[Avec le soutien de Free Pro] Dans ce debrief mensuel, on fête les deux ans de ChatGPT et on reçoit les réalisateurs de la super série "Silicon Fucking Valley".
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Comment chaque mois, le Grand Debrief de Monde Numérique passe en revue les sujets majeurs du moment (Jérôme Colombain, François Sorel, Bruno Guglielminetti).
🎙️ Le Grand Débrief
Avant toute chose, François Sorel nous raconte son interview du chanteur Jean-Louis Aubert, qui a utilisé l'IA pour restaurer un vieil enregistrement.
L'événement du mois, c'est le deuxième anniversaire de ChatGPT, lancé le 30 novembre 2022 par l'entreprise américaine OpenAI. En deux ans, qu'est-ce qui a changé ? Comment avons-nous adopté l'intelligence artificielle générative ?
On s'intéresse au documentaire "Silicon Fucking Valley", avec Luc Julia. On reçoit ses auteurs, Baptiste Giudicelli et Pierre Schneidermann, qui nous racontent les coulisses du tournage ainsi que leur vision de la Silicon Valley.
Enfin, on évoque le succès du réseau social BlueSky et on s'interroge pour savoir s'il peut vraiment concurrencer X.
Transcription :
Jérôme :
[0:06] Et je dis bienvenue à Baptiste et à Pierre. Mais c'est Baptiste et Pierre ! Mais c'est Baptiste et Pierre ! Mais moi je les connais ! Ben oui, mais moi aussi ! Voilà, bonjour à tous ! Bonjour ! Bruno, François, est-ce que vous savez qui sont Baptiste et Pierre ? Mais moi je sais ! Ah, il sait tout lui !
François :
[0:26] Monde numérique, le grand débrief.
Jérôme :
[0:33] Bienvenue dans le grand débrief de Monde numérique. Cette émission est parrainée par FreePro, le meilleur de Free pour les entreprises. FreePro est un opérateur spécialisé pour les pros qui s'adresse à toutes les entreprises, les TPE, PME, mais aussi, on le sait moins, les grandes entreprises à travers les solutions experts, des solutions IT, cloud, télécom et cybersécurité spécifiques pour les directions techniques et informatiques. FreePro dispose d'experts, de la donnée et de la connectivité. Et là où ils mettent le paquet aujourd'hui, c'est dans l'accompagnement personnalisé des clients via des équipes dédiées dans une dizaine de villes. Free Pro, c'est un peu comme ce podcast, sérieux sans se prendre au sérieux. Leur objectif, c'est de bousculer l'ordre établi sur le marché du B2B comme ils l'ont fait dans le grand public, avec un crédo, simplicité et innovation. Alors pour en savoir plus, rendez-vous sur le site freepro.com. Merci à Free Pro de soutenir Monde Numérique.
Jérôme :
[1:29] Salut, salut, c'est parti pour le grand débrief de Monde Numérique. chaque mois en audio dans le podcast Monde Numérique et aussi en vidéo sur Youtube avec trois vieux routiers de la tech pour décrypter l'actu du mois de d'abord François Sorel présentateur de l'émission quotidienne Tech & Co sur BFM Business sa majesté qui nous fait l'honneur d'être là et tu l'as, Oui Bonjour mes braves Ça ne te plaît pas comme intro ?
François :
[1:54] Ouais mais Moi qui suis plutôt qui est très modeste discret etc ça m'ennuie, très heureux d'être là avec vous comme à chaque fois je suis ravi de.
Jérôme :
[2:09] Te voir mon canard parce qu'on ne se voit pas très souvent en vrai.
François :
[2:11] On se voit moins souvent qu'avant c'est vrai, quand on se voit c'est soit dans mon numérique soit quand tu viens dans Tech & Co c'est ça ? cela dit non, après on se fait des bonnes bouffes de temps en temps je peux vous dire que les codes de bœuf avec Jérôme, il faut que je prévoie toujours un petit peu de rab, parce qu'autrement on n'y arrive pas Bon.
Jérôme :
[2:32] Et de l'autre côté de l'Argentique...
François :
[2:33] T'as vu, Bruno, comment il fait ?
Bruno :
[2:37] Le vieux bougon.
Jérôme :
[2:38] Là, c'est quand je passe à autre chose. Bruno Guglielminetti, le grand magnitou de la tech canadienne à Montréal, animateur et créateur du podcast Mon Carnet. Enfin, ton carnet, comment vas-tu, Bruno ? Ton carnet. Il est avec nous.
François :
[2:54] Moi, je suis fan de Bruno.
Jérôme :
[2:57] Moi aussi.
François :
[2:59] Voilà. Alors toi, je sais, tu as la chance de travailler avec lui quasiment ton temps, mais Bruno, c'est un peu... Voilà, c'est bruit. C'est bruit.
Bruno :
[3:09] C'est intéressant de savoir que je suis moi-même.
François :
[3:12] Et il me tarde de te voir, Bruno, puisque dans un petit peu plus d'un moment, au CES de Las Vegas. Je ne sais pas quand on enregistre la prochaine, Jérôme. Ça sera peut-être avant le CES.
Jérôme :
[3:20] Oui, peut-être, je ne sais pas, je n'ai pas trop fixé.
François :
[3:23] Mais voilà, parmi toutes les réjouissances que représente ECES pour moi, le fait de voir Jérôme et Bruno là-bas, ça va être cool. On va faire plein de choses ensemble, ça c'est chouette.
Jérôme :
[3:35] En attendant, ce mois-ci, je vous propose qu'on parle quand même de l'événement du mois, peut-être, qui est l'anniversaire de Tchadjpity, les deux ans de Tchadjpity, qui a un petit peu changé notre vie. Et puis, on va parler aussi d'un truc assez sympa, c'est une série télé qui est actuellement diffusée sur Arte et qui raconte la Silicon Valley comme si on y était et en plus avec quelqu'un qu'on connait bien qui est Luc Julia, donc voilà et j'aurais même à ce sujet les amis, une surprise rien que pour vous et pour les auditeurs je vous en dis pas plus et c'est pas du fake parce que vous n'êtes pas au courant de la surprise on va.
François :
[4:13] Voir Luc Julia sans sa chemise.
Jérôme :
[4:15] Hawaïenne sa surprise je pense que ça.
François :
[4:18] Va être ça la surprise.
Jérôme :
[4:19] Et ben voilà donc on en reparle tout à l'heure je.
Bruno :
[4:22] Pense que c'est peut-être la chemise de Julia.
Jérôme :
[4:24] La chemise elle-même ah oui.
François :
[4:26] 100 personnes à l'intérieur c'est ça ? ça.
Bruno :
[4:30] A jamais été vu encore ça.
François :
[4:31] Lui qui sera d'ailleurs au CES de Las Vegas bien sûr.
Jérôme :
[4:34] Bon j'en dis pas plus mais n'imaginez pas des trucs et sachez que moi si je veux vous surprendre je vais faire en sorte de vous surprendre en vrai quoi, et pas de vous faire des trucs que vous attendez, c'est parti.
François :
[4:45] Et tu sais nous surprendre.
Jérôme :
[4:48] Jeudi c'est parti car on a donc une petite heure à patience enfin on est vendredi.
François :
[4:54] Mais c'est pas grave.
Jérôme :
[4:54] Non il faut pas dire qu'on est vendredi c'est diffusé le dimanche François parce que.
François :
[4:58] Tu dis jeudi c'est parti je dis qu'on est vendredi.
Jérôme :
[5:00] Bruno il va falloir qu'on lui explique le principe du podcast à la ministre Roel tu vois c'est un peu le bazar vous.
Bruno :
[5:06] Me direz à qui je dois envoyer l'argent parce que comme.
Jérôme :
[5:08] Spectacle, tu
François :
[5:12] Sais que c'est un spectacle qui est le rôné depuis très longtemps.
Jérôme :
[5:14] Avec Jérôme ah ben non Moi.
Bruno :
[5:16] J'ai l'impression d'avoir droit au rodage pour, je ne sais pas moi, l'Olympia ou Bercy.
Jérôme :
[5:21] Pour ceux qui nous regardent en vidéo, vous avez vu quand même qu'on a fait des frais. Alors, Bruno a toujours son magnifique arrière-plan de briques et de brocs et de briques à braques.
François :
[5:30] C'est une brique et de brocs.
Jérôme :
[5:32] Qu'est-ce qu'il y a de neuf ? Il y a du spécial Noël que tu nous montres du doigt. C'est quelque chose de formidable. On ne voit pas très bien.
François :
[5:39] Moi, je ne vois pas parce que tu es coupé en deux. Comment on fait pour le découper ?
Jérôme :
[5:42] Non, essayez.
François :
[5:42] Pas pour découper. Bruno, je n'ai pas envie de découper à la ponçonneuse. Mais comment je fais pour le... Alors, attendez, slide. Ah, ben voilà. Là, je ne vois plus Jérôme, je ne vois que Bruno.
Bruno :
[5:53] Oui, voilà.
François :
[5:53] Là, je suis heureux. Bruno, Jérôme a disparu. Ah oui, mais c'est mignon, ton petit truc derrière.
Bruno :
[5:59] Et là, je me plains pour les gens qui nous écoutent seulement, qui n'ont pas la vidéo. Et donc, alors, pour expliquer, c'est une petite scénette de Noël. Donc, c'est un salon avec un foyer, le Père Noël, le sapin. Et le feu crépille et le sapin tourne en rond. Oui, c'est merveilleux.
François :
[6:15] C'est bon.
