Donc, avoir des agents qui vont s'occuper de toutes les articulations, les machins, les pseudomuscles, tout ce que tu veux, là, c'est super compliqué. Et c'est là où l'agentique peut être super intéressante.
Monde Numérique :
[38:09] Merci beaucoup, Luc, Julia, pour cet éclairage. On se retrouve le mois prochain, si tu es d'accord.
Invité :
[38:14] Avec plaisir.
Monde Numérique :
[38:22] On sait que l'intelligence artificielle aujourd'hui permet de créer facilement de la musique et des chansons. Il suffit d'aller sur des plateformes comme Suno et à partir d'un simple prompt, une simple requête, on peut générer des morceaux dans toutes sortes de styles. Alors c'est amusant, mais ça pose aussi des problèmes, des problèmes de droit d'auteur et surtout quand ces morceaux sont envoyés en masse sur les plateformes de streaming pour être commercialisés. Bonjour Aurélien Hérault.
Invité :
[38:48] Bonjour Jérôme.
Monde Numérique :
[38:49] Vous êtes directeur de l'innovation de Deezer, célèbre plateforme française de streaming. Et chez Deezer, vous êtes victime de ce phénomène et vous avez donc développé une technologie pour détecter les morceaux pirates fabriqués par Delia. On va en parler, mais d'abord, est-ce que vous pouvez nous décrire un petit peu l'ampleur de ce phénomène de contenu qui ne devrait pas se trouver sur votre plateforme, en fait ?
Invité :
[39:16] Oui, tout à fait. Déjà, je pense que c'est intéressant de commencer avec un chiffre. On reçoit environ 100 000 titres par jour, donc on doit traiter 100 000 titres par jour et on s'est intéressé à la granularité de ce qu'on nous envoyait et on a découvert que l'IA génératif prenait part à ses livraisons quotidiennes. Mais pour pouvoir savoir plus en détail ce qu'on nous livrait il a fallu créer un détecteur donc on a investi à peu près pendant un an et demi pour développer un modèle capable de détecter les morceaux générés par IA et aujourd'hui on estime à environ 10% du contenu qu'on reçoit quotidiennement généré par IA 10%.
Monde Numérique :
[40:00] Généré par IA, donc c'est quoi ? C'est des fausses chansons ?
Invité :
[40:03] C'est des chansons qui sont très réalistes dans des styles qui sont de plus en plus difficiles à différencier de morceaux, j'ai envie de dire, originales, conçus par des humains. Mais le phénomène qu'on observe essentiellement, c'est les livraisons de NAS. Parce qu'en soi, l'IA générative ne nous pose aucun problème. Au contraire, on pense que c'est une fabuleuse opportunité de s'exprimer. Ce qui nous pose un peu plus de problème, c'est la saturation du catalogue par ce type de morceaux.
Monde Numérique :
[40:37] Alors voilà, parce qu'il y a un aspect technique, il y a un aspect de confort aussi d'écoute pour l'auditeur, pour l'utilisateur, et puis il y a un aspect économique. Si on parle brièvement de l'aspect économique, en fait, ces morceaux pirates, ils vont permettre à certains de gagner de l'argent derrière.
Invité :
[40:57] Tout à fait, ils viennent rentrer dans le modèle économique des plateformes du streaming et capturer une partie des revenus qui est normalement reversée aux ayants droit et aux artistes. Et on pense que nous, chez Deezer, ça peut être un problème, surtout qu'on observe que ça peut jouer un rôle dans la manipulation de stream, finalement des phénomènes de fraude. Et c'est pour ça qu'on souhaite avoir ce type de détecteur et monitorer ces cas d'usage pour s'assurer que les revenus aillent bien aux ayants droits.
Monde Numérique :
[41:29] Ce que vous appelez la manipulation de stream, c'est le fait que certains artistes, ou des faux artistes finalement, aient l'air de faire beaucoup de téléchargements alors que ce n'est pas le cas ?
Invité :
[41:39] Tout à fait. C'est finalement des morceaux créés par des IA qui vont être écoutés par des bots.
