Alors que la France se cherche un Premier Ministre, on s'interroge pour savoir si ChatGPT pourrait faire le boulot (avec François Sorel et Bruno Guglielminetti).
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Comme chaque mois, on passe en revue l’actu tech des semaines écoulées. Dans cet épisode de reprise, en pleine forme, on s’attaque aux sujets suivants :
L'affaire Pavel Durov : comment le patron franco-russe de Telegram est-il allé se fourrer dans cette galère ? Quelles implications en matière de régulation des réseaux sociaux ?
Avantages et inconvénients d'une IA Premier Ministre… On a posé la question à ChatGPT. Sa réponse est brillante !
Les nouveaux Pixels 9 de Google et leurs incroyables possibilités en matière de trucage photo repoussent-ils les frontières du monde réel ?
Enfin, une question de fond : tous ces services d'IA sont-ils vraiment utiles ?
On réfléchit aussi à un nouveau nom pour l'émission... Une idée ?
Bruno :
[0:01] En théorie, une intelligence artificielle pourrait être utilisée pour assister à un premier ministre.
François :
[0:07] Ça coûterait moins cher aussi.
Bruno :
[0:10] Vous imaginez les risques à la sécurité? Le piratage d'une IA comme ça?
Jérôme :
[0:15] Il y a quand même un gros sujet, c'est cette histoire de télégramme.
François :
[0:19] Il a un peu cherché le gars. Ça fait un moment qu'il était recherché. Il a voulu faire le malin avec son jet pour se faire un petit resto à Paris. Bah écoute, il a joué, il a perdu ! Monde numérique, le grand débrief.
Jérôme :
[0:33] Bienvenue dans le grand débrief de Monde numérique. Cette émission est parrainée par FreePro, le meilleur de Free pour les entreprises. FreePro est un opérateur spécialisé pour les pros qui s'adresse à toutes les entreprises, les TPE, PME, mais aussi, on le sait moins, les grandes entreprises, à travers les solutions experts, des solutions IT, Cloud, Télécom et cybersécurité spécifiques pour les directions techniques et informatiques. FreePro dispose d'experts, de la donnée et de la connectivité. Et là où ils mettent le paquet aujourd'hui, c'est dans l'accompagnement personnalisé des clients via des équipes dédiées dans une dizaine de villes. FreePro, c'est un peu comme ce podcast, sérieux sans se prendre au sérieux. Leur objectif, c'est de bousculer l'ordre établi sur le marché du B2B comme ils l'ont fait dans le grand public, avec un credo, simplicité et innovation. Alors pour en savoir plus, rendez-vous sur le site freepro.com. Merci à FreePro de soutenir Monde Numérique. Et c'est parti, j'ai appuyé sur les deux touches du magnétoscope, les amis, ça y est, on enregistre. Salut, salut.
François :
[1:36] Play et rec.
Jérôme :
[1:38] Il fallait le bruit, tu sais, le bruit du magnétoscope. Salut François Sorel.
François :
[1:43] Qui ont connu le magnétoscope. Bonjour à tous les deux. Salut Jérôme.
Jérôme :
[1:49] François Sorel, BFM Business Tech & Co, ravi de te recevoir. Enfin, heureux de te recevoir, non, tu es un résident dans ce podcast, le Grand Débrief. tout comme Bruno Guglielminetti de l'autre côté de l'Atlantique. Salut Bruno !
Bruno :
[2:02] Salut messieurs !
Jérôme :
[2:04] Animateur de l'inénarrable et du très ancien podcast Montcarnet, il paraît qu'on avait retrouvé des traces de Montcarnet dans les fouilles à Pompéi. Ouais, ça c'est pas partie des fake news. Ouais, c'était des fake news.
François :
[2:19] Il y avait des peintures rupestres de Bruno Guglielminetti je crois.
Jérôme :
[2:24] Tout à fait, on a retrouvé des traces de Montcarnet dans la grotte de la Sceau.
François :
[2:28] Et à côté il y avait Bruno avec une lance comme ça, ça a marqué beaucoup d'historiens qui ont enquêté là-dessus bon voilà ça démarre mal comme d'habitude.
Jérôme :
[2:42] Comme chaque mois, merci d'être là en tout cas les amis en plus ce podcast j'avais dit qu'il n'aurait pas lieu puisque quand on s'est quitté fin juillet je vous avais dit bon allez on passe et on se retrouvera fin septembre mais il y a trop de choses et voilà il y a trop de choses à dire, il se passe trop de choses donc merci d'avoir accepté de refaire un grand débrief spécial mois d'août même si on était un peu en vacances donc c'est la rentrée c'est parti on attaque tout de suite, Je vous préviens, je vais mettre du tambour dans cette édition.
François :
[3:19] Jérôme, le tambour, moi, ça me fait rêver.
Bruno :
[3:21] Mais je m'attendais à voir quelqu'un tomber. Je ne sais pas.
François :
[3:24] Bruno, je pense qu'on va raccrocher, non ? Est-ce qu'on peut raccrocher sur un podcast ? Comme on raccroche un téléphone. On peut dire, je passe sous un tunnel, un truc comme ça, et on raccroche.
Jérôme :
[3:35] C'est possible. Tu peux te barrer, mais on va le voir. Il faut rappeler qu'en plus, le monde numérique, et le grand débrief, c'est en audio et en vidéo. Nous sommes également en vidéo sur YouTube. Non, bientôt, ce sera... Je prévois une version immersive pour le Vision Pro. On avait fait la version dans le Metaverse, dans l'Horizon Workrooms.
François :
[4:02] On s'en est parmi, d'ailleurs.
Jérôme :
[4:04] On s'en est parmi, exactement. Comment ça se passe, cette rentrée, les amis, pour vous ? D'accord.
François :
[4:13] Non, mais attends. Tu sais qu'on est très polis. On est très polis avec Bruno. Donc moi, j'attendais que Bruno commence et Bruno attendait que ce soit moi qui commence. C'est tout.
Jérôme :
[4:22] Voilà.
François :
[4:22] N'allez pas voir dans ce silence un problème de rentrée. Pas du tout. On est très heureux d'être à la rentrée.
Bruno :
[4:29] On est habitués.
François :
[4:30] Ah Bruno.
Bruno :
[4:30] Ben oui.
François :
[4:31] Évidemment.
Jérôme :
[4:33] Normalement, Bruno, là, toi, t'es censé dire, d'après le script qu'on avait écrit, c'est « Ah, mais moi, je n'ai pas de rentrée car je ne suis pas parti en vacances.
Bruno :
[4:40] Ah, attends, mais je ne t'ai pas rendu là dans le texte. Ah, ben oui, mais moi, je n'étais pas parti parce que je ne suis jamais parti en vacances.
Jérôme :
[4:46] C'est bon? Oui, oui, mais qu'est-ce que c'est que ça? Vous ne partez jamais en vacances?
Bruno :
[4:49] Je peux la reprendre avec un accent français.
Jérôme :
[4:51] Ah oui, j'adore t'entendre avec un accent français.
Bruno :
[4:53] Ben non, moi je ne suis jamais perdu en vacances.
Jérôme :
[4:57] Tu sais que Bruno sait même faire l'accent marseillais. Est-ce que tu as déjà entendu un Québécois avec l'accent marseillais ?
François :
[5:03] Tu sais que la seule chose dont je me souviens du Vivatex 2024, c'était ça, en fait. J'ai tout oublié. Les startups, les interviews, les patrons qu'on a pu voir, le seul truc dont je me souviens, c'était l'accent marseillais-québécois de Bruno.
Bruno :
[5:17] C'est le mois prochain, ça.
François :
[5:19] Ça, c'est le mois prochain. C'est bien, on fait du teaser. Vous avez vu, on parle bien de tech depuis tout à l'heure.
Jérôme :
[5:25] Oui, ça fait déjà 4 minutes. On n'a pas dit un mot de plus sérieux. On a perdu.
Bruno :
[5:30] Non, mais c'est utiliser la technologie pour faire quelque chose. Là, c'est un divertissement. Je te gage, je parie que depuis le début, on a au moins créé un sourire, un dénivellement des lèvres des gens qui nous écoutent.
Jérôme :
[5:48] Moi, je te parie qu'on a perdu la moitié des auditeurs.
François :
[5:50] Ah bah oui non mais non quand même pas mais bon bon François t'as rentré toi bah écoute moi ça y est c'est reparti sous les chapeaux de roue comme on dit t'inquiète pas depuis lundi dernier depuis le 26 août, voilà de quoi je me maile et puis tout le reste et puis je suis ravi de vous retrouver sincèrement, ce qu'on fait comme métier c'est pas le bagne et même si on était bien en vacances moi franchement de temps en temps j'avais envie de parler de raconter des trucs sur la tête parce que je voyais des petites news qui passaient et on est malgré tout heureux de revenir voilà c'est cool donc bah ouais, Voilà, heureux de reprendre le flambeau pendant cette période olympique.
Jérôme :
[6:32] Tout pareil. Alors bon, c'est vrai qu'il y en avait un qui était toujours en veille. C'est donc Bruno. On s'est parlé d'ailleurs tout l'été.
Jérôme :
[6:39] Et de ces dernières semaines, bon, il s'est passé plein de trucs. Il y a quand même un gros sujet sur lequel on va revenir, parce que c'est un truc de fou. Je sais que tu en as beaucoup parlé dans Tech & Co, François. C'est cette histoire de Télégramme. Alors, il y a l'aspect Télégramme, il y a l'aspect Pavel, C'est vraiment une affaire à tiroir. Comment tu vois ça depuis le continent nord-américain, Bruno ? Quel regard tu jettes là-dessus, toi ?