Jérôme :
[6:15] C'est joli, hein. C'est un peu le marché de Noël, mais version québécoise, quoi.
Bruno :
[6:18] Exactement.
Jérôme :
[6:20] Et puis moi, voilà, je me suis mis dans un décor parisien quand même avec un joli arrière-plan tour Eiffel, studio.
Bruno :
[6:27] On voit que tu as déménagé.
Jérôme :
[6:28] Tu vois ça ? Voilà. Bon, la vérité, c'est que j'ai changé de webcam. Elle est vachement bien. Non, mais en plus, je crois qu'on a la même, Bruno, c'est la Logitech MX1, c'est ça ? Et on passe vraiment dans une catégorie au-dessus quand même. C'est assez impressionnant. 4K, machin bidule.
François :
[6:45] 4K plus plus.
Bruno :
[6:46] Ouais.
François :
[6:47] C'est ce qu'on se dit parce que Bruno nous fait l'amitié de venir, assez souvent dans Tech & Co et on a une qualité vidéo qui est digne d'un duplex télé quoi c'est incroyable, on passe par Skype pour tout vous dire on vous raconte un peu les dessous du truc, Skype avec une qualité d'image incroyable.
Jérôme :
[7:08] Vraiment on a l'impression d'être en duplex là tu parles de Tech & Co, de ton émission je parle de Tech & Co bien sûr Mais François.
Bruno :
[7:15] Maintenant, quand je fais des télés ici au Québec, évidemment, c'est le même setup que quand je participe pour l'émission, mais maintenant, je n'ai plus besoin de me déplacer les gens.
François :
[7:25] Ah non?
Bruno :
[7:25] Parce que la qualité est celle qui est là. C'est la caméra, mais c'est aussi la qualité de connexion.
François :
[7:32] Non, bien sûr. Il faut une très, très bonne connexion, bien sûr. Évidemment.
Bruno :
[7:35] Je t'ai arrêté de non, parce que je ne l'ai pas... Ce n'est pas gratuit, ce n'est pas un commanditaire, mais ça prend d'abord pas.
Jérôme :
[7:42] Tu peux y aller, on est entre nous. François, tu as un vrai ciel bleu, authentique, parisien, car quelquefois, il fait beau à Paris. C'est vrai.
François :
[7:50] Alors, c'est rare. En revanche, il fait froid, mais il fait beau. On en profite.
Bruno :
[7:54] On va probablement voir un avion passer à un moment donné.
François :
[7:57] Écoutez, oui, peut-être celui de Jérôme, avant qu'il reparte vers d'autres contrées.
Jérôme :
[8:02] Mon jet, mon jet. Mon jet.
François :
[8:03] Car.
Jérôme :
[8:04] Ce podcast ce rendez-vous mensuel c'est à la fois des choses sérieuses on va parler de chat GPT dans un instant mais c'est aussi les à-côtés nos à-côtés nos coulisses qu'est-ce qui s'est passé de magnifique dans votre vie ces derniers jours les amis François.
François :
[8:19] Écoute moi alors je sais que tu voulais pas le dire mais on enregistre ce podcast le vendredi et moi j'ai eu hier un invité quand même exceptionnel et j'étais très très j'avais le trac de recevoir Jean-Luc Aubert quand même, The Singer The Singer qui était la tête de cou de téléphone avec Bertignac on ne compte plus les tubes de téléphone on ne compte plus les tubes de Jean-Louis Aubert et, en fait c'est un mec et pourquoi ?
Jérôme :
[8:51] Quel rapport avec la tech ?
François :
[8:54] Et bien figure-toi que son dernier album qui est sorti en septembre dernier qui s'appelle Pas Fini cache en fait une piste d'une chanson qu'il a restaurée grâce à l'IA. Et moi, je me suis dit, mais attends, il faut absolument qu'il me raconte cette histoire-là, tu vois.
Jérôme :
[9:10] Mais c'est comme les Beatles.
François :
[9:13] Alors, je vais te raconter, c'est quasiment comme les Beatles, ce n'est pas tout à fait pareil. Et donc, il a accepté notre invitation, il est venu. Interview de 20 minutes que vous pouvez retrouver en replay sur BFM Business. Ça, c'est intéressant parce qu'au-delà de... Je vais te raconter l'histoire de sa chanson cachée, mais au-delà de ça, c'est intéressant de voir comment un artiste, aujourd'hui, appréhende les nouvelles technologies, le streaming, les réseaux sociaux. Il nous parle d'Elon Musk, de l'intelligence artificielle aussi. Il est conscient que tout est en train de changer avec l'IA. Donc voilà, intéressant d'avoir le point de vue d'un vieux de la vieille, du rock, mais voilà, c'est quelqu'un qui peut avoir 70 ans.
Jérôme :
[9:55] C'est pas péjoratif.
François :
[9:56] Non, voilà, mais disons qu'il y a une vraie histoire et qui nous raconte un peu comment il appréhende le futur. Et donc, pour revenir à cette chanson cachée, qui est la dernière piste de l'album, qu'on ne retrouve, et ça c'est dommage, que sur la version CD ou vinyle. Elle n'est pas en streaming. Pourquoi ? Ça, je ne sais pas. Et donc cette piste-là date en fait de 2001. Et à l'époque, il avait enregistré un album et il avait fait une démo sur une cassette d'une chanson qu'il aimait beaucoup, qui s'appelle La Graine, mais qui était inutilisable. Parce que la bande, la cassette, si tu veux, il avait dû poser un magnifique cassette avec un micro devant un truc et tout, et le son n'était pas bon. Et là, grâce à l'IA, et il nous explique que c'était très simple, il a fait ça avec un petit logiciel gratuit, etc. Le logiciel a...
Jérôme :
[10:51] Piraté, même.
François :
[10:53] Ça, je n'ai pas osé lui demander, j'étais à deux doigts. J'étais à deux doigts.
François :
[10:58] Après, peut-être qu'il ait aidé, je pense qu'il ait aidé, tu vois. Et en fait, ce logiciel a séparé toutes les pistes de sa chanson, et il me disait c'était impressionnant comme c'était propre, t'avais la batterie la guitare, la basse, les voix qui étaient mixées sur une piste spécifique et avec ça il a refait un mix en le réarrangeant et sa chanson en fait qu'il adorait de l'époque était inutilisable est maintenant éditable, utilisable et elle est sur son dernier album, c'est pour ça que ça ressemble un peu à l'histoire de Now and Then que j'aime beaucoup d'ailleurs, superbe, et qui est à peu près la même chose sauf que bon voilà c'était la voix de John Lennon qui était inutilisable sur une cassette qu'il avait enregistrée avec un piano et le piano était tellement fort qu'ils n'arrivaient pas à isoler simplement la voix par les méthodes traditionnelles et l'IA réussit à reconstruire la voix de John Lennon pour après l'utiliser sur une réorchestration qui avait été faite plus récemment par ce qui reste des Beatles mais c'est intéressant et voilà il nous parle un petit peu de la manière dont il fait des albums avec ses logiciels etc etc donc j'adore ces petites interviews un petit peu décalées c'est.
Jérôme :
[12:14] Ton côté très people toi tu préfères il aime bien interviewer les stars de la chanson plutôt que les stars de la tech.
François :
[12:22] Non parce que tu sais on parle, moi je reçois mais t'avais reçu Jean-Michel Jarre aussi non mais pour être sérieux je reçois des médecins je reçois des agriculteurs dans Tech&Co je reçois des développeurs je reçois des avocats pourquoi je ne reçois pas des chanteurs qui sont impactés par les nouvelles technologies c'est hyper intéressant, franchement et quand ils sont sensibilisés par la tech bingo quoi
François :
[12:49] C'était le cas de Jean-Louis Hubert.
Jérôme :
[12:50] Bon, écoute, c'est super. Ça nous fait une transition toute trouvée pour parler de ce fameux Tchadjipiti parce qu'on est en plein dans tout ce que l'IA aujourd'hui, apporte à tout un chacun. On n'est plus obligé d'être un chercheur dans une université. On peut être un rockeur, on peut être un journaliste, on peut être quelqu'un tout seul chez soi, un prof, etc.
François :
[13:13] Et tu sais que Jean-Louis Hubert a testé Tchadjipiti pour écrire des chansons. il avait commencé à écrire une chanson il a demandé à ChatGPT d'écrire la suite, lui il a été bluffé mais tous ses potes lui ont dit oui mais c'est pas terrible etc mais lui il disait attendez.
Jérôme :
[13:29] Franchement ça.
François :
[13:30] Fait la blague.
Jérôme :
[13:31] C'est ce que j'aurais fait c'est dingue c'est hallucinant mais ce ChatGPT qui fête donc ses deux ans bon Bruno on en a parlé toi et moi ensemble dans l'hebdo, puis dans nos podcasts respectifs hebdomadaires, Mais si on doit prendre un peu de hauteur par rapport à tout ça, au bout de deux ans, qu'est-ce que tu retiens, toi, de tout ça ? Est-ce que, d'abord, ça a changé quelque chose pour toi, dans ta pratique ? Bien que tu ne sois pas un rockeur connu, Bruno, enfin, je ne crois pas, est-ce que ça a changé des choses dans ta vie ?
Bruno :
[14:06] Pour l'aspect musical, ce sera lors d'un prochain anniversaire qui s'appelle Suno, avec lequel j'ai énormément de succès en ligne. Mais bon, ça, c'est une autre partie de ma vie. Non, moi, je trouve que ça a changé énormément de choses dans ma vie parce que je produis beaucoup plus avec l'utilisation de ChatGPT et autres outils périphériques qui sont nourris de la même capacité de calcul. Moi, ça m'a permis de décupler le travail que je fais, d'enlever des tâches qui étaient redondantes ou des tâches que je n'aimais pas faire. Sinon, ça a vraiment changé ma vie. D'ailleurs, j'ai ma conjointe qui me faisait remarquer que je n'ai jamais autant produit depuis deux ans. Et elle a fait raison.