Monde Numérique :
[41:47] Ah oui, d'accord. Même les auditeurs sont fake.
Invité :
[41:50] Oui, c'est ces phénomènes-là qu'on moniteure activement. Parce que justement, ça vient capturer de la part de marché et on essaye justement de combattre ça.
Monde Numérique :
[42:00] Oui, c'est de l'argent de moins pour les vrais artistes et que vous reversez via les sociétés de gestion de droits de...
Invité :
[42:07] À travers les labels, les sociétés de gestion, etc.
Monde Numérique :
[42:11] Alors, cet outil que vous avez développé, technologie contre technologie, finalement, c'est toujours la même histoire, il consiste en quoi ? Comment ça marche ?
Invité :
[42:20] Eh bien, on s'est concentré dans un premier temps à détecter les morceaux 100% générés par IA. Donc des modèles comme Suno, Udio, et il y en a plein sur le marché. Tous ces morceaux générés par IA ont une spécificité, c'est qu'ils laissent des artefacts dans le signal audio qui ne sont pas audibles par les humains, mais qui laissent des traces statistiques parce que les modèles génératifs sont des statistiques, il y a des encodeurs, des décodeurs, et au moment justement de la génération, laisse un certain nombre de traces et on a développé un système qui vient détecter ces traces avec un calcul de score qui nous permet d'être plutôt confiant sur les morceaux 100% générés par IA.
Monde Numérique :
[43:06] C'est-à-dire que vous arrivez à détecter avec quel taux de réussite ?
Invité :
[43:12] 99,8% sur des modèles connus comme Udio, Suno, etc. Mais la spécificité de notre modèle, c'est de pouvoir être un peu plus généraliste parce que c'est simple, il suffit de modifier un petit peu les morceaux et tout de suite, on ne les détecte plus. Donc, on travaille, on continue de travailler dessus, à faire évoluer ce système pour détecter de plus en plus de morceaux générés par hier.
Monde Numérique :
[43:38] D'accord. Donc ça veut dire que si je m'amuse à aller créer des chansons sur Suno et ensuite je veux les diffuser sur Deezer ou sur d'autres plateformes, je vais me faire choper par la patrouille en fait.
Invité :
[43:48] Oui, en tout cas on va le voir, ça sera labellisé dans notre catalogue et après c'est très simple de pouvoir soit afficher aux utilisateurs que c'est un morceau généré par IA ou l'enlever de la recommandation. Bref, mener un certain nombre d'actions.
Monde Numérique :
[44:04] Parce que dans ce cas-là, vous faites quoi ? Immédiatement, vous l'enlevez, vous le retirez ?
Invité :
[44:09] Non, aujourd'hui, on accepte tout. La seule chose qu'on a fait comme action, c'est de l'enlever de la recommandation algorithmique.
Monde Numérique :
[44:20] Donc, il n'est plus mis en avant, mais il existe toujours. Si on va le chercher, il existe toujours.
Invité :
[44:25] On n'est pas un régulateur, on n'est pas là pour interdire l'usage. On est là juste pour monitorer notre catalogue et offrir la meilleure expérience possible aux utilisateurs. Donc, on a décidé aujourd'hui d'expérimenter de l'exclure de la reco et de mesurer un petit peu les effets. Mais c'est aussi pour ça qu'on a communiqué publiquement sur ces chiffres-là. C'est aussi pour saisir un petit peu toute la filière musicale autour de ces questions via généralité.
Monde Numérique :
[44:54] Oui, parce qu'au fond, vous le disiez, est-ce que c'est vraiment scandaleux de faire de la musique avec de l'intelligence artificielle ?
Invité :
[45:00] Pas du tout. C'est génial. Je peux dire que ça donne l'opportunité à beaucoup de gens de pouvoir s'exprimer, d'explorer. Je veux dire que tant qu'il y a une démarche artistique derrière, quelque chose qui est lié à la musique, à la transmission d'émotions, de messages, c'est un outil formidable. Nous, ce qui nous pose problème, c'est plus les abus, la saturation du catalogue. Écologiquement aussi, c'est une question. Est-ce qu'on a envie de stocker tous ces morceaux qui ne sont pas forcément écoutés ? Donc, c'est toutes ces questions qu'on soulève autour de l'IA générative, mais au contraire, on pense que c'est une fabuleuse opportunité.
