Jérôme Colombain, François Sorel et Bruno Guglielminetti passent en revue l'actu tech du mois de juillet. Sérieusement... sans se prendre au sérieux.
Avec le soutien de Free Pro, "le meilleur de Free pour les entreprises"
Jeux Olympiques, SearchGPT, new space…
Au sommaire de cet épisode :
Les Jeux Olympiques : une vraie prouesse technologique !
SearchGPT : Google a-t-il vraiment du soucis à se faire ?
Ariane 6 : l'Europe renoue avec l'espace. Mais est-ce que ça va suffire ?
La panne Crowdstrike : est-ce vraiment aussi énorme qu'on l'a dit ?
François :
[0:02] C'est une prouesse technologique incroyable.
Jérôme :
[0:05] Ah ouais, incroyable.
Bruno :
[0:05] C'est pas juste parce qu'au départ, on le sait, le jeu est pipé, vous allez remporter toutes les médailles pour la râle.
François :
[0:10] Non !
Jérôme :
[0:10] Bien sûr. De toute façon, parce que chez nous, les Jeux olympiques, on le savait, c'est aussi les Jeux olympiques de la râlerie.
François :
[0:21] Monde numérique, le grand débrief.
Jérôme :
[0:26] Bienvenue dans le grand débrief de Monde numérique. Cette émission est parrainée par FreePro, le meilleur de Free pour les entreprises. FreePro est un opérateur spécialisé pour les pros qui s'adresse à toutes les entreprises, les TPE, PME, mais aussi, on le sait moins, les grandes entreprises, à travers les solutions experts, des solutions IT, cloud, télécom et cybersécurité spécifiques pour les directions techniques et informatiques. FreePro dispose d'experts, de la donnée et de la connectivité. Et là où ils mettent le paquet aujourd'hui, c'est dans l'accompagnement personnalisé des clients via des équipes dédiées dans une dizaine de villes. FreePro, c'est un peu comme ce podcast, sérieux sans se prendre au sérieux. Leur objectif, c'est de bousculer l'ordre établi sur le marché du B2B comme ils l'ont fait dans le grand public, avec un credo, simplicité et innovation. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site freepro.com. Merci à FreePro de soutenir Monde Numérique. Et c'est parti, bienvenue dans le Grand Débrief. Bref, chaque mois, on se retrouve pour passer en revue l'actu tech des semaines écoulées avec, mesdames, messieurs, des signatures de premier ordre. J'ai nommé tout d'abord François Sorel, qui est avec nous. Salut, François.
François :
[1:38] Ça fait un peu, tu sais, comme toujours dans les restos, oui, je vous propose notre plat signature.
Jérôme :
[1:43] Tu sais, ça fait un peu... Tu es un peu mon plat signature.
François :
[1:47] Je suis un peu ton plat signature. Salut, Jérôme. Salut, Bruno.
Bruno :
[1:51] Salut, François.
François :
[1:51] Notre deuxième signature.
Jérôme :
[1:53] Et voilà, puisque notre deuxième signature est là. Bruno Guglielminetti du podcast Montcarnet à Montréal. Alors, on va remettre les choses dans l'ordre. En plus, je suis ravi de vous accueillir depuis mon poste de pilotage parisien. Mais je précise que cette semaine, François est au soleil, n'est-ce pas ?
François :
[2:08] Oui, c'est vrai.
Jérôme :
[2:09] Enfin, pour ceux qui nous regardent en vidéo, on voit que tu es à l'intérieur d'une maison. Mais tu es quand même en vacances.
François :
[2:17] Ben oui, écoute, gros bisous de l'île de beauté.
Jérôme :
[2:20] Quelle chance, magnifique.
François :
[2:22] Il fait très très chaud en ce moment, et autant te dire qu'on est bien dans un appartement climatisé. On attend le soir pour aller se baigner. Mais l'eau est à 27-28, tout va bien, c'est l'été.
Jérôme :
[2:32] Donc c'est parfait. Bruno, tu es en maillot de bain, toi, à Montréal?
Bruno :
[2:36] Non, pas du tout, et vous ne voudriez pas que je sois en maillot de bain, mais je vous dirais qu'à Montréal aussi, il fait très chaud aujourd'hui. On est autour de 30 degrés, alors on ne se plaint pas.
Jérôme :
[2:45] Eh bien alors, les amis, tout va bien. Merci d'être là, merci d'être là pour ce dernier grand débrief avant l'été. Et on va donc passer un petit peu en vue.
François :
[2:55] L'été est bien attaqué quand même.
Jérôme :
[2:57] Oui, l'été est bien attaqué, c'est vrai. C'est parce que moi, je suis encore parti en vacances.
François :
[3:00] Voilà, c'est pour ça. Je suis encore dans l'avant.
Bruno :
[3:01] On ne recommence pas la discussion sur les vacances et les français, s'il vous plaît.
François :
[3:05] Non, non, non, s'il vous plaît.
Jérôme :
[3:07] On va parler d'intelligence artificielle, ça ne surprendra personne, parce qu'il y a encore eu plein d'annonces ce mois-ci. Q-Time, Meta, Mistral, OpenAI, etc. On va parler des Jeux Olympiques aussi parce qu'il y a des choses qui touchent la tech. Et puis, si on a le temps, on reviendra peut-être sur cette panne géante qui a affecté le monde entier, les ordinateurs sur Windows dans le monde entier. Et puis, Cocorico, ce tir d'Ariane 6, formidable prouesse technologique. Voilà, c'était pendant ce mois de juillet 2021. 24. Également, donc c'est parti pour le Grand Débrief. Donc la semaine dernière, nous étions dans le Métavers. C'était sympa aussi, mais c'était moins chaleureux.
François :
[3:52] C'était pas la semaine dernière, c'était le mois dernier.
Jérôme :
[3:54] Le mois dernier, le mois dernier, tout à fait.
François :
[3:57] Jérôme, en fait, on te manque tellement que les semaines sont des jours, c'est ça ?
Jérôme :
[4:01] Tout à fait. Exactement.
François :
[4:02] Oui, bien sûr.
Jérôme :
[4:03] On était dans le Métavers de Meta, dans Horizon Black Rooms, puisque cette émission est disponible en audio, en podcast audio, mais également en vidéo sur la chaîne YouTube de Monde Numérique.
François :
[4:13] Qu'est-ce que vous en avez pensé de cette expérience ?
Jérôme :
[4:17] Si on débriefait un peu le métavers.
François :
[4:19] Après coup, on avait déjà fait ça, on l'avait dit d'ailleurs, il y a deux ans, c'était au tout début, je crois, du Quest. on s'était amusé à faire ça, et tu l'as refait, et qu'est-ce que t'ont raconté tous ceux qui te regardent et t'écoutent ?
Jérôme :
[4:35] J'ai eu des retours qui étaient un petit peu ce que j'attendais, c'est-à-dire que certains trouvaient ça sympathique, amusant, de nous voir comme ça, sous forme de petits bons hommes, d'avatar, mais un peu lassant, parce que d'abord, finalement, ce n'est pas nos vraies expressions de visage, alors on fait un peu des gestes, etc., mais ce n'est pas pareil, et puis après, il y a des questions techniques, c'est-à-dire que c'était un plan fixe, en réalité. donc ce n'est pas comme, par exemple là pour notre visio l'image va se caler sur la personne qui parle donc il y a des changements de plan, des changements de caméra c'est pas la télé mais il y a un peu d'animation et il n'y a pas ça en fait avec l'outil qu'on a utilisé donc, je sais pas, bilan en demi-teinte on va dire.
François :
[5:17] Bon écoute, l'essentiel c'est de l'avoir testé et de l'avoir fait Ouais.
Jérôme :
[5:20] Exactement, mais moi j'aimerais qu'on il y a peut-être d'autres pistes à envisager, Bruno, c'est toi qui disait qu'on aurait pu tenter peut-être d'être dans une autre partie, en fait, du métaverse de méta.
Bruno :
[5:31] Oui, bien, effectivement, il y a la partie où les gens se rencontrent, et là, bien, tu te retrouves... Évidemment, là, c'est un peu comme aller faire un direct dans le public, sur une place publique, alors tu ne sais pas ce qui peut arriver, mais ça peut être intéressant. Ça, ça pourrait être une expérience qu'on pourrait faire. Et puis, il y a des gens qui, peut-être, viendront, si on l'annonce, il y a des gens qui viendront nous rencontrer. On pourra rencontrer les avatars, les inclure dans la discussion ou pas. et puis ça, ça peut être un truc intéressant mais je vous dirais que moi n'étant pas, de votre côté de l'Atlantique et ne vous voyant pas aussi souvent que vous l'êtes ça a été quelque chose d'assez magique de l'instant d'un enregistrement de, virtuellement on s'entend mais quand même de se retrouver sur un même plateau j'avais l'impression de me retrouver un peu dans ma vivatech par exemple mais tu me l'avais dit d'ailleurs.
François :
[6:21] Je me souviens très bien, c'est vrai que moi j'avais cette sensation de proximité, et de chaleur qui est intéressante. C'est vrai.
Jérôme :
[6:29] En fait, c'est bien pour les gens qui participent. Pour nous, c'était plutôt agréable.
