Le meilleur de l'actu tech cette semaine : Netflix, Apple, iPhone 16, iOS 18, Playstation 5 Pro, cyberattaques, intelligence artificielle, Zuckerberg new look, OpenAI, Mistral, flamme Olympique, EDF, LykHubs
Vous vous rappelez comment vous regardiez la télé il y a 10 ans ? Les chaînes de flux, les locations de DVD, les films piratés… Tout ça, c’était avant Netflix. L’arrivée de la plateforme américaine, boostée par plusieurs innovations technologiques, a fait exploser l’usage de la vidéo à la demande et a transformé nos habitudes. (03:09)
Apple déballe ses joujoux d’automne
Les iPhone 16 d’Apple sont dévoilés. iOS 18 arrive cette semaine et il est bourré de nouveautés. Les AirPods vont se transformer en appareils auditifs. (06:51)
Le premier smartphone accordéon
Huawei crée la surprise en dévoilant un smartphone Mate XT qui se plie en trois. Simple performance technique ou objet de désir du futur ? (13:26)
Cyberattaques en série en France
Boulanger, Cultura et Truffaut victimes du même pirate. Vos CB sont saines et sauves, en principe, mais gare aux futurs mails de phishing.
Le Debrief Transatlantique
Avec Bruno Guglielminetti, on discute d’un grand rassemblement consacré à l'intelligence artificielle à Montréal et du changement d’image radical de Mark Zuckerberg, le patron de Meta. (17:43)
OpenAI dévoile une nouvelle IA '“qui réfléchit”
Et Mistral lance sa première multimodale… (27:59)
Les dessous de la flamme olympique
INTERVIEW Axel Morales, Chef de projet chez EDF Pulse Design, raconte la conception et les dessous de la flamme olympique [PARTENARIAT] (35:47)
Un réseau social français
INTERVIEW David Mizoule, entrepreneur, présente Lykhubs, un réseau social qui permet aussi de créer des sites Web.
Monde Numérique :
[0:09] Bonjour, bienvenue à l'écoute de Monde Numérique, l'émission 100% Tech, chaque samedi, sur toutes les plateformes de podcast. Et on fête un anniversaire cette semaine, les 10 ans de Netflix en France. Qu'est-ce qui a changé ? On en parle. L'actu, c'est aussi les annonces Apple, des nouveaux smartphones et des nouveautés du côté d'iOS. Le chinois Huawei qui lance le premier smartphone capable de se plier en trois parties. Une nouvelle PlayStation et puis, moins amusant, des cyberattaques en série en France. Le débrief transatlantique. Mon camarade Bruno Guglielminetti nous parlera d'un rassemblement consacré à l'intelligence artificielle à Montréal. Ce qui est intéressant, c'est donc de voir des gens de l'écosystème. Et puis, on s'interrogera sur la véritable métamorphose de Mark Zuckerberg, le patron de Meta, champ de look et d'image. Une incroyable transformation. L'innovation de la semaine, c'est la nouvelle IA d'OpenAI. Elle est capable de réfléchir, et oui. Et puis les interviews de la semaine, on reviendra sur la fameuse flamme olympique, cette prouesse technologique signée EDF. Et vous découvrirez un nouveau réseau social français qui a une vraie particularité, il est complètement interconnecté avec le web. Explication de son créateur. Bienvenue dans Monde Numérique, l'hebdo du 14 septembre 2024.
Guest:
[1:36] Monde numérique Jérôme Colombin.
Monde Numérique :
[1:42] Je suis ravi de vous retrouver pour ce nouveau numéro de Monde Numérique, l'hebdo. L'hebdo, c'est chaque samedi, 50 minutes de news et d'interviews. Plus d'une heure si vous êtes abonné à la version premium sur Apple Podcast. Et puis Monde Numérique, c'est aussi tous les autres jours de la semaine, des interviews long format, des chroniques sur l'actu-tech tous les jours et des éditos. Tout cela disponible sur toutes les plateformes de podcast, sur YouTube et même sur les assistants vocaux. Monde Numérique, c'est aussi une newsletter à laquelle vous pouvez vous abonner sur le site mondenumérique.info cette semaine rapidement quelques remerciements tout d'abord à des généreux donateurs car il est possible de faire des dons au podcast Monde Numérique via la plateforme J'aime l'info, le lien est sur le site Monde Numérique et donc remerciements cette semaine très chaleureux à Gérard, à Luc et à Elodie notamment et puis n'oubliez pas de poster des commentaires, vous pouvez poster des commentaires.
Monde Numérique :
[2:41] Merci à tous. Podcast sur Spotify, sur YouTube, sur YouTube Music ou sur le site Monde Numérique. Et vous pouvez évidemment laisser des commentaires plus généraux sur le podcast lui-même si vous écoutez sur Apple Podcasts ou sur Podcast Addict. Des commentaires qui sont très appréciés. Je vous en remercie par avance parce que d'abord, ça fait plaisir, c'est vrai, quand ils sont bons. Et puis, ça contribue aussi à la visibilité et au référencement de ce podcast
Monde Numérique :
[3:08] sur les différentes plateformes. Donc c'est vous qui faites le succès de cette émission. Voilà, c'est parti pour l'actu.
Monde Numérique :
[3:22] Ce petit tout-doum, ce célèbre générique, cette signature sonore, vous la connaissez très certainement, c'est l'indicatif de la plateforme Netflix. Et on fête ce week-end les 10 ans de Netflix en France. C'était le 15 septembre 2014. Le 15 septembre 2014, il y avait une fête à Paris.
Monde Numérique :
[3:42] C'était très précisément sous le pont Alexandre III. 3. J'avais la chance d'y être en fait et c'était vraiment le lancement officiel de Netflix dans l'Hexagone. Netflix a été créé aux Etats-Unis en 1997 qui était au départ une plateforme de location de DVD qui s'était fait connaître parce qu'il faisait de la location à distance avec des petites enveloppes rouges devenues célèbres. Les gens pouvaient commander renvoyer leur DVD pas besoin de se déplacer dans un vidéoclub c'était déjà une petite révolution et puis avec l'arrivée d'internet du haut débit et de la vidéo à la demande, Netflix a sauté là-dessus. Ils ont été les premiers à investir ce secteur et ça a été une vraie révolution. Alors, ça a changé beaucoup de choses. Netflix, c'est vraiment eux qui ont démocratisé la vidéo délinéarisée, c'est-à-dire à la demande, au détriment de la télévision classique de flux. Ils ont inventé ce qu'on appelle le binge-watching. C'est à la fois bien et pas bien. C'est le fait de pouvoir, sans qu'il y ait des dizaines d'épisodes, parfois passer des nuits blanches devant sa télé. Et en tout cas, en France, ils ont fait clairement décoller le marché de la SVOD, c'est-à-dire la vidéo à la demande sur abonnement. On paye un forfait et on télécharge et on regarde absolument tout ce qu'on veut. En France, il y aurait aujourd'hui 65% des foyers français abonnés à un service de vidéo à la demande. Et en moyenne, on est même abonné à plus de deux plateformes par foyer. Netflix reste leader avec 63% de parts de marché.