Jérôme :
[14:52] Il paraît que tu es un gros producteur, maintenant.
Bruno :
[14:54] Je suis un très gros producteur.
François :
[14:57] Avec des cigares et tout. Alors, plus sérieusement, on a eu l'occasion de longuement discuter avec Bruno dans un bus du côté de Nashville.
Jérôme :
[15:09] Ah, le retour de Nashville.
François :
[15:12] Non, mais on ne vous a pas raconté ce truc-là.
Jérôme :
[15:16] Le mois dernier, tu nous parlais déjà de Nashville, mais je comprends que ça vous est marqué. Ça t'a marqué, visiblement, cet espèce de voyage de noces.
Bruno :
[15:24] C'est un voyage initiatique.
Jérôme :
[15:27] Non, mais ce que je veux dire.
François :
[15:29] On était assis, on était dans le bus, on allait dans un centre de distribution qui était à Péta-Ouch-Noc-les-Bains, comme à chaque fois. Et donc, on se retrouve dans un bus. Et on était ensemble avec Bruno. Et il me racontait son quotidien avec son travail, avec l'IA, etc. Et franchement, j'étais bouche bée, quoi. Il a une maîtrise. Ce n'est pas parce que tu es là, Bruno, mais véritablement, c'est un exemple dans l'utilisation intelligente, journalistique et humaine de l'intelligence artificielle. C'est-à-dire qu'il arrive à mixer les deux. Il est le maître de son contenu. Mais il se fait aider par l'IA. Mais il est toujours maître de son contenu. C'est toujours le contenu de Bruno. Et ça lui permet d'en faire plus. Voilà, c'était la petite parenthèse que je voulais faire. Il m'expliquait tout ça dans le bus.
Bruno :
[16:18] On se sentirait un livre sur ce voyage-là, à un moment donné.
François :
[16:23] Tu sais, je pense qu'on pourrait même faire une chanson.
Bruno :
[16:25] Oui.
Jérôme :
[16:25] Avec Souno.
Bruno :
[16:26] On va peut-être à la prochaine édition.
François :
[16:30] Ça pourrait être bien.
Jérôme :
[16:31] Mais c'est vrai que je pense que de nous trois, parce que bon, c'est un bon outil pour nous, pour les métiers qu'on fait mais de nous trois, Bruno, c'est toi qui as la plus grande maîtrise et l'utilisation la plus intensive. Moi, je l'utilise aussi, mais je suis encore souvent au stade de la déception c'est-à-dire que je lui demande par exemple de réécrire sous forme journalistique des interviews pour qu'elles soient, voilà, j'ai 20 minutes d'interview et je lui colle toute la transcription de l'interview et je lui dis, fais-moi réécris-moi une interview propre en trois questions, trois réponses. Ce qui est un travail journalistique pur. Alors ça, ça marche pas trop mal. Mais par contre, pour faire des descriptions d'épisodes de podcast, par exemple, je trouve qu'il est complètement ringard. C'est des formules. Hier, je lui ai balancé un podcast. C'était un billet que j'avais fait sur... Je parlais de Nvidia. Il me dit oui. Alors, dans cet épisode, la conférence porte sur la révolution de l'intelligence artificielle. C'était pas tip-top. Donc, il y a encore plein de choses à faire pour apprendre à le maîtriser, mais c'est, malgré tout, et encore, là, on ne parle que de nos petites boutiques à nous, mais ce qui est fantastique, c'est dans tous les domaines qui sont, c'est tous les domaines qui sont impactés aujourd'hui par cette révolution, quoi.
Bruno :
[17:42] Tu sais, moi, j'ai passé les deux dernières, presque, ouais, les deux dernières années à me promener à travers le Québec, puis un peu à l'extérieur, pour parler, justement, de comment les gens pourraient utiliser l'intelligence artificielle, et chaque fois, puis dans différents domaines, là, c'est autant, des fois, c'est la médecine, C'est l'immobilier, le monde agricole, le monde de l'enseignement, en tout cas, différents secteurs. Et chaque fois, les gens sont surpris parce qu'au bout de la présentation, il y a des questions qui viennent, puis je rencontre les gens après, puis ils disent, mais je n'avais jamais pensé que oui, moi aussi, je pourrais l'utiliser. Et c'est ça qui est intéressant. Puis dans l'édition de mon carnet cette semaine, je parle justement avec un chercheur qui travaille là-dessus, qui a travaillé avec les Hinton et les Benjiu. c'était ses profs puis maintenant c'est ses collègues et c'est ça qu'ils me disaient c'est de voir comment aujourd'hui tout le monde peut y trouver son compte là-dedans et c'est ça qui a changé l'équation parce que le 29 novembre.
Bruno :
[18:42] 2022 alors que c'était pas encore lancé il y avait encore des gens qui partout sur la planète étaient en train de travailler sur quelque chose qui ressemblait à ça dans 5-10 ans, Et toujours au lendemain, il y a ces gens-là qui arrivent, qui déposent ça, qui disent, écoutez, on met ça là, vous faites ce que vous voulez avec, c'est gratuit et puis on se reparle. Mais ça a changé l'équation et ça a changé la vie et même économiquement. Il y a des modèles maintenant, il y a tout un écosystème qui est basé sur l'outil de ChatGPT, ce que OpenAI a développé. Et moi, c'est ça que je trouve intéressant. Et c'est toujours de voir, moi j'ai les avis techniques quand ChatGPT tombe en panne, et de temps en temps je vais faire des spot checks, et dans la minute qu'il suit une panne d'OpenAI, tu vois, c'est un jeu de domino, tout l'écosystème est comme au ralenti ou en panne, et puis quand ça revient, tu reviens à l'ordre.
Jérôme :
[19:39] Oui, parce que tu as raison, c'est ça, c'est que ChatGPT, ce n'est pas seulement la page de connexion ou même l'application avec la fenêtre de prompt, c'est l'API qui est utilisée par des tas d'entreprises dans le monde.
Bruno :
[19:52] Des millions d'entreprises, maintenant.
Jérôme :
[19:53] Voilà, et ce qui fait que ChatGPT devient un peu pervasif, comme on dit, c'est-à-dire qu'on va l'utiliser sans le savoir. On l'utilise à travers d'autres outils sans savoir qu'on utilise véritablement ChatGPT.
Bruno :
[20:04] Et c'est là où c'est peut-être pernicieux. Parce que pendant qu'on parle de toute la beauté du monde, pour reprendre les paroles de Diane Dufresne, c'est que parallèlement, je voulais faire un lien avec la chanson pour François, parallèlement, quand on commence à utiliser cet outil-là, mais de façon transparente et qu'on ne le sait pas, moi j'ai un problème parce que, ultimement, c'est une question d'énergie et d'écologie. Et puis, c'est drôle parce que quand on a commencé, je te fais de notre côté à parler de la technologie, l'écologie était loin dans nos préoccupations. On parlait de tout ce qui se passait. Mais aujourd'hui, il y a tellement un lien direct avec chaque fois que tu même, tu crées une photo et tu fais un refresh parce que tu n'es pas content de la photo que tu as. Ben, souviens-toi que c'est la charge d'un téléphone au complet que tu es en train de passer juste parce que tu n'aimes pas la façon que la personne a mis sa main sur la photo. Et c'est ça, on n'a jamais été aussi près de se poser des questions par rapport à l'acte qu'on fait et ses conséquences sur le monde, la planète.
François :
[21:08] On est dans l'abondance et cette abondance a un coût, un prix écologique, environnemental, tu as raison. Mais même pour nous, je trouve qu'on parle évidemment du changement que ça a eu pour les mille secteurs, mais même pour nous, alors non pas comme outil mais comme axe éditoriaux c'est-à-dire que moi je le vois dans Tech & Co il n'y a pas un soir où je ne parle pas d'IA, en fait. Et ça nous apporte aussi, je pense, une responsabilité supplémentaire sur ce truc-là, parce que ce n'est pas la première fois qu'on commente une innovation technologique. Et parfois, on a commenté des innovations technologiques qui sont retombées comme des soufflés. On ne va pas vous refaire le sketch des lunettes 3D ou des masques VR et de métaverses et tout le reste. Il y en a Et c'est vrai que je trouve que même la ligne éditoriale de tout ce qu'on fait en tech est en train de changer grâce à l'IA. On ne faisait pas la même chose il y a deux ans.
Jérôme :
[22:14] Non, tout à fait. Après, on est sur un secteur où on a quand même beaucoup de chance, où on l'a vu, puisqu'on est tous dans la même galère, depuis plus de 20 ans, on fait ce métier. Et c'est un secteur où il y a toujours eu des nouvelles histoires à raconter.
François :
[22:27] Oui, mais là, ça fait deux ans qu'on a des itérations de la même histoire.
Jérôme :
[22:33] C'est ça qui.
François :
[22:34] Est assez étonnant ça dure dans le temps et on sent en plus que c'est pas prêt de s'arrêter.
Jérôme :
[22:38] C'est sûr les amis je vous propose maintenant de passer à un autre sujet qui est donc il va nous.
François :
[22:46] Sortir sa surprise.