François :
[6:33] Pour les gens qui regardent.
Jérôme :
[6:35] L'intérêt est peut-être moins.
Bruno :
[6:37] Donc, la conclusion, c'est qu'on fait des réunions là-dedans, mais on ne fait pas de diffusion.
Jérôme :
[6:42] Ou alors, il faudra trouver autre chose. D'autres déguisements. Après, la question qu'on se pose.
François :
[6:49] Est-ce que la vidéo est vraiment très importante dans ce podcast, finalement ? Eh bien, mon cher François.
Jérôme :
[6:54] Oui, je pense qu'il y a pas mal de gens qui aiment bien regarder et nous voir en vidéo voir les moments où tu pleures quand on évoque des pannes de Windows, des choses comme ça l'émotion en fait qui transparaît Oui, c'est vrai, Je suis un humain Après tout Bon Les Jeux Olympiques, on en a parlé il n'y a pas longtemps, toi et moi, Bruno mais c'est intéressant qu'on fasse un petit point puisque c'est une émission sportive aussi aussi, ce grand débrief. Et que nous sommes trois experts du secteur. Absolument.
François :
[7:26] Voilà, géré par de grands athlètes aussi.
Jérôme :
[7:28] Voilà, par de grands athlètes. Non, je ne vais pas vous demander ce que vous avez pensé de... On ne va pas faire le débat de la cérémonie d'ouverture, même si, enfin, moi, j'ai trouvé ça absolument magnifique. Mais je ne sais pas si vous l'avez suivi et autres. Bruno, tu l'as suivi, toi, de Montréal?
Bruno :
[7:43] Oui, oui, je l'ai suivi.
Jérôme :
[7:44] Oui, tu étais très attentif.
Bruno :
[7:46] D'ailleurs, c'était assez amusant parce que j'ai publié tellement de trucs de la cérémonie, mais des images. pas de diffusion, mais des images sur place, que j'ai eu beaucoup de demandes à savoir si j'étais sur place. Et si j'étais sur place pour faire des entrevues.
Jérôme :
[7:58] Le plus francophile des Québécois. Donc, forcément, on a l'impression qu'il vit à Paris.
François :
[8:03] C'est ça, exactement.
Bruno :
[8:05] Non, mais parlant des jeux, moi, je trouve, vous connaissez évidemment Patrick Montel, monsieur sport à la télé française. Et là, ce que je trouve chouette, et je le suis vraiment pendant les jeux, c'est de voir, il se déplace. Grâce à la technologie, il peut suivre des compétitions en temps réel. Par exemple, avant hier, il était dans le métro avec une passagère et puis les deux étaient en train de commenter le match. Et aujourd'hui, il a été en campagne aller voir un fermier qui était dans sa moissonneuse batteuse et il s'est mis à regarder un match avec lui. et les deux commentaient la... Mais ça, c'est quand même merveilleux. La technologie, on peut faire ça.
François :
[8:50] Effectivement, effectivement. C'est vrai que je trouve que la techno.
François :
[8:57] En fait, c'est comme toujours avec ces événements qui sont uniques, magiques, historiques, c'est toujours aussi une espèce d'écrin de la technologie du moment sur plein de choses. Parce que, voilà, c'est des démonstrations technologiques. Alors, il ne faut pas se planter, il faut que ça marche. Mais typiquement, pour la France, c'est aussi, si tu veux, l'adoption à marche forcée de technologies qui n'étaient pas encore chez nous, comme la TNT 4K. C'est tout bête à dire, mais c'est vrai que depuis quelque temps, on dit que la TNT est morte. Aujourd'hui, c'est l'IPTV qui a pris le relais. Tout le monde a sa box ou son Apple TV ou son Chrome, etc. Mais finalement, tu te rends compte que la TNT a des avantages énormes. C'est du broadcast. Donc, si tu n'as plus d'Internet, si tu n'as rien, ça marche toujours très bien. La qualité d'image, et pour l'avoir vue, moi, la TNT 4K, c'est impressionnant. Et je peux te dire que c'est vraiment meilleur que toutes les IPTV qui existent parce qu'il y a moins de compression parce que c'est maîtrisé, voilà et aussi c'est une avancée qui est totalement gratuite la TNT est gratuite alors qu'aujourd'hui si tu veux regarder l'IPTV la plupart du temps il faut que tu payes tu prends Molotov, tu prends MyCanal même si c'est quelques euros il faut payer donc je trouve que c'est bien que malgré tout le broadcast soit toujours là, c'est un peu comme le DAB d'ailleurs le DAB qui est en train de se développer à marche forcée en France.
Jérôme :
[10:21] Le DAB c'est le numérique c'est la radio numérique qui.
François :
[10:24] Est en train de se substituer à la FM même.
Jérôme :
[10:26] Si la FM n'est pas prête de s'arrêter c'est poussif quand même comme déploiement ça fait quand même plus de 10 ans.
François :
[10:31] 15
Jérôme :
[10:32] Ans qu'on en parle.
François :
[10:33] Si tu regardes bien le calendrier c'est accéléré depuis 2-3 ans et là véritablement il y a une planification d'ouverture de sites qui fait que dans quelques années toute la France sera couverte en DAB C'est pas trop tôt. Tu as raison, c'est pas trop tôt. Cela dit, ça nous a permis, comme on est les derniers, de bénéficier des dernières compressions sonores.
Jérôme :
[10:55] Etc.
François :
[10:55] On a malgré tout, on est en DAB+, si tu veux. Donc, il y a aussi un petit intérêt à avoir attendu. Enfin, bon, bref. Tout ça, pour revenir sur la TNT 4K, c'est bien parce que la TNT 4K, ça va être... On parle beaucoup d'héritage des Jeux, tu sais, c'est un truc un peu à la mode, etc. L'héritage technologique des Jeux olympiques, ce sera aussi la TNT 4K en France, alors pas pour beaucoup de chaînes c'est France 2, France 3 qui en fait est aimée en 4K mais c'est de l'upscale 2K il faut être clair donc ils filment en 2K.
Jérôme :
[11:28] Et ils augmentent artificiellement la.
François :
[11:29] Définition pour qu'ils m'apprennent mais si tu veux la diffusion est en 4K ce qui fait qu'on peut imaginer que France 3 est déjà prêt pour une diffusion future en vrai 4K et c'est bien parce que ça va va créer une espèce d'émulsion et de concurrence. Et demain, tu peux imaginer que TF1 va s'y mettre, M6 va s'y mettre, et tout ça, bam, si tu veux, monte le niveau et c'est bien. Moi, je trouve que c'est bien d'avoir le top du top de la qualité, gratuitement, facilement, avec une petite antenne, ça marche. Et pour les compétitions sportives, c'est formidable, mais ça sera bien aussi pour la musique, pour le sport, pour le cinéma, etc. Donc, je trouve ça vraiment très très bien. Et j'ai eu dans Takenco, il y a quelques temps de cela, le patron de France Télévisions qui s'occupe de ce truc-là. C'est énormément de travail, on ne se rend pas compte, mais il faut changer toute la chaîne de l'image, de la caméra au régie, en passant par tout le matériel, les logiciels. Enfin, c'est un truc de dingue, tu vois. Ça coûte beaucoup d'argent. Et il n'y avait que les JO qui pouvaient accélérer l'adoption de cette technologie.
Jérôme :
[12:41] C'est toujours ces grands événements qui permettent qu'ils filent un coup de booster.
François :
[12:46] Je tenais à saluer ça et c'est plutôt bien.
Jérôme :
[12:48] C'est bien.
François :
[12:52] Si vous avez l'occasion, switchez, vous faites une recherche TNT avec votre tuner et vous verrez, vous aurez sans doute la TNT 4.4 qui va apparaître, qui est en plus en Dolby Atmos. Donc tu as vraiment le top du top de la techno.
Jérôme :
[13:07] Il faut utiliser la TNT. Il y a aussi des gens moi dont je fais partie, j'avoue, qui n'utilisent pas la TNT. Moi, je n'ai pas d'antenne connectée sur ma télé depuis longtemps. J'ai débranché l'antenne en même temps que j'ai viré les vinyles, les cassettes, les DVD, et tout ça.
Bruno :
[13:25] Tu peux facilement trouver une antenne sur le marché à 10 euros. Ça ne coûte pas une fortune.
François :
[13:32] Non, mais ce qui est intéressant, c'est que c'est très robuste, en fait, la TNT. C'est un signal qui est très robuste et qui, en plus, permet aujourd'hui la meilleure qualité de restitution de broadcast. C'est ça qui est dingue. C'est qu'aujourd'hui, si tu veux vraiment, si tu es un aficionado de l'image et que tu veux regarder les JO avec la meilleure qualité possible, c'est via la TNT. C'est dingue, quand même.
Jérôme :
[13:52] Et donc, on est sur de la 4K, c'est tout, ça ne va pas plus loin.
Bruno :
[13:56] Là, c'est ce que j'allais vous dire. Si je vous fais rêver, parallèlement, l'Asie a toujours été plus rapide des jeux en 4K. Ça fait longtemps que c'est disponible au Japon, en Thaïlande, en Chine ou en Corée. Et puis là, ce qu'on est en train de voir, les Chinois sont débarqués chez vous il y a environ deux semaines avec leur camion et eux font de la diffusion en 8K sur les chaînes.