Monde Numérique :
[5:08] Devant aujourd'hui Prime Vidéo et Disney+. Et maintenant, la difficulté pour Netflix, ça va être de rester au sommet tout en continuant à produire des séries et des films qui coûtent toujours plus cher. Pour ça, ils n'ont pas hésité à augmenter leur prix, mais le risque d'augmenter les prix, c'est de perdre des abonnés. En tout cas, tout cela n'aurait pas été possible sans la révolution du numérique et la généralisation du haut débit. Et puis Netflix, c'est une entreprise de technologie avant tout, notamment grâce à son célèbre algorithme de recommandation. Ils ont été les premiers à exploiter les données qu'ils avaient sur leurs abonnés pour leur proposer du contenu vraiment sur mesure, censé correspondre précisément à leur goût. Alors on pourra en débattre, est-ce que c'est toujours pertinent ? Est-ce que parfois on ne croule pas sous des recommandations pas très intelligentes ? Et puis, ils ont été les premiers aussi à utiliser même l'intelligence artificielle pour la création de séries, on se souvient de House of Cards, qui avait été conçu vraiment comme un produit marketing sûr grâce à de l'IA. Où ils avaient analysé ce qui plaisait aux gens et comment il fallait construire les épisodes, etc.
Monde Numérique :
[6:18] Voilà, avec éventuellement des dérives qu'on pourrait déplorer aujourd'hui. On dit parfois que Netflix est un peu trop woke en essayant toujours de caser des quotas de personnes dans les épisodes. Mais ça, c'est un peu l'air du temps aux États-Unis et ça arrive aussi en France. Voilà, 10 ans de Netflix, c'est un événement et on pouvait difficilement passer à côté.
Monde Numérique :
[6:42] L'actu de la semaine, ce sont aussi des nouveaux iPhones, vous n'avez pas pu
Monde Numérique :
[6:46] passer à côté, c'était lundi soir, une nouvelle keynote Apple le 9 septembre. Alors comme d'habitude, pas de folie, pas de nouveautés révolutionnaires, mais pourtant beaucoup d'intérêt évidemment pour les annonces Apple. 4 nouveaux iPhones, c'est la génération des iPhone 16, donc le 16, le 16+, et puis le 16 Pro et le 16 Pro Max, c'est comme ça que maintenant sont déclinées les gammes d'iPhone. Peu de nouveautés à part plus de puissance évidemment, c'est logique grâce à une nouvelle puce, un nouveau microprocesseur conçu par Apple, la puce A18, et puis A18 Pro pour les modèles Pro. En termes de design il ressemble vraiment au modèle précédent mais mais petite révolution l'apparition d'un bouton supplémentaire enfin c'est pas vraiment un bouton puisque c'est un bouton tactile donc il suffit de poser le doigt dessus il est entièrement dédié à l'usagé de l'appareil photo est ce que ça va apporter vraiment plus de praticité dans l'utilisation de l'appareil photo sachant que on pourra aussi accéder aux réglages par Peut-être pour faire des photos plus élaborées que simplement appuyer sur le déclencheur. Voilà, des prix sans grande surprise, ni bonne ni mauvaise.
Monde Numérique :
[7:57] On est toujours dans les prix Apple. Ça démarre à 969 euros jusqu'à 1479 euros pour le premier prix. De toute façon, c'est que le premier prix du plus cher. L'iPhone 16 Pro Max. Alors, ces nouveaux iPhones, comme d'habitude, ils ont fait l'objet d'un tas de commentaires.
Monde Numérique :
[8:14] Et notamment des commentaires moqueurs, voire négatifs.
Monde Numérique :
[8:18] Pour dire qu'une fois de plus, Apple n'inventait rien de nouveau. Mais je pense qu'il faut vraiment sortir de cette logique d'Apple réinvente le monde à chaque keynote, qui n'aurait pas de sens.
Monde Numérique :
[8:31] Ce sont juste des industriels qui mettent à jour leurs produits. La sortie d'un nouvel iPhone, ça ne veut pas dire que si vous aviez le modèle précédent, il faut tout de suite le jeter ou le revendre pour acheter le nouveau. Ce n'est pas du tout comme ça que ça marche. On sait qu'on a intérêt à changer d'iPhone au maximum tous les deux ou trois ans. c'est-à-dire si vous avez 2, 3, 4 générations de retard, sans compter que les appareils durent de plus en plus longtemps. Et on ne peut pas réinventer la roue tous les 4 matins, c'est certain. Il y a sans doute aussi une volonté d'en garder sous le pied des innovations. Mais il ne faut pas oublier aussi toutes les petites choses, ces innovations incrémentales qui, au quotidien, nous changent la vie quand même. On les découvre au fil des semaines d'utilisation, des mois, etc. Sans compter toutes les nouveautés, souvent logicielles d'ailleurs, qu'on n'utilise pas parce qu'on ne sait même pas qu'elles existent. En tout cas, ce qui est intéressant et ce qu'il faut retenir, c'est qu'il s'agit des premiers iPhones taillés pour l'intelligence artificielle et en l'occurrence pour Apple Intelligence.
Monde Numérique :
[9:30] Ce concept d'IA à la sauce Apple qui avait été dévoilé en juin dernier et qui n'est pas encore arrivé, qui n'arrivera pas avant le mois d'octobre aux États-Unis et en France, on ne sait pas du tout quand. En Europe, on ne sait pas du tout quand. Apple a promis une version française d'Apple Intelligence en 2025, mais une version française, ça ne veut pas dire une version en France. En guise sous roche, il se passe quelque chose, on ne sait pas exactement quoi, entre Apple et l'Union Européenne, à cause de la réglementation. Apple semble hésiter à cause de la réglementation européenne sur l'IA qui serait trop contraignante pour eux. Est-ce que c'est un coup politique de leur part ? On ne sait pas trop.
Monde Numérique :
[10:13] Il y a aussi une nouveauté qui arrive ce lundi. Et ça c'est pas mal parce que c'est à la fois pour les futurs, enfin les nouveaux iPhone mais également pour pas mal d'anciens modèles, peut-être celui que vous avez entre les mains si vous êtes, utilisateur d'iPhone, bref c'est iOS 18, nouvelle version du système d'exploitation et ça souvent ça change beaucoup plus de choses qu'un nouvel appareil il y a plein de trucs pas inintéressants dans ce iOS 18, en termes de design on pourra personnaliser les icônes, on pourra aussi pour la version européenne, alors ça parce qu'il va y avoir maintenant des iPhones européens, des iPhones américains. Les Européens vont pouvoir désinstaller des applications Apple natives, des trucs qui étaient impossibles, inimaginables jusqu'à présent. Vous allez pouvoir, si vraiment c'est le truc que vous attendiez, supprimer l'appareil photo de l'iPhone, l'icône appareil photo.
Monde Numérique :
[11:02] Supprimer l'appli iMessage, etc. Voilà, tout cela grâce à notre dieu de la réglementation européenne. On verra si ça nous change la vie. Il y aura aussi une nouvelle application photo, un nouveau centre de contrôle entièrement revu. Bon, ça, c'est pour les utilisateurs d'iPhone. Les autres, ça ne leur parle pas vraiment. Et puis, une fonction intéressante, une nouvelle fonction antivol qui devrait protéger les composants. De l'iPhone. C'est-à-dire que si votre appareil est dérobé, en théorie il sera impossible ou en tout cas, je ne sais pas, peut-être très difficile de revendre les pièces parce qu'elles ne seront pas utilisables sur d'autres téléphones. C'est assez astucieux. On sait qu'Apple a quand même toujours été assez proactif et même actif en matière de protection contre le vol. Aujourd'hui, il y a déjà un certain nombre de sécurité. Et puis, une autre nouveauté sur iOS du iOS 18 que je trouve assez sympa.