Jérôme :
[22:46] Bruno je vais vous sortir ma surprise je le vois, je serais curieux de voir votre tête je vais faire entrer quelqu'un dans notre discussion et je vais me faire entrer pardon Bruno Est-ce qu'on ferme les yeux comme ça ? Non, non, tu ne fermes pas les yeux. Non, parce que j'ai dit à Bruno avant, ce n'est pas Sharon Stone, donc ce n'est pas quelqu'un. En fait, je vais vous dire, vous ne connaissez pas, Non pas là, mais les personnes que je vais faire intervenir tout de suite. Donc, je les invite immédiatement dans cette émission. Et je dis bienvenue à Baptiste et à Pierre.
Bruno :
[23:21] Mais c'est Baptiste et Pierre !
François :
[23:23] Mais c'est Baptiste et Pierre ! Mais moi, je les connais !
Bruno :
[23:25] Mais oui, mais moi aussi !
Baptiste et Pierre:
[23:26] Voilà, bonjour à tous !
Jérôme :
[23:28] Vous vous entendez, Baptiste et Pierre ?
Baptiste et Pierre:
[23:30] On vous entend très bien, oui.
Jérôme :
[23:31] Super ! Alors, est-ce que, Bruno, François, est-ce que vous savez qui sont Baptiste et Pierre ?
François :
[23:36] Mais moi, je sais !
Jérôme :
[23:37] Ah, il sait tout, lui !
François :
[23:38] Non, mais je sais parce que je suis allé chercher sur Internet à qui on avait affaire. Non pas que je savais qu'ils étaient là, mais suite à la saga sur Arte, avec Luc Julia, je me suis dit, mais c'est qui ces gars-là qui ont produit cette série ?
Jérôme :
[23:58] Eh bien, je me suis dit la même chose. Donc, je vous présente Baptiste Giudicelli et Pierre Schneiderman, qui sont donc les deux auteurs de cette super série, mini-série, parce que c'est des petits épisodes très courts d'une quinzaine de minutes, consacrés à la Silicon Valley, qui s'appelle Silicon Fucking Valley, avec notre ami Luc Julia. Alors, je suis sûr que Bruno et François attendaient, en réalité, que je fasse intervenir Luc Julia, parce qu'on connaît bien Luc Julia.
Bruno :
[24:23] Il est là !
François :
[24:25] Il est là !
Jérôme :
[24:26] Non, mais Luc, je suis sûr qu'il nous écoute en plus. Je sais que Luc écoute nos podcasts, donc on le salue. Et on est ravis d'accueillir Pierre et Baptiste parce que je voulais que vous nous parliez un petit peu de ce documentaire qu'on a trouvé très sympa. Juste pour vous présenter, vous n'êtes pas vraiment des geeks forcenés comme nous. Pas autant. Voilà. Vous êtes Baptiste JRI chez Combini, c'est ça ?
Baptiste et Pierre:
[24:51] Alors, je ne suis plus chez Combini, mais effectivement, je suis JRI et maintenant, je suis youtubeur, on va dire. Je fais des vidéos à mon compte.
Jérôme :
[24:56] Ok, et puis Pierre Schneiderman donc également tu avais passé par Conbini mais aujourd'hui tu es aux échos c'est ça ? Bon, alors parlez-nous un peu de cette série comment vous avez eu l'idée de faire déjà cette série sur la Silicon Valley parce que nous la Silicon Valley, enfin je veux dire c'est notre mythologie personnelle ça nous fait vibrer on a les poils qui se hirissent quand on parle des années 60-70 dans la Silicon Valley Alors.
Baptiste et Pierre:
[25:21] On était quand même un petit peu geek parce que.
Jérôme :
[25:23] Quand on était.
Baptiste et Pierre:
[25:24] Chez Combini avec Baptiste on était journaliste tech quand même et donc on s'occupait, de Combini Techno, la section de Combinis dédiés aux nouvelles technologies et au gaming.
Jérôme :
[25:36] Vous n'êtes quand même pas des... Des perdros de l'année, quoi, en matière de tech.
Baptiste et Pierre:
[25:40] Donc, c'était un petit peu dans notre univers, mais peut-être un petit peu moins parce que les champs étaient plus vastes. Il y avait les jeux vidéo, les jeux de société, les sciences et tout ça. Il se trouve qu'on a rencontré Luc Julia presque par hasard quand on est allé dans la Silicon Valley, tous les deux, pour faire la folle histoire de Photoshop. On était invités par Adobe et on a fait l'histoire de Photoshop avec, un ingénieur vintage qui était au tout début de Photoshop, c'était très drôle, et on avait très très peur de revenir les mains vides de la Silicon Valley avec une ou deux interviews et de se faire engueuler par la direction, donc du jour au lendemain, on a envoyé un petit message, désespéré sur LinkedIn à Luc Julia pour savoir, s'il vous plaît Luc Julia, est-ce qu'on peut faire la folle histoire de Siri ? Ça nous rendrait trop service, on adorerait, et donc on a rencontré Luc Julia dans la Silicon Valley pour raconter l'histoire de Siri sur la terrasse d'un bar. Oui, on l'a rencontré dans un bar, c'était assez incroyable, on a passé deux heures avec lui à la terrasse d'un bar de la Silicon Valley et on a bu toutes ses paroles pendant deux heures c'était assez fou et il nous a donné sa fascination pour la Valley qu'on n'avait peut-être pas avant je pense.
Baptiste et Pierre:
[26:41] Génial on est tombé sur le meilleur un des meilleurs storytellers, parmi toutes les personnes dans la tech ou le gaming qu'on avait interviewé et on s'était dit alors on ne se l'est pas dit tout de suite après l'interview on va faire un documentaire ça a mis on l'a revu à Paris on a refait une vidéo qui a très bien marché les secrets de la Silicon Valley dans un bar à vin cette fois-ci et, et je pense que l'idéal a germé quelques mois après avec Baptiste on s'est dit mais pourquoi on ne ferait pas une vidéo d'une toute autre nature avec lui-là enfin beaucoup plus longue qu'on essaierait de mettre pour un autre public dans la Silicon Valley.
François :
[27:14] C'est une très bonne idée. Sincèrement, c'est une très bonne idée parce que ça marche. En plus, c'est des petits épisodes relativement rapides à consommer. C'est très dynamique. C'est très jump-cut comme montage, etc. Ça va vite. Et puis, Luc Julia, il connaît dans la Silicon Valley. Vous avez quand même le guide ultime. C'est cool. Et puis, on a l'impression d'être un petit peu avec lui, de découvrir même ses origines quand il retourne dans le premier bureau où il a construit Siri. Vous racontez ça, c'est cool. Enfin, il y a plein de choses. Il rencontre des vieux collègues de travail. C'est très sympa. Franchement, bravo. C'est une très, très bonne idée.
Jérôme :
[28:01] Et il vous a ouvert plein de portes alors.
Baptiste et Pierre:
[28:02] Oui, c'est ça. C'est qu'en fait, Luc, déjà, bon, il a quand même beaucoup de portes ouvertes, voire quasiment toutes les portes dans la Silicon Valley. Mais surtout, quand la porte est fermée il n'hésite pas à rentrer quand même donc c'est ça qui est aussi c'est ce qui fait son caractère et c'est aussi pour ça qu'on l'aime et puis il garde toujours aussi cette liberté de parole qui est assez folle pour nous c'est-à-dire que quand on va normalement faire des interviews dans la Silicon Valley c'est ça Ça peut arriver quand on se retrouve face à des discours très lisses, très réglés. Et donc, du coup, Luc Julia, c'est tout l'inverse. Donc, il n'hésite pas à taper sur les uns sur les autres. Il n'hésite pas à dire ce qu'il pense. Et c'est ça qui fait son personnage intéressant.
Jérôme :
[28:34] Oui, mais j'aurais... Vous avez laissé le passage où il parle de Jean-Louis Gasset, donc ancien patron d'Apple. Et il dit, oui, il fume des trucs bizarres.
Baptiste et Pierre:
[28:43] On a coupé des trucs, on va pouvoir le dire, là. Il y avait un passage bien pire. Alors, ce n'est pas Arte qui nous a censurés, mais c'est nous qui avons trouvé que ça ralentissait, où Jean-Louis Gasset nous dit que Face Caméra qui rêve de tester quelle drogue déjà ? Du LSD ? Du LSD, ouais. Il cherche quelqu'un pour essayer d'apprendre à utiliser du LSD. Donc évidemment, on ne conseille à personne de le faire.
Jérôme :
[29:02] Après, c'est la Californie.
Baptiste et Pierre:
[29:03] Mais voilà, c'est un peu l'esprit de certaines personnes dans la vallée aussi. Donc il nous parle vraiment...
François :
[29:07] On va loin aussi quand Louis-Julard raconte qu'il a vu une partie de l'anatomie intime de Steve Jobs. C'est violent quand même.
Baptiste et Pierre:
[29:14] On le garde vraiment. C'est une sorte de petite...
Jérôme :
[29:16] Ça, c'est génial.
Baptiste et Pierre:
[29:17] Il ne faut pas spoiler.
Jérôme :
[29:18] Il ne faut pas spoiler.
François :
[29:19] Non, non, mais si vous avez vu, je n'ai pas tout dit.
Jérôme :
[29:21] Ce n'est pas ça.
Baptiste et Pierre:
[29:21] C'était très subtil.
François :
[29:23] J'ai été light, si vous voulez. Donc, c'est cool.
Jérôme :
[29:26] Bruno, est-ce que tu peux le voir, toi, du Canada, ce documentaire?