Jérôme :
[14:19] Ah oui, les Chinois diffusent depuis Paris en 8K.
Bruno :
[14:21] Exactement. Évidemment, probablement avec l'aide du signal satellite ou de méchante fibre optique qui a été installée. Mais donc, ils sont arrivés avec leur technologie, probablement en question de ne pas se faire espionner. Ils ont rien envoyé en main. Vous disiez, oui.
Jérôme :
[14:34] Avec leur camions à eux.
Bruno :
[14:35] C'est les camions qui sont débarqués à paris et lorsque parce que j'ai fait la recherche là dessus moi c'est ce qui c'est toujours le modèle qui s'en vient qui m'intéresse ça c'est la 8k et c'est les chinois qui la font en direct mais ce que j'ai vu et ça je trouve ça assez bluffant parce que là c'est plus que mon cerveau est capable d'en prendre il ya des gens qui sont sur le terrain présentement à paris qui font une captation donc un enregistrement des jeux en 16h, déjà que le 8K, c'est impressionnant quand on est devant un écran gigantesque de 8K, parce que on ne voit pas la différence avec la 4K, mais quand vous êtes devant un écran gigantesque de 8K, vous avez l'impression d'être sur place. Alors que la 16K, je n'imagine même pas ce que c'est, et puis je ne voudrais pas être responsable de l'espace de sauvegarde de ces données-là, parce que c'est énorme. Encore là, il n'y a pas de compression.
Jérôme :
[15:24] C'est ça le problème.
François :
[15:26] Évidemment, il y a une surenchère après de résolution, et je pense qu'il est important pour ce rendez-vous historique de filmer avec la meilleure qualité techniquement possible du jour même si elle n'est pas, aujourd'hui adaptée et adaptable peut-être que dans 50 ans on sera bien content d'avoir des images d'archives en 16K tu vois souvent quand on fait des documents moi je trouve ça formidable mais quand tu vois les documents de l'INA, de l'époque c'est ou du VHS ou de la qualité qui était vraiment pas bonne parce qu'à l'époque on savait pas faire Mais aujourd'hui, en fait, il y a une telle accélération des technologies que finalement, tourner en 16K, c'est que du bonus pour le futur. Et peut-être que demain, on pourra avoir des projections d'une qualité incroyable de cet événement qui est historique. Donc, c'est bien qu'on pousse au maximum de ce qu'on sait faire, même si aujourd'hui, on ne sait pas quoi en faire. C'est intéressant. Oui, puis à l'inverse.
Jérôme :
[16:21] Ça permet aussi de tester tous ces équipements, toutes ces technologies.
François :
[16:25] Exactement.
Jérôme :
[16:26] Pour en mesurer les limites, le potentiel, etc.
François :
[16:30] En gros, si tu veux, pour l'héritage et pour le futur, il faut toujours essayer de filmer ou de capter avec la meilleure qualité possible. Et je me souviens, tu sais, quand Michael Jackson était mort, donc là, on est en 2009, Michael Jackson meurt, dans des circonstances évidemment dramatiques, et tu sais qu'il était en train de préparer une espèce de tournée mondiale qu'il allait faire, notamment en Angleterre, avec des concerts, etc. Et toutes ces répétitions, le gars qui était derrière tout ça a eu la bonne idée de filmer ça en Full HD. Et on est en 2009. 2009, la Full HD, c'est aujourd'hui comme la 8K, si tu veux. C'était vraiment un truc incroyable. Mais regarde un peu l'héritage qu'on a. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, ils ont pu en tirer un film avec une qualité incroyable. Il y a eu des... si tu veux, des images qui ont été commercialisées et tout, et qui te permettent d'avoir un Michael Jackson que tu n'aurais pas pu voir s'il avait été filmé en SD. C'est toujours intéressant.
Jérôme :
[17:27] Même si, François, Et aujourd'hui, on voit qu'on arrive à ressortir des films, des images vidéo qui datent d'il y a un siècle, qui ont été tournées en noir et blanc, avec des images qui saccadent, etc. Et avec l'intelligence artificielle, on en refait des séquences qui sont plus vraies que nature. Vous avez dû voir ces petites séquences qui tournent sur les réseaux, qui sont incroyables. En plus, parfois, elles sont sonorisées, donc on te met un peu des bruits de chevaux, des bruits de voix derrière et tout. Sur Paris au 19e, au début du siècle, c'est magnifique.
François :
[17:59] En fait... Et c'est pas de la VK.
Jérôme :
[18:01] Hein ?
François :
[18:01] Non, mais ce qu'il y a d'amusant, c'est que c'était de la pellicule. Et il faut savoir que tu as deux types de... Alors, on s'éloigne peut-être un peu du sujet, mais... T'as deux types d'archives vidéo. T'as, de la pellicule, tu vois, qui existe depuis la nuit des temps, finalement. Et cette pellicule, la captation, si tu veux, la résolution d'une pellicule, elle est incroyable. C'est-à-dire que si tu arrives à nettoyer n'importe quelle pellicule, même si elle a 100 ans, tu vas te retrouver avec une qualité, alors évidemment, tu auras la limite de l'optique de l'époque, etc.
Bruno :
[18:34] Le 32 mm, il y a quand même une différence.
François :
[18:37] Bien sûr, mais par exemple, tu prends un film comme, je sais pas moi, un film en Technicolor, un western à la John Wayne, qui étaient des trucs incroyables et bien en fait tu prends cette pellicule là, tu la nettoies tu la numérises, tu vas avoir une résolution qui va être incroyable et ton film tu vas le redécouvrir alors qu'en vidéo, tu vois après si on remonte le temps et qu'on arrive dans les années 80, 70, 80 et que la vidéo est arrivée, là tu te retrouves avec une archive qui est vraiment de très mauvaise qualité parce qu'à l'époque on ne savait pas faire, on ne savait pas enregistrer de la vidéo, en bande magnétique et c'est pour ça que tu as très peu d'upscale, de vidéos tu as des upscale de films parce que ça c'est faisable, ça coûte très cher tu vois, mais c'est intéressant parce qu'il y a plein de il y a deux catégories en fait de vidéos on va dire traditionnelles cassettes, VHS, etc. où là tu peux pas faire grand chose et puis les films.
Jérôme :
[19:33] Et les pellicules c'est.
François :
[19:35] Assez intéressant Pour.
Jérôme :
[19:36] Rester sur les Jeux Olympiques et la tech est-ce que vous moi j'ai l'impression d'un truc assez rigolo cette fameuse cérémonie d'ouverture j'ai l'impression que vraiment il y avait une, comment dire elle était inspirée de ce qu'on voit aujourd'hui avec les keynotes de tech parce que ce mélange entre le réel et des séquences tournées enregistrées à l'avance mais c'était une keynote Apple cette histoire là et ça se faisait pas avant.
François :
[20:04] Je sais pas si c'est une keynote Apple mais je dirais qu'il y avait Il y avait un vrai storytelling, ça c'est clair. Et ce n'était pas qu'une cérémonie, si tu veux, avec des caméras qui filmaient des trucs. Il y avait un scénario derrière, si tu veux.
Jérôme :
[20:17] Non, c'est sûr. Oui, mais ce n'est pas ça. C'est sur l'aspect technique, je veux dire. Tu vois, sur le fait... Déjà, c'était fait pour...
François :
[20:23] Synchroniser, l'enregistrer et le dire. Exactement.
Jérôme :
[20:27] Voilà, le personnage qui est extrait visiblement de Assassin's Creed et qui marche sur les toits et qui rentre dans des bâtiments anciens qui rentre à l'Institut et tout, c'est magnifique. Mais on voit bien qu'il y avait des passages qui étaient en temps réel, où il y avait un acrobate sur les toits, et d'autres qui avaient été filmés avant, qui étaient préenregistrés. Et c'est ce mix entre le replay et le direct qui, je trouve, c'est normal, ça nous paraît tout à fait normal. Mais ce n'était pas normal avant qu'Apple fasse ça à l'occasion du Covid, en fait.
François :
[21:03] Oui, oui. Je ne sais pas si c'est Apple qui a inventé ça. Là, tu me poses une colle.
Jérôme :
[21:08] Je ne sais pas.
François :
[21:09] C'est vrai qu'on l'a, nous, remarqué.
Jérôme :
[21:10] Oui, nous, on l'a remarqué à ce moment-là.
François :
[21:12] Il faudrait poser la question à des professionnels de la production vidéo.
François :
[21:14] Est-ce que ça existait avant?
Jérôme :
[21:16] Ceux qui nous écoutent.
Bruno :
[21:17] Qui nous regardent. À l'intérieur d'une cérémonie, il y avait quand même les Anglais qui avaient fait le coup avec James Bond, qui allait chercher la reine d'Angleterre pour l'ouverture de… Tu as raison.
Jérôme :
[21:27] Exact, exact, exact. C'était aussi un mix entre la vidéo et le direct. Absolument.