Bruno :
[7:06] Moi, j'ai le goût de vous dire dans quel bordel vous vous êtes foutus. Une fois que j'ai dit ça, je trouve ça intéressant. On verra. De toute façon, c'est devant la justice et ils feront leur boulot. mais c'est intéressant de voir que pour la première fois on interpelle un grand patron d'une boîte de messagerie ou de réseau social en disant vous savez ça fait des années qu'on vous dit que c'est vous qui êtes responsable de ce qui se promène et vous pourriez mettre des mécanismes pour assurer la sécurité de tout le monde mais vous le faites pas, vous avez décidé de miser sur la sécurité, des communications entre les gens peu importe ce qu'ils font avec ben là vous êtes redevable Et donc, et c'est intéressant parce que dans la plupart des chefs, dans les 12 chefs d'accusation, c'est complicité. On ne l'accuse pas de pédophilie, on ne l'accuse pas de banditisme, c'est de la complicité. Pourquoi? Parce qu'il ne veut pas ouvrir les portes comme tous les autres, presque tous les autres réseaux font. lorsqu'il y a des enquêtes officielles où on demande une collaboration, il y a toujours un service, un répondant, chez Meta, même chez X, qui va ouvrir la porte en disant, bon, qu'est-ce que vous avez de besoin? Vous avez les documents officiels, voici l'information. Mais eux, ça a été, on ne répond pas à ce type de demande-là. Là, ils viennent de se faire prendre au jeu.
François :
[8:25] Oui, voilà, c'est ça. C'est ça qui est intéressant. Non, mais je trouve que c'est vrai qu'on s'est mis dans un sacré bordel. ça c'est clair, mais je trouve que c'est quand même assez courageux de la part des juges de se lancer là-dedans et de mettre les pieds dans le plat, parce que c'est vrai que Telegram est un, réseau social, parce que c'est vrai qu'on a l'impression, on a tendance à dire que c'est une messagerie, mais c'est beaucoup plus complexe et riche qu'une messagerie, ça fait blog, tu peux récupérer du contenu audio-vidéo, enfin voilà tu peux créer des communautés de plusieurs centaines de milliers de personnes, enfin c'est ce n'est pas une messagerie. C'est beaucoup plus que ça.
Bruno :
[9:04] C'est un réseau de face-carte.
François :
[9:05] C'est un réseau social, en effet. Et c'est vrai que... Enfin, je ne sais pas si vous vous baladez un peu sur Telegram, mais c'est un peu quand même... Moi, je l'ai dit dans Tech & Co, il y a des trucs sympas, mais il y a aussi le tout à l'égout de l'Internet. C'est-à-dire qu'on se retrouve avec souvent des jeunes filles qui ne sont pas trop habillées, sans doute qu'elles ont chaud, mais on ne sait pas trop pourquoi elles se mettent comme ça en scène. Il y a plein de choses.
Jérôme :
[9:33] Tu as une notion de l'égout qui est assez particulière.
François :
[9:35] Ouais, mais ce que je veux dire par là, c'est que c'est vraiment le monde du fake, le monde de l'arnaque, le monde de l'argent. Et voilà, c'est un web à lui tout seul, Telegram, finalement. Tu veux regarder un match de Ligue 1, tu trouves un match de Ligue 1. Tu veux acheter toutes sortes de drogues ou de médicaments ou trouver un permis de conduire sans passer ton permis, tu vas sur Telegram. Tu vois, enfin, c'est vraiment un grand magasin illégal, quoi. Il y a de tout. Et je trouve... Pardon, vas-y.
Bruno :
[10:08] Je t'écoute, puis j'ai l'image de Blade Runner qui me vient en tête. J'ai l'impression qu'on rentre là-dedans, là.
François :
[10:14] Mais bien sûr. Super film, d'ailleurs. Et je peux te dire... J'ai préféré le premier, bien évidemment. Le deuxième n'était pas trop, trop mal. Et d'après ce que j'ai compris, tiens, un petit délirection, ils vont faire une série Blade Runner. Et ça, ça va être plutôt cool. Et donc, le fait de choper au vol Pavel Durov au Bourget... C'est quand même assez courageux, je trouve. Et puis surtout, ça crée, comment dirais-je, un électrochoc au niveau mondial sur, on va dire, la faiblesse de ce type de messagerie. parce que tu le disais justement Bruno quand il y a une injonction d'un juge.
François :
[10:58] Meta se plie aux injonctions du juge même X parce que tout Elon Musk qu'il est, et c'est vrai que la modération de X elle est pas très bonne mais quand il y a une injonction d'un juge et bien il se plie à l'injonction d'un juge et s'il faut, envoyer des archives de discussion qu'il y a eu sur X et bien ils le font d'accord ? Mais Telegram, le problème c'est qu'ils le font, mais très très très rarement et ça pose des problèmes ça pose des problèmes en termes de, comment dirais-je, d'avancées d'enquête des enquêtes graves, on parle de pédopornographie on parle peut-être aussi de choses liées à l'Ukraine, à la Russie enfin voilà, donc, terrorisme, bien évidemment et donc, moi je trouve que c'est plutôt courageux de la part de la justice française de se lancer là-dedans, on va voir ce que ça donne parce que c'est ça qui va être intéressant dans les jours qui viennent qu'est-ce qui va se passer ? Est-ce que Pavel Durov va être obligé d'ouvrir sa messagerie pour pouvoir repartir chez lui ? D'accord ? Ou est-ce qu'il va tenir bon ? Et là, on ne sait pas jusqu'où ça va aller, cette histoire-là. Il va aller en prison, ce gars-là. Donc, c'est assez intéressant. Franchement, on a une rentrée, là, les gars. Ça commence super bien. Ça commence super bien.
Bruno :
[12:08] Un scénario...
François :
[12:09] Non, c'est sûr que pour lui, ça ne commence pas très bien. Mais bon, cela dit, il a un peu cherché, le gars. Ça fait un moment qu'il était recherché. Il savait très bien que la France le recherchait. Il a voulu faire le malin avec son jet pour se faire un petit resto à Paris. Écoute, il a joué, il a perdu. Tu vois ce que je veux dire après ?
Jérôme :
[12:29] Après, ça, on ne sait pas exactement dans quelles circonstances il s'est retrouvé à Paris. Est-ce que, comme tu dis, il a joué ou bien est-ce que pour des raisons qui peuvent être très surprenantes mais il ne savait pas ou il a oublié ou il pensait que ça n'aurait pas de conséquences, etc.
François :
[12:45] Comment tu peux imaginer qu'il ne savait pas ?
Jérôme :
[12:48] Je ne sais pas, je pense que c'est possible, ça arrive. Parfois, je veux dire, tu as des gens qui se font attraper ou en tout cas...
François :
[12:57] Oui, mais peut-être, enfin, des bandits de petits chemins, tu vois, mais un mec comme ça, qui est milliardaire, qui connaît le monde entier, qui a ses entrées partout, c'est un gars, c'est une star de la tech, tu vois.
Jérôme :
[13:07] Il doit savoir, quand même. En 2021, on lui donne la nationalité française, il a des relations, apparemment, il connaît Xavier Niel, il a essayé d'appeler Xavier Niel depuis sa cellule de garde à vue, il s'est dit « Bon, ça va, je suis...
François :
[13:20] » Oui, oui, oui.
Jérôme :
[13:23] Oui, mais dans sa tête à lui, il s'est dit « J'ai mes entrées, il va rien m'arriver. » C'est peut-être ça. Après... Tu vois ce que je veux dire. Sur le plan juridique, comme vous dites, c'est ambitieux et on va voir ce qui va se passer. J'ai écouté aussi certaines analyses de juristes qui disaient qu'ils poussaient peut-être le bouchon un peu loin au niveau du parquet parce que jusqu'à présent, et le système depuis 2004, c'est depuis la loi pour la confiance dans l'économie numérique en 2004, donc ça fait 20 ans, la règle en France, mais également ailleurs, c'est que les hébergeurs de contenu ne sont pas responsables à priori. Alors, effectivement, on peut leur reprocher.
François :
[14:03] Non, mais Jérôme, c'est pas... Excuse-moi, je te coupe.
Jérôme :
[14:05] C'est pas a priori, c'est a posteriori. C'est a posteriori, c'est ça que tu veux dire.
François :
[14:08] Et puis, c'est pas tout à fait ça. C'est que lui, il ne collabore pas. Il ne collabore pas. Il n'ouvre pas, en fait, les datas de sa messagerie à une injonction d'un juge. C'est ça, le problème. Tu vois ? Et c'est là où, à mon avis, il est coincé, en quelque sorte. Parce que c'est lui, le responsable, je dirais, éditorial de sa messagerie. Et c'est pour ça qu'il est en garde à vue. Parce que c'est lui qui doit dire, ben non, je refuse de communiquer des informations sur Telegram. Donc, tu vois, c'est un petit peu plus subtil que la modération et tout ça, quoi.
Bruno :
[14:47] Mais c'est intéressant quand même parce que il a à choisir entre sa liberté et voir sa boîte tomber.
François :
[14:55] C'est ça.
Bruno :
[14:55] C'est vraiment ça.