Bruno :
[29:31] On peut en utilisant un VPN, mais évidemment, moi, ce que j'espère, c'est que Baptiste et Pierre vont trouver un diffuseur qui va pouvoir le proposer.
Baptiste et Pierre:
[29:39] Et alors, parce qu'il est sur YouTube, il est accessible sur YouTube en entier.
Jérôme :
[29:43] Ah, il est sur YouTube.
Bruno :
[29:44] Ah, ouais ! Et il cartonne sur YouTube.
Baptiste et Pierre:
[29:46] Il y a presque un million de vues, là, en cumulé. On est content.
François :
[29:49] Ah, c'est chouette.
Baptiste et Pierre:
[29:49] Bravo, on est content.
Jérôme :
[29:50] Ouais, c'est un carton.
Baptiste et Pierre:
[29:51] Ouais, c'est chouette.
Jérôme :
[29:52] Mais comment vous expliquez que ce soit un carton ? Parce que finalement, alors, c'est ce que je disais. Nous, ça nous fascine parce que c'est notre mythologie, mais c'est presque un truc de vieux aujourd'hui. La Silicon Valley, Doug Engelbart, le Xerox Alto, l'invention de la souris, tout ça, machin.
Baptiste et Pierre:
[30:06] Alors, ouais, c'est sûr. Ça, d'ailleurs, on a consacré quasiment un épisode entier à uniquement raconter vraiment ce qui a fait que la Silicon Valley était géniale et elle était exceptionnelle et ce qui vous a fait arriver vous j'imagine aussi et nous on l'a découvert aussi en se renseignant sur le documentaire mais c'est aussi tout ce qui se passe actuellement l'intelligence artificielle c'est quand même quelque chose dont tout le monde parle actuellement et il y a beaucoup de choses qui se passent sur l'intelligence artificielle dans la Silicon Valley et les gens sont quand même assez concernés et puis les gens quand même, Steve Jobs a quand même vraiment démocratisé le fait que la Silicon Valley dans l'esprit des gens ça soit un lieu quand même important donc je pense quand même que ça fascine quand même pas mal les gens en fait en amont on voulait Pierre Schnellerman c'est l'équilibre qu'on essayait toujours de trouver sur Konbini c'est intéresser les spécialistes et les non spécialistes et j'ai l'impression qu'on s'est dit on va faire un truc suffisamment large, pour que ça intéresse les non geeks donc ma mère qui n'est pas du tout geek m'a dit que ça l'avait beaucoup intéressé alors qu'elle s'en fout normalement des nouvelles technologies et on essaye de mettre des petites pointes de trucs un peu plus spécialisés comme le Xerox ou la Mother of Oldimos pour intéresser les gens qui connaissent déjà bien et qui s'y retrouvent aussi un peu.
Jérôme :
[31:12] C'est le milan, j'ai bien réussi. Et vous, qu'est-ce qui vous a marqué ? Quel regard vous portez sur cette partie-là de la planète qui effectivement reste vraiment le cœur du réacteur du numérique à l'échelle mondiale ?
Baptiste et Pierre:
[31:26] Je pense qu'on est, moi, personnellement, on est assez divisé. Il y a une partie de nous qui est vraiment fascinée par toute l'histoire et tout ce qui s'est passé là-bas et tout ce qui continue à se développer et les innovations qui se font. et en même temps il y a un côté aussi un peu plus terre à terre et qui fait un peu peur vis-à-vis de l'écologie et vis-à-vis aussi de l'intelligence artificielle bon alors après, ça c'est aussi un regard un peu plus extérieur mais ouais on l'a vraiment ressenti quoi Luc nous en parle très bien dans le documentaire et ça c'est des choses qui nous... D'ailleurs, on le sent dans la construction des épisodes. On est très excités au début. On est assez fascinés par tout ce qui se passe. Et plus on continue, plus on va essayer de détricoter et puis un petit peu d'abîmer aussi cette image parfaite. Parce qu'elle a quand même des défauts, la Silicon Valley. Moi, c'est pareil que Baptiste. Je pense que le bon mot, c'est tirailler. À chaque fois, quand on sortait d'une interview avec des winners, on se disait que c'était génial, la Silicon Valley, ils ont réussi. et quand on sort d'une interview avec des gens moins winners comme les deux employés de la cafétéria ou les agents immobiliers qui gagnent beaucoup moins d'argent et que c'est beaucoup plus dur là on se dit c'est pas un endroit intéressant ou même avec Meredith Whitaker la présidente de Signal qui nous fait une douche froide sur la Silicon Valley on se dit, c'est un peu nul c'est un tiraillement permanent et on essaie de refaire sentir dans la série aussi le tiraillement mais.
Jérôme :
[32:48] C'est ça que je trouve sympa dans votre série parce que oui vous soulignez aussi les mauvais côtés entre guillemets bah oui cette ultra richesse elle a rendu la vie très difficile pour ceux qui ne peuvent pas avoir leur partie du gâteau mais vous n'êtes pas dans le bashing et vous n'avez pas le parti pris dès le départ de casser le rêve et ça c'est assez plaisant je trouve.
Baptiste et Pierre:
[33:09] C'est aussi ce qu'on s'est dit que les documentaires qui sortent sur la Silicon Valley sont souvent très critiques, tout de suite ça rentre dans le lard des gars-femmes et tout ça et comme nous on part quand même à la base aussi d'une fascination on pouvait pas arriver en la dégommant on essaye d'être un petit peu plus, ben c'est plus mesuré c'est plus mesuré et certaines personnes nous le reprochent et on assume et on l'explique.
Jérôme :
[33:33] Ben non, c'est de la nuance, c'est ça qui est plutôt sympa. Tu trouves pas, François, qu'est-ce que tu en as pensé aussi, toi ?
François :
[33:41] Non, mais je l'ai dit tout à l'heure, j'ai beaucoup apprécié, et c'est vrai qu'en plus, pour nous, ça a un sens un peu particulier, étant donné que, voilà, comme tu disais en introduction, Jérôme, c'est vraiment un peu notre mec, entre guillemets. à chaque fois qu'on y va, on y est allé quelques fois, quand on passe devant le logo de Meta ou on va dire le campus de Google, il y a quelque chose on se dit que c'est là que tout a commencé c'est là que l'effervescence est née, que l'étincelle est arrivée donc non non franchement c'est très bien et ça me fait vraiment plaisir de voir Luc, comme guide on a la chance quand même mine de rien d'avoir une personnalité française qui est hyper bien implantée dans ce milieu-là. Et on a beaucoup de chance. Et alors, ce qui est intéressant, c'est que dans Tech & Co, tous les soirs, je me rends compte qu'il y en a plein d'autres. Il y a plein de personnalités. Mais bien sûr, mais bien sûr. Et depuis 10, 20, 30 ans, c'est ça qui est fou. Et voilà. Donc, bravo.
Baptiste et Pierre:
[34:45] Oui, on a essayé de rencontrer aussi. Merci beaucoup, François. Et on a essayé de rencontrer les autres Français, quelques autres Français de la Silicon Valley, parce qu'il y en a des milliers, en fait. Ils sont très forts, notamment en IA, les Français.
Bruno :
[34:57] Baptiste et Pierre, moi, ma question, c'était de savoir, ça, c'est fait. Et vous avez une belle réussite accrochée à cette série-là. Mais c'est quoi la suite? Est-ce que vous retournez approfondir certains angles?
Bruno :
[35:12] Vous allez nous présenter d'autres personnes qui vont nous parler d'autres choses? Ou est-ce que vous allez partir sur une autre destination qui est liée à la tech ou autre chose?
Baptiste et Pierre:
[35:22] Pour l'instant, on n'a pas encore décidé exactement ce qu'on faisait. On a des idées de... Il y a aussi d'autres profils qu'on a rencontrés dans la vallée dont on n'a pas abordé. Il y a aussi des interviews qu'on a tournées, qu'on n'a pas diffusées. Il y a eu des choix au montage qui ont été très forts et des choses comme ça. Mais pour l'instant, on n'a pas encore pris de décision. Mais oui, ça pourrait être possible de retourner dans la vallée. Il y en a aussi d'autres projets à côté qui sont différents, plus ou moins dans la tech. Donc, on ne sait pas encore. Pour l'instant, ce n'est pas encore.
François :
[35:49] Mais vous avez assez de matière pour faire une saison 2 ou pas ?
Baptiste et Pierre:
[35:51] Avec les rushs, non, pas du tout. Par contre, on s'est dit qu'on avait fait un angle très large pour ce documentaire. On pensait que c'était facile à raconter l'histoire de la vallée, on s'est rendu compte en tournant et en revenant avec les rushs, on a pris un truc très large. C'est pour ça aussi que le montage est très rapide aussi, c'est parce que finalement, il y avait quand même beaucoup de choses à dire. On n'a pas d'idée de saison 2, mais on ne sait pas trop encore si on y retourne, parce que ça nous a plu, quel type d'histoire on choisit, parce qu'on a déjà pas mal balisé l'histoire généraliste de la Silicon Valley, on a pas mal balisé une partie des enjeux contemporains. Est-ce que si on y retourne, il ne faudrait pas se concentrer sur une histoire très précise qui a eu lieu et que les gens ne connaissent pas ? Ce serait peut-être ça. Et je trouve dans les persos qu'on a rencontrés, un de ceux qui nous a le plus fait marrer avec qui on aimerait bien reprendre contact c'est Curious Mark, le youtubeur français qui a revendu sa boîte à Intel qui est vraiment un geek vénère qui nous a fait beaucoup rire lui.