Monde Numérique :
[11:54] J'ai hâte de l'essayer. Non pas pour moi, mais pour pour des personnes que je connais et qui sont souvent victimes du mal des transports. Eh bien, il va y avoir un truc pour ne plus avoir mal au cœur en voiture ou même en bateau quand on utilise son smartphone. En fait, c'est un système de petits points qui apparaîtront sur l'écran, qui suivront les mouvements de la voiture. Et donc, ça devrait compenser ce qu'on appelle la kinétose, donc le mal des transports. Voilà pour iOS 18. et le même jour arrivera iPadOS 18 pour les iPads, WatchOS version 11 pour les montres, comme son nom l'indique, et puis une nouvelle version de macOS pour les ordinateurs Mac. C'est pas tout au niveau des produits Apple dévoilés en début de semaine, donc la Watch série 10, une nouvelle montre connectée, je vous en dis pas plus, si ça vous intéresse vous pouvez aller réécouter l'épisode spécial que j'ai fait en début de semaine, c'était mardi.
Monde Numérique :
[12:50] 10 septembre, et puis de nouveaux AirPods 4, Donc, une nouvelle gamme d'Airpods. Ce n'est pas les plus perfectionnés, ce n'est pas les AirPods Pro. Les AirPods Pro, sur lesquels va arriver quelque chose de très intéressant, eh bien, un système d'aide auditive. Pour les gens qui ont des problèmes d'audition, les AirPods vont se transformer en dispositifs médicaux, ou en tout cas d'aide auditive. Ils viennent de recevoir le feu vert des autorités américaines. Je vous en parle d'ailleurs également en détail dans Monde Numérique de vendredi 13 septembre.
Monde Numérique :
[13:26] La vraie nouveauté spectaculaire en matière de matériel high-tech, en fait, elle est venue de Chine cette semaine et du côté de la marque Huawei, qui a dévoilé le premier smartphone au monde qui se déplie en trois parties, trois morceaux. Alors, on avait déjà les pliants en deux parties, comme un livre. Et bien là, c'est comme un accordéon. C'est le Mate XT qui a été présenté par Huawei à l'occasion d'une conférence de presse en ligne. Donc, on l'a vu qu'en vidéo, à distance. C'était le lendemain des annonces Apple, comme une sorte de clin d'œil. Et c'est donc une première mondiale, ce XT. Il est assez fin, 13 mm d'épaisseur, évidemment. Il faut quand même qu'il y ait un peu d'épaisseur. Et il se transforme quand on l'ouvre. Donc, il y a un écran sur le dessus. Mais quand on l'ouvre, il se transforme en véritable petite tablette de 10 pouces. Et 10 pouces, c'est pas mal quand même pour une tablette. Idéal pour regarder des films, pour consulter des documents, pour lire des contenus. Voilà, donc c'est le concept vraiment de ces écrans à géométrie variable, bon il a un look assez bling bling, doré, rouge etc, et il coûtera en Chine 19.999.
Monde Numérique :
[14:34] Yuans ce qui fait au cours d'aujourd'hui environ 2500 euros mais ça ne veut pas du tout dire qu'il sortira, à ce prix là en Europe et d'ailleurs ça ne veut pas dire, on ne sait pas du tout s'il sortira réellement en Europe en tout cas c'est une belle revanche pour la marque Huawei Huawei qui était un peu en perdition ces derniers temps suite au bras de fer avec l'administration américaine qui lui avait interdit d'utiliser les technologies américaines à la fois matérielles et logicielles. Et donc Huawei tente de reprendre du poil de la bête. Il marche assez bien sur le marché chinois, ce qui ne va pas faire du bien d'ailleurs à Apple puisque Apple également est très offensif et le marché chinois est très important pour Apple.
Monde Numérique :
[15:15] Tiens, un nouveau joujou encore cette semaine. C'est du côté du gaming que ça se passe. Et là encore, c'est une marque emblématique, puisque Sony a officialisé sa nouvelle PlayStation 5, la PlayStation 5 Pro. Cette console qui ne change pas de look, mais qui devient plus puissante. Sans doute la plus puissante du marché, devant même ses concurrentes, notamment la Xbox Series X. Alors, elle est mieux à tout point de vue, enfin, en tout cas, à l'intérieur. Plus puissante. Je ne vais pas vous détailler toutes les caractéristiques techniques. Mais en revanche, elle a quand même fait l'objet de quelques critiques, cette PlayStation 5 Pro, à cause de son prix, puisque la PlayStation, la PS5 Pro, coûtera environ 800 euros. Et elle sortira le 7 novembre prochain.
Monde Numérique :
[16:06] Moins gai dans l'actualité tech cette semaine, des cyberattaques en série en France contre plusieurs grandes enseignes françaises. En l'occurrence, les marques Boulanger, Cultura ou encore Truffaut, qui ont vraiment essuyé des raids informatiques assez violents avec la fuite de nombreuses données personnelles. 27 millions de données clients chez Boulanger, 2 millions de comptes impactés chez Cultura, 277 000 victimes à ce jour chez Truffaut. Pas de données bancaires, nous dit-on, comme d'habitude, pour nous rassurer, car en principe les données bancaires sont chiffrées et stockées chez les prestataires extérieurs spécialisés. Derrière ces cyberattaques se cacherait un seul et même cybercriminel. On n'a pas son nom, mais il serait responsable de ces trois intrusions informatiques qui se sont produites via un prestataire externe. C'est toujours comme ça que ça se passe. C'est un prestataire commun à ces trois marques. On ne le connaît pas, on ne sait pas dans quel pays il est situé, ni ce qu'il faisait exactement.
Monde Numérique :
[17:08] Mais c'est lui qui visiblement avait des failles et qui a permis à des pirates de dérober toutes ces données. Ces données qui ont été mises en vente sur un forum, une plateforme spécialisée, une plateforme criminelle très prisée par les hackers, qui s'appelle Bridge For Homes, car toutes ces données qui vous concernent, qui sont volées à droite et à gauche, eh bien ensuite, elles sont revendues, et c'est comme ça que vous recevez par la suite des tas de messages de phishing pour essayer de vous dérober de l'argent. Donc, prudence.
Monde Numérique :
[17:41] Voilà pour cette grosse séquence actue dans le monde numérique. À présent, c'est l'heure de retrouver mon camarade Bruno Guglielminetti qui s'impatiente et qui frappe à la porte.
Guest:
[17:55] Il est là, devant son micro, casque à la tête. Bonjour, Jérôme Colombin.
Monde Numérique :
[17:59] Salut, Bruno Guglielminetti. Ravi de m'accueillir, ravi de t'accueillir dans le numérique.
Guest:
[18:04] Non, mais c'est moi qui t'accueillis.
Monde Numérique :
[18:06] C'est toi qui m'accueillis au sourd du lit, presque. Bon, dis-moi, Bruno, il paraît qu'on parle d'intelligence artificielle chez toi à Montréal cette semaine.
Guest:
[18:13] Je savais que tu étais vraiment bien informé. Oui, c'est la deuxième édition de All In, malgré un titre qui peut porter à confusion parce que c'est anglophone. fun. Ça se tient bien à Montréal. C'est les gens de Scale AI qui sont derrière ça. Ils sont un peu les financiers de l'écosystème de l'IA. C'est à eux que les gouvernements remettent l'argent pour s'assurer de gérer les dossiers. Et puis, donc, deuxième année où on crée un événement, c'est très B2B. Il n'y a pas de place pour le public, les curieux. Non, exactement. Et même l'installation, c'est drôle parce qu'il y a beaucoup de gens qui étaient à Vivatech et puis on se dit que ça n'a rien à voir avec Vivatech. Oui, oui, oui. Mais ça n'a vraiment rien à voir avec Vivatech. Vivatech, c'est beaucoup plus bling-bling. Tandis que ça, c'était très sérieux. Ben non, c'est le top des... Ben oui, c'est le top des... Et donc, je ne parle pas d'un ancien président chez vous. Je parle de Vivatech. Et donc, là, ce qui est intéressant, c'est donc de voir des gens de l'écosystème venir à Montréal. Et c'est devenu tellement... En deux ans quand même, c'est devenu vraiment incontournable. Il y a des délégations d'un peu partout sur la planète que j'ai croisées, de l'Asie, évidemment, de nos collègues américains, des gens de l'Europe, notamment parce que la France est à l'honneur cette année. Il faut voir le kiosque de L'Oréal, Thalès et d'autres joueurs qui sont là. D'ailleurs, des joueurs qui sont déjà présents un peu au Québec. Et donc, tous ces gens-là sont là.
