Baptiste Giudicelli et Pierre Schneiderman, créateurs de la série documentaire "Silicon Fucking Valley" sur Arte, reviennent sur les coulisses de leur périple en Californie aux côtés de Luc Julia.
[Extrait du Grand Debrief du 1er décembre 2024.]
Depuis plus de soixante ans, la Silicon Valley est au coeur de la révolution numérique. Un lieu mythique décortiqué dans une mini série documentaire Arte.
Les journalistes-youtubeurs Baptiste Giudicelli et Pierre Schneiderman sont partis à la découverte de cette bande de terre californienne avec un guide de luxe : le spécialiste de l'intelligence artificielle Luc Julia, installé dans la vallée depuis trente ans. Leur documentaire, qui se “binge” goulument, revient sur l'histoire de cette vallée fantastique, nous faisant découvrir des lieux mythiques, comme la maison où Steve Jobs a créé Apple. Baptiste et Pierre brossent un portrait sans concession mais sans parti pris de ce haut lieu de la tech et du Dieu dollar.
Nous les avons reçu dans Le Grand Debrief. Si vous les avez raté, vous pouvez écouter leur interview dans cet épisode du jour.
Transcription :
Jérôme :
[0:02] Donc, je vous présente Baptiste Giudicelli et Pierre Schneiderman, qui sont donc les deux auteurs de cette super série, mini-série parce que c'est des petits épisodes très courts, d'une quinzaine de minutes, consacrés à la Silicon Valley, qui s'appelle Silicon Fucking Valley,
Jérôme :
[0:17] avec notre ami Luc Julia. Parce que je voulais que vous nous parliez un petit peu de ce documentaire qu'on a trouvé très sympa. Alors, juste pour vous présenter, vous n'êtes pas vraiment des geeks forcenés comme nous. Pas autant. pas autant voilà vous êtes alors Baptiste heureusement d'ailleurs, Baptiste JRI chez Konbini c'est ça ?
Habillage :
[0:36] Alors je suis plus chez Konbini mais effectivement je suis JRI et maintenant je suis je suis youtubeur on va dire je fais des vidéos à mon compte ok.
Jérôme :
[0:43] Et puis Pierre Schneiderman donc également tu avais passé par Konbini mais aujourd'hui tu es aux Echos c'est ça ? C'est ça bon alors parlez-nous un peu de cette série comment vous avez eu l'idée de faire déjà cette série sur la Silicon Valley parce que nous la Silicon Valley enfin je veux dire c'est notre mythologie personnelle Ça nous fait vibrer. On a les poils qui se hirissent quand on parle des années 60-70 dans la Silicon Valley.
Habillage :
[1:07] Alors, on était quand même un petit peu geek parce que quand on était chez Konbini, avec Baptiste, on était journaliste tech quand même. Et donc, on s'occupait de Konbini Techno, la section de Konbini dédiée aux nouvelles technologies et au gaming.
Jérôme :
[1:21] Oui, vous n'êtes quand même pas des...
Habillage :
[1:23] Non.
Jérôme :
[1:24] Voilà, des perdros de l'année, quoi, en matière de tech.
Habillage :
[1:26] Donc, c'était un petit peu dans notre univers, mais peut-être un petit peu moins parce que les champs étaient plus vastes. Il y avait les jeux vidéo, les jeux de société, les sciences et tout ça. Et il se trouve qu'on a rencontré Luc Julia presque par hasard quand on est allé dans la Silicon Valley tous les deux pour faire la folle histoire de Photoshop. On était invités par Adobe et on a fait l'histoire de Photoshop avec un ingénieur vintage qui était au tout début de Photoshop. C'était très drôle et on avait très, très peur de revenir les mains vides de la Silicon Valley avec une ou deux interviews et de se faire engueuler par la direction. Donc, du jour au lendemain, on a envoyé un petit message désespéré sur LinkedIn à Luc Julia pour savoir s'il vous plaît Luc Julia est-ce qu'on peut faire la folle histoire de Syrie ça nous rendrait trop service on adorerait et donc on a rencontré Luc Julia dans la Silicon Valley pour raconter l'histoire de Syrie sur la terrasse d'un bar Oui on l'a rencontré dans un bar c'était assez incroyable on a passé deux heures avec lui à la terrasse d'un bar de la Silicon Valley et on a bu toutes ses paroles pendant deux heures c'était assez fou et il nous a donné sa fascination pour la Valley qu'on n'avait peut-être pas avant je pense, génial On est tombé sur un des meilleurs storytellers parmi toutes les personnes dans la tech ou le gaming qu'on avait interviewé. Et on ne se l'est pas dit tout de suite après l'interview, on va faire un documentaire.