François :
[14:57] Mais c'est passionnant. c'est passionnant ce qui va se passer là parce qu'on peut très bien se dire aussi que, finalement Telegram va rentrer un petit peu dans le serail et s'embourgeoiser en quelque sorte en étant toujours un peu la messagerie soi-disant hyper sécurisée, hyper, cryptée mais en fait c'est pas vrai elle est pas plus cryptée qu'une autre messagerie finalement, elle est très sûre mais comme Whatsapp l'est ou e-message l'est aussi, Voilà, rappelons que tout est chiffré de bout en bout quand vous envoyez un e-message. Et donc, ça va être intéressant de voir comment il va réagir. Est-ce qu'il va se plier finalement aux droits, et aux droits français, mais aux droits américains, aux droits mondiaux, ou est-ce qu'il va continuer à faire le malin? Ça, ça va être intéressant.
Jérôme :
[15:45] Oui.
Bruno :
[15:45] C'est vraiment mesurer la limite de tes principes. C'est vraiment le cas le plus beau, là.
Jérôme :
[15:52] – C'est toute la difficulté, tout le paradoxe du chiffrement, du secret pour préserver la vie privée des utilisateurs, ce qui est aussi d'une certaine manière la ligne d'Apple, etc. Et puis, jusqu'où tu peux aller quand tu fais ça ? Et surtout quand tu es un acteur mondial, face à des législations différentes d'un pays à l'autre, face à des systèmes très différents, entre des démocraties occidentales, d'autres pays plus autoritaires, etc. Et c'est tout ce paradoxe-là. Moi, j'ai l'impression qu'on est revenu presque à il y a 20 ans, où on avait déjà un peu ce genre d'interrogation sur, d'un côté, parce qu'il a beaucoup de défenseurs aussi, en tout cas, le secret de Télégramme a beaucoup de défenseurs. Et sans sombrer, sans aller vers le complotisme, etc., il y a beaucoup de voix qui se sont élevées pour dire mais attention là on touche à la confidentialité des données, à la liberté d'expression et y compris par des voies sécurisées le fait que n'importe quel état ne puisse pas mettre le nez dans les conversations privées etc donc c'est, super pas simple comme équation c'est.
François :
[17:06] Super pas simple mais on est aujourd'hui dans un monde totalement numérique où, voilà, c'est pas un état de non-droit. Et moi, je peux comprendre que des juges pestent contre Telegram parce qu'ils n'arrivent pas à faire aboutir des enquêtes. Grave pour la sécurité d'un pays, la sûreté mondiale, c'est grave.
Bruno :
[17:25] Et tu dis ça, François, si ça se trouve, le juge qui a accepté de donner cette ordonnance d'arrestation, c'est peut-être un juge qui, justement, une fois ou deux, de trop...
François :
[17:35] Oui, s'est retrouvé bloqué.
Bruno :
[17:36] Exactement, s'est fermé le clapet juste devant en disant « Merde, on ne peut pas aller plus loin dans l'enquête parce que Telegram va nous filer l'information. » Il l'a pris au détour.
François :
[17:45] Mais franchement, après, chacun a son point de vue là-dessus, mais on est obligé, on ne peut pas être dans un état de non-droit, et si tu racontes, si tu es en train de préparer un attentat terroriste sur une messagerie, il faut que s'il y a une injonction d'un juge, on le sache. Voilà, c'est comme ça. Et donc, voilà, Telegram aujourd'hui est plutôt, silencieux, je pense que ça ne va pas trop durer. Ça va être intéressant de suivre ça.
Bruno :
[18:13] Puis, ce que tu dis est tellement important parce que moi, je le regarde. Là, Jérôme va être content parce qu'on va faire une bascule sur le prochain sujet.
Bruno :
[18:22] Je regarde, non, non, mais en jouant le bon citoyen, c'est quoi? C'est OpenAI et Cientropic qui ont accepté l'offre du gouvernement américain en disant, d'accord, on va vous donner accès à nos nouvelles générations d'intelligence artificielle avant de les mettre en ligne, justement pour que vous puissiez vous assurer que tout ça est sécuritaire pour la population. Et Jérôme, je te relance la balle.
Jérôme :
[18:45] Oh là là, c'est magnifique. Je saisis la balle au bon, je fais une petite virgule et on attaque sur le sujet suivant.
François :
[18:51] Wow.
Jérôme :
[18:56] Ouais, écoutez, à l'heure où on enregistre... Oui?
Bruno :
[19:00] Je pense que ton orchestre, t'es mieux de la changer parce que c'est pas fort.
Jérôme :
[19:04] C'est vrai?
François :
[19:05] Ouais. Franchement, c'est...
Bruno :
[19:06] Je sais pas combien tu les paies, là, mais...
François :
[19:09] Je pense que c'est pas très cher.
Bruno :
[19:11] Je vais te donner une adresse.
Jérôme :
[19:13] Bon, écoutez, ça suffit, tous les deux. C'est pas le Duff-Punk.
François :
[19:16] Quoi.
Jérôme :
[19:17] On va parler d'un autre sujet français, Bruno.
François :
[19:21] Jérôme.
Bruno :
[19:22] Vous savez qu'il y a d'autres pays sur la planète, il n'y a pas que la France.
François :
[19:26] Ah bon? Il y a d'autres pays que la France?
Jérôme :
[19:28] Excuse-moi, c'est nous qui menons la danse.
Bruno :
[19:31] Vous êtes serrés les prochaines vacances de venir...
François :
[19:34] Vivatex, c'est en France, je te signale.
Jérôme :
[19:37] Et le CES aussi, bientôt. Oui, le CES bientôt. Tu sais que, Bruno, à l'heure où on enregistre, on n'a toujours pas de premier ministre, nous. Alors, ça fait beaucoup de bruit.
François :
[19:47] Et on comptait sur toi, justement.
Bruno :
[19:49] Non, mais au contraire.
Jérôme :
[19:50] Donc, on voulait te proposer un job. Non.
Bruno :
[19:52] Je vous arrête tout de suite. Je vous ferai remarquer, messieurs, que la France n'a jamais aussi bien été que depuis que vous n'avez pas de premier ministre.
Jérôme :
[20:00] Ah, ça, c'est intéressant comme point de vue.
Bruno :
[20:02] Regardez comment ça va bien dans le pays. Regardez l'image que vous donnez du pays. Et pourquoi? Il n'y a pas de premier ministre. Il n'y a qu'un chef, c'est le président.
Jérôme :
[20:09] Peut-être.
Bruno :
[20:10] Nous, on n'a qu'un premier ministre, c'est tout. Et puis, non, non, mais le contrôle par une seule personne, des fois, ça peut aider.
Jérôme :
[20:16] Et le contrôle par une intelligence artificielle ? Pourquoi pas ?
François :
[20:21] C'est pas mal.
Jérôme :
[20:22] Ce serait bien, non ? Peut-être qu'à l'heure où ce podcast est mis en ligne, on a un Premier ministre, parce que j'ai l'impression que ça se joue dans les dernières heures. Bref, on va faire comme si on n'en avait pas encore. Moi, j'ai voulu m'amuser en demandant à Chadjipiti si on ne pourrait pas avoir une intelligence artificielle en guise de Premier ministre, finalement. Parce qu'on le dit souvent sous forme de boutade. Mais en fait, quels sont les arguments pour ça ? Les arguments pour, les arguments contre ? Donc, je vais poser la question et écouter sa réponse parce que je trouve que c'est vachement intéressant ce que dit Chadjipiti.
Track 5:
[20:56] En théorie, une intelligence artificielle pourrait être utilisée pour assister un premier ministre en fournissant des analyses de données, des prévisions économiques ou en aidant à prendre des décisions basées sur des informations complexes. Cependant, il y a de nombreux aspects du rôle de premier ministre qui nécessitent des compétences humaines telles que l'empathie, la diplomatie et la capacité à gérer les relations interpersonnelles et internationales. De plus, les systèmes politiques actuels sont fondés sur des principes démocratiques qui exigent que les dirigeants soient élus par les citoyens et qu'ils soient responsables devant eux. Une IA, n'étant ni élue ni humaine, poserait de grandes questions en matière de légitimité démocratique et de responsabilité. Ainsi, bien qu'une IA puisse assister un Premier ministre en fournissant des analyses et des recommandations, il est très improbable qu'elle puisse elle-même assumer ce rôle dans un avenir proche, en raison des compétences humaines essentielles et des attentes démocratiques qui accompagnent cette fonction.
Jérôme :
[22:00] Voilà, donc pour notre conférence sur...
Bruno :
[22:04] Je pense que tu viens de trouver ton quatrième déprime.
Jérôme :
[22:08] C'est vrai.
François :
[22:09] Il est un peu long. Il est un peu long à s'exprimer, tout ça.
Bruno :
[22:14] Mais c'est intéressant quand même.
Jérôme :
[22:16] Qu'est-ce que ça vous inspire ? Moi, je trouve qu'il fait vachement bien le tour du problème, en fait.
François :
[22:21] Oui, il fait bien le tour du problème. Et puis, j'aime bien parce que malgré tout, il garde cette froideur du numérique. c'est-à-dire qu'il sait, enfin, il n'y a pas de, comment dire, pour lui l'intelligence artificielle, même s'il en fait partie, est décorrélée de l'humanité en fait. Et donc là, voilà, froidement il te dit qu'une IA pourrait peut-être aider un Premier ministre, mais en aucun cas diriger un pays, ce qui est heureusement vrai. Quoique parfois on se pose la question.
Jérôme :
[22:57] Parfois, tu te poses la question. Est-ce que finalement, pour plus de neutralité, plus d'impartialité, plus de moins d'émotion, etc. Sauf que la politique, c'est d'émotion.