Monde Numérique :
[45:37] Donc vous ne tournez pas le dos à la musique générée par IA, on sait que c'est également la position d'ailleurs de votre principale concurrence, Spotify, etc. Alors malgré tout, il y en a qui s'inquiètent un peu, ce sont les artistes, et on le voit en ce moment, là récemment, un millier d'artistes britanniques sont montés au créneau et partent en guerre contre un projet de loi en Grande-Bretagne qui, justement, devrait permettre aux IA de s'entraîner à partir de leur musique. Et ça, ils n'en veulent pas, ou en tout cas, ils veulent faire pression pour peut-être être rémunérés en conséquence, etc. Qu'est-ce que vous en pensez ? On est à un tournant, en fait, pour ce marché ?
Invité :
[46:21] Oui, je pense que, comme souvent, et ça fait partie du secteur culturel, mais aussi de la musique. La technologie vient un peu bousculer les codes. Ça a été le cas avec le streaming il y a 17 ans maintenant, qui a changé les codes.
Monde Numérique :
[46:40] Ça vous a bien arrangé, parce que finalement, sans la révolution du streaming, Deezer aujourd'hui n'existerait pas.
Invité :
[46:44] Tout à fait, mais ça fait partie des ruptures technologiques et je pense qu'il faut l'accompagner, le comprendre. Et justement, c'est le rôle des acteurs technologiques comme Deezer qui a à la fois une expertise sur la tech et une expertise dans le milieu culturel, musical, de faire la jonction et aussi d'aider les ayants droit à comprendre ce qui est possible de faire, comment on peut faire évoluer les modèles économiques.
Monde Numérique :
[47:09] Merci beaucoup Aurélien Hérault, directeur de l'innovation de Deezer.
Invité :
[47:14] Merci à vous.
Monde Numérique :
[47:25] C'est la fin de cet épisode de Monde Numérique. Merci de l'avoir suivi et écouté jusqu'au bout. Retrouvez ces interviews en version intégrale. Si vous ne les avez pas écoutées sur Apple Podcast édition Premium, retrouvez-les la semaine prochaine en épisodes séparés. Surtout, la semaine prochaine, rendez-vous au Mobile World Congress de Barcelone. Et puis, avant cela, ne ratez pas le grand débrief, le grand débrief de Monde Numérique avec mes camarades Bruno, Gugliel Minetti et François Sorel. Pendant presque une heure, on passe en revue. différents sujets, on parle, je vous l'ai dit cette semaine, ce mois-ci, de Apple Intelligence une émission également disponible en vidéo sur la chaîne YouTube de Monde Numérique en l'occurrence ce sera dimanche 2 mars précisément.
Monde Numérique :
[48:12] N'hésitez pas surtout à laisser des commentaires, des petites étoiles 5 étoiles sur la plateforme d'écoute c'est principalement sur Apple Podcast en réalité l'histoire des petites étoiles vous pouvez laisser également des commentaires si vous nous écoutez sur Spotify, vous êtes de plus en plus nombreux sur Spotify et puis sur toutes les autres plateformes d'écoute de podcast c'est ça qui est formidable, je sais qu'il y a beaucoup d'auditeurs sur Podcast Addict Soundcast, Deezer enfin des tas d'applications diverses et variées et puis également sur Youtube en audio, réagissez sur le site de Monde Numérique, mondenumérique.info ou sur les réseaux sociaux, n'hésitez pas à m'envoyer des messages, ça fait toujours très plaisir. Je vous retrouve samedi prochain pour un nouvel épisode de l'Hebdo. On parlera donc de télécom, de smartphone, d'intelligence artificielle depuis Barcelone. D'ici là, portez-vous bien, passez une bonne semaine, pleine de tech. Salut !