Habillage :
[2:39] On l'a revu à Paris, on a refait une vidéo qui a très bien marché, Les secrets de la Silicon Valley, dans un bar à vin cette fois-ci.
Habillage :
[2:46] Et je pense que l'idéal a germé quelques mois après. Avec Baptiste, on s'est dit, mais pourquoi on ne ferait pas une vidéo d'une toute autre nature, beaucoup plus longue, qu'on essaierait de mettre pour un autre public. Et dans la Silicon Valley.
François :
[3:00] C'est une très bonne idée. Sincèrement, c'est une très bonne idée parce que ça marche. En plus, c'est des petits épisodes relativement rapides à consommer. C'est très dynamique. C'est très jump-cut comme montage, etc. Ça va vite. Et puis, Luc Julia, il connaît dans la Silicon Valley. Vous avez quand même le guide ultime c'est cool et puis on a l'impression d'être un petit peu avec lui de découvrir, même ses origines quand il retourne dans le premier bureau où il a construit Siri, vous racontez ça c'est cool, enfin il y a plein de choses, il rencontre des vieux collègues de travail c'est très sympa quoi,
François :
[3:44] franchement bravo c'est une très très bonne idée.
Jérôme :
[3:46] Et il vous a ouvert plein de portes oui c'est ça.
Habillage :
[3:48] C'est que Luc il a quand même beaucoup de portes ouvertes voire quasiment toutes les portes dans la Silicon Valley mais surtout quand la porte est fermée il n'hésite pas à rentrer quand même donc c'est ça qui est aussi c'est ce qui fait son caractère et c'est aussi pour ça qu'on l'aime et puis il garde toujours aussi cette liberté de parole qui est assez folle pour nous c'est-à-dire que quand on va normalement faire des interviews dans la Silicon Valley, ça peut arriver qu'on se retrouve face à des discours très lisses très réglés et donc du coup Luc Julia c'est tout l'inverse donc il n'hésite pas à taper sur les uns sur les autres il n'hésite pas à dire ce qu'il pense et c'est ça qui fait son personnage intéressant.
Jérôme :
[4:20] Oui, mais j'aurais, vous avez laissé le passage où il parle de Jean-Louis Gasset, donc ancien patron d'Apple, et il dit, oui, il fume des trucs bizarres.
Habillage :
[4:29] On a coupé des trucs, on va pouvoir le dire là. Il y avait un passage bien pire. Alors, ce n'est pas Arte qui nous a censurés, mais c'est nous qui avons trouvé que ça ralentissait, où Jean-Louis Gasset nous dit que Face Caméra, qu'il rêve de tester quelle drogue déjà ? Du LSD ? Du LSD, oui. Il cherche quelqu'un pour essayer d'apprendre à utiliser du LSD. Donc, évidemment, on ne conseille à personne de le faire. après c'est la Californie mais voilà c'est un peu l'esprit de certaines personnes dans la vallée aussi donc c'était donc il nous parle vraiment cela dit on.
François :
[4:53] Va loin aussi quand Luc Julia raconte qu'il a vu une partie de l'anatomie intime de.
Habillage :
[4:58] Steve Jobs c'est violent quand même on le garde vraiment c'est une sorte de petite ça c'est génial il ne faut pas spoiler il ne faut pas spoiler non non mais vous avez vu je n'ai pas tout dit c'était très subtil j'ai.
François :
[5:09] Été light si vous voulez donc.
Jérôme :
[5:10] C'est cool Bruno est-ce que tu peux le voir toi du Canada ce documentaire On.
Bruno :
[5:17] Peut en utiliser un VPN, mais évidemment, moi, ce que j'espère, c'est que Baptiste et Pierre vont trouver un diffuseur qui va pouvoir le proposer du côté du Canada officiellement.
Habillage :
[5:27] Il est accessible sur YouTube en entier ?
Jérôme :
[5:29] Ah, il est sur YouTube pendant le fait.