Bruno :
[21:33] Ça existe. Sauf que moi, ce que j'ai trouvé plus intéressant, c'était le code visuel qui ressemblait beaucoup plus, qui était très 2024, peut-être même 2025, par rapport à ce qu'on a vu comme d'autres ouvertures qui étaient très virées. Et même si on parlait de patrimoine, même si on parlait d'histoire, il y avait quand même tous ces codes langagiers, visuels qui étaient utilisés.
Jérôme :
[21:54] C'était vraiment l'une des forces de cette cérémonie, je pense. Tu as raison. Et dernier truc...
François :
[22:00] Pour revenir à la technique, c'est une prouesse technologique incroyable.
Jérôme :
[22:05] Incroyable.
François :
[22:06] Il y a eu quelques petits bugs, mais c'est vraiment ridicule par rapport à la totalité de cette cérémonie. Mais ça a dû demander des mois, des années de préparation, ce truc, pour quelque chose qui a duré quoi ? Quatre heures ? Je ne sais pas combien de temps ça a duré. mais tu te dis, putain à partir du moment où tu appuies sur le bouton et t'envoies ton premier magnéto mon pote ben voilà là pendant 4 heures tu transpires mais t'arrêtes pas quoi mais je serais curieux de savoir ça nécessite une telle organisation, une telle synchronisation entre toutes les scènes et tu peux dire que là les petites vidéos qui servaient justement de tampons de buffers entre deux scènes elles devaient être les bienvenues pour que justement tout le monde se recale qu'il ait le temps de souffler pendant quelques secondes pour pouvoir enchaîner avec la prochaine scène Même à l'animation.
Bruno :
[22:53] Ça servait aussi à l'animation de permettre de faire une pause et d'être capable de bien présenter ce qui s'en venait. Mais il y a un truc, par exemple, je veux vous entendre là-dessus, il y a quand même un placement publicitaire de Samsung important, avec ses 200 galaxies qu'ils ont installées sur les embarcations et sur les côtés. Du côté canadien, ça a uniquement servi à montrer la délégation canadienne de temps en temps, quand il y avait des temps morts. On voyait les athlètes canadiens qui étaient fort heureux de balader sur la scène. Mais je me demandais si on a vraiment optimisé l'utilisation. Je ne sais pas ce qui a été fait du côté de France 2, mais je n'ai pas vu beaucoup d'images de ces caméras-là.
Jérôme :
[23:32] Non, non, ça ne s'est pas vu.
François :
[23:34] Non, après, est-ce qu'on ne savait pas d'où venaient les images? Peut-être qu'il y avait plein d'images qui venaient de Galaxy S24 Ultra.
Bruno :
[23:41] La plupart étaient sur les bateaux. Donc, on aurait pu, et quand on voyait à la télé, quand on voyait des images, en tout cas dans le feed international, c'était des images des embarcations qu'on voyait passer. mais rarement on a vu des vraies images qui venaient à partir de ces caméras-là faites par les gens tu veux dire.
Jérôme :
[23:58] Oui, mais elles étaient plutôt sur les réseaux sociaux, non, ces images-là ?
François :
[24:02] Non, parce qu'il y avait tout un parc. Il y avait un parc de Galaxy S24 qui était là en complément de la diffusion podcast. Ils étaient en 5G et, si tu veux, ils étaient en mode live direct. En fait, le réalisateur pouvait prendre ces images et les diffuser à l'antenne. Ça lui permettait d'avoir plus de caméras, tout simplement. Et 200 qui étaient sur tous les bateaux. et j'en avais parlé dans Tech&Co et en fait c'était aussi une prouesse éthologique parce qu'il fallait streamer en 4K, 200 Samsung Galaxy S24 Ultra et évidemment ils ont fait ça avec Orange pour que justement ils aient toute la bande passante disponible donc c'était quand même un truc intéressant Tu parlais de suer.
Bruno :
[24:46] Imagine le responsable de la diffusion des téléphones.
Jérôme :
[24:51] Mais je serais curieux de savoir avec quels outils informatiques ils ont même préparé, conçu tout ce show etc mais comme.
François :
[24:57] C'était assez secret finalement et puis après il y a eu aussi on va dire l'épreuve de la pluie qui doit être aussi quelque chose de terrible c'est l'enfer ça techniquement c'est l'enfer tu te dis putain est-ce qu'il n'y a pas un matériel qui va péter, tu vois parce que bon c'était pas une petite pluie en plus non non non mais ça a un peu gâché certains plans d'ailleurs parce qu'il y avait beaucoup de gouttes sur les, mais regarde le piano.
Jérôme :
[25:22] Avec la pluie dessus ça donnait un côté complètement féérique qu'on n'aurait pas eu en temps normal.
François :
[25:27] Oui, mais quand tu filmes en 16K des gouttes sur un objectif, admettons, avouons quand même que c'est un peu con.
Jérôme :
[25:32] Ils ont foutu en l'air un piano Stenway à 50 000 balles, mais ce n'est pas grave, c'était pour le show.
François :
[25:37] On n'est plus à ça près. L'addition de ce truc-là, c'est impressionnant.
Jérôme :
[25:42] On dit un mot de la flamme, qui est aussi une innovation technologique faite par EDF.
Bruno :
[25:49] Le piano, c'est certain qu'il va se retrouver dans un musée, donc il n'est pas perdu.
François :
[25:55] Ouais ouais peut-être et le piano qui a brûlé je sais pas si vous avez vu ah ça c'était beau ça pendant le.
Jérôme :
[26:03] Spectacle le piano sur la scène.
François :
[26:04] Ouais ouais c'était impressionnant ça ouais c'était.
Jérôme :
[26:07] Magnifique ça mais.
Bruno :
[26:08] Donc la flamme.
Jérôme :
[26:09] Oui la flamme, la vraie fausse flamme, ça aussi c'est une prouesse technique d'EDF qui a donc utilisé des LED et de la pulvérisation d'eau pour simuler un foyer permanent et, faire comme si c'était du feu, alors que ça n'en est pas.
Bruno :
[26:29] Mais Jérôme, je te dirais, j'ai un lecteur bien informé qui me faisait remarquer que cette idée-là, elle n'est pas neuve. Tu peux l'acheter chez Amazon. Il y a des fabricants qui font des foyers pour la maison.
Jérôme :
[26:42] Tu peux acheter des flammes olympiques comme ça, j'ai honte de 9 mètres chez Amazon.
Bruno :
[26:45] Le principe de brumiser, d'envoyer des couleurs au feu, ça, ça existe. Ce qui est impressionnant, c'est d'en faire c'est le gigantesisme exactement une version comme ça.
Jérôme :
[26:56] Ouais c'était.
François :
[26:58] Vraiment top vous avez vu qu'il y a cette petite musique qui monte en ce moment comme quoi il faudrait peut-être garder cette.
Jérôme :
[27:06] Attraction au-delà.
Bruno :
[27:07] Des Géos comme la tour Eiffel est un souvenir d'une des expositions universelles.
Jérôme :
[27:11] Ouais en effet c'est marrant je ne sais pas si EDF t'avait contacté François parce que moi il m'avait appelé quelques jours avant en disant oui on voudrait vous montrer quelque chose mais je ne peux rien vous dire pour l'instant je dis ah bon oui c'est en rapport avec les Jeux Olympiques ça devrait se passer du côté des Tuileries. Est-ce que vous voulez venir samedi et tout ? » J'ai dit « Bon, écoutez, je sais pas, il faut que vous me disiez d'abord un peu ce que c'est. » Après, quand ils m'ont dit « C'est en rapport avec les Jeux Olympiques du côté des Tuileries », j'ai senti un peu le truc. Je me suis dit « Ce serait pas une flamme olympique, par hasard. » Mais il, Ils n'ont pas vendu la mèche, mais voilà.
François :
[27:42] C'est le cas de le dire. Pour une femme, c'est bien de ne pas vendre la mèche. C'est plus rassurant.
Jérôme :
[27:46] C'est mieux. Tout à fait. Et donc, je ne suis pas allé la voir, mais j'essaierai à l'occasion, on essaiera d'aller voir, de comprendre un peu comment ça fonctionne.
Bruno :
[27:53] C'est intéressant de voir la réaction sur les réseaux sociaux des gens qui sont tellement blessés en disant, oui, mais c'est que de l'eau et de la lumière. Et là, à chaque fois, moi, je leur rappelle en disant, non, non, mais rassurez-vous, la flamme, elle est juste à côté. Vous pouvez aller la voir si vous voulez. Elle brûle pour la durée des Jeux. Mais là, c'est juste...
Jérôme :
[28:11] Il y a des gens qui râlent parce que ce n'est pas une vraie flamme, c'est ça?
Bruno :
[28:14] Oui, ils ont porté ça.
Jérôme :
[28:16] Oui, mais il y a des gens qui râlent pour tout. De toute façon, parce que chez nous, les Jeux olympiques, on le savait, c'est aussi les Jeux olympiques de la râlerie. Et on a une épreuve, on a des épreuves de polémiques. On a plusieurs... On a les polémiques religieuses, polémiques politiques, polémiques technologiques. Ça fait partie des JO.
Bruno :
[28:34] Ce n'est pas juste parce qu'au départ, on le sait, le jeu est pipé. Vous allez remporter toutes les médailles pour la Réal.