François :
[23:05] Ça coûterait moins cher aussi.
Jérôme :
[23:08] Peut-être. Peut-être pas. Mais oui, peut-être.
François :
[23:12] En tout cas, tu paierais beaucoup moins de ministres.
Jérôme :
[23:14] Bon, voilà, c'était un clin d'œil, mais je trouve que c'est intéressant parce que...
Bruno :
[23:18] Vous imaginez les risques à la sécurité ? Le piratage d'une IA comme ça ?
François :
[23:22] Oui, bien sûr.
Bruno :
[23:23] La folie que ça pourrait être.
François :
[23:25] Oui, un pays mal intentionné qui bouleverse le truc et qui lui fait dire n'importe quoi, je suis mort.
Bruno :
[23:30] Et parallèlement, dans sa réponse, j'ai pas entendu, tu sais, on dit toujours quand on utilise l'intelligence artificielle générative qu'on est rendu à quoi là? 19% de possibilité de bulle où il parle d'un côté à imaginer, mais quoi que des politiciens l'ont déjà fait avec de fausses informations s'attaquer à d'autres pays, il n'y a rien de nouveau, mais une IA qu'on pense à 100% incorruptible.
Jérôme :
[23:54] Il hallucinerait, tu veux dire?
Bruno :
[23:55] Pardon?
Jérôme :
[23:56] Qui hallucinerait exactement ouais, Oui.
Bruno :
[24:00] Je sais qu'il y a des politiciens qui le font. Ça, ce n'est pas un problème.
Jérôme :
[24:02] Il y a des politiciens qui hallucinent, oui.
François :
[24:04] Oui, mais là, de dire… On ne donnera pas de nom, bien sûr.
Bruno :
[24:09] Non, bien sûr.
Jérôme :
[24:11] Non, bien sûr. Non, mais voilà, il y a le côté… Moi, ça me plaît bien. C'est le côté très rationnel. Et puis, en même temps, il faut de l'émotion, il faut de l'émotionnel pour comprendre. Et puis après, il y a la question de la légitimité. De toute façon, le problème, c'est qu'elle ne serait pas acceptée, cette IA, parce que… Ou alors, il faudrait les lire. Mais alors là, on est dans des complications. Mais je pense que, franchement, là, pour l'instant, ça fait très anecdotique, on en rigole et tout, mais il y a des sujets comme ça qui vont venir sur le tapis un jour ou l'autre. Il y a déjà des entreprises qui sont plus ou moins pilotées par IA.
Bruno :
[24:45] Mais dans ce cas-là, souvent, c'est le conseil d'administration qui est très fort et les Anglais diraient « hands-on » sur la gestion de l'entreprise, mais tout de même, ils ont nommé, je pense, une entreprise à Hong Kong qui s'appelle, deux ans maintenant, maintenant, deux ans. Ils ont un PDG qui est... un directeur général, pardon, qui est une IA et qui aide à la décision au conseil d'administration.
Jérôme :
[25:07] Mais on n'a pas de nouvelles. Ils avaient fait l'annonce quand ils l'ont nommée, mais on ne sait pas du tout ce que c'est devenu.
Bruno :
[25:12] Ils ont fermé la semaine.
Jérôme :
[25:12] À moins que vous vous en ayez. Ils ont fermé la semaine dernière. Bon, voilà.
François :
[25:16] Dites, les gars, est-ce que, juste un peu comme ça, lié à ce sujet, est-ce que vous ne pensez pas aussi que finalement, on s'est un peu trop emballé sur cette IA générative depuis quelques mois, voire un an et demi, depuis l'arrivée de ChatGPT. Est-ce que finalement, on se rend compte que tout ce qu'on avait prévu, que l'IA allait bouleverser le monde, l'IA allait, je ne sais pas moi, faire disparaître la moitié des emplois sur Terre, etc., que tout comme la télé 3D, tout comme le métavers, tout comme tous ces trucs-là, ce n'est pas en train un peu de retomber que finalement, au-delà du fantasme, l'IA va peut-être bouleverser des trucs, mais pas autant que ce qu'on aurait pu imaginer Oui. Non, enfin, je ne sais pas, mais je trouve que ça traîne un peu quand même.
Jérôme :
[26:02] C'est une vraie question.
Bruno :
[26:03] Tu voudrais que ça arrive plus vite, c'est ça ?
François :
[26:05] Non, ce n'est pas que ça arrive plus vite, mais je ne sais pas. Tu sais, depuis toutes ces années, tous les trois qu'on parle de tech, on voit qu'il y a des cycles. On voit qu'on a évoqué des innovations qui étaient peut-être bouleversantes et qui ne l'ont été pas tant que ça finalement. Et je me dis, voilà, est-ce qu'on ne s'est pas trop emballé sur la générative ? Je me trompe peut-être.
Jérôme :
[26:31] Non, mais tu fais écho à des choses. On en a parlé brièvement en direct, toi et moi, enfin, en privé de ça.
François :
[26:41] Parce qu'on parle en privé, Bruno.
Jérôme :
[26:42] Parce qu'on parle en privé aussi, quelques mois.
Bruno :
[26:44] Et en direct aussi, en plus. On se parle du jet.
Jérôme :
[26:48] Non, mais c'est vrai que... Et moi, j'en parle dans mon numérique, dans l'hebdo, cette semaine, ce week-end. Il y a des rumeurs, enfin, il y a cette petite musique de l'éclatement de la bulle de l'IA, dans la Silicon Valley, en Californie, où apparemment les retours sur investissement ne se font pas assez vite, que les investisseurs commencent à s'impatienter, à râler, et derrière ça, c'est est-ce que finalement on nous a pas vendu des licornes alors qu'on voit qu'on en est loin ?
François :
[27:14] Encore une fois, je trouve que regardez un petit peu cette histoire de smartphones dopés à l'IA. Samsung, les smartphones, les constructeurs chinois, Là, le Pixel, on va en parler dans un instant. Ça fait papa-maman avec l'IA, mais je serais curieux de savoir si les gens qui utilisent ces téléphones, notamment le Galaxy S24 qui est sorti il y a 8 mois maintenant, utilisent au quotidien toutes ces implémentations d'IA ? et je me dis est-ce que c'est pas encore un truc marketing, qui sert pas finalement à grand chose le fait de, changer les têtes sur ton téléphone de permuter les corps des gens de changer le fond derrière ta photo tous ces trucs là oui mais c'est parce qu'on s'habite non mais qui dit ça qui va utiliser un système de traduction sur le téléphone tous les jours, sauf des gens qui voyagent, 50 fois par an, tu vois ce que je veux dire. Tous ces trucs-là, c'est bien, mais ça ne change pas le quotidien des gens. On n'a pas trouvé le truc... Enfin, vas-y Bruno, pardon.
Bruno :
[28:28] Non, mais ça dépend à qui tu parles, et c'est pour ça, je trouve ça intéressant que tu soulèves la question. Moi, je te dirais que l'apocalypse, elle n'est pas arrivée et elle ne va pas arriver. Parce que l'humain va arriver à contrôler et encadrer le développement. Sauf que concrètement, il y a quand même des corps de métier qui sont en train de partir, pense au traducteur, pense au photographe, aux illustrateurs, pense aux musiciens. Il y a des gens qui sont en train de...
Jérôme :
[28:50] – Au doubleur, aux comédiens de doublage. – Oui, aux comédiens de doublage.
Bruno :
[28:53] – Il y a des gens qui sont en train de perdre leur gagne-pain parce que maintenant, il y a des outils qui peuvent faire presque aussi bien le travail qu'eux. Et ça, dans ce contexte-là, je dirais que c'est déjà en train de... Oui, je vais te donner la parole. Ça ne sera pas long. On dirait comme un Québécois...
Jérôme :
[29:09] – Il lève la main, le garçon. Il lève la main.
Bruno :
[29:10] Mais finis ta phrase donc c'est ça, alors dans des domaines on a déjà commencé à avoir une certaine révolution, quel cabotin et donc c'est ça on est en train de voir dans certains domaines de création un changement, mais c'est certain que l'apocalypse dont certaines personnes annonçaient on n'est pas là oui.
François :
[29:34] Mais on ne va pas avoir un retour de bâton tu vois, tu parlais des traducteurs par exemple moi je vois pas des traductions sérieuses faites par l'IA aujourd'hui, ça va être du contenu relativement médiocre ou pas haut de gamme les doubleurs, attendez, laissez-moi terminer après vous pourrez on en débarque, mais juste un truc vous parlez des traducteurs, ok les musiciens ok on s'est tous amusés avec cette appli là, mais au bout d'un moment c'est un gadget, on va pas écouter on va pas faire de la musique avec de l'IA pendant pendant longtemps. Je veux dire, au bout d'un moment, ça va tourner en rond, ça ne va pas révolutionner à mon avis la chose. Les photographes, pareil, pour faire des photos avec une IA, il faut avoir des pronges de trois pages. Parfois, c'est plus simple de prendre une photo avec ton téléphone. Tu vois ce que je veux dire ? Ce que je veux dire par là, c'est que oui, tu as raison, dans certains cas, c'est un game changer, mais je pense qu'on a un peu trop surmultiplié l'impact que ça allait avoir. Voilà, c'est tout. Bien sûr que c'est important, il ne faut pas sous-estimer cette technologie. Mais je pense qu'on est allé un peu trop loin. Voilà. Peut-être que dans six mois, je serai tout rouge en vous disant « Non, je me suis totalement trompé, les amis. Je suis désolé. » C'est simplement un sentiment.