Jérôme :
[36:56] Et moi j'ai une dernière question un peu plus boutique et geek et tech c'est comment vous avez travaillé vous pouvez nous dire un petit peu qu'est-ce que vous avez utilisé comment vous vous filmez au niveau de la prise de son vous faites ça comment ?
Baptiste et Pierre:
[37:11] Alors, la chose qui est assez intéressante, c'est qu'on n'est resté que 12 jours dans la vallée pour tourner le documentaire. Alors, ça paraît à la fois long, mais en fait, c'est très court. C'est très, très court. C'est-à-dire que pour tourner les six épisodes, on atterrissait dans la Silicon Valley. Trois heures plus tard, on était déjà en train de tourner. C'était avec le décalage horaire, donc c'était très sportif. On n'avait que quelqu'un en plus. On n'était que tous les deux avec quelqu'un en plus qui s'appelle Karim, qui était notre chauffeur, cadreur. Enfin, il était tellement fort, Karim. Il nous a aidé sur énormément de choses. Et le setup, c'était très simple. on avait des séquences ça dépend il y avait des séquences qui sont en mouvement c'est-à-dire par exemple quand on se balade avec Luc Julia dans Stanford là c'est des séquences un peu plus caméra cachée donc là par exemple c'était que Luc et moi, parce que moi j'avais une petite caméra il fallait qu'on fasse un peu les touristes pour éviter parce qu'on n'avait pas forcément l'autorisation voilà vous.
Jérôme :
[37:55] Ne pouviez pas.
Baptiste et Pierre:
[37:55] Sortir la caméra Stanford on ne dit pas non plus que du bien sur Stanford on dit évidemment la grandeur de l'université mais on dit aussi quelques petits pics et on sait que les américains sont très contrôle fric sur leur image ça c'est important pour eux donc on pouvait pas faire ce qu'on voulait on avait pas les autorisations donc à plein de moments dans la série on a des petites caméras cachées on a ce qu'on appelle un setup plus petit où j'avais juste une petite caméra de vlog pour faire vraiment le touriste et filmer Luc dans des moments comme ça alors évidemment on lui laissait un micro et tout ça et après sinon il y a les grandes interviews aussi où à ce moment là on était deux caméras, et la personne qui parle et là par contre ça c'est là où notre expérience de conmini a aussi un peu plus parlé on va dire c'est qu'on avait l'habitude de faire des interviews assez longues d'une heure voire deux heures qu'on diminue vraiment vite en 5-6 minutes au final dans la vidéo au final donc c'est aussi ça qui fait qu'on a l'impression que c'est très dense quand on regarde les épisodes c'est parce qu'on a vraiment gardé qu'on a vraiment fait énormément de dérush de sélection par rapport à tout ce qu'on a tourné quoi Et on a posé deux GoPro sur la voiture en permanence pour qu'on puisse voir. On voulait vraiment un aspect road trip. On s'est dit que c'était marrant de faire un road trip dans la Silicon Valley. C'est la région à laquelle on ne s'attende pas à ce qu'il y ait un road trip. Encore plus dans la voiture de Luc Julia. Encore plus dans une Tesla, la voiture de Luc Julia. Donc, deux petites GoPro collées sur le toit Ventouse. Et à un moment, il y en a une même qui est tombée par terre.
Jérôme :
[39:11] Bon, en tout cas, c'est vraiment à voir. donc c'est Silicon Fucking Valley moi je l'ai regardé sur l'appli Arte sur ma télé mais effectivement c'est aussi sur Youtube voilà ouais sur Youtube.
Baptiste et Pierre:
[39:23] Du coup accessible dans le monde entier même pour Bruno et bah voilà.
Jérôme :
[39:27] Et bah super et merci d'être passé Pierre Schneiderman merci de l'invitation et Baptiste Julie Celli merci de l'invitation à bientôt et puis on va envoyer un message tout de suite à Luc pour lui dire pour lui dire d'écouter ça à bientôt à bientôt ciao ciao, Les amis, vous avez encore un petit peu de temps ? Oui, vous me devez encore 15 minutes.
Bruno :
[39:51] Vous avez signé pour quelque chose ?
Jérôme :
[39:53] Oui, vous avez signé. Non, mais ça vous a plu ma surprise ?
François :
[39:57] Oui, c'était très cool.
Jérôme :
[39:59] C'était rigolo.
François :
[40:00] Oui, très cool.
Jérôme :
[40:02] Mais c'est vrai que cette histoire de la Silicon Valley, c'est mythique. Ils ont ressorti la fameuse mère de toutes les démos de Dugan Gelbart qui présentait la souris, le copier-coller, Internet et tout, c'est complètement dingue. Bon, ça, c'était le passé. Revenons au présent. Et le présent, moi, j'avais noté sur ma petite liste, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais il y a un truc dont on a beaucoup parlé quand même ce mois-ci, c'est le réseau Blue Sky. Alors, ce n'est pas la première fois qu'on en parle, parce que Blue Sky, c'est un peu le « Ouais, est-ce que ça va devenir le nouveau X ? Est-ce que c'est vraiment un truc qui compte ? » Puisque c'est vrai qu'ils ont passé la barre des 20 millions d'utilisateurs. à l'heure où on se parle c'est même 23 ou 24 millions et on surveille ça de très près puisque apparemment Blue Sky bénéficie d'un effet un peu d'écœurement à l'égard de X il y a un mélange ça s'est accéléré si j'ai bien compris depuis l'élection de Donald Trump bon des gens qui ne sont pas pro-Trump ni pro-Elon Musk et en plus un peu la lassitude de X qui est il y aurait tellement de choses à dire sur ce qui se passe sur X est-ce que vous vous y croyez ? Est-ce que vous y êtes ? Bruno, je sais que toi, tu es assez actif sur Blue Sky, mais est-ce que vous pensez que c'est parti cette fois pour Blue Sky ou c'est encore que pour l'instant très embryonnaire ?
Bruno :
[41:21] François ?
François :
[41:24] Écoute, moi, franchement, Blue Sky, je me suis inscrit au début, mais j'y vais pas. Voilà, j'y vais pas parce que j'ai mes habitudes sur X et c'est compliqué quand on a ses aises dans un écosystème d'y partir. Donc voilà, je peux pas trop juger. Je pense que, bon, avec plus de 20 millions d'abonnés, ça doit commencer à bouger un peu. Il faudrait que j'y retourne. Ce qui est intéressant, et c'est un peu le contre-coup de tout ça, c'est que c'est Threads aussi je ne sais pas si vous avez vu qui bénéficient maintenant d'une espèce de dynamique, globale de gens qui partent sur X et qui vont sur Blue Sky mais aussi sur Threads, en tout cas c'est ce que Meta a déclaré, moi je me méfie quand même un peu des chiffres de Meta parce que, en fait Threads est tellement imbriqué dans Instagram que tu te dis bon est-ce que ils ne sont pas en train un peu de tricher des fois tu es sur Threads, tu ne sais même pas que tu es sur Thread en fait. Donc, je me méfie un peu de ça, mais un, c'est bien qu'il y ait des solutions alternatives, mais moi, je reste fidèle à X parce que j'ai mes adultes et parce que, quoi qu'on dise, X, on déteste et on adore en même temps. Il ne faut pas se voler la face. Et moi, franchement, je déteste et j'adore en même temps.
Jérôme :
[42:40] Et toi, Bruno ?
Bruno :
[42:42] Il y a aussi le fait que, depuis le temps, sur X, on a quand même créé un écosystème. Moi, je regarde dans le plus fort, j'aurais peut-être comme 85 000 abonnés. Donc, ça compte. C'est des gens qui sont là. Mais tu vois, depuis deux semaines, il y a 1000 abonnés qui sont disparus, qui ont carrément fermé leur compte.
Jérôme :
[43:02] Ah oui, oui.
Bruno :
[43:02] Ils reçoivent des logs. Donc, je suis rendu à 95. 83 600, quelque chose comme ça. 83 600. Et donc, je vois qu'il y a des gens qui sont partis. Puis à l'inverse, j'ai toujours... Bien, toujours. Depuis les débuts, j'étais présent sur Blue Sky. Mais là, évidemment, je sens le dynamisme. Puis j'ai commencé à publier vraiment sur les deux plateformes en même temps. Et ce que je vois, ce qui est intéressant, c'est que l'engagement sur Blue Sky est beaucoup plus là. Et j'ai eu beaucoup de commentaires de gens qui sont arrivés sur Blue Sky en disant « Ah, bien, je suis content de savoir que vous êtes ici parce que j'aimais ce que vous faisiez, mais j'avais délaissé X et j'étais plus en contact avec ce que vous faisiez. » Et là, ces gens-là restent. Mais la question, et c'est ça qui va faire que Blue Sky va tenir dans le temps ou pas, c'est est-ce que les... Parce que les journalistes sont là. Les médias sont là. Mais est-ce que les politiques vont y être? C'est ça qui va faire la différence.
Jérôme :
[43:57] Alors, il y a un petit peu la presse maintenant. Il commence à y avoir des médias.
Bruno :
[44:00] Plus qu'un petit peu. Les grands médias français y sont, du Canada aussi, des États-Unis, de l'Angleterre, je les vois aussi. Donc, la presse, elle est présente, mais c'est les politiques. Si les politiques embarquent, je pense que Blue Sky est parti pour un bon moment. Si les politiques bouillent, tout simplement parce qu'ils ne savent pas ou peut-être que, comme François, ils ont leur habitude, bien, Blue Sky va être là, mais ça va vivoter. Et puis, François, tu avais raison de mentionner, quand même, Threads, au même moment où tous les médias du monde manquait d'air parce que Blue Sky avait reçu un million de personnes, il y avait 15 millions de personnes qui étaient débarquées sur Retreads. Mais évidemment, il y a une fascination, c'est Blue Sky, les gens ont l'impression que c'était nouveau. Mais parallèlement, parce que Meta, c'est Meta et que c'est une grosse machine, il y a quand même beaucoup de monde qui sont là, mais c'est moins vivant. Moi, pour publier sur les trois...