Monde Numérique :
[19:41] Ce que tu appelles des joueurs, c'est ce que nous, en français, on appelle des acteurs, quoi. Oui, exactement.
Guest:
[19:47] Ou si tu veux, poétiquement des artisans. Les artisans de l'IA. C'est beau ça.
Monde Numérique :
[19:53] Mais alors, de quoi ça parle?
Guest:
[19:56] De quoi parle-t-on dans ce salon? On prend des nouvelles de ceux qui font de la recherche. Bon, évidemment, comme on est à Montréal, c'est Yoshua Bengio qui a donné le coup d'envoi avec une de ses présentations. Il n'a pas fait de clin d'œil d'ailleurs à notre entretien, à trois, mais bon.
Monde Numérique :
[20:11] Ah tiens, c'est bizarre.
Guest:
[20:13] Mais j'en ai entendu parler.
Monde Numérique :
[20:14] Pourtant, on sait que ça l'a beaucoup marqué.
Guest:
[20:15] Oui, oui, je le sais que ça l'a beaucoup marqué. Il n'arrête pas d'en parler hors micro.
Guest:
[20:19] Mais donc, c'est ça. Alors, c'est l'occasion de prendre des nouvelles, de voir qui est rendu où dans son travail. Et puis, comme c'est très québécois aussi, à quelque part, c'est aussi un endroit, tu sais, quand on parle de l'IA, et puis particulièrement aux États-Unis, là, tout le monde est enthousiaste. « Allez, on investit, on dépense, on va de l'avant. » Chez vous, c'est « Oh, on arrête, il faut d'abord encadrer, réglementer. » Chez nous, c'est comme on est entre les deux. Et ça se vit vraiment dans les discussions. C'est vraiment fascinant. Et donc, c'est ça. Puis moi, ça a été l'occasion, évidemment, en tant qu'être ici, de rencontrer des gens. Je pense à Valérie Pisano, qui est la patronne, la PDG de Mila, qui est la création de Yoshua Bengio. C'est vraiment la femme qui, moi, j'allais dire, qui orchestre le succès et la carrière internationale de Yoshua Bengio. C'était fascinant. J'ai fait une entrevue avec elle. Ça va être dans mon carnet. Autre entrevue que j'ai faite avec Hugo Larochelle. Lui, c'est le grand chercheur de DeepMind chez Google. Alors, de parler de ce qui l'intéresse présentement, c'est vraiment particulier. Joël Pinault, que tu as eu la chance de rencontrer à Paris, qui est… Oui, que j'avais rencontré, qui est de Meta.
Guest:
[21:30] Exactement, qui, elle, est en charge de Meta AI. Et puis, il y a aussi un Français, un autre, qui était dans les couloirs de cet événement-là, mais pas le moindre. C'est votre coordonnateur de l'IA au gouvernement français, Guillaume Avrin. Je l'ai rencontré et lui, c'est ça, on parlait évidemment assez.
Guest:
[21:50] Pauvre monsieur, il est devenu ma tête de turc parce que je lui parlais de cette fascination que les Français ont à tout réglementer dans le domaine de l'IA, mais il me.
Monde Numérique :
[21:59] Parlait donc… Ce n'est pas que les Français, c'est les Européens. Les Français ne sont peut-être pas forcément les plus… Oui, oui. C'est parce que c'est Thierry Breton qui est aux commandes et c'est un Français.
Guest:
[22:09] Exactement, qu'est-ce que je te dis.
Monde Numérique :
[22:10] Il fait ça au nom de l'Europe.
Guest:
[22:11] Non, mais c'est ça.
Monde Numérique :
[22:12] Tous les Français ne sont pas comme ça. Il y a aussi des voix qui s'élèvent. Je pense à toi.
Guest:
[22:15] Puis ça règle le problème. Mais d'un autre côté, c'est ça, quand même, j'ai été objectif. Je vais demander de me parler de ce pas de gauche ou de ce pas de droite, Ça dépend où on se situe, du président français par rapport à l'encadrement de l'intelligence artificielle. Je sais que vous avez une divergence avec le reste de l'Europe, alors on a parlé aussi de ça. Bref, mon carnet, tout de suite après, quand on s'est parlé, il va y en avoir plein, plein, plein sur cet événement-là, des rencontres que j'ai faites.
Monde Numérique :
[22:44] Écoute, super, c'est une bonne raison pour aller écouter mon carnet, juste après avoir écouté mon numérique évidemment. Mais c'est vrai que ce sujet de la réglementation, il commence vraiment à être de plus en plus sur le tapis parce que ça râle, ça rue dans les brancards à tous les niveaux.
Guest:
[22:57] Là, il y a des gens qui réagissent au bout.
Monde Numérique :
[23:00] Oui, bien sûr, il y a même au niveau européen, par exemple, il y a Mario Draghi, l'ancien président de la BCE, de la Banque Centrale Européenne, qui a fait une sortie il y a quelques jours pour dire que, alors déjà d'une part pour s'inquiéter de la situation économique de l'Europe, parce qu'on n'est pas au mieux de notre forme, ça c'est certain, de la France en particulier, il fallait y parler surtout de l'Europe, et puis de ce penchant pour la réglementation à tout prix. C'est vrai qu'on a voulu trop bien faire sans doute, on a trop bien fait et on va se retrouver avec des réglementations pas possibles, l'EI Act qui risque de brider un peu l'innovation. Alors après, je pense qu'il faut raison garder, C'est-à-dire que c'est toujours pareil, tu as le cadre européen, et puis après, chaque pays implémente un peu à sa manière. On ne voit pas forcément à contresens quand tu vois ce qui se passe aujourd'hui en Californie, où même les Américains se mettent à vouloir réglementer. Alors tu vas me dire, oui, mais la loi SB 1740, la 1640, je ne sais plus comment elle s'appelle, ils l'ont tellement amendée qu'elle ne ressemble plus à ce qu'elle était au départ. Mais bon, c'est vrai que c'est super difficile de bien positionner le curseur pour tout de suite poser un cadre, ne pas se faire dépasser comme on a pu se faire dépasser avant avec d'autres choses comme les réseaux sociaux ou autres. Et en même temps, ne pas brider l'innovation, ne pas freiner l'innovation des startups, etc. Mais bon, on en a déjà longuement parlé, toi et moi, et je pense qu'on aura l'occasion d'en reparler, évidemment.
Guest:
[24:27] En tout cas, merci pour ton rapport.
Monde Numérique :
[24:29] À propos de Meta, dis donc.
Guest:
[24:31] Ah ben non, là, tu ne vas pas me parler de Mark Zuckerberg. on fait ce qu'on peut. Ben, ouais. Ben, t'as vu, moi, je suis tombé là-dessus par hasard cette semaine, Mark Zuckerberg qui s'est fait une grosse fête avec 6 000 de ses fans pour enregistrer un podcast, je pense que c'est à San Francisco ou à Los Angeles.
Monde Numérique :
[24:51] À San Francisco, ouais.
Guest:
[24:52] Et puis, mais c'est ça, mais sauf que il est vraiment dans le, on va utiliser un mot de Shakespeare, dans le rebranding.
Monde Numérique :
[25:02] Mais c'est C'est dingue. Mais je trouve ça génial. Déjà, tu as vu, c'est un podcast, ce qui prouve quand même l'importance du média podcast. Les États-Unis sont en avance.