Jérôme :
[30:53] Oui, mais tu vois, il y a d'autres technologies. Je repense à des trucs comme la 3D, le métaverse, etc. où il y avait beaucoup de promesses, beaucoup d'attentes. On imaginait monts et merveilles et il n'y a quasiment rien qui est sorti. Pour l'IA, ce n'est pas vrai. Il y a quand même plein de choses qui sont sorties. Si tu parles des traducteurs, non, les traductions faites par IA, elles ne sont pas aussi mauvaises que ce que tu dis. En revanche, ce qui est différent, c'est que moi...
François :
[31:19] Je n'ai pas dit qu'elles étaient mauvaises.
Jérôme :
[31:20] Non, non, mais...
François :
[31:21] Je n'ai pas dit qu'elles étaient mauvaises. Mais quand tu prends des traductions, je veux dire, un bouquin, le prochain Stephen King, ce n'est pas Chadjipiti qui va le traduire.
Jérôme :
[31:29] Mais je suis sûr que si. Tu vois ce que je veux dire ? Simplement, il sera ensuite... Mais si. Mais après, ce sera validé par un humain. Mais si, c'est vrai. C'est ce que commencent à dire les traducteurs. Il y a des traducteurs à qui on ne confie plus de tâches de traduction intégrale, mais en revanche, on leur demande de corriger des traductions faites par des IA. Ce qui, effectivement, coûte moins cher aux donneurs d'ordre et ce qui est moins intéressant pour le traducteur. Mais ce qui est le gage de qualité, parce que le gros du travail est fait par une IA et ensuite, il faut la patte de l'humain pour vérifier que tout s'est bien passé. Et en fait, l'IA, c'est ça. Moi, je crois que ce dont on s'aperçoit aujourd'hui, c'est que le grand soir avec l'IA qui remplace à 100% certains métiers, ou même beaucoup de métiers, en effet, on n'y est pas. En revanche, la transformation, elle est profonde en termes d'accélération de plein de choses, d'accélération. et même pour la musique, oui, Suno ne va pas remplacer les comédiens, les musiciens, mais les musiciens eux-mêmes vont de plus en plus utiliser l'intelligence artificielle pour travailler.
François :
[32:37] Oui, mais comme ils ont utilisé quand les synthétiseurs sont arrivés, les synthés.
Jérôme :
[32:41] Oui, mais là, c'est autre chose. Ce que je veux dire.
François :
[32:42] Ça va être un outil supplémentaire pour eux, pour faire de la musique et faire exprimer leur créativité. Tu vois, c'est pas pareil. C'est pas quelque chose qui va faire qu'il y aura moins de musiciens. Je pense pas, tu vois. C'est un nouvel outil qui a été mis à leur disposition.
Bruno :
[32:58] Non, mais ça, c'est un bon point. Mais tu vois, il n'y aura pas moins de musiciens, mais il va y avoir moins de musiciens qui gagnent leur vie à faire ce qu'ils aiment.
François :
[33:06] Ça, je ne suis pas sûr.
Jérôme :
[33:07] Si, c'est peut-être ça.
François :
[33:08] Je ne suis pas sûr.
Jérôme :
[33:08] Moi, je suis assez d'accord avec Bruno. C'est un appauvrissement de certains métiers. Regarde, on fait du podcast. Aujourd'hui, tu veux faire du podcast, tu as besoin d'une illustration musicale. Moi, l'habillage de monde numérique, je l'ai fait faire par un musicien professionnel l'année dernière. Et bien, cette année, quand je vais vouloir changer, c'est triste à dire, mais je pense que je vais plutôt me tourner vers, comment ça s'appelle, Souno, c'est ça ? vers des... Il y a aujourd'hui plein d'outils qui te permettent de générer de la musique au kilomètre. Exactement, et d'affiner le tir, de faire ce que tu veux et tout. Et je le ferai parce que, aussi, ça me coûtera moins cher. C'est principalement ça.
François :
[33:47] Oui, bien sûr. Oui, oui, peut-être. Non, mais je ne suis pas en train de dire que ça ne sert à rien. Mais pour qu'on comprenne bien mes propos, je suis en train de dire que ce fameux grand soir qu'on évoquait pendant des mois en disant qu'il était proche et que la révolution de l'intelligence artificielle générative à aller bouleverser notre monde, évidemment il y a un impact mais je trouve qu'il est pas aussi puissant que ce qu'on aurait pu imaginer, enfin en tout cas moi, personnellement je pense que je me suis un peu emballé, voilà c'est tout, et à chaque fois on se fait avoir, c'est simplement ça que je veux dire, c'est que je trouve qu'aujourd'hui on retombe un petit peu, le soufflet retombe.
Jérôme :
[34:31] C'est ce qu'on appelle tu sais c'est la courbe de la hype de Gartner ça monte, ça monte, ça monte c'est du buzz, du buzz, c'est de la hype et puis après ça retombe mais ça retombe pas aussi bas qu'avant ça s'affaisse et là ça devient plus plat et c'est là où les choses sérieuses commencent et vous allez voir que dans quelques.
François :
[34:57] Mois il y a plein de grandes boîtes qui sont dans l'IA générative qui vont faire moins les malins.
Jérôme :
[35:03] Ah oui, ça c'est vrai.
François :
[35:04] Parce qu'il n'y a pas de modèle économique, parce que finalement, on s'en fout d'avoir 50 modèles. Et voilà.
Jérôme :
[35:12] Et parce que ça coûte cher, parce que même une entreprise ne peut pas acheter 50 licences d'outils à 30 euros ou à 30 dollars par mois par poste pour faire des...
François :
[35:23] Mais non, mais sûrement pas. Que ce soit de la compta.
Jérôme :
[35:25] De la créa.
François :
[35:25] Surtout par rapport aux bénéfices que ça apporte. C'est ça aussi.
Bruno :
[35:28] Et c'est intéressant par rapport à ton propos, pas, parce que c'est cette semaine, je voyais OpenAI qui est en train d'annoncer qu'ils s'en vont faire une rente de financement pour aller chercher 100 milliards de dollars. On n'est pas à 1 milliard, 100 milliards de dollars qui, évidemment, il y a des gens qui vont être prêts à mettre des sous, mais quand même, c'est de l'argent. Mais d'un autre côté, tu vois un média qui est en train de dire... qui est en train de regarder ces chiffres-là.
François :
[35:54] Mais autant... En revanche, OpenAI, je pense que leur avenir et leur succès est assuré. Parce que c'était vraiment les premiers, c'est peut-être aussi les plus efficaces.
Bruno :
[36:09] Tout le monde s'est porté à eux.
François :
[36:11] Ils ont trébuché, mais très peu finalement, et ils déroulent avec beaucoup de sérénité, de puissance, toutes leurs innovations. Franchement, je pense que OpenAI, je ne me fais pas de soucis. mais tous les autres, quand on voit les Google avec Jiminy, enfin et je parle de l'héros exactement, je me dis où est-ce que ça va aller tout ça ? qui va se servir de ça ? pourquoi faire ? et je enfin voilà ça c'est mon côté un peu pragmatique où je me dis bon d'accord on parle d'une technologie mais concrètement à qui elle va servir ? je me trompe peut-être, mais je trouve qu'il y a beaucoup trop d'offres par rapport à une demande qui se cherche encore et voilà c'est tout Est-ce que.
Jérôme :
[36:54] Ce n'est pas normal aussi cette espèce d'effervescence et de surenchère.
François :
[36:59] ? Il y aura des morts.
Jérôme :
[37:02] Oui, c'est sûr qu'il y aura des morts. Il y aura des petites startups qui proposent des petits trucs de niche qui espèrent faire la culbute et qui ne la feront pas. Et puis, il y a des investisseurs qui vont perdre de l'argent, etc. Et à ce sujet, je vous invite à écouter le podcast de mon camarade Carlos Diaz, Silicon Carnet, où il parle qu'il a fait dans la Silicon Valley. je fais de la pub parce qu'il m'a invité dans son dernier épisode qui sera diffusé ce lundi et on parle justement de ça, c'est lui qui évoque ce sujet, est-ce qu'il y a un éclatement de la bulle et c'est super intéressant d'avoir leur point de vue eux c'est des entrepreneurs qui sont dans la Silicon Valley et ils expliquent effectivement ce qui est en train de se passer, bon voilà voilà, allez je mets un petit jingle ou je mets pas de jingle, je vais mettre un petit jingle quand même, peut-être pas obligé mais bon Vous préférez quoi ? Vous préférez un... je sais pas Rien.
François :
[37:55] Moi personnellement je préfère rien.
Jérôme :
[38:00] Mais après c'est.
François :
[38:01] Une question de goût.
Jérôme :
[38:02] Ça c'est mon côté moi j'aime bien les espaces un peu épurés moi j'aime pas trop quand il y a des lampadaires et des.
François :
[38:10] Gros buffets je.
Jérôme :
[38:11] Suis plutôt.
François :
[38:13] Dans le minimaliste.
Jérôme :
[38:14] Bon allez on avait dit qu'on parlerait on dirait un petit mot de ça s'est passé cet été au mois d'août c'est l'arrivée des nouveaux smartphones pixel donc les nouveaux Google ça.
Bruno :
[38:23] S'est passé le mois dernier.
Jérôme :
[38:26] Ça s'est passé le mois dernier ah tu fais bien d'en parler tiens puisqu'on en parle. Je voudrais changer le titre de cette émission.
François :
[38:34] Mais on passe du coq à l'âne en 4 secondes et demie.