Jérôme :
[44:55] On s'ennuie un peu, comme il faut le dire. On s'emmerde un peu sur Blue Sky.
Bruno :
[44:59] Ça bouge moins. Quand je compare, moi, parce que les grandes publications de la journée, je les mets et c'est sur Blue Sky où ça bouge le plus. Et puis, si je veux foutre le bordel, bien évidemment, je vais mettre quelque chose sur X.
Jérôme :
[45:11] Tu vas foutre le bordel, toi? Non, c'est pas ton genre.
Bruno :
[45:15] Non, mais moi, j'ai bien l'occasion. Allumer le feu, comme le disait de grand Lili. Bruno le troll. Mais ce que je fais, c'est que je sais, si je publie un texte sur Elon Musk, bonne ou mauvaise nouvelle, ça va mettre en rong tout le monde. Donc, je vais le mettre sur X. Si je parle du lien, toujours dans le domaine de la technologie, entre Elon Musk et Trump, ça va encore foutre le bordel mais bon, là je recrée, artificiellement de l'engagement et puis à la fin du mois j'ai un chèque d'Hélène Mosk bien sûr.
Jérôme :
[45:47] Le monde le sait moi je trouve qu'il manque quand même encore des fonctions techniques sur BlueSky c'est un peu ça qui me dérange, il y a plein de trucs alors il y a un système des listes qui n'existent pas tu peux pas corriger des postes après les avoir envoyés il y a parfois des lenteurs, et mine de rien la tech c'est la tech et il y a des faiblesses technologiques sur BlueSky. Après...
François :
[46:10] Imagine, ce n'est pas du tout les mêmes moyens.
Jérôme :
[46:14] Oui, exactement.
François :
[46:16] Et puis, tu te retrouves avec une interface qui est...
Jérôme :
[46:21] BlueSky, qui est jolie, mais bon.
François :
[46:23] Oui, mais c'est plus récent que X, si tu veux. Même si ça se veut être le copier-coller, je pense qu'il n'y a pas autant de moyens pour mettre à jour l'appli.
Jérôme :
[46:32] Non, exactement. Bon, on verra, on va voir ce que ça...
Bruno :
[46:34] Il n'y a quand même pas trop même pour ça, de la force ouvrière de Twitter qui a été foutue dehors, mais qui faisait quand même que, X, à l'époque, Twitter était beaucoup plus dynamique et avait beaucoup plus de nouveautés et de fonctionnalités, alors que du côté des gens de Blue Sky, on parle de quelques personnes.
Jérôme :
[46:55] Oui, enfin...
François :
[46:56] Tu disais qu'il manquait des politiques sur Blue Sky. Il manque aussi, je pense, à mon avis, quelque chose. C'est les annonceurs publicitaires. C'est-à-dire que le jour où Blue Sky arrivera à attirer des annonceurs. Alors, ils en ont peut-être un peu. Ça fait un moment que je n'y suis pas allé. Je pense qu'il doit avoir quand même un petit business. Mais ce qui fera la différence aussi, c'est que les annonceurs viennent en masse parce que sans pub, Blue Sky est condamné à disparaître. C'est clair.
Bruno :
[47:23] Tout à fait. Mais là, pour le moment de la pub, il n'y a pas grand-chose.
Jérôme :
[47:26] Non, il n'y a pas grand-chose. Avant de se quitter, je sais que François,
Jérôme :
[47:31] tu voulais pousser un petit coup de gueule. Tu as des problèmes avec la 5G apparemment, c'est quoi cette histoire ?
François :
[47:36] Non, mais...
Jérôme :
[47:38] Vas-y vite ton sac. Entre Bruno le troll et François le hater, c'est bon. C'est comme si on était sur X.
Bruno :
[47:45] T'es venu en 2024 avec ton émission, toi.
François :
[47:48] Je voulais vous raconter mon quotidien de journaliste connecté, en fait. Il se trouve que depuis quelques mois ou quelques années, j'ai pris, en fait, un abonnement avec une fonction de 5G, tu vois, avec l'option 5G et au début je me suis dit, waouh, tout le monde me parle de la 5G, j'ai que des speakers dans Tech & Co, dans de quoi je m'appelle, qui me disent la 5G c'est génial, etc, bon je vais pas passer pour un con, il faut que je teste et ben là je me rends compte que la 5G c'est du bullshit les amis, la 5G sur un mobile, attention, donc j'explique, je remets dans le contexte, mais sur un téléphone genre un iPhone, tu vois mon iPhone 16 Pro Max qui est là, euh La 5G ne me fait pas gagner en débit de manière significative. C'est-à-dire que sur ton smartphone, que tu aies 100 mégas en 4G ou 1 giga en 5G, ça ne change rien. Parce que tu as un écran qui est ce qu'il est. Quand tu regardes des vidéos sur YouTube ou sur Netflix, ça ne te sert à rien d'avoir 100 mégabits. 10 mégas suffisent amplement pour un usage confortable des données sur smartphone. Donc déjà, on te dit la 5G, c'est génial sur votre portable. Non, monsieur, ce n'est pas génial, ça ne sert à rien. Deux. Deux. Ça me bouffe la batterie de mon téléphone, les amis. Mais c'est terrible. Comment dire ?
Jérôme :
[49:15] Je dis rien, là, mais j'en pense pas moins. Vas-y.
François :
[49:17] Non, non, non. En activant la 5G, je perds à peu près, je dirais, 3-4 heures d'autonomie par jour. Pour rien, en fait. Pour rien. Parce que j'ai la 5G qui est allumée et que je pense que les téléphones ne sont pas... Alors, c'est peut-être pas le cas sous Android. c'est pour ça que je me focalise sur l'iPhone mais que l'iPhone n'est pas optimisé pour fonctionner en 5G ça marche mais ça me bouffe la batterie à une vitesse folle je sais pas si c'est parce qu'il doit chercher les émetteurs plus souvent ou si c'est une technologie qui est plus énergivore et donc mon coup de gueule c'est qu'aujourd'hui même encore fin 2024, une bonne 4G est mille fois mieux qu'une 5G normale, et je voulais aussi tordre un petit peu le coup à toutes ces, ces discours marketing des opérateurs mobiles qui nous disaient, oui, la 5G, ça va vous changer la vie. Vous allez voir, il va y avoir un avant et après la 5G. Pour moi, à mon humble avis, sur mon iPhone, c'est une erreur. Ce que je veux vous dire aussi, à vous qui nous écoutez, ne cédez pas aux sirènes de la 5G aujourd'hui, ça ne sert à rien, sauf si vous faites beaucoup de partage de coût. Alors là, peut-être ça a du sens. Si par exemple, vous vous servez beaucoup de votre téléphone comme de modem 4G, alors ça sera mieux en 5G, mais attention, il faut toujours avoir un petit chargeur à côté de vous parce que vous n'irez pas bien loin.
Jérôme :
[50:40] Bon, donc c'est le coup de gueule de François sur la 5G. Bruno, je vais te demander ce que tu en disons.
Bruno :
[50:44] Est-ce qu'il y a un commanditaire pour faire un moment là ?
Jérôme :
[50:47] Non, il n'y a pas de commanditaire. Non, non, mais je suis un peu surpris quand même, François, parce que déjà, je trouve que c'est assez difficile de juger tout ça. parce qu'il faudrait vraiment faire des tests très précis. Alors, tu parles de l'autonomie. Moi, je n'ai pas constaté ça. Moi, je n'ai pas de problème majeur d'autonomie. Tu dis que ça ne t'a rien apporté. Moi, au contraire, j'ai constaté que ça m'apportait des choses dans certaines zones où la 4G ou même parfois, tu vois simplement 3G. Mais 3G, à Paris, tu ne peux plus rien faire. 3G, ça veut dire que tu n'as pas de connexion, en fait. C'est comme du Edge. Tu ne peux rien faire. Tu n'as même pas un SMS ou un WhatsApp qui passe. 4G c'est pas toujours terrible parfois tu es en 4G t'as du réseau on va pas parler justement je voulais éviter de poser la question c'est pour ça et moi ça se passe pas trop mal.
François :
[51:35] Non mais on est pas au même opérateur chez le même opérateur je crois que c'est là où ça change tout.
Jérôme :
[51:41] Ouais en fait on va le dire moi je suis chez Orange ah bah moi aussi ah bah alors c'est d'autant plus c'est d'autant plus intéressant on a le même opérateur on a pas le même ressenti c'est pas mal.
François :
[51:54] Ben écoute je sais pas, enfin en tout cas moi c'est vraiment ce que je c'est ce que j'ai ressenti ça fait un an à peu près que je teste ça donc c'est vraiment un ressenti moi aussi, mais moi j'ai la.
Jérôme :
[52:03] 5G depuis son lancement depuis.
François :
[52:05] Le premier jour je trouve que c'est intéressant parce qu'on a pas le même point de vue est-ce que c'est parce que toi tu es dans une zone où il y a une meilleure couverture 5G et finalement ton téléphone tu vois.
Jérôme :
[52:18] Ne consomme moins d'énergie c'est très empirique cette manière en fait c'est un ressenti qui est assez empirique mais tu sais.