Guest:
[25:13] Donc, ça, c'est une bonne nouvelle.
Monde Numérique :
[25:15] Donc, ça, c'est une bonne nouvelle. C'est une bonne nouvelle pour nous, podcasteurs. Et c'est intéressant parce que les gens de la tech aiment bien aller dans les podcasts. Mark Zuckerberg, Elon Musk, qui est régulièrement chez Lex Taylor, etc. Et là, effectivement, c'était un podcast en public. C'est assez particulier.
Guest:
[25:34] De là, les 6000 amis.
Monde Numérique :
[25:36] Voilà, les 6000 amis qui ont tous payé 50 $ pour aller écouter Mark Zuckerberg.
Guest:
[25:40] Imagine.
Monde Numérique :
[25:40] Mais tu as raison, c'est un rebrand. c'est-à-dire qu'il a refait complètement son image. Mark Zuckerberg, pour résumer rapidement, il y a quand même eu un drame en 2018, c'est l'affaire Cambridge Analytica, où il était devenu le bad guy de la Silicon Valley. C'était le très méchant méta qui s'appelait Facebook, qui exploitait nos données, et Zuckerberg complètement tétanisé lors de ses auditions devant le Congrès américain, etc. Et c'était vraiment le sale type. Tout le monde détestait Mark Zuckerberg. Et tu le regardes maintenant. Je crois que c'est les Américains qui disent qu'il est passé du statut du gars qui te pique tes données à celui qui va te piquer ta femme. C'est-à-dire qu'il s'est relooké. Donc maintenant, il est mignon comme tout avec ses cheveux frisés un peu cool. Son collier en or. Il met des colliers en or comme les rappeurs. Il ne s'habille plus exactement comme avant. Et effectivement, c'est un changement complet d'image de Mark.
Guest:
[26:40] Mais la preuve que c'est vraiment une stratégie de changement d'image de marque, c'est que si tu vas sur la page qui présente, sur le site de Meta, la page qui présente la haute direction de Meta, c'est une nouvelle photo de lui avec ses cheveux frisés. T'as l'impression qu'il vient de sortir de sa session de surf. C'est fou. Mais c'est ça, on est vraiment, c'est un bel exemple parce que souvent on parle de changement puis de travail sur une image, d'une personnalité, mais lui, dans quelques mois, il a opéré une transition.
Monde Numérique :
[27:14] Ah mais je pense que ça va s'étudier dans les écoles de communication j'en profite pour signaler c'est mon camarade Carlos Diaz du podcast, Silicon Carnet je vais lui faire un peu de pub parce qu'en plus je sais qu'il y a plein de ses auditeurs qui sont maintenant des auditeurs de monde numérique donc je les salue et ils sont plus vus ils sont venus s'inscrire en masse à la newsletter, à ma newsletter, et donc dans une de ces dernières newsletters justement Carlos passe en revue, avec plein de photos l'évolution de Mark Zuckerberg et c'est super rigolo abonnez-vous à sa newsletter rien que pour ça pour lire cet épisode-là ouais ouais non c'est un truc c'est très très très habile.
Guest:
[27:53] Allez Jérôme je te souhaite une bonne suite de podcast et puis on se retrouve la semaine prochaine.
Monde Numérique :
[28:00] Allez pareillement je te rends à tes professionnels de l'IA et je te dis à la semaine prochaine salut Bruno salut bye, L'innovation de la semaine, vous ne serez pas surpris d'apprendre que c'est du côté de l'intelligence artificielle que ça se passe. Et c'est encore et toujours la vedette du secteur OpenAI qui fait l'actu avec une annonce, une nouveauté.
Monde Numérique :
[28:24] OpenAI vient de lancer une IA qui réfléchit. Oui, alors dit comme ça, ça peut surprendre, mais il faut savoir en effet que ces fameuses intelligences artificielles n'ont d'intelligence que le nom et en réalité sont bêtes comme leurs pieds. Et comme en plus elles n'ont pas de pied, ça vous donne le niveau. Oui, une IA, ça ne réfléchit pas. En tout cas, ça ne réfléchissait pas jusqu'à présent. Ça ne fait que brasser des modèles statistiques et deviner les mots qui doivent arriver après d'autres mots et ainsi de suite. On a déjà eu l'occasion d'en parler en détail dans le monde numérique. Mais là, voici Strawberry. Ça, c'était le nom de code. Le vrai nom, c'est plutôt O-1. Ils ont toujours des noms un peu compliqués chez OpenAI. et O1 serait donc encore plus intelligente que GPT-4, en gros. Parce qu'il faut savoir que, par exemple, si vous demandez à ChatGPT de compter le nombre de lettres E dans un mot, eh bien, il va se planter la plupart du temps, ce qui prouve bien qu'il ne réfléchit pas. En revanche, O1 est capable, L2, alors je ne sais pas s'il faut dire L ou IL, est capable de faire ce genre d'analyse, de savoir que dans le mot mathématique, il y a deux E, un S, etc.
Monde Numérique :
[29:36] Mais ce nouveau modèle a une particularité, c'est qu'il est lent. En tout cas, il est plus lent, il prend plus son temps pour réfléchir. Il vaut mieux, c'est comme ça qu'on doit faire. Et ainsi, les réponses n'arrivent qu'après 10 ou 20 secondes d'analyse en profondeur. Mais là, en contrepartie, c'est censé réduire les erreurs. Donc, améliorer la qualité des réponses, améliorer les risques d'hallucinations.
Monde Numérique :
[30:02] Et surtout, ce modèle devrait pouvoir accomplir des tâches variées comme la programmation informatique, l'analyse de données, résoudre des problèmes mathématiques complexes, générer du code sans bug et aussi apporter de l'aide aux médecins pour des diagnostics médicaux. Alors, il a été testé notamment dans une compétition de mathématiques aux États-Unis. Il a été comparé à des lycéens américains et il s'est placé parmi les 500 meilleurs élèves, selon OpenAI. Il n'est pas arrivé premier, mais il s'améliore en mathématiques parce que jusqu'à présent, les différentes versions de GPT n'étaient vraiment pas très bonnes en maths. Donc OpenAI a annoncé cette nouveauté qui, selon la société, est un nouveau pas vers l'intelligence artificielle générale d'une part, mais avance là vers ce qu'on appelle les agents intelligents, c'est-à-dire des outils qui seront vraiment capables d'effectuer.
Monde Numérique :
[30:56] Différentes suites de tâches les unes après les autres pour arriver à un but précis et pas simplement répondre à des questions. Voilà donc pour ChatGPT. Mais il n'y a pas qu'aux Etats-Unis qu'il se passe des choses en matière d'IA. Et en France aussi, une annonce signée Mistral AI, la start-up française spécialisée elle aussi dans l'intelligence artificielle et qui vient de dévoiler son premier modèle multimodal. Multimodal, ça veut dire qu'il est capable non seulement d'analyser du texte, mais également des images. Il s'appelle le Pixtral 12B. Chez Mistral aussi, on cultive quand même un certain don dont pour trouver des noms assez merdicoses pour les différentes IA génératives. Il utilise 12 milliards de paramètres et dispose de capacités de reconnaissance d'images, donc ce qu'on appelle de la computer vision.