Habillage :
[5:31] Et il cartonne sur YouTube. Il y a presque un million de vues, là, en cumulé. On est contents.
François :
[5:34] Ah, c'est chouette.
Habillage :
[5:35] Bravo, on est contents. Ouais, c'est un carton. Ouais, c'est chouette.
Jérôme :
[5:37] Mais comment vous expliquez que ce soit un carton ? Parce que finalement, alors, c'est ce que je disais. Nous, ça nous fascine parce que c'est notre mythologie. Mais c'est presque un truc de vieux aujourd'hui. La Silicon Valley,
Jérôme :
[5:46] Doug Engelbart, le Xerox Alto, l'invention de la souris, tout ça, machin.
Habillage :
[5:52] Alors, ouais, c'est sûr. d'ailleurs on a consacré quasiment un épisode entier à uniquement raconter vraiment ce qui a fait que la Silicon Valley était géniale et elle était exceptionnelle et ce qui vous a fait rêver vous j'imagine aussi et nous on l'a découvert aussi en se renseignant sur, le documentaire mais c'est aussi tout ce qui se passe actuellement, l'intelligence artificielle c'est quand même quelque chose dont tout le monde parle actuellement et il y a beaucoup de choses qui se passent sur l'intelligence artificielle dans la Silicon Valley et les gens sont quand même assez concernés et puis les gens quand même, Steve Jobs a quand même vraiment démocratisé le fait que la Silicon Valley dans l'esprit des gens que ça soit un lieu quand même important donc je pense quand même que ça fascine quand même pas mal les gens en fait en amont on voulait Pierre Schneiderman c'est l'équilibre qu'on essayait toujours de trouver sur Konbini c'est intéresser les spécialistes et les non spécialistes et j'ai l'impression qu'on s'est dit on va faire un truc suffisamment large, pour que ça intéresse les non-geeks donc ma mère qui n'est pas du tout geek m'a dit que ça l'avait beaucoup intéressé alors qu'elle s'en fout normalement des nouvelles technologies et on essaye de mettre des petites pointes de trucs un peu plus spécialisés comme le Xerox ou la Mother of Oldimos pour intéresser les gens qui connaissent déjà bien et qui s'y retrouvent aussi un peu.
Jérôme :
[6:57] C'est le milan, j'ai bien réussi. Et vous, qu'est-ce qui vous a marqué ? Quel regard vous portez sur cette partie-là de la planète qui effectivement reste vraiment le cœur du réacteur du numérique à l'échelle mondiale ?
Habillage :
[7:12] Je pense qu'on est, moi, personnellement, on est assez divisé. Il y a une partie de nous qui est vraiment fascinée par toute l'histoire et tout ce qui s'est passé là-bas et tout ce qui continue à se développer et les innovations qui se font et en même temps il y a un côté aussi un peu plus terre à terre et qui fait un peu peur vis-à-vis de l'écologie et vis-à-vis aussi de l'intelligence artificielle bon alors après, ça c'est aussi un regard un peu plus extérieur mais ouais on l'a vraiment ressenti Luc nous en parle très bien dans le documentaire et ça c'est des choses qui nous... D'ailleurs, on le sent dans la construction des épisodes. On est très excités au début, on est assez fascinés par tout ce qui se passe. Et plus on continue, plus on va essayer de détricoter et puis un petit peu d'abîmer aussi cette image parfaite. Parce qu'elle a quand même des défauts, la Silicon Valley. Moi, c'est pareil que Baptiste. Je pense que le bon mot, c'est tirailler. À chaque fois, quand on sortait d'une interview avec des winners, on se disait que c'était génial, la Silicon Valley, ils ont réussi. Et quand on sort d'une interview avec des gens moins winners comme les deux employés de la cafétéria ou les agents immobiliers qui gagnent beaucoup moins d'argent et que c'est beaucoup plus dur là on se dit c'est pas un endroit intéressant ou même avec Meredith Whitaker la présidente de Signal qui nous fait une douche froide sur la Silicon Valley on se dit, c'est un peu nul c'est un tiraillement permanent et on essaie de refaire sentir
Habillage :
[8:32] dans la série aussi le tiraillement mais.