Bruno :
[38:37] On s'en va.
Jérôme :
[38:39] Non, il n'y aura pas de montage.
François :
[38:41] Tu vas voir qu'il va nous mettre un jingle.
Jérôme :
[38:44] Ne me tente pas. Ne viens pas me chercher.
François :
[38:47] Non, on ne va pas me chercher.
Jérôme :
[38:48] On va parler des pixels, mais juste avant, oui, parce que le Grand Débrief, il y a déjà des Grand Débriefs par ailleurs. Il y a Olivier Frégarat qui fait une émission qui s'appelle le Grand Débrief. Nous, on fait un truc qui s'appelle le débrief transatlantique Bruno, ça fait beaucoup de débriefs je trouve, t'as pas un débrief toi François aussi sur Tech & Co non ? Ah bah ouais moi j'en ai un tous les soirs parce qu'on en a un tous les soirs, bon ça fait beaucoup de débriefs mais moi c'était avant.
François :
[39:13] Toi que ça s'appelait le débrief.
Jérôme :
[39:15] Ouais je sais ça fait 3 ans oui mais d'ailleurs je te l'ai piqué, non c'est pas vrai non non non c'était un sous titre en fait non ? Débrief c'était Tech & Co le débrief de la tech Oui.
François :
[39:29] Mais c'est la partie des briefs de l'émission.
Jérôme :
[39:31] Oui, c'est la partie des briefs de l'émission. C'est le nom d'une rubrique. C'est ma partie préférée. Voilà. Moi aussi, figure-toi. Alors, on en a déjà parlé. Bruno, tu m'as soumis des trucs. Tu as demandé à ChatGPT de faire des propositions. Donc, moi, je voudrais en faire aux auditeurs. Parmi toutes celles qui sont ressorties, j'ai récupéré des trucs. J'ai pensé au récap. Le récap, la mise à jour. ah le talk ça te rappelle rien François ?
François :
[40:00] Oui ça me rappelle tu rajoutes iPhone après on est bon ? ouais.
Jérôme :
[40:04] Exactement parce qu'on avait le talk iPhone et on avait le grand talk oh.
François :
[40:08] Dis donc tu sais quoi attends juste un truc je peux voir ouais la parenthèse.
Jérôme :
[40:12] Dans la parenthèse allez.
François :
[40:13] Rapidement je suis allé faire mes courses parce que en fait pour tout vous dire c'est dommage Bruno mais ce soir je reçois tous mes copains tech à la maison on fait une petite bamboche comme on dit comme chaque année Mais ouais.
Jérôme :
[40:26] Bruno, tu vas nous manquer.
François :
[40:28] Et donc je poussais mon caddie dans le truc et je me suis fait alpaguer par un auditeur qui m'a reconnu et qui m'a parlé Jérôme de toi bien sûr il m'a dit ah mais moi c'est pareil quand.
Jérôme :
[40:40] On me reconnait on me parle de toi.
François :
[40:41] C'est ça c'est ça oui il est tout le temps avec son Iphone et tout alors moi je dis bah oui c'est vrai il est tout le temps avec son Iphone et moi je vous écoutais à l'époque plutôt qu'Iphone et tout etc etc voilà tu vois entre les pâtes et l'huile d'olive, je discutais avec un fan c'est vieux le Tokaïfo j'ai même fait un selfie derrière les rouleaux de papier WC ah oui ça m'est arrivé ça va être le selfie le plus glamour de l'année non.
Bruno :
[41:08] Mais est-ce que c'était avec un Pixel 9 parce que si c'était avec un Pixel 9 moi j'aurais peur du résultat final.
François :
[41:13] Tu sais quoi c'était lui qui l'a fait il avait un Galaxy S24 Ultra je pense que ça va être plutôt joli ah.
Jérôme :
[41:19] Il s'y connait le monsieur donc tu veux qu'on parle du Pixel 9 Bruno bon juste alors écoutez vous qui nous écoutez non mais vous là est-ce que vous avez une idée de titre comment ça pourrait s'appeler sinon moi j'avais pensé au club aussi j'aime bien mais ça fait un peu vieillot, donc je sais pas trop ou la tribu ou un truc comme ça donc est-ce que vous avez une idée vous d'abord à me suggérer ou pas non ? rien ? bon réfléchissez et.
François :
[41:45] Puis je sais pas c'est pas facile les titres vraiment et puis il y a des moments où t'es inspiré et des moments où tu l'es moins mais.
Jérôme :
[41:53] François on en a trouvé des paquets des titres ensemble. Oui, c'est vrai. C'est vrai. Alors, vous qui nous écoutez.
François :
[42:00] Le clan de la tech. Le clan de la tech.
Jérôme :
[42:04] Le clan. Ah, le clan, c'est pas mal.
Bruno :
[42:06] Ça fait un peu fermé.
Jérôme :
[42:06] Le clan. C'est un peu comme la tribu, finalement. Le clan, la tribu. Bon, je jette ça, on va réfléchir et on reviendra ultérieurement. Si vous avez des idées, vous nous les envoyez. Les Pixel 9.
Bruno :
[42:20] Ah, je pensais peut-être au e-mousquetaire.
François :
[42:24] Oh, les e-mousquetaires, ouais. Le seul problème, c'est que ça fait un peu grande distribution chez nous.
Jérôme :
[42:30] Chez nous, c'est une marque de supermarché, les mousquetaires.
François :
[42:32] C'est une marque de supermarché.
Jérôme :
[42:34] Alors, on remarque.
François :
[42:35] Cela dit, la boucle est bouclée. On parlait de caddie à l'instant. On est bon, hein ?
Bruno :
[42:40] Ah, les pixels !
Jérôme :
[42:41] C'était pas franchement la thématique. Bon, les pixels, les pixels. Alors, ils sont sortis ou ils ont juste été présentés ? Parce que moi, j'étais au bord de l'eau, je m'en suis pas occupé. Mais Bruno, toi, je sais que t'es à fond sur le dossier.
Bruno :
[42:53] Oui, bien non, il y en a une partie qui sont sorties, Pixel 9 notamment est sorti. T'as le celui-là? Oui, que j'ai reçu, qu'on m'a envoyé.
Jérôme :
[43:04] Ah, il l'a. Montre-le, montre-le à la caméra. C'est comme ça, oui. Ah, il est rose. T'as choisi le rose.
Bruno :
[43:09] Non, bien, ils ont l'habitude de nous envoyer des modèles qui sont différents d'une année à l'autre. C'est une question qu'on puisse dire que cette année, il y a une couleur différente.
Jérôme :
[43:18] D'accord.
Bruno :
[43:19] Mais ce n'est pas vraiment la couleur de l'appareil que moi, je trouve intéressant. C'est beaucoup plus... Finalement, ça fait six mois qu'on parle de l'IA embarquée dans les téléphones. Samsung avait déjà commencé à faire rêver les gens. Et puis, bon, Apple, lors de son keynote au printemps, a fait rêver les gens. Mais là, avec le Pixel 9, c'était la première fois qu'on voyait vraiment l'IA embarquée, un peu comme François le disait tout à l'heure, où presque tout carbure à l'intelligence artificielle. Dans la plupart des cas, c'est de façon transparente. Et ce que ça fait, c'est que les gens, ils utilisent leur téléphone comme ils l'utilisaient auparavant. Et puis, les plus téméraires vont découvrir ici et là une fonction qui fait... ça, ça ne faisait pas ça avant. Et ça me permet de truquer la réalité ou de modifier la réalité.
Jérôme :
[44:08] Mais ça fait des trucs assez fous. C'est la partie Pixel Studio, c'est ça, le truquage de photos, etc.
Bruno :
[44:17] Oui, je pense que ce qui a marqué le plus dans l'imagination des gens, c'est la possibilité maintenant d'intégrer tout le monde dans une photo, même ceux qui ne sont pas là au moment où on l'a fait. Évidemment, ça soulève énormément de questions d'éthique même par rapport à la production de photos parce que tu arrives à créer des scènes qui n'ont jamais existé. Et là, de façon très, très, très facile à partir de cet appareil-là. Moi, c'est drôle, j'ai l'impression qu'avec tous ces appareils-là, parce que là, le prochain, le mois prochain, puis on en reparlera avec le nouveau iPhone, j'ai l'impression qu'on est en train de rentrer dans une nouvelle dimension de la réalité. Celle qu'on va pouvoir créer nous-mêmes. et puis évidemment ça va soulever des enjeux je.
Jérôme :
[45:00] Vais finir sur.
Bruno :
[45:02] Cette patte sur.
Jérôme :
[45:04] Cette pensée philosophique non mais tu as tout à fait raison François t'es d'accord ?
François :
[45:08] Je reviens à ces fonctionnalités ou tu vas nous dire que c'est du bidon c'est pas que je dis que c'est du bidon j'ai pas dit ça j'ai dit est-ce que les gens utilisent ces fonctionnalités c'est toujours pareil, est-ce que les gens vont utiliser ces fonctions je.
Bruno :
[45:23] Crois pas mais ils sont là.
François :
[45:26] C'est ça le truc des gens.
Jérôme :
[45:29] Tout le monde n'utilisera pas parce qu'après il y a aussi un truc tout bête c'est qu'on prend des habitudes, mais à chaque fois t'as aussi des nouveaux venus, t'as des plus jeunes qui arrivent qui achètent ces produits là et eux ils vont découvrir les nouvelles fonctionnalités, ils vont les utiliser bien sûr, et puis t'as ceux qui postent sur les réseaux sociaux donc ça se verra, même si c'est que 10% des utilisateurs de Pixel, ce sera peut-être 90% des producteurs de contenu sur TikTok, tu vois.