Monde Numérique :
[31:43] Donc, qu'est-ce qu'il va pouvoir faire ? Eh bien, ce que peuvent déjà faire, par exemple, Claude d'Anthropique ou GPT-4O d'OpenAI ou encore Gemini de Google, c'est-à-dire analyser des images, les comprendre, compter des objets dans une photo. Si on lui montre une photo de rue, il est capable de compter le nombre de voitures ou bien encore d'écrire et par exemple écrire des légendes pour des photos. Ça peut rendre des services pour la production de contenu sur Internet. Voilà, c'est un modèle qui est livré en open source comme la plupart des modèles de Mistral. Il est disponible sur la plateforme de développeurs GitHub via un lien torrent. Et les développeurs peuvent donc l'utiliser, l'affiner, le modifier, l'entraîner selon leurs propres
Monde Numérique :
[32:26] besoins. Il sera utilisable par tout un chacun également via le chat. Le chat, c'est le chatbot de Mistral disponible sur la plateforme de cette société.
Monde Numérique :
[32:54] Avant de passer à la deuxième partie de cette émission, c'est-à-dire aux interviews de la semaine, un petit mot à propos d'un sondage que je vous ai soumis cette semaine concernant la newsletter de Monde Numérique. Donc, vous l'avez vu passer si vous êtes abonné à la newsletter. C'était pour avoir un peu votre ressenti sur cette newsletter. Je vous remercie beaucoup pour vos réponses très intéressantes et qui sont plutôt encourageantes, puisque à 86%, vous trouvez que le contenu est souvent intéressant.
Monde Numérique :
[33:23] Et à 0% vous trouvez qu'il n'est pas intéressant ce qui est normal, cela dit, pour une newsletter puisque si vraiment ça ne vous intéresse pas, il n'y a rien de plus facile que de se désabonner, or ce qui se passe c'est plutôt l'inverse, de plus en plus d'abonnés à cette newsletter.
Monde Numérique :
[33:36] Comment trouvez-vous la longueur de la newsletter ? Vous la trouvez bonne à 94% ? alors ça, ça m'encourage également parce que je suis maintenant parti sur des formats beaucoup plus courts beaucoup plus rapides à lire sachant que ce n'est qu'un complément du podcast, puisque l'idée, c'est de vous inviter à écouter le podcast. Et justement, est-ce que ça vous donne envie de l'écouter ? La réponse est oui, à plus de 70%, ou même si on ajoute les souvent et les parfois, on est quasiment à 90%. Donc, écoutez, tant mieux. Enfin, il y avait une question sur à quel moment lisez-vous cette newsletter, et je suis très surpris, en revanche, de constater que ce serait plutôt en fin de journée. Alors, je ne sais pas, c'est peut-être un biais aussi au niveau des réponses. Donc, n'hésitez pas à me donner votre avis vie en cliquant sur le lien qui figure dans la newsletter pour répondre à ces quelques petites questions qui sont toujours intéressantes vraiment parce que ça permet d'orienter ensuite les contenus. Juste un mot encore, il y avait un message qui m'a interpellé de quelqu'un qui me disait « je ne comprends pas trop l'articulation des podcasts premium ». Alors, je dois repréciser de quoi il s'agit. Le flux monde numérique premium disponible uniquement sur Apple Podcast pour des raisons techniques est en fait un flux qui est réservé aux personnes qui veulent des podcasts très longs, c'est-à-dire au-delà d'une heure, et qui donc peuvent avoir une version allongée de l'hebdo du samedi, sachant que la version courte se limite en général à 50 minutes.
Monde Numérique :
[35:05] Comment ça marche ? Quelquefois, il y a des news en plus dans la version premium, et surtout, vous avez les interviews en version intégrale dès le samedi, et même en réalité dès le vendredi soir. Donc, vous êtes vraiment des privilégiés. Sinon, les interviews en version longue sont proposées en épisodes séparés quelques jours plus tard, la semaine suivante. Voilà, donc il y en a pour tous les goûts. Si vous souhaitez une version très longue de ce podcast, c'est donc la version premium d'Apple Podcast disponible encore une fois, et je le regrette, que sur Apple Podcast. Ce serait en fait un peu compliqué d'aller le mettre sur d'autres plateformes. Mais précisons que de toute façon, la version classique de Monde Numérique, disponible sur toutes les plateformes, est entièrement gratuite.
Monde Numérique :
[35:48] Voilà, on passe tout de suite aux interviews de la semaine. Vous allez découvrir dans un instant une innovation française, enfin, c'est une entreprise française de Bourgogne qui se lance dans un Paris assez ambitieux, un réseau social, rien que ça. Et juste avant, on va revenir sur un événement, l'événement de l'été, évidemment.
Monde Numérique :
[36:09] Cette flamme olympique qui a embrasé le ciel de Paris, mais que des millions de personnes dans le monde entier ont pu découvrir. On l'a dit déjà ici et là, mais je voulais qu'on revienne en détail sur le fonctionnement de cette flamme qui était véritablement, eh bien, quelque part, une prouesse technologique. Et donc, les interviews que vous allez entendre maintenant sont proposées en version longue si vous êtes abonné et si vous écoutez Monde Numérique Premium ou bien vous les retrouverez en épisode séparé en version intégrale la semaine prochaine.
Monde Numérique :
[36:41] Bonjour Axel Morales ! Bonjour Jérôme, vous êtes designer et vous êtes chef de projet au sein de EDF Pulse Design qui est une équipe de designers chez EDF et c'est donc vous, c'est vous qui avez conçu cette fameuse flamme olympique qu'on a pu voir tout l'été pendant les Jeux Olympiques. On va en parler dans le cadre du rendez-vous en partenariat avec EDF dans le monde numérique. Est-ce que vous pouvez nous rappeler d'abord un petit peu, même si on l'a beaucoup dit, comment fonctionnait cette flamme olympique qui donc n'en était pas une ?
Guest:
[37:17] C'est ça. Dans la partie qui vole, dans l'anneau flamme, on a 40 projecteurs qui émettent au total environ 4 millions de lumens. Donc l'ampoule traditionnelle domestique on a 800 à 1200 lumens pour un peu avoir des échelles donc on a vraiment une puissance lumière très forte installée auquel s'ajoutent une trentaine de ventilateurs et 200 bus de brumisation donc ça c'est la partie qu'on a en vol et effectivement qui réside sur un apport continu d'eau sous pression et d'électricité, qui a fait l'objet d'un développement assez long sur comment réussir à faire quelque chose qui puisse s'élever avec le ballon, redescendre, le suivre, assumer tous ses mouvements. Et au final, on a ce qu'on appelle un ombilical, qui est donc une gaine qui intègre les flexibles hydrauliques et les câbles électriques et qui vient s'enrouler autour du câble mécanique du ballon et se déployer naturellement avec lui. Avec en plus cette demande qu'avait faite Paris 2024, que notamment lors des cérémonies, au moment de l'envol, on n'ait pas de technicien visible sur la plateforme, qu'on puisse avoir le spectacle le plus poétique et naturel et fluide possible. Donc voilà, c'est un gros travail de mise au point des équipes qui ont travaillé sur cette onde médicale.
Monde Numérique :
[38:36] J'ai vu des images d'installations souterraines. C'est quoi ?
Guest:
[38:40] Alors, comme je disais, j'ai descrit ce qu'il y avait dans l'anneau. Évidemment, tout n'est pas dans l'anneau. et en fait une grosse partie de la machinerie, notamment hydraulique, mais aussi toutes les installations et les armoires électriques se trouvent au sol. Là, ce qui a été dessiné et conçu par le designer Mathieu Lehanner et les équipes de Paris 2024, c'est cette installation dans le bassin, où en fait au centre on a ce promontoire qui cache un local technique de 2 mètres de haut, dans lequel on vient trouver, donc je l'ai dit, des armoires électriques, mais aussi tout ce qu'il faut pour purifier l'eau et ainsi que les pompes pour la mettre sous pression. Donc, on a vraiment des composants importants et auxquels s'ajoutent aussi les composants, notamment le treuil du ballonnier aérophile qui permet de faire s'élever et descendre ce ballon chaque soir. Qui permettait, puisque c'est fini.