Jérôme :
[8:34] C'est ça que je trouve sympa dans votre série parce que oui vous soulignez aussi les mauvais côtés entre guillemets bah oui cette ultra richesse elle a rendu la vie très difficile pour ceux qui ne peuvent pas avoir leur partie du gâteau mais vous n'êtes pas dans le bashing et vous n'avez pas le parti pris dès le départ de casser le rêve et ça c'est assez plaisant je trouve.
Habillage :
[8:55] C'est aussi ce qu'on s'est dit que les documentaires qui sortent sur la Silicon Valley sont souvent très critiques, tout de suite ça rentre dans le lard des gars-femmes et tout ça et comme nous on part quand même à la base aussi d'une fascination on pouvait pas arriver en la dégommant on essaye d'être un petit peu plus, ben c'est plus mesuré c'est plus mesuré et certaines personnes nous le reprochent et on assume et on l'explique.
Jérôme :
[9:19] Ben non, c'est de la nuance, c'est ça qui est plutôt sympa. Tu trouves pas, François, qu'est-ce que tu en as pensé aussi, toi ?
François :
[9:26] Non, mais je l'ai dit tout à l'heure, j'ai beaucoup apprécié, et c'est vrai qu'en plus, pour nous, ça a un sens un peu particulier, étant donné que, voilà, comme tu disais en introduction, Jérôme, c'est vraiment un peu notre mec, entre guillemets. À chaque fois qu'on y va, on y est allé quelques fois, quand on passe devant le logo de Meta ou on va dire le campus de Google, il y a quelque chose on se dit que c'est là que tout a commencé c'est là que l'effervescence est née, que l'étincelle est arrivée donc non, franchement c'est très bien et ça me fait vraiment plaisir de voir Luc, comme guide on a la chance quand même mine de rien d'avoir une personnalité française qui est, hyper bien implanté dans ce milieu-là. On a beaucoup de chance. Ce qui est intéressant, c'est que dans Tech & Co tous les sors, je me rends compte qu'il y en a plein d'autres. Il y a plein de personnalités. Mais bien sûr ! Et depuis 10, 20, 30 ans, c'est ça qui est fou. Et voilà. Bravo !
Habillage :
[10:31] Merci beaucoup, François. Et on a essayé de rencontrer quelques autres Français de la Silicon Valley, parce qu'il y en a des milliers. En fait, ils sont très forts, notamment en IA, les Français.
Bruno :
[10:42] Mais Mathias, c'était Pierre. Moi, ma question, c'était de savoir, ça, c'est fait. Et vous avez une belle réussite accrochée à cette série-là. Mais c'est quoi la suite? Est-ce que vous retournez approfondir certains angles?
Bruno :
[10:58] Vous allez nous présenter d'autres personnes qui vont nous parler d'autres choses? Ou est-ce que vous allez partir sur une autre destination qui est liée à la tech ou autre chose?
Habillage :
[11:08] Pour l'instant, on n'a pas encore décidé exactement ce qu'on faisait. Il y a aussi d'autres profils qu'on a rencontrés dans la vallée dont on n'a pas abordé. Il y a aussi des interviews qu'on a tournées et qu'on n'a pas diffusées. Il y a eu des choix au montage qui ont été très forts et des choses comme ça. Mais pour l'instant, on n'a pas encore pris de décision. Mais oui, ça pourrait être possible de retourner dans la vallée. Il y en a aussi d'autres projets à côté qui sont différents, plus ou moins dans la tech. Donc, on ne sait pas encore. Pour l'instant, ce n'est pas encore.
François :
[11:34] Mais vous avez assez de matière pour faire une saison 2 ?
Habillage :
[11:37] Non, avec les rushs, non, pas du tout. Par contre, on s'est dit qu'on avait fait un angle très large pour ce documentaire. En fait, on pensait que c'était facile à raconter l'histoire de la vallée. On s'est rendu compte en tournant et en revenant avec les rushs, on a pris un truc très large. C'est pour ça aussi que le montage est très rapide aussi. C'est parce que finalement, il y avait quand même beaucoup de choses à dire. On n'a pas d'idée de saison 2, mais on ne sait pas trop encore si on y retourne, parce que ça nous a plu, quel type d'histoire on choisit ? Parce qu'on a déjà pas mal balisé l'histoire généraliste de la Silicon Valley, on a pas mal balisé une partie des enjeux contemporains. Est-ce que si on y retourne, il ne faudrait pas se concentrer sur une histoire très précise qui a eu lieu et que les gens ne connaissent pas ? Ce serait peut-être ça. Et je trouve dans les persos qu'on a rencontrés, un de ceux qui nous a le plus fait marrer avec qui on aimerait bien reprendre contact c'est Curious Mark, le youtubeur français qui a revendu sa boîte à Intel qui est vraiment un geek vénère qui nous a fait beaucoup rire lui.