Bruno :
[45:58] François, le meilleur exemple, souvent que j'utilise, c'est qu'on a passé notre vie à tenir un téléphone comme ça. Et aujourd'hui, dû à l'usage, on a commencé à l'utiliser.
Jérôme :
[46:07] Donc, horizontal, je dis pour les gens qui n'ont pas l'image.
Bruno :
[46:10] Donc, on est passé de l'horizontal au vertical.
Jérôme :
[46:13] Pourquoi?
Bruno :
[46:13] Parce que dans le fond, les nouveaux créateurs, les plus jeunes sont arrivés avec ça. Les plus vieux, pour être dans le coup, ont commencé à le faire. Finalement, on a vu que c'est une autre façon de faire le narratif sur des histoires, de capter des moments. Et on le voit de plus en plus. Et là, je regarde, même, il y a des programmateurs, des médias classiques qui commencent de plus en plus à offrir du contenu de cette façon-là. Alors, ce sont des codes qu'on est en train de changer et moi, j'ai l'impression qu'un peu comme le disait Jérôme, aujourd'hui, ça va être la génération sacrifiée du Pixel 9, mais à partir du Pixel 10, moi, j'ai l'impression qu'il y a des gens qui vont l'utiliser encore plus. Mais il faut au moins les introduire pour qu'on puisse les connaître et que certains, les early adapteurs, mettent leur main là-dessus et commencent à nous montrer ce que ça peut faire.
François :
[47:00] Mais si tu veux, je comprends tout à fait ton point de vue et tu as sans doute raison, mais on a été, le peu d'expérience, enfin le peu ou la longue expérience qu'on a dans le monde de la tech, combien de fois on a été confronté à ce débat en fait de nouvelles fonctionnalités qui sont arrivées parce que le directeur marketing trouvait ça génial pour en vendre encore un peu plus. on a été les premiers à inventer ces trucs là et finalement on s'en sert pas et des exemples comme ça il y en a plein des assistants personnels par exemple, Enfin, il y en a plein. Et vous avez vu cette histoire d'Alexa qui veut faire payer une version générative d'Alexa, mais qui va donner 20 dollars par mois pour... Enfin, bref, on marche sur la tête. Donc, ça serait intéressant de revenir dans 2-3 ans, effectivement, pour voir si certaines fonctionnalités sont rentrées dans les mœurs, en quelque sorte, mais je n'en suis pas persuadé. Donc, les paris sont ouverts.
Jérôme :
[48:02] Alors, d'un côté, peut-être que c'est aussi bien comme ça, parce que finalement, il y a quand même des fonctions, et d'ailleurs, Google s'est un peu fait tirer les oreilles et rappeler à l'ordre, parce qu'il y a des fonctions qui sont un peu limites sur ce Pixel 9, comme la possibilité de prendre des photos et de créer des scènes en ajoutant des accessoires, en refaisant le décor, mais complètement sans limites. Donc, je crois que c'est The Verge, le site américain, qui s'est amusé à faire des photos avec des cadavres autour de personnes, des arbres, des trucs comme ça.
François :
[48:37] Tu peux faire tout ça depuis des années, en fait, avec Photoshop. Non, mais ça, c'est la mauvaise réponse.
Jérôme :
[48:43] Non, mais je ne suis pas d'accord.
François :
[48:44] Non, mais c'est nouveau. Avec le pixel, tu peux le faire facilement.
Jérôme :
[48:47] Mais ce qui compte, ce n'est pas tant ce que tu peux faire, c'est la démocratisation et l'accessibilité de ces outils-là. L'innovation, ce n'est pas seulement l'innovation elle-même, c'est l'accès à l'innovation. plus c'est facile, l'IA générative quand ChatGPT est arrivé tous les pros de l'IA disaient attendez, pourquoi vous vous extasiez, on connait ça depuis des années, oui sauf que ça devenait tout d'un coup avec ChatGPT un outil accessible et démocratisé entre guillemets, accessible à tous je pense que dans la technologie c'est ça qui est très important c'est l'accès à la technologie et la facilité d'accès, et c'est ça qui change tout, très souvent donc si demain tout le monde peut créer, fabriquer toutes sortes d'images complètement bidons là je rejoins Bruno on est en train de se.
François :
[49:34] Créer un monde totalement fake faisons confiance aussi à l'intelligence collective la plupart des gens n'ont pas envie de faire des photos débiles avec leur téléphone et ceux qui avaient l'habitude voulaient trafiquer des photos avec Photoshop oui certes ça sera un petit peu plus facile mais l'immense majorité des gens ne se servira pas de ce truc-là, tu vois ce que je veux dire ? Oui, bien sûr. Moi, juste, il y avait une autre fonctionnalité qui est peut-être un peu plus intéressante, c'est tout ce qui touche les mails, par exemple, avec les résumés de ta boîte mail, etc. C'est très séduisant. Mais est-ce que vous feriez confiance à ce type d'outils ? Est-ce que... Ben moi, non. Tu vois ? Moi, j'ai pas envie de faire confiance à une IA qui va me résumer mes mails. Parce que s'il y a un bug ou, je sais pas moi, un truc elle passe à côté d'un mail important, quelque chose comme ça, un détail qui n'est pas dans le résumé des mails, je vais me retrouver dans la merde. Un, ça va m'énerver. Et deux, j'ai pas envie de faire confiance à une IA là-dessus, tu vois, sur quelque chose d'aussi important que mes mails.
Jérôme :
[50:43] Oui, ça, oui, je veux bien l'entendre. C'est vrai qu'on aimerait avoir une garantie à 100%.
François :
[50:49] Il y a des réponses automatiques de tes mails. Non.
Jérôme :
[50:52] Mais ça dépend des mails. Si c'est un truc stratégique, si c'est un truc vraiment stratégique pour ton business ou autre, oui, il faut faire attention. Mais il y a aussi des mails de tout venant qui sont presque juste de la politesse de répondre.
François :
[51:09] Ça prend cinq secondes de dire non, merci, à bientôt, cordialement.
Bruno :
[51:15] Exactement, tu m'as dit la dernière fois que je t'ai écrit ça, François.
Jérôme :
[51:20] Alors, vous savez quoi ?
François :
[51:21] Mais c'était il y a, justement. C'était pas moi.
Jérôme :
[51:23] À ce sujet, vous savez ce que j'ai fait hier soir ?
Bruno :
[51:29] Est-ce qu'on veut vraiment avoir...
Jérôme :
[51:31] Alors, j'ai pas mangé une côte de bœuf. J'attendais de chez toi. Non, j'étais...
François :
[51:38] Il y en a pas ce soir, je te le dis tout de suite.
Jérôme :
[51:40] C'est vrai ?
François :
[51:41] Non.
Jérôme :
[51:42] Zut, alors. Non, j'ai fait un achat en ligne, un achat compulsif. Ça m'a pris trois clics et c'est un truc qui vient de sortir, enfin qui n'est même pas sorti. Une Tesla. Voilà, exactement. Non, est-ce que vous avez entendu parler de PLAUD ?
Bruno :
[52:01] PLAUD ?
Jérôme :
[52:01] Oui, PLAUD, PLAUD.AI. Et PLAUD, c'est un petit enregistreur. Alors François, ça va te parler parce qu'on l'a déjà vu sous le format carte de crédit.
François :
[52:13] De camarades, Fabrice Marcella Anthony Morel en a parlé dans De quoi je veux mettre cette suite Voilà.
Jérôme :
[52:16] Anthony Morel en a parlé également On l'avait vu au Vivatech.
François :
[52:20] Oui, bien sûr. Ce n'est pas toi, Bruno, qui nous l'avait montré.
Bruno :
[52:22] Ce truc-là ? Non, c'était ton collègue du matin.
Jérôme :
[52:25] C'était Anthony. Non, c'était Anthony. Oui, oui. Eh bien, il lance une nouvelle version, en fait, qui a un tout autre form factor, qui se présente sous la forme d'un petit suppositoire. Ça s'appelle le notepin, l'aiguille de machin, que tu peux porter autour du cou en pendentif, que tu peux porter au bras, comme une montre, ou que tu peux clipser simplement sur un vêtement. Et ça fait la même chose. Avec ce truc-là, c'est un enregistreur. Ça enregistre, ça peut enregistrer des heures et des heures et des heures de paroles, donc ce que tu dis toi ou ce que disent les gens autour de toi. Typiquement, c'est fait principalement pour les réunions, les choses comme ça. Alors évidemment, il faut prévenir que tu enregistres. Il y a une petite lumière.
Bruno :
[53:14] Est-ce que l'autocollant vient avec? Je vous enregistre.
Jérôme :
[53:16] Comment?
Bruno :
[53:17] Est-ce que l'autocollant vient avec? Je vous enregistre.