Jérôme :
[28:39] Bien sûr. En plus, il y a la polémique, il y a la corruption, tout ce que tu veux. Bon, allez, presque une demi-heure sur les Jeux Olympiques. Il faut qu'on passe à autre chose.
Jérôme :
[28:51] Quand même, il faut qu'on parle un petit peu d'IA parce que c'est quasiment une émission spéciale IA puisque ça se passe entre 2023, 2024, 2025. Donc, c'est l'actu. Et ce mois-ci, moi, j'ai noté les Français qui ont lancé un nouveau modèle qui s'appelle Moshi. On en a parlé dans nos émissions diverses et variées. Meta qui a sorti un nouveau modèle en open source, Lama 3.1. Mistral qui a lancé aussi son nouveau modèle. Et la dernière news, c'est donc OpenAI qui veut aller tailler des croupières à Google. Bref, la bataille de l'IA continue. Qu'est-ce qui vous a le plus intéressé parmi toutes ces news ?
François :
[29:34] Alors écoute moi déjà je suis en vacances donc je suis l'actu non non non déjà je te remercie de te.
Jérôme :
[29:40] Replonger dans l'actu c'est sympa parce que tu aurais pu me dire écoute j'en ai ras le bol je veux décrocher.
François :
[29:45] Non non non mais c'est évidemment avec plaisir et puis on décroche jamais de l'actu c'est pas possible quand on fait ce métier on sait vous et moi qu'il est impossible de tout éteindre mais c'est vrai que je vois ça avec un petit peu de recul, et tu vois on a vécu une espèce d'emballement d'IA tout au long de cette année et c'est vrai que là c'est bien de se reposer un petit peu et d'essayer de voir un peu ce qui s'est passé ne parlons pas d'IA.
Jérôme :
[30:12] Allez on passe à autre chose.
François :
[30:13] Non pas du tout mais parmi toutes les nouveautés il y en a une qui m'intéresse vraiment c'est évidemment le rouleau compresseur OpenAI et le SurjPT, qui à mon avis doit quand même inquiéter Google parce que on sait pas trop, enfin je crois qu'on commence à avoir une petite idée de ce à quoi ça va ressembler mais, c'est séduisant sur le papier tu vois, le fait d'avoir une recherche, assez condensée de ce que tu veux avec des liens, etc il est pas ouvert au grand public pour l'instant il est pas ouvert au grand public mais je crois qu'il y a des personnes qui l'ont testé, ils ont un petit peu expliqué à quoi ça ressemblait et moi je trouve vraiment que ben voilà, on va avoir du grain moudre à la rentrée parce que si effectivement OpenAI lance ce truc là, ça va être intéressant et voir si effectivement, parce que ça pose plein de problèmes, ça fait 20 ans qu'on utilise Google, ça fait 20 ans qu'on a une voiture avec un volant et un levier de vitesse. L'un d'un coup, on dit, ben voilà, il n'y a plus de volant, vous avez à la place deux boutons et le levier de vitesse, il n'est plus là non plus, ne vous inquiétez pas. Oui, c'est une bonne analogie. Tu vois, tu te dis, qu'est-ce qui va se passer ? Est-ce qu'on va adhérer à cette nouvelle manière de rechercher l'information ou pas ? Donc, il y a plein de trucs intéressants. Donc, vivement que ça arrive et qu'on puisse têter tout ça.
Jérôme :
[31:30] Bruno?
Bruno :
[31:30] Tu vois, Jérôme, moi, quand tu fais l'énumération de toute cette actualité-là, je me dis, je ne voyais rien de surprenant, c'est des bonnes nouvelles, mais c'est l'évolution de l'intelligence artificielle et chaque mois va amener son lot d'évolution comme ça, toujours plus puissante, toujours plus, en guillemets, économe au niveau de l'énergie. Et de l'autre côté, ce qui est intéressant, et c'est comme François le disait, c'est de voir le OpenAI arriver dans le domaine de la recherche. Et ça, là, on commence à bouger les morceaux sur l'échiquier. Là, ça bouge. Mais de l'autre côté, puis ça, je trouve ça important de le mentionner, la même journée, il y a Google qui, de son côté, a lancé Gemini 1.5 Flash en disant qu'il est aussi performant que les grandes IA génératives que vous utilisez. Il pourra faire les mêmes choses. et donc, se sachant attaqué sur son terrain, j'allais dire, j'ai miné, Google contre-attaque avec une IA qui, il l'espère, pourrait concurrencer les gens d'OpenAI, ça c'est une bonne chose. Mais celui dont on ne parle pas et qui se fait aussi manger la laine sur le dos, c'est Microsoft avec son Bing. Parce que déjà qu'il est le mal-aimé et qu'il est peu utilisé, si les gens passent de Google directement à OpenAI sans passer par Bing, Microsoft Microsoft qui a quand même investi énormément d'argent dans OpenAI, il est un peu laissé pour compte.
Jérôme :
[32:54] Oui, moi, je ne ferais pas la même lecture, parce que d'abord, tout ce qui profite à OpenAI, ça profite à Microsoft, d'une certaine manière. Ensuite, est-ce que techniquement, il n'y a pas un peu de Bing dans SearchGPT? Là, c'est une question sans fondement que je pose.
Bruno :
[33:08] Oui, mais chaque fois que tu utilises le SearchGPT, tu n'utilises pas Bing.
Jérôme :
[33:14] Oui, tu n'utilises pas Bing. Oui, mais Bing, ça n'a jamais été Microsoft qui n'avait pas l'intention d'en faire son... Ils n'avaient pas l'intention d'en faire leur cœur de business.
François :
[33:24] Il y a déjà tous les salariés de Microsoft qui utilisent Bing, donc ça fait quand même pas mal.
Jérôme :
[33:29] C'est pas sûr. Tu sais, tous les salariés de... Enfin bon, je ne vais pas rentrer dans des querelles de chapelle.
Jérôme :
[33:36] Non, non. Moi, je pense qu'après, je me demande si on ne fait pas un mauvais procès à Google et si on ne risque pas de faire un mauvais procès à Google. C'est-à-dire que Google s'est un peu ramassé. en lançant ces systèmes d'IA appliqués à la recherche. À chaque fois, ça s'est mal passé. Il y a eu des ratages, etc.
Jérôme :
[34:01] Mais en même temps, il n'y a pas plus de ratages que sur OpenAI. ChatGPT continue à dire autant de conneries qu'avant. Bon, peut-être un peu moins, mais à halluciner. Et ce qu'on a reproché à Gemini, qui s'appelait Bard avant, c'était aussi d'halluciner. Sauf que comme c'est Google, on ne tolère pas. Il n'y a pas de droit à l'erreur. Parce que c'est Google, parce que c'est le king et que voilà. Et du coup, alors qu'on est beaucoup plus indulgent avec ChatGPT, mais quand vous allez sur la page de ChatGPT, de l'actuel, je ne parle pas du SearchGPT, mais ce sera pareil à mon avis sur SearchGPT, il y a marqué tout en bas, en tout petit, attention, il peut formuler de mauvaises réponses. donc je pense qu'il y a un truc injuste parce que SearchGPT on va lui pardonner des choses, on lui pardonnera le fait d'être imparfait parce qu'il est nouveau parce que c'est pas son métier, c'est pas son activité principale alors que Google on lui pardonne pas et finalement c'est une vision un peu biaisée de la situation parce que moi je serais surpris que, SearchGPT soit vraiment 100 fois mieux que, Gemini, franchement ça m'étonnerait, Vous voyez ce que je veux dire ?
François :
[35:10] Oui, je pense qu'il est difficile de tirer des plans sur la comète parce qu'on ne sait pas à quoi ça va ressembler, on ne sait pas quelle est l'interface, comment ça va s'articuler. Maintenant, moi, je me méfie d'OpenAI. Ils sont très, très forts. Et quand tu vois ce qu'ils ont, ils sont arrivés à faire en à peine un an et demi en termes d'IA génératif, tu peux te dire, OK, on va voir. Parce que s'ils révolutionnent aussi la manière dont on recherche l'information, imagine demain je sais pas moi t'es sur ton téléphone t'as même plus besoin de, taper ta requête tu le fais avec la voix, ça marche, ça te répond il y a un dialogue c'est quand même un truc vraiment sexy quoi les deux avantages.
Jérôme :
[35:53] Les deux promesses de ça c'est un au moment où tu formules ta requête tu peux lui parler en langage naturel mais ça déjà moi je trouve ça bizarre est-ce que vous faites des phrases quand vous parlez à un moteur de recherche moi je tape des mots clés C'est parce qu'on.
François :
[36:06] N'a pas l'habitude, Jérôme. Parce qu'on a été conditionnés.
Jérôme :
[36:09] Non, mais parce que ça va plus vite.
François :
[36:10] Je reviens à ma voiture.
Jérôme :
[36:11] Mais quand tu sais que tu parles à une machine, tu ne vas pas lui dire, excuse-moi de te déranger, pourrais-tu, s'il te plaît, m'indiquer quelles sont, je ne sais pas quoi, les prochaines courses hippiques à côté de chez moi ? Tu vas dire, je ne sais pas quoi, courses hippiques, machin.