Monde Numérique :
[39:30] Oui, qui permettait, puisqu'à l'heure où on se parle, effectivement, c'est terminé. Elle a fait son dernier envol. On ne sait pas encore trop ce qu'elle va devenir, aujourd'hui, cette installation.
Guest:
[39:42] Non effectivement de toute façon aujourd'hui ce que j'en sais c'est que des scénarios sont sur la table mais en fait aujourd'hui personne ne peut dire quel sera son avenir aussi elle en aura un donc pour le moment la seule chose qui est sûre c'est le souvenir qu'on a de cette vasque et de ce moment. Il ne faut pas sous-estimer que ça a été une période voilà c'est ça a été un très très beau travail de conception réalisée mais ça a aussi été un beau travail d'exploitation de la à part des équipes, depuis le 26 juillet dernier. Donc c'est un objet qui nécessite une présence et un appui humain important pour assurer le spectacle.
Monde Numérique :
[40:18] Je reviens un instant sur le fonctionnement. On sait que la volonté, c'était de faire une flamme écologique, on va dire. Mais en quoi est-ce que cette installation électrique, même si c'est des LED, on imagine qu'il y avait quand même une consommation électrique non négligeable, en quoi est-ce que c'est particulièrement respectueux de l'environnement ?
Guest:
[40:37] Donc déjà, la première chose que EDF a fait ou fait dans ce partenariat avec Paris 2024, c'est la fourniture d'une électricité 100% renouvelable garantie d'origine par EDF pour l'ensemble des installations de Paris 2024. Et cette vasque s'inclut en fait dans ces sites Paris 2024 qui ont donc une énergie 100% renouvelable. Effectivement, on a une puissance installée qui est relativement importante, mais qui reste à la mesure d'un événement comme celui-ci. et puis notamment aussi des stades et des choses qu'on voyait autour. Donc on reste sur un objet qui déploie quand même des moyens qu'on a essayé de garder les plus sobres et limités possibles, sachant qu'on ne disposait pas forcément d'ACV, d'ailleurs, sur les vasques de jeux précédents, puisque à chaque fois, la vasque varie de taille, de format à chaque Olympiade. Nous, dans ce cadre-là, c'était vraiment d'abord effectivement montrer la capacité de réinventer tous les usages par l'électricité de manière décarbonée et même jusqu'à la flamme, ce qui paraissait pourtant un vrai challenge. Mais c'est vraiment un symbole et c'était aussi un symbole de ces premiers jeux électriques puisque du coup, ce sont les premiers jeux où tous les sites comme ça sont sous une alimentation électrique, sachant que l'événementiel repose souvent aussi sur des générateurs ou des technologies plus émettrices de carbone.
Monde Numérique :
[41:58] Vous étiez énormément tributaire de la météo, des conditions météo. D'ailleurs, le dernier renvol n'a pas pu avoir lieu à cause de la météo. Comment ça se fait ? C'est quoi ? C'est la partie ballon ou c'est aussi la partie électrique qui était vulnérable ?
Guest:
[42:11] Alors, effectivement, ça a été le suspense tout le long, sachant qu'on a vécu une année, même dans cette année 2024, une météo qui était toujours sur un tipping point d'un côté ou de l'autre. Donc, on ne savait vraiment jamais trop à l'avance. Les conditions, en fait, nous, elles sont celles du ballon. Le ballon d'autant plus qu'il vole au-dessus de Paris et des tuileries il a une capacité de voler jusqu'à une certaine vitesse de vent, homologué pour une certaine vitesse de vent sinon au-delà de ça il n'aura pas l'autorisation de décoller et donc elle, la flamme, est un objet globalement robuste et ce qui s'accommode très bien du vent et de la pluie pour la partie anoflame et pour la flamme qu'on a protégée, Mais pour ce ballon, il faut respecter les conditions météo d'emploi. On a été malheureux ce dernier dimanche soir, mais sur la Paralympique, je crois qu'il n'y a eu qu'un seul autre soir où ils n'ont pas réussi du tout à lever. Donc, il y a quand même eu des équipes qui ont fait le maximum pour que chaque soir, les gens puissent voir la Vasque dans le ciel.
Monde Numérique :
[43:14] Une petite anecdote, une petite chose qui vous a marqué durant cette période, un imprévu ?
Guest:
[43:19] Je pense que la plus grosse surprise pour nous, ça a été de voir ce qu'on pensait être des obstacles tomber l'un après les autres. Et puis cette date du 26 juillet se rapprocher, puis les choses se faire. Lors des derniers tests, on a été très heureux parce qu'à un moment, des pompiers ont été dépêchés sur le site parce que le feu avait été aperçu de loin. Donc on s'est dit que c'était bon. On testait cet objet final et qu'a priori, l'effet était suffisamment convaincant. Et non, l'autre anecdote, c'est qu'il y a eu tout ce travail de beaucoup d'équipes pendant 18 mois. Mais il faut savoir que le 26 juillet, on n'avait jamais levé la flamme fonctionnelle sous un ballon à 60 mètres, ce qui était le but du projet, puisqu'on avait pu répéter les différentes parties, mais il avait été impossible d'imaginer une répétition générale du dispositif qui ne soit pas vue ou aperçue. Et on ne voulait vraiment pas gâcher la surprise puisqu'il a, tout le monde a essayé de maintenir ce secret pendant tout le temps de ce développement.
Monde Numérique :
[44:24] Merci beaucoup Axel Morales, chef de projet chez EDF Pulse Design. Sous-titrage Société Radio-Canada, Bonjour David Mizoul.
Guest:
[44:46] Bonjour Jérôme.
Monde Numérique :
[44:47] Vous êtes entrepreneur du numérique, basé dans la région de Dijon, en Bourgogne, avec une initiative originale. Ça s'appelle LikeHubs, L-Y-K-H-U-B-S. Le lien est dans la description de cet épisode. Et alors, c'est à la fois un réseau social et une plateforme de création de sites web. Expliquez-nous ça. – Sous-titrage Société Radio-Canada.
Guest:
[45:08] C'est ça exactement. En fait, à la base, LikeUp, c'est un réseau social qui permet à l'intérieur de ce réseau social de pouvoir créer son propre site web pour toutes les personnes qui ont un besoin de visibilité, que ce soit des professionnels, des sportifs, etc. Et en fait, il permet de connecter directement des utilisateurs du réseau social au client qui a créé son propre site Internet en lien avec une thématique, un loisir, etc.
Monde Numérique :
[45:34] Donc, ce sont des sites web qui sont créés à l'intérieur du réseau social, mais qui sont accessibles normalement. On n'a pas besoin d'être connecté au réseau pour les consulter.
Guest:
[45:46] Exactement. C'est ça la grosse particularité. C'est pour ça aussi qu'il y a eu un dépôt de brevets qui a été fait sur une rupture d'usage, d'utilisation. C'est que le site Internet qui est créé dans le réseau social est aussi accessible, bien entendu, à l'extérieur du réseau social pour l'ensemble des internautes. Et il s'affiche lors d'une recherche qui peut être faite sur les moteurs de recherche ou tout simplement en tapant l'adresse internet dans la barre d'adresse.
Monde Numérique :
[46:11] Bon, alors techniquement, c'est intéressant, mais à quoi ça sert concrètement ? Qu'est-ce que ça apporte par rapport à des plateformes de création de sites web classiques ?