Jérôme :
[53:20] Oui, oui, ça fait partie. Oui, après, ça peut poser des problèmes, je suis d'accord. Et ensuite, mais surtout, l'intérêt de la chose, l'intérêt de la chose, c'est qu'ensuite, tout ça est traité par, alors, Oshua, Chadjipiti ou Claude3, 3.5. Et là, ça te fait des résumés, justement. Donc, tu fais, par exemple, notre talk, là, voilà, on en est à 50 minutes de conversation. Eh bien, si j'avais laissé tourner le truc, à la fin, il m'aurait sorti plus qu'une transcription. Il peut me sortir soit une transcription en identifiant les locuteurs, quelle que soit la langue, ou bien des résumés. Et si on avait décidé, par exemple, de se retrouver la semaine prochaine pour faire telle et telle chose, à la fin, il me fait les actions à entreprendre, etc. Il y a plusieurs templates qui permettent ensuite d'organiser tes idées. Moi, j'ai acheté parce que je ne fais pas beaucoup de réunions, mais Mais quelquefois, sur des meetings et tout, ça peut être sympa. Et surtout, comme bloc-note, en fait. Tu vois, c'est souvent quand je fais du sport ou quand je cours, par exemple, que j'ai des idées absolument formidables, géniales et je ne peux pas les noter parce que c'est le pire moment pour sortir ton téléphone.
Jérôme :
[54:33] Du coup, j'ai regardé si l'Apple Watch permettait de prendre rapidement des notes vocales et en fait, non, ce n'est pas ergonomique. Il n'y a pas moyen de lancer d'un clic sur l'Apple Watch le dictaphone. Donc, je me suis dit, tiens, ce truc-là, je vais essayer. Donc, je l'ai commandé, j'attends et je vous raconterai.
Jérôme :
[54:53] Je peux pas dire voilà voilà et c'est ce que j'ai expliqué ce que j'ai expliqué aussi à mes auditeurs dans l'hebdo cette semaine en leur disant ne l'achetez pas, je vais le tester je vous raconterai, ça coûte pas super cher ça coûte 160 dollars, voilà voilà, c'est un peu comme le AI PIN mais à mon avis beaucoup mieux beaucoup mieux parce qu'il est beaucoup moins cher il fait moins de choses mais il devrait le faire mieux est-ce que tu peux faire un abonnement.
Bruno :
[55:19] Mensuel là-dessus ?
Jérôme :
[55:20] Alors, oui, tu peux. Tu as un certain nombre d'heures gratuites au début, par mois. Je ne sais plus combien, 20 heures. Tu peux enregistrer 20 heures par mois. Et si tu en veux plus, tu payes un abonnement.
François :
[55:32] Ah, juste un truc, un abonnement pour terminer. Le Gemini de Pixel, la première année gratuite. Hein, Bruno ? Et après, il faut payer. Et c'est 20 dollars par mois aussi, je crois. Ou 21 dollars. Enfin, c'est un truc. Arrêtez, quoi. Non, enfin. Je veux dire, qui va Il va donner 21$ à Google pour avoir des fonctionnalités. Mais tu vois, François.
Bruno :
[55:52] Ça, c'est une tendance, cette année, qu'on est en train de voir. Tous les services qu'on nous a balancés gratuits, maintenant, si tu les fais, c'est payant.
François :
[56:00] Mais pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas de modèle économique. Donc, ils se disent, on va faire payer, et ça va être un bide, parce que tu vas donner... Tu vois, il y a plein de gens qui préfèrent donner 10$ ou 15$ pour Netflix. Ou que 20 dollars pour avoir l'intelligence artificielle de Google, tu vois.
Bruno :
[56:15] C'est le modèle économique des vendeurs de drogue, ça. Je t'en donne, je t'en donne, puis à un moment donné, tu peux payer.
Jérôme :
[56:20] Mais ça a toujours été ça, le numérique.
François :
[56:21] Je ne suis pas sûr qu'on soit tous très addicts à cette IA. Non, mais ça dépend.
Jérôme :
[56:27] Chacun verra midi à sa porte et en fonction de tes besoins. Bien sûr que ça ne va pas être un truc aussi massif que Netflix, mais bon. Bon, les amis, on est presque au bout. Enfin, on est au bout. Est-ce que vous avez quelque chose à ajouter pour votre défense, l'un et l'autre ? Un truc qui vous a marqué, un truc de fou que vous attendez avec impatience pour les semaines à venir, etc.
Bruno :
[56:48] J'attendais le retour de Tekenko et puis c'est le retour.
François :
[56:52] Qu'est-ce qu'il est mignon, Bruno.
Bruno :
[56:54] Non, mais c'est vrai. Sinon, Jérôme, je lui ai parlé pendant tout l'été. J'étais content, mais là, François Sorel, il n'était plus là.
François :
[57:00] Non, et puis en plus, Jérôme était content parce qu'il était numéro un des podcasts. Comme ça fait un mois et demi que je ne fais plus rien, c'était normal, si tu veux.
Jérôme :
[57:10] Maintenant Jérôme.
François :
[57:11] Je te dis je suis revenu.
Jérôme :
[57:13] Ça va être dur c'est vrai on se bat, on se partage le palmarès c'est pour plaisanter c'est motivant je suis devant toi, tu es devant moi dans le classement des épisodes tu devrais préciser tu es devant lui attends une semaine attends une semaine On verra. Salaud. Écoute, on verra. Non, franchement, et là, c'est très équilibré. Sur dix épisodes, on en a trois chacun.
François :
[57:48] Quand je ne fais pas d'émission, c'est équilibré, c'est ça que tu dis ?
Jérôme :
[57:50] Non, là, c'est depuis que tu as repris. Alors, tais-toi.
François :
[57:54] Tais-toi.
Jérôme :
[57:55] Bon, allez. Merci beaucoup, les amis. François Sorel, on se retrouve tous les soirs sur Tech & Co BFM Business pour le grand débrief où de temps en temps, nous sommes invités, d'ailleurs, l'un et l'autre.
François :
[58:06] Tout à fait. C'était le cas hier, Jérôme. Toi, c'était hier, donc jeudi. C'était hier, Jérôme ?
Jérôme :
[58:12] Je ne sais pas, mais on s'en fout.
François :
[58:14] Non, c'était avant-hier. C'était mercredi. Jérôme, mercredi. Et Bruno, c'était mardi, si vous voulez les retrouver.
Bruno :
[58:20] Je préparerai la place pour Jérôme.
François :
[58:21] Et c'était très intéressant.
Jérôme :
[58:23] Merci.
François :
[58:23] Comme toujours.
Jérôme :
[58:24] Et toi, Bruno, mon carnet, et puis mon carnet, et puis 120 secondes de tech aussi. Tu sais que Bruno est une agence d'infos à lui tout seul, maintenant.
François :
[58:34] Oui, pour l'instant, à lui tout seul. pour voir s'il ne déborde pas. Moi, je veux absolument avoir 120 secondes de tech. Dès qu'il y en a 121, là, je lui envoie un message.
Jérôme :
[58:44] Tu coupes avant la fin.
François :
[58:44] Non, non, non, je lui envoie un message.
Bruno :
[58:45] Moi, j'ai arrivé deux fois cette semaine, il m'a envoyé un message.
François :
[58:48] Moi, elle durait 124 secondes, c'est scandaleux, il y a publicité mensongère.
Bruno :
[58:52] Je perds mon temps.
François :
[58:54] Je perds mon temps. J'ai perdu 4 secondes. Enfin, bref.
Jérôme :
[58:58] Ce mec est un psychopathe. Tu es complètement fou. Bon, allez, va préparer ton buffet, là.
Bruno :
[59:04] Je te demande si tu te rappelles ce qu'on peut écouter, parce que là, maintenant, toi, t'as de la nouveauté, t'es là à tous les jours.
Jérôme :
[59:10] Moi, je suis là tous les jours, ouais. Monde numérique tous les jours, sur toutes les plateformes de podcast. Et puis, parce que tu m'y incites aussi sur les réseaux sociaux de temps en temps, avec des petites pastilles vidéo. Je le fais pour te faire plaisir. Bon, merci à vous de nous avoir écoutés.
François :
[59:28] Et votre radio, là, ça marche ou pas ?
Jérôme :
[59:31] Allez, salut ! Au mois prochain !
François :
[59:35] Vous avez révolutionné la radio numérique ou pas ?
Bruno :
[59:37] Bien sûr !
Jérôme :
[59:38] On s'est bien amusés. Moi, j'ai écouté celle de Bruno, il a écouté la mienne et puis après, on avait autre chose à faire.
François :
[59:44] Moi, j'ai écouté les deux. C'est gentil. Mais pas très longtemps, j'avoue.
Bruno :
[59:49] Mais ce qui était intéressant, c'est que je voyais ton parcours dans Paris. Je te suivais quand tu...
François :
[59:53] Ah ben oui, t'as vu? À cause d'Annie Dalgo, je n'allais pas vite.
Bruno :
[59:58] Non, c'est ce que j'avais remarqué. Je vais être en vélo. Mais non, sérieusement, écoute, Jérôme et moi, on a été patrons de radio à un moment.
François :
[1:00:07] Pendant un an.
Jérôme :
[1:00:08] C'est vrai.
François :
[1:00:09] Non, mais c'est bien. Il faut tenter des aventures comme ça.
Jérôme :
[1:00:14] Allez, merci les amis. De toute façon, on reste en contact, comme on vient de l'indiquer. Et si vous êtes d'accord, je vous donne rendez-vous pour le mois prochain pour un nouvel épisode du Grand Débrief qui ne s'appellera peut-être plus le Grand Débrief. Ou peut-être encore. On a encore un peu de marge.
François :
[1:00:31] Il y a tellement de suspens. C'est terrible.
Jérôme :
[1:00:34] Allez, ciao, ciao.
François :
[1:00:35] Salut, salut à tous. Ciao, ciao.
Jérôme :
[1:00:40] Le Grand Débrief de Monde Numérique vous était présenté en partenariat avec FreePro, le meilleur de free pour les entreprises.