François :
[52:24] Très bien Jérôme tu sais très bien que je bouge beaucoup, je suis souvent en voyage je suis souvent en déplacement, j'arrête pas de.
Jérôme :
[52:30] Bouger mais en Corse par exemple peut-être que le raison est pas bon quand tu vas en Corse.
François :
[52:34] Il est excellent. Il est excellent.
Jérôme :
[52:37] OK.
François :
[52:38] Vraiment. J'ai de la 5G. J'ai plus d'un gigabit en 5G.
Jérôme :
[52:41] Alors, de quoi tu te plaques ?
François :
[52:43] Mais parce que ça ne me sert à rien sur un téléphone.
Jérôme :
[52:45] Ah, mais ça, c'est un autre problème. Oui, mais ça, c'est un autre problème. Moi, ce qui me gêne le plus, c'est le bullshit marketing des opérateurs quand ils te vendent des forfaits à 100 gigas, 200 gigas. Ça, franchement, c'est du pipeau. Parce que qui consomme 100 gigas ou 200 gigas dans le mois ? À moins de faire du streaming pour tout l'immeuble, non. Donc, c'est un chiffre purement marketing. Mais sur le confort d'utilisation, je n'ai pas du tout le même constat.
François :
[53:13] Non, mais voilà. C'est intéressant qu'on en parle. Et j'ai bien attendu, avant d'en parler, parce que ça faisait, je te dis, ça fait un an que je teste tout ça. Et là, tu vois, ça fait un mois que j'ai désactivé la 5G. Mon téléphone respire. J'arrive en fin de journée sans être en train de courir pour trouver un chargeur. ça a quand même un sens tu vois mais tu as raison il y a plein de paramètres qui rentrent en jeu est-ce que toi tu recherches ton téléphone dans la journée moi quand je pars et que je le recherche plus et que je m'en sers en partage de cours que je m'en sers pour plein de choses tu vois c'est.
Jérôme :
[53:47] Excuse-moi je t'interromps parce que je sais que Bruno a un timing à respecter.
François :
[53:53] Non non mais voilà c'est tout mais ouais non mais c'est intéressant après c'est très intéressant mais Bruno t'as.
Jérôme :
[53:58] Ce même problème toi au Canada ou pas du tout Bien.
Bruno :
[54:01] Beaucoup moins pire que celui de François, je m'en rends compte. Mais non, parce que moi, c'est la 5G qui est installée depuis qu'elle est disponible au Canada. Mais évidemment, dépendamment de comment… Puis c'est important de le dire, quand on bouge, si on est toujours dans un même milieu, à un moment donné, l'appareil a ses références, puis il ne va pas chercher à se connecter systématiquement. Mais du moment qu'on bouge, c'est sûr que l'appareil va travailler plus. Parce qu'il doit toujours se reconnecter sur différents réseaux.
Jérôme :
[54:27] Oui, c'est peut-être ça. Tu bouges beaucoup, en fait.
Bruno :
[54:29] Oui, mais tout de même, moi, je regarde et puis c'est peut-être, c'est intéressant, François, que tu mentionnes l'appareil que tu utilises parce qu'il y a peut-être aussi des soucis à avoir avec ce modèle-là.
François :
[54:39] Non, mais je pense. C'est pour ça que j'ai bien précisé sur iPhone 16 Pro Max. Mais Jérôme a le même, donc c'est pour ça. C'est là où nous avions l'hiver. Et puis, on est sur le même opérateur. C'est pour ça.
Jérôme :
[54:52] Et on est à peu près dans la même zone géographique aussi.
François :
[54:55] Pour vous dire, il y a des trucs bizarres, c'est que j'arrive à uploader plus rapidement des vidéos, mes vidéos quotidiennes que je fais sur les réseaux sociaux pour Tech & Co, je les upload plus rapidement en 4G qu'en 5G.
Bruno :
[55:08] C'est pas normal.
François :
[55:10] C'est pas normal. Et pourtant, je suis pas à Péta ou Schnock-les-Bains. Je suis dans le 15e. Il y a tous les médias tout autour de moi. Enfin, on est dans une zone qui est hyper connectée. Donc, c'est fou.
Jérôme :
[55:21] Ouais, c'est bizarre.
François :
[55:22] Et quand tu fais l'addition entre le fait que ça consomme moins d'énergie, la 4G, que j'arrive à avoir une connexion en upload qui est meilleure. Alors, je suis d'accord, c'est peut-être parce que je suis dans une zone où la 4G est mieux couverte en 35G, mais même d'une manière générale, mon ressenti est partagé. Mais on ferme la parenthèse.
Jérôme :
[55:40] Non, mais c'est toujours intéressant.
Bruno :
[55:42] Il y a des gens qui vont se retrouver dans tes propos.
François :
[55:44] Peut-être. Et d'autres qui vont se retrouver dans les propos de Jérôme aussi, sans doute.
Jérôme :
[55:48] Et puis, rappelons, François, que tu es un professionnel du speed test également, puisque tu fais combien ? 100, 150 speed tests par jour, c'est ça ?
François :
[55:55] Non, mais c'est vrai que j'ai un vrai problème avec les speed tests. Moi, j'arrive dans un endroit que je ne connais pas. Je fais un speed test.
Jérôme :
[56:01] Oui, exactement.
François :
[56:03] Non, mais c'est dingue. Tu sais que c'est plus fort que moi.
Jérôme :
[56:05] Les chiens font pipi partout. François fait des speed tests partout.
François :
[56:08] J'arrive dans un endroit, il faut que je fasse un speed test.
Jérôme :
[56:11] Voilà, exactement. Bon, les amis, écoutez, c'était vraiment super. J'étais content de vous avoir. Tiens, j'avais noté aussi des choses dont on aurait pu parler. Est-ce que vous savez qu'au mois de décembre, on va fêter des anniversaires super intéressants il va y avoir les 50 ans de l'Alter ou l'Altaïr j'ai jamais su comment il fallait le prononcer vous savez ce que c'était l'Alter ? c'était.
François :
[56:29] Les prémices de l'Internet.
Jérôme :
[56:31] Non c'était le tout premier micro-ordinateur vendu au grand public en kit alors là ah ouais ouais c'était un truc de fou toi tu pensais à l'Arpanet tu pensais à l'Arpanet oui voilà c'est ça pardon.
François :
[56:42] J'ai confondu avec.
Jérôme :
[56:43] Arpanet c'était voilà avec un processeur 8080 80-80 et il y a eu un autre anniversaire François celui-là il va te parler au mois de décembre ce sera les 20 ans du Q-Tech S100, tu t'en souviens et en plus c'est une histoire commune à toi et moi parce qu'on l'a vécu ensemble c'est arrivé, c'était le premier en fait qu'est-ce qu'il avait de particulier c'était un des premiers smartphones, enfin non c'était le premier Android, non malheureux.
François :
[57:17] C'était un téléphone un Q-Tech qui tournait sous Windows Mobile à l'époque et c'était un OS qui était insupportable parce que c'était, avec le stylet que tu manipulais ton truc-là et tu avais le menu démarré sur ton téléphone.
Jérôme :
[57:32] Oui.
François :
[57:33] Les mecs, ils n'avaient pas encore imaginé l'interface d'aujourd'hui et tu avais le même menu sur ton Q-Tech que sur un Windows XP, tu vois. Mais, mais, tu avais un vrai Windows.
Bruno :
[57:45] François, ça, c'était des fois où on sortait de l'assistant personnel, genre trio et compagnie, et puis non, on allait vers la téléphonie.
François :
[57:53] Oui, en fait, on est passé du pan-pilote à un pan-pilote en couleur avec un OS costaud et de l'Edge. Et moi, je me souviens, ça avait complètement changé ma vie. Tu recevais tes mails en mobilité, tu pouvais écouter des radios en streaming et tout. Génial. Ah, le Q-Tech. On pourra en parler pendant des heures.
Jérôme :
[58:09] Exactement. On en reparlera demain prochain.
François :
[58:11] 20 ans pour le Q-Tech.
Jérôme :
[58:12] 20 ans. Alors, il n'y a pas de date exacte, mais c'est décembre 2004. Et puis, d'ailleurs, on ne parlait pas de smartphone à l'époque. On parlait de PDAphone, c'est-à-dire le PDM. Personal Digital Assistant Phone c'était deux fonctions en une et puis ce sera aussi les 30 ans de la Playstation, en ce mois de décembre 2024, donc c'est vraiment un super mois de décembre avec plein d'actu-tech sur ce les amis je vais vous laisser je vous remercie beaucoup et chaleureusement d'avoir été là ce mois-ci encore, je pense qu'on se retrouvera effectivement au CES de Las Vegas dans le rendez-vous pour le CES pour un prochain journée bruit sur place ouais.
François :
[58:55] Et puis peut-être aussi en plateau dans Tech & Co avant Jérôme je pense.
Jérôme :
[58:57] Que je vais bien la semaine prochaine ou la semaine d'après voilà formidable tout à fait et.
François :
[59:04] Puis Bruno aussi donc c'est cool et puis on se verra évidemment au CES.
Jérôme :
[59:09] Alors voilà merci les amis passez un bon un bon week-end un bon mois de décembre un joyeux Noël cette circonstance aussi et une bonne année et une bonne année dans la foulée voilà et à vous qui nous écoutez également. Bonne année, joyeux Noël, tout ça, machin. Portez-vous bien. Merci d'être fidèles à ce podcast et à Monde Numérique d'une manière générale. Et au carnet de Bruno et à Tech & Co de François. Salut.
Jérôme :
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