Guest:
[46:19] Alors l'intérêt vraiment, c'est d'accélérer la visibilité du client qui a créé son site directement à l'intérieur du réseau social. L'idée, c'est vraiment de pouvoir connecter instantanément des utilisateurs ayant un même centre d'intérêt que celui qui a créé son site internet à l'intérieur et de pouvoir en soi bénéficier de la data. On sait que vous avez des followers, mais en fait, ce n'est pas vraiment vos followers, entre guillemets. Tandis que là, sur LikeUps, lorsque vous créez votre site Internet, vous avez accès directement à la data utilisateur, bien entendu. Et donc, vos followers sont vraiment vos clients, entre guillemets.
Monde Numérique :
[47:03] Donc, plus d'engagement, plus d'interactivité avec les internautes qui visitent les sites, etc.
Guest:
[47:09] C'est ça, exactement. C'est entièrement ça. L'idée, c'est vraiment, LikeUps, en fait, tous les contenus qui sont publiés dans le réseau social sont tous publiés dans des thématiques et des catégories. L'idée, c'est vraiment de regrouper au sein de ces différentes thématiques toutes les personnes qui ont une passion, un loisir sur un sujet ou une thématique bien précise. Ensuite, quand le client crée son site Internet, il va se connecter directement à des thématiques qui ont concrètement un lien avec son activité. Du coup, il sait qu'il n'aura pas des personnes éventuellement entre guillemets polluantes comme aujourd'hui. Aujourd'hui, ça peut être fait sur les différents réseaux sociaux. Où tout le monde a accès, tout le monde ne parle pour rien, etc. Là, on sait que vraiment, ça se regroupe en termes de passionnés, de fans et d'activités, par exemple.
Monde Numérique :
[47:56] Alors, qu'est-ce qu'il y a déjà comme utilisateur de votre plateforme ? C'est quel type de site web ?
Guest:
[48:02] Alors aujourd'hui, on a par exemple un festival, qui est le festival de Marseille OFS, qui est le festival de la série courte qui se base tous les ans à Marseille, bien entendu. Donc là, on a des fans qui sont liés aux séries. on a des, comment je dirais on a des producteurs des éditeurs par exemple par rapport à ce site là qui vient de s'enregistrer sur l'iCups pour partager autour de ça, on fait aussi un test avec le championnat européen de course automobile qui s'appelle l'Ultimate Cup Series où on a fait des démos donc là c'est tout lié au sport automobile par exemple, On a aussi la thématique artiste avec des DJ qui se sont enregistrés. Donc là, on est dans une version test, en fait. Et puis aussi, on a du profil aussi plus, comment je dirais, professionnel et individuel, entre guillemets, sous forme de portfolio. Ça peut être avec des journalistes TV ou des présentatrices animatrices TV, comme avec Trina Maddin, par exemple, ou d'autres personnes qui sont enregistrées. Là, l'idée, c'est vraiment qu'ils puissent bénéficier vraiment de leur propre site, de leur propre média, en fonction de ce qu'ils ont besoin. Et vraiment de les connecter au réseau, aux utilisateurs.
Monde Numérique :
[49:06] David Mizoul, c'est très ambitieux de vouloir créer un réseau social aujourd'hui, en 2024, dans le contexte où il y a des poids lourds, notamment américains. Où en êtes-vous de votre développement ? Comment est-ce que vous voyez l'avenir ?
Guest:
[49:19] Aujourd'hui, on est dans une phase de croissance. J'ai la chance de pouvoir être conseiller, aussi bien sur ma partie d'avocat avec de très grands avocats du cabinet de mes associés, mais aussi par mon incubateur avec mon entrée au mois de novembre 2022. Donc, on a construit ensemble toute la partie structuration, entre guillemets, dans l'entreprise. Donc là, j'ai créé la startup LikeOps au mois de novembre 2023 avec un capital social de 60 000 euros. J'ai fait des petites levées de fonds en love money. Donc, pour l'instant, j'avance sur ce principe-là.
Guest:
[49:55] Et là, on a commencé, bien entendu, à recruter du monde. Donc, on va être aux alentours de cinq personnes pour l'instant autour de la start-up, donc des personnes avec des profils commerciaux et d'autres avec des profils plus techniques, je veux dire, pour le développement. Et là, à partir de septembre, là, concrètement, on va rentrer vraiment dans le vivi du sujet sur la partie commerciale. Donc là, on a déjà des partenaires, c'est ce que j'ai dit tout à l'heure, que ce soit des DJ, que ce soit le Marseille Wayfest ou d'autres utilisateurs.
Guest:
[50:23] Et là, concrètement, on va vraiment rentrer dans le vif du sujet en faisant en sorte de développer la base de données utilisateur de LikeOps pour taper ensuite aux portes de professionnels afin qu'ils créent directement leur site Internet sur LikeOps. Pour un professionnel en soi, ils n'ont entre guillemets rien à perdre parce que soit ils choisissent une autre plateforme, mais ils savent qu'ils n'ont aucune connexion, soit ils choisissent LikeOps et ils savent qu'il y a une connexion qui est faite et du trafic qui est généré. Donc là, on profite aussi des médias. On est passé sur France 3, on est passé sur France Bleu. Il y a d'autres radios qui sont en place en termes d'interviews. Là, on passe aussi sur votre podcast. On sait que ça va être très écouté aussi par des personnes qui sont autour de notre secteur d'activité. Et puis, tous les partenaires que j'ai cités tout à l'heure ont tous des abonnés qui viennent s'enregistrer sur leur site. Donc, il faut bien savoir que l'ensemble des sites internats qui sont créés via LikeOps sont tous connectés les uns aux autres. C'est-à-dire que lorsque vous rejoignez un site créé sur LikeOps, vous pouvez vous connecter avec le même login le même password sur l'ensemble des sites qui sont connectés et ça, ça crée une puissance et une force colossale parce que si aujourd'hui par exemple vous avez.
Guest:
[51:31] 3000 abonnés par exemple au Marseille WebFest, demain il y a un autre festival qui crée son site, ça va être 1000 abonnés, et bien ça va faire 3000 et 1000, ça va faire 4000 utilisateurs qui vont être en courant que une semaine après il y a un artiste qui a sorti une série par exemple ou un producteur qui a sorti une série du coup ça fait boule de neige dans le dans ce côté utilisateur.
Monde Numérique :
[51:52] Écoutez, bravo. Bravo pour cette ambition. On vous souhaite bon courage, bonne chance. Donc, David Mizoul, fondateur de LikeHubs. Et pour en savoir plus, je renvoie à la version longue de cette interview disponible par ailleurs.
Monde Numérique :
[52:18] C'est la fin de cet épisode de Monde Numérique Lepdo du 14 septembre 2024. Merci de l'avoir écouté.
Monde Numérique :
[52:24] Vous êtes de plus en plus nombreux à écouter ce podcast. Le chiffre des écoutes s'envole littéralement. Je vous en remercie chaleureusement. N'oubliez pas du coup de l'en affouler, de laisser un commentaire, des petites étoiles aussi si vous le pouvez sur la plateforme sur laquelle vous écoutez ce podcast.
Monde Numérique :
[52:44] Ça dépend des plateformes, donc c'est un peu compliqué parfois, mais sur Apple Podcast, c'est possible. Sur Podcast Addict, vous pouvez laisser des étoiles également. Sur Spotify, vous pouvez laisser des commentaires. Vous pouvez réagir également aux sujets qui sont abordés sur le site mondenumérique.info ou bien sur les réseaux sociaux. On se retrouve samedi prochain. On parlera de l'intelligence artificielle au service de la cartographie, notamment. On ira pour cela au siège de l'IGN à Paris. Et puis, on parlera cybersécurité. voilà mais pas seulement il y aura aussi plein d'autres sujets et n'oubliez pas Monde Numérique c'est aussi tous les jours un coup d'œil sur une actu et des interviews version longue voilà je vous souhaite une très bonne semaine pleine de tech salut.