Robots Optimus, robotaxi Tesla, lunettes connectées Meta, ChatGPT voice... On revient sur l'actu tech du mois d'octobre, avec François Sorel et Bruno Guglielminetti.
[EN PARTENARIAT AVEC FREE PRO]
C’est le jour J ! Comme chaque mois, on se retrouve tous les trois pour passer en revue les grandes actus du mois.
Au menu :
On a testé le nouveau mode vocal de ChatGPT et on adore ! Mais on s’interroge : ces IA hyper humaines sont-elles vraiment une bonne idée ?
On a hâte de pouvoir s’acheter un robot humanoïde pour la maison. Mais pourra-t-on lui faire confiance sans crainte d’un coup tordu en cas de hacking ?
On évoque aussi les lunettes connectées Meta, dont le succès commercial semble bien donner raison à Mark Zuckerberg dans sa quête d’un futur toujours plus connecté.
Jérôme :
[0:04] Alors, donc, je fais une petite intro. Je vous dis bonjour. On va parler de ça, on va parler de ça.
François :
[0:09] Je vous dis bonjour, maintenant.
Jérôme :
[0:10] Ensuite, on fait un petit break et on démarre.
Bruno :
[0:12] Pourquoi tu dis bonjour ? Les gens qui t'écoutent le soir.
Jérôme :
[0:16] Oui, c'est vrai.
François :
[0:17] Si ils t'écoutent le soir, ils vont dire...
Bruno :
[0:19] Pourquoi ils disent bonjour, bonsoir ? Pourquoi je dis bonjour, bonsoir ?
Jérôme :
[0:22] Moi, je dis hello.
François :
[0:23] Comme ça, au moins...
Bruno :
[0:24] Ça, c'est bon. Les anglophones se sentent intégrés.
Jérôme :
[0:26] Bon, écoutez, vous voulez qu'on fasse un débat sur bonjour, bonsoir ou hello ?
Bruno :
[0:29] Oui, ça fait une belle permule.
François :
[0:30] Monde numérique, le grand débrief.
Jérôme :
[0:36] Bienvenue dans le grand débrief de Monde numérique. Cette émission est parrainée par FreePro, le meilleur de Free pour les entreprises. FreePro est un opérateur spécialisé pour les pros qui s'adresse à toutes les entreprises, les TPE, PME, mais aussi, on le sait moins, les grandes entreprises à travers les solutions experts, des solutions IT, cloud, télécom et cybersécurité spécifiques pour les directions techniques et informatiques. FreePro dispose d'experts, de la donnée et de la connectivité. Et là où ils mettent le paquet aujourd'hui, c'est dans l'accompagnement personnalisé des clients via des équipes dédiées dans une dizaine de villes. FreePro, c'est un peu comme ce podcast, sérieux sans se prendre au sérieux. Leur objectif, c'est de bousculer l'ordre établi sur le marché du B2B comme ils l'ont fait dans le grand public, avec un crédo, simplicité et innovation. Alors pour en savoir plus, rendez-vous sur le site freepro.com. Merci à FreePro de soutenir Monde Numérique.
Jérôme :
[1:33] Alors, à partir de ce moment-là, il nous faut un peu de sérieux, s'il vous plaît, parce que ça fait dix minutes qu'on discute hors micro et c'est la foire, c'est la cour de récré. Mais maintenant, je voudrais du sérieux. Messieurs, bonjour. Salut à vous deux. François Sorel, BFM Business, es-tu là ?
François :
[1:49] Bonjour, Jérôme, oui, oui, oui, je suis là. Très heureux d'être avec vous. Salut Jérôme, salut Bruno.
Bruno :
[1:56] Salut François.
Jérôme :
[1:57] Salut Bruno Guilherme Minetti à Montréal du podcast M'Incarnet. Comment vas-tu ?
Bruno :
[2:01] Ça va très bien. Heureux de vous retrouver tous les deux.
Jérôme :
[2:03] Vous êtes très sympas les mecs, parce qu'on va tout dire et on enregistre le dimanche soir. Donc franchement, dimanche après-midi, oui. Enfin pour toi c'est midi, pour nous c'est déjà, la journée est déjà bien entamée, elle est presque finie. Si vous nous regardez en vidéo, vous voyez derrière nous, il fait presque nuit à travers...
Bruno :
[2:20] François est déjà dans sa chambre, prêt à aller dormir après.
Jérôme :
[2:23] Ah bah