François :
[36:24] Bien malin, celui qui arrive à prédire ce qui va se passer. Tu vois, sincèrement, je... Moi, franchement, je ne me mouillerai pas là-dessus.
Jérôme :
[36:31] Ce qu'on attend de l'IA dans la recherche, C'est qu'au lieu de nous donner des réponses, au lieu de nous donner des liens, en fait, qui nous obligent ensuite à aller chercher encore plus d'informations, c'est qu'elle nous donne tout de suite l'info qu'on cherche et qu'elle soit 100% exacte, cette info-là. Et ça, OK, si OpenAI arrive à le faire, très bien. Mais je demande à voir, franchement.
François :
[36:56] C'est clair.
Bruno :
[36:56] Mais ça dépend aussi du type d'utilisation qu'on fait parce que le type de phrase justement complète, il y a bien des gens qui le font comprenant pas c'est quoi la logique de recherche de Google. Alors, ils vont carrément écrire une phrase tandis que nous qui l'utilisons depuis longtemps, on a gardé nos vieilles pratiques. Mais c'est un fait que Google, aujourd'hui, utilise des algorithmes depuis un bon moment pour arriver à comprendre le sens d'une phrase, le sens d'une recette.
Jérôme :
[37:25] C'est vrai qu'il y a des gens qui tapent, « Quel âge a Tom Cruise ? » Exactement.
Bruno :
[37:29] « Quelle est la couleur de la robe de la Reine de l'État ? » Mais il y a une bonne partie de la population qui ont habitué et entraîné les algorithmes de Google à vraiment décoder une phrase.
Jérôme :
[37:40] Après, il y a un autre problème, les amis, n'oubliez pas. Ce sont les éditeurs de contenu.
Bruno :
[37:46] Ça, c'est l'enfer.
Jérôme :
[37:47] Et parce que ça, c'est un problème insoluble. D'un côté, on veut des IA qui nous donnent les réponses sans nous noyer dans les détails et en nous donnant des réponses exactes. Et d'un autre côté, les éditeurs de contenu, s'ils sont totalement invisibilisés et que les réponses dispensent les internautes d'aller sur les sites, et notamment les sites de médias.
Bruno :
[38:08] Il y a un problème économique énorme.
Jérôme :
[38:11] Ils vont arrêter de diffuser leurs informations. C'est pour ça que, et là, OpenAI, par contre, semble avoir une approche assez maligne, parce qu'ils expliquent qu'ils ont monté leur truc avec des médias, qu'ils vont donner la possibilité aux éditeurs de contenu, c'est-à-dire les médias, les blogueurs, enfin, tout ce que tu veux, les particuliers qui produisent, etc., ils vont leur donner la possibilité de garder une certaine maîtrise de la manière dont leurs contenus sont présentés. Alors, on ne sait pas ce que ça veut dire, mais grosso modo, ça voudrait dire que peut-être on pourra accepter de diffuser, que certaines informations soient reprises, que d'autres ne le soient pas, etc., etc. Mais c'est insoluble, c'est-à-dire que pour qu'Internet vive et vive économiquement, il faut que les gens aillent sur les sites, ou au moins que les éditeurs puissent aussi pusher de la pub et compagnie. Parce que si c'est un écran de fumée qui absorbe tout et qui invisibilise tous ces gens-là, ça ne marchera pas.
Bruno :
[39:05] Tu parles des grands médias, mais les plus petits aussi ? Je ne pense pas que les créateurs de contenu de notre niveau même, où on génère du contenu, du jour au lendemain, si les gens peuvent avoir accès à notre contenu sans jamais venir écouter notre podcast, sans jamais venir lire notre blog, à un moment donné, tu te dis, c'est beau, je suis content de produire ça, sauf que je n'ai pas de retour. J'ai plus de clientèle. Ils consomment ce que je fais, mais ils ne voient plus que c'est moi.
Jérôme :
[39:34] Et du coup, tu ne peux plus mettre en place de modèle économique et du coup, au bout d'un moment, tu t'arrêtes. Mais après, la source se tarie, il n'y a plus de contenu. Enfin bref, on verra.
François :
[39:45] Ça ouvre en tout cas un chapitre intéressant. Ça va être passionnant.
Jérôme :
[39:50] Absolument. Est-ce que vous voulez qu'on dise un mot de... Est-ce qu'on parle un peu de fusée ? Ou pas ? C'est un peu dans notre champ quand même.
Bruno :
[39:59] Pour applaudir le savoir-faire.
Jérôme :
[40:00] L'espace, tout ça. et le savoir-faire français allez soyez chauvins attends, nous franchement on est fiers pas toi François ?
François :
[40:10] J'étais d'autant plus fier que le lancement d'Ariane 6 s'est fait en direct tu l'as couvert en.
Jérôme :
[40:16] Direct dans Tech & Co.
François :
[40:17] C'était génial évidemment on va pas bouder notre plaisir à voir une fusée, mythique Ariane qui en plus dans son niveau 6 arrive à redécoller etc parce qu'il y avait des attentes fortes il y avait une pression très forte 4 ans de retard quand même pour une fusée donc c'est beaucoup là visiblement tout s'est bien passé euh, Franchement, c'est bien, on ne va pas gâcher notre plaisir, on est de retour dans la course à l'espace, mais malgré tout, on n'est pas au niveau d'Elon Musk, parce que rappelons quand même que notre fusée Ariane 6, elle part dans les airs, et puis après, tout le reste se disloque, se désintègre, quand ça retourne dans l'atmosphère, alors que, Elon Musk, il arrive à prendre ses lanceurs, à faire partir des fusées, et puis après, les lanceurs, ils reviennent à la maison, tu vois. Et ça, c'est quand même une avancée technologique que les Européens n'ont jamais crue. C'est ça qui est dingue. Je ne sais plus où j'avais lu ce truc-là, mais à l'époque, quand Elon Musk s'inspirait un petit peu de ce qu'on faisait...
Jérôme :
[41:25] Il y a une bio d'Elon Musk, je sais, je l'ai lue, où il explique qu'effectivement, personne ne croyait à ce délire.
François :
[41:30] Voilà, et les ingénieurs d'Ariane Espace lui rigolaient au nez en lui disant « Mais attends, tu veux quoi ? Tu veux que tes lanceurs reviennent sur Terre ? Mais c'est impossible, mon pote, il n'y arrivera jamais. » Et bien voilà, il y est arrivé, et aujourd'hui il y a une avance incroyable, et peut-être qu'Ariane 7 sera dans cette logique. Je sais qu'Ariane, espace, travail, réfléchit beaucoup justement à cette technologie, parce qu'il se dit, si Elon Musk arrive, il faut que nous aussi on y arrive. Mais imagine le temps qu'on a perdu. Imagine le temps qu'on a perdu, et ça prouve aussi quand même le génie de cet investisseur privé américain, que rien n'arrête finalement. C'est dingue.
Bruno :
[42:08] Mais François, puisque tu parles de la diffusion en direct sur Tech&Co, c'est vrai la rumeur que vous aviez tenté de négocier avec les gens d'Ariane pour envoyer Frédéric Simotel dans l'espace ?
François :
[42:22] Alors oui, c'est vrai, on n'y est pas arrivé.
Jérôme :
[42:25] Pour vous en débarrasser, Frédéric, il est si gentil. Il faut qu'on l'invite d'ailleurs un jour dans le grand débrief.
François :
[42:32] Ça lui fera plaisir. en fait oui il aurait pu faire un plateau sur la fusée mais il serait redescendu comment ?
Bruno :
[42:40] Avec l'appareil de l'ennemi.
François :
[42:42] Un parachute ? Il l'aurait pris en vol.
Jérôme :
[42:46] Cela dit, il est très sportif.
Bruno :
[42:47] Justement, c'est le meilleur candidat.
François :
[42:50] Non, mais c'est une rumeur. Ce n'est pas vrai.
Jérôme :
[42:53] Ah bon, ce n'est pas confirmé. T'as essayé de noyer le poisson parce que vous n'avez pas de lancée de fusée au Canada, Bruno, c'est ça ? Moi ?
Bruno :
[43:02] Non, mais je vous ai laissé vous vanter pendant deux minutes.
Jérôme :
[43:06] Notre minute de chauvinisme.
François :
[43:08] Non, mais tu as vu qu'on se vante, mais on est quand même réaliste. Tu vois, on essaie toujours d'être...
Jérôme :
[43:13] C'est vrai, réaliste et critique.
François :
[43:14] ...de ménager...
Bruno :
[43:15] Ah, le chou et la chèvre.
Jérôme :
[43:17] Non, et puis en plus, tu as raison de dire que... Enfin, il n'y a pas eu d'Ariane pendant quatre ans, mais la course à l'espace, elle ne s'est pas arrêtée. Et au contraire, elle a changé de visage. Elle s'est accélérée. Il y a les innovations d'Elon Musk.
Bruno :
[43:32] Et l'Europe a pris du retard.
Jérôme :
[43:34] Exactement. et il y a tout ce qu'on appelle une new space avec des trucs de tous les côtés il se passe vraiment des choses de tous les côtés, cela dit, pour avoir fait une interview sur ce sujet il n'y a pas très longtemps et pour revenir deux secondes sur Elon Musk il y a quand même un gros gros gros gros problème avec Starlink visiblement parce que les gentils satellites Starlink mais ça commence à être un sacré bazar dans l'espace, il y avait un article récemment qui disait que, pour Starlink qu'on avait évité récemment. 50 000 collisions évitées, alors que d'habitude, c'était une dizaine par an.