Jérôme :
[12:41] Et moi j'ai une dernière question un peu plus boutique et geek et tech c'est comment vous avez travaillé vous pouvez nous dire un petit peu qu'est-ce que vous avez utilisé comment vous vous filmez au niveau de la prise de son vous faites ça comment ?
Habillage :
[12:56] Alors, la chose qui est assez intéressante, c'est qu'on n'est resté que 12 jours dans la vallée pour tourner le documentaire. Alors, ça paraît à la fois long, mais en fait, c'est très court. C'est très, très court. C'est-à-dire que pour tourner les six épisodes, on atterrissait dans la Silicon Valley. Trois heures plus tard, on était déjà en train de tourner avec le décalage horaire. Donc, c'était très sportif. On n'avait que quelqu'un en plus. On n'était que tous les deux avec quelqu'un en plus qui s'appelle Karim, qui était notre chauffeur, cadreur. Enfin, il était tellement fort, Karim. Il nous a aidé sur énormément de choses. Et le setup, c'était très simple. on avait des séquences ça dépend il y avait des séquences qui sont en mouvement c'est-à-dire par exemple quand on se balade avec Luc Julia dans Stanford là c'est des séquences un peu plus caméra cachée donc là par exemple c'était que Luc et moi, parce que moi j'avais une petite caméra il fallait qu'on fasse un peu les touristes pour éviter parce qu'on n'avait pas forcément l'autorisation voilà vous.
Jérôme :
[13:41] Ne pouviez pas.
Habillage :
[13:41] Sortir la caméra Stanford on ne dit pas non plus que du bien sur Stanford on dit évidemment la grandeur de l'université mais on dit aussi quelques petits pics et on sait que les Américains sont très contrôle fric sur leur image ça c'est important pour eux donc on pouvait pas faire ce qu'on voulait on avait pas les autorisations donc à plein de moments dans la série on a des petites caméras cachées on a ce qu'on appelle un setup plus petit où j'avais juste une petite caméra de vlog pour faire vraiment le touriste et filmer Luc dans des moments comme ça alors évidemment on lui laissait un micro et tout ça et après sinon il y a les grandes interviews aussi où à ce moment là on était deux caméras, et la personne qui parle et là par contre ça c'est là où notre expérience de conmini a aussi un peu plus parlé on va dire c'est qu'on avait l'habitude de faire des interviews assez longues d'une heure voire deux heures qu'on diminue vraiment vite en 5-6 minutes au final dans la vidéo au final donc c'est aussi ça qui fait qu'on a l'impression que c'est très dense quand on regarde les épisodes c'est parce qu'on a vraiment gardé qu'on a vraiment fait énormément de dérush de sélection par rapport à tout ce qu'on a tourné quoi Et on a posé deux GoPro sur la voiture en permanence pour qu'on puisse voir. On voulait vraiment un aspect road trip. On s'est dit que c'était marrant de faire un road trip dans la Silicon Valley. C'est la région à laquelle on ne s'attend pas à ce qu'il y ait un road trip. Encore plus dans la voiture de Luc Julia. Encore plus dans une Tesla, la voiture de Luc Julia. Donc, deux petites GoPro collées sur le toit, ventouses. Et à un moment, il y en a une même qui est tombée par terre.
Jérôme :
[14:57] En tout cas, c'est vraiment à voir. donc c'est Silicon Fucking Valley moi je l'ai regardé sur l'appli Arte sur ma télé mais effectivement c'est aussi sur Youtube voilà ouais sur Youtube.
Habillage :
[15:09] Du coup accessible dans le monde entier même pour Bruno et bah voilà.
Jérôme :
[15:13] Et bah super et merci d'être passé Pierre Schneiderman merci d'invitation et Baptiste Giudicelli à bientôt et puis on va envoyer un message tout de suite à Luc pour lui dire pour lui dire d'écouter ça à bientôt à bientôt ciao ciao.