Bruno :
[44:09] 50 000 collisions en 6 mois.
Jérôme :
[44:12] En 6 mois.
François :
[44:13] Oui.
Jérôme :
[44:13] C'est dingue. C'est quand même un petit souci.
Bruno :
[44:16] Et on dit dans l'article, c'est Futura Science qui a fait un papier là-dessus, dont je parlais cette semaine, et c'est 275 manœuvres d'évitement par jour. T'imagines comment les gens au sol de Starlink doivent se prendre entre la tête. Tu sais, avec 6 000 satellites qui tournent autour de la planète, ça, c'est que ton parc à toi. Les autres sont déjà en train d'installer les leurs de d'autres nations, de d'autres réseaux, avec le patrimoine qui est déjà dans le ciel. Pas évident.
François :
[44:48] Rappelons qu'Amazon, Kuiper, est dans les starting blocks. Donc, il va avoir un nouveau réseau d'Internet par satellite très haut débit à basse orbite. Donc, non, c'est clair, c'est chaud. Mais on parlait de l'Europe, on parlait des Etats-Unis, il ne faut pas oublier aussi la Chine, parce que là, c'est impressionnant, la Chine, en quelques années, a explosé en termes d'espace. Ils sont allés sur la Lune, en tout cas, leur fusée est allée sur la Lune, ils ont réussi à faire atterrir une fusée sur la Lune, qui a récupéré de la roche, et qui est revenue en Chine. Quelque chose d'incroyable. Et donc, aujourd'hui, voilà, Voilà, je pense qu'on a perdu un peu, l'Europe a perdu de sa superbe.
Bruno :
[45:33] Et tu ne mentionnes même pas sa station spatiale, qui n'est pas rien non plus. Ah non, ils sont fascinants, regardez.
Jérôme :
[45:42] Ça plus les JO en 8K, ça fait un peu beaucoup.
François :
[45:47] Ça fait beaucoup, oui.
Jérôme :
[45:48] Bon, il y a encore du boulot. Mais enfin, déjà, au moins, comme tu dis, on remet un pied dans l'espace et c'est déjà ça. Dernier thème que je voulais rapidement évoquer avec vous, puisque la promesse de cette émission, c'est un peu quand même de balayer les choses importantes qui se sont passées dans le mois et d'essayer de les mettre en perspective. On a vécu une panne informatique probablement historique, pas la première, peut-être même pas la première de cette ampleur, mais ça a quand même fait un barouf énorme et on sent que l'onde de choc, en plus, n'est pas totalement dissipée. Qu'est-ce que ça vous a inspiré, ce truc-là ?
Bruno :
[46:29] Moi, j'ai trouvé ça bizarre juste avant les vacances de François. Ça, j'avoue que... Non, non, mais le hasard quand même fait drôlement les choses. Ça arrive, pouf, il part en vacances.
Jérôme :
[46:39] Oui, c'est vrai. C'est comme, tu sais, voilà cette photo qui a été postée sur les réseaux sociaux.
Bruno :
[46:46] Oui, du Belge.
Jérôme :
[46:47] Pour faire croire que... Oui, de Vincent Flibustier. Il laisse entendre que c'est lui qui a fait la mise à jour.
Bruno :
[46:53] C'est un beau test sur les réseaux sociaux. Mais bon, la seule chose que ça fait, c'est d'illustrer la vulnérabilité de notre système planétaire maintenant qu'on utilise presque tous le même système avec presque tous les mêmes outils. Moi, je regardais, on parle encore de la Chine, mais je regardais trois fournisseurs de services similaires chinois qui, eux, en fait, ils ont profité tellement de cette période-là pour revenir sur la vencelle en disant, mais vous savez, nous, on existe, on est pertinent, Maintenant, on est utilisé par des millions de clients sur notre territoire et à l'extérieur.
Jérôme :
[47:30] Et on n'a pas ces problèmes-là.
Bruno :
[47:32] Justement. Puis peut-être que vous devriez regarder une alternative. Et c'est ça. Je pense qu'il y a une trentaine de joueurs dans le domaine, des gros joueurs importants.
Jérôme :
[47:43] Oui, mais là, désolé, mais en Europe ou aux États-Unis, personne n'ira mettre une stack chinoise de sécurité dans ses systèmes d'exploitation. C'est inenvisageable.
Bruno :
[47:52] Je suis d'accord avec toi, Jérôme. Mais il y a tout le reste de la planète. L'Europe, les États-Unis, le reste de la planète, s'ils sont capables d'aller les chercher, ça fait un gros marché.
Jérôme :
[47:59] Bien sûr. Oui, donc il y a un aspect économique et derrière, géopolitique, qui est énorme.
Jérôme :
[48:08] Après, c'est vrai que c'était énorme. On a l'impression que le monde entier a été paralysé. En fait, c'est essentiellement les compagnies aériennes qui ont morflé, etc. Mais les médias aussi ont été touchés.
Bruno :
[48:19] C'est pour ça qu'on en a parlé. C'est le même truc. Pourquoi on parle beaucoup de l'intelligence artificielle? Parce que les médias sont touchés par la chose.
Jérôme :
[48:27] Tu veux dire que les médias tu veux dire qu'on n'est pas neutre que les médias ne seraient pas neutres mais les médias c'est toujours fascinant je me mettais dans le lot des médias moi je me sors du lot des médias je suis un analyste, il n'y a plus que François qui est dans un grand média François il est en vacances, il n'est pas.
François :
[48:48] Un média c'est vrai je suis en vacances.
Jérôme :
[48:51] Non mais en même temps ce que je voulais dire c'est qu'on en a beaucoup parlé Mais ça ne représentait que 1 % des PC sous Windows.
Bruno :
[48:58] Mais c'est justement...
Jérôme :
[48:59] Non plus, tu vois.
Bruno :
[49:01] C'est parce que les médias ont été affectés. Écoute, moi, j'étais là...
Jérôme :
[49:06] 8,5 millions de machines. 8,5 millions de machines qu'il a fallu redémarrer.
Bruno :
[49:09] J'étais là, le soir où c'est arrivé, aux États-Unis, j'étais là jusqu'à 4h30 du matin. J'ai reçu des appels des médias français, les matinales, chez vous, en disant « Est-ce que vous pouvez nous expliquer qu'est-ce qui est arrivé ? » Je communiquais avec les journalistes pour l'expliquer, mais je n'allais pas être en ondes à 4h30 du matin. Mais j'ai suivi le truc. Mais qui en a parlé le premier? C'était les médias qui étaient affectés. Ce n'était pas la compétition. Parce qu'eux, ils avaient un problème. Ils ont fait des recherches et ils ont vu qu'il y avait un problème. Leur ordinateur ne fonctionnait plus. Mais c'est parce qu'eux, ils ont parti de la cabale. Et là, c'est parce que les NBC, les ABC et compagnie, d'abord en Amérique du Nord qui finissaient à leur quart de travail, puis après, il y a eu les médias européens, puis je ne parle même pas de l'Asie, Mais c'est pour ça qu'on en entend parler. Parce que si la chose s'était passée uniquement dans les bureaux d'affaires et les transporteurs aériens, ça aurait pris moins de place. Ça, j'en suis persuadé.
Jérôme :
[50:05] Il y a quelques secteurs quand même où effectivement, dès qu'il se passe quelque chose, ça fait du bruit. Les compagnies aériennes, les banques, les administrations, les ministères, voilà.
Bruno :
[50:17] Mais il n'y a rien de pire que de s'attaquer à un média. Ça, tu es toujours dans l'entente par les...
François :
[50:23] C'est sûr bon après voilà il y a eu les transports aériens qui a été vraiment impacté enfin ça a été aussi ça a enquiquiné pas mal de monde mais c'est vrai que dans l'absolu voilà c'est que quelques secteurs qui ont été impactés et évidemment ça a eu, on va dire une résonance mondiale il y a eu aussi un autre truc là qui est plus récent je ne sais pas si vous avez vu, cette attaque en fait des petits malins qui ont coupé des gros réseaux de fibres optiques dans certaines régions de France mais ça c'est du vandalisme c'est du vandalisme ils se sont attaqués à SFR, Free aussi mais, évidemment tout ça résonne dans ce contexte de Jeux Olympiques on veut perturber le bon déroulé de ce truc là on essaie de, de casser le jouet mais.
Jérôme :
[51:14] Ça c'est vraiment en plus à rapprocher de ce qui s'est passé avec la SNCF.
François :
[51:19] C'est du vandalisme pur et simple C'est du sabotage.
Jérôme :
[51:22] C'est de l'activisme et du sabotage quasi terroriste. Ça ne tue pas, mais c'est du terrorisme. Quand tu t'attaques aux voies de communication ou aux outils de communication, tu perturbes tout le fonctionnement d'un pays. Non, c'est un vrai problème. Effectivement, ce n'est pas, pour une fois, la faute de Microsoft. Il faut bien l'avouer. bravo.
François :
[51:49] Et qui c'est.
Jérôme :
[51:54] Oui cette émission est sponsorisée par le club des complotistes et donc écoutez si on pouvait faire ça on y passerait deux heures à réinventer on prendrait tous les faits d'actualité et puis on essaierait de trouver des causes et puis comme font les spécialistes de prendre une photo, un micro détail sur une photo pour expliquer que juste sur.
Bruno :
[52:15] La lune ouais.
Jérôme :
[52:18] Bien sûr sur la lune, on n'a jamais marché sur la lune non mais comment on n'a pas redécollé.
Bruno :
[52:23] De la lune.
Jérôme :
[52:24] Mais ouais c'est un truc de fou surtout.
François :
[52:27] Que ça a été en plus.
Jérôme :
[52:31] C'est ça qui est bizarre bon sur ces bonnes paroles messieurs je vais vous laisser parce que je sens que ça part en vrille cette émission, on va se retrouver non pas le mois prochain parce que le mois prochain ça aurait été les vacances, tout ça donc on va faire relâche mais on se retrouvera en septembre si ça vous va mais avec plaisir fin septembre on débriefera l'actualité du mois de septembre il sera encore passé plein de choses, d'ici là qu'est-ce qui se passe sur vos, médias respectifs pendant l'été François, toi ça donne quoi puisque pendant que tu te dors la pilule au soleil il se passe quoi à l'antenne ?
François :
[53:09] C'est du best-of c'est du best-of de taquette donc de la rediff, de la rediff mais on a essayé de bien travailler les best-of pour que on a eu quelques moments sympas tout au long de cette année donc on met en avant tout ça nécessitait beaucoup de travail c'est pour ça que je me suis vu.
Jérôme :
[53:26] À l'image l'autre jour.
François :
[53:27] Et oui on a pris les meilleurs moments donc tu y étais forcément j'ai vu Bruno.
Jérôme :
[53:31] Aussi je crois.
François :
[53:33] Et voilà et j'en profite pour faire un bisou à Léa qui est derrière tout ça super Léa qui oeuvre qui oeuvre bon fonctionnement de Tech & Co Et toi.
Jérôme :
[53:44] Bruno, donc, c'est pas les vacances pour toi.
Bruno :
[53:46] C'est jamais les vacances pour moi.
Jérôme :
[53:48] C'est jamais les vacances.
Bruno :
[53:49] Non, et tous les jours, on peut retrouver...
Jérôme :
[53:51] Ils sont bizarres, ces Nord-Américains. Vous avez une constitution particulière qui fait que vous n'avez pas besoin de travailler.
Bruno :
[53:56] Comme on passe moins de temps à râler, on passe plus de temps à travailler. À chacun de passer son énergie.
François :
[54:03] On l'a bien cherché.
Jérôme :
[54:05] Celle-là, on l'a pas volée.
François :
[54:05] D'abord, elle est bien. Respect.
Jérôme :
[54:07] Respect, elle est bien.
Bruno :
[54:08] Mais tout ça pour dire que c'est ça. Alors, au quotidien, c'est 120 secondes de Tech.
Jérôme :
[54:13] Alors, 120 secondes de Tech, tu nous en dis un mot?
Bruno :
[54:15] Oui, rapidement, c'est deux minutes.
François :
[54:18] À mon avis, c'est deux minutes.
Bruno :
[54:19] Grosso modo.
Jérôme :
[54:20] Oui, mais attends, c'est super.
Bruno :
[54:22] C'est deux minutes disponibles sur les plateformes de balado et le matin, en vous levant autour de 6h, et là, je parle en heure pour les Européens, mais le matin, en vous levant, c'est sûr que vous l'avez sur votre, si vous êtes abonné, sur votre appareil et ça revient sur 3-4 infos importantes à connaître au début de la journée. Alors, il y a ça, puis sinon, je poursuis avec mon carnet qui est le magazine long format de la fin de semaine.
Jérôme :
[54:48] Long format, où tu vas plus en profondeur.
Bruno :
[54:51] Très profondément dans le profond.
Jérôme :
[54:53] Très profondément dans le traitement des sujets. Et où on se retrouve toutes les semaines. Alors, moi, pendant l'été, je fais un peu de rediff aussi. Rediffusion des meilleures interviews, enfin, les plus pertinentes, celles qui sont le plus encore d'actualité, qui peuvent éclairer vraiment... je fais une petite sélection quand même c'est gentil je fais une sélection et puis sinon on va se retrouver aussi avec Bruno quand même le samedi donc à la place de l'hebdo du samedi et bien on fera une version allégée qui sera uniquement le débrief à partir du samedi prochain et puis c'est pas fini, le lundi un dossier sur un sujet d'actualité, avec quelques extraits d'interviews qui ont déjà été diffusés mais tout cela, remouliné réexpliqué et donc Donc, lundi prochain, je reviens sur ChatGPT pour expliquer exactement comment ça marche, ChatGPT. Et ensuite, TikTok, pourquoi on s'en prend à TikTok et quel est le problème avec TikTok. Et ensuite, la troisième semaine, on parlera de je ne sais plus quoi, mais ce sera super. Tu vois, j'ai oublié.
Bruno :
[55:59] Pourtant c'est déjà en boîte.
Jérôme :
[56:00] Je ne vais pas tout dire, je vais faire un peu de teasing.
Bruno :
[56:02] Mais François, Jérôme, à force de passer du temps en Amérique du Nord, je commence à sentir qu'il aime reprendre le travail, c'est bon ça.
Jérôme :
[56:10] Mais j'adore travailler pour le.
Bruno :
[56:13] Bonheur de tes auditeurs en plus.
Jérôme :
[56:15] Moi je me pose même plein de questions pour l'année prochaine, tu sais que quand je t'entends faire les 120 minutes tous les jours je me dis tiens, finalement est-ce que je ferais pas quelque chose comme peut-être une chronique quotidienne sur la technologie, tu vois il paraît qu'à une époque ça marchait bien, ah ben pétard Tu vois, un truc genre... Ça te rappelle quelque chose, François ? Ah bah ouais, ouais.
François :
[56:40] Ouais. Tout ce que tu voulais pas faire, en fait.
Jérôme :
[56:43] Ah, c'est pas que je voulais pas le faire. Je voulais un petit peu changer d'air, mais c'est vrai que j'ai fait ça pendant plus de 25 ans à France Info. Mais je me dis, finalement, est-ce que je remplirais pas pour refaire un peu le même genre sur mon numérique ?
Bruno :
[56:58] Écoute, je suis seul.
François :
[56:58] Mon petit doigt me dit qu'on va avoir pas mal de nouveautés à la rentrée.
Bruno :
[57:01] Puis en plus, Jérôme, si je peux me permettre...
Jérôme :
[57:03] Il me reste l'été, Pou.
Bruno :
[57:04] Tu vas faire plaisir à des milliers de personnes qui vont te retrouver comme ça.
Jérôme :
[57:08] C'est gentil, c'est très gentil. Je ne sais pas. J'ai encore l'été pour y penser. Voilà, c'est en gestation, je vais y réfléchir pendant l'été.
Bruno :
[57:16] Vous l'aurez entendu, c'est d'abord.
Jérôme :
[57:19] Ouais, exactement. On est open bar ou open micro. Super. Merci beaucoup, les amis. Merci d'avoir pris un peu de votre temps, de votre temps de vacances pour François. On te retrouve quand, alors, dans Tech & Go, direct en vrai ?
François :
[57:33] 26. 26 août.
Jérôme :
[57:34] 26 août. C'est la rentrée.
François :
[57:36] Des médias en France.
Jérôme :
[57:37] C'est comme la rentrée des classes, la rentrée des médias. Merci beaucoup, François. Merci, Bruno. Et puis, on se reparle très vite. J'ai déjà noté que la prochaine fois que je te parle, je serai sur un bateau. Donc, j'espère que ça va marcher.
François :
[57:49] Ouh là là!
Bruno :
[57:51] Je l'ai réservé. Je vais faire passer de la fibre optique jusqu'au bateau.
Jérôme :
[57:56] Ah, la fibre optique en mer.
Bruno :
[57:58] Non, mais la chinoise, elle est particulièrement...
Jérôme :
[58:00] Ah, la chinoise, d'accord.
François :
[58:01] C'est plutôt sur Elon Musk et Starlink.
Jérôme :
[58:03] Oui, j'étais plutôt visé ça, oui. Merci à vous de nous avoir écoutés et puis vous pouvez retrouver les autres épisodes du Grand Débrief et puis surtout tous les épisodes de Monde Numérique et surtout restez abonnés au podcast Monde Numérique, tout l'été et comme je le répète régulièrement parlez-en à vos amis, faites connaître ce podcast et puis les autres émissions dont on vient de parler à vos amis, tout ça c'est super important, la viralité si ça vous a plu, ça peut plaire, aux autres personnes que vous connaissez qui s'intéressent à la tech et on est ravis de vous retrouver régulièrement dans ces programmes. Je vous dis salut, salut, à bientôt. A très vite. Bon, on va pouvoir enregistrer. Le Grand Débrief de Monde Numérique vous était présenté en partenariat avec FreePro, le meilleur de free pour les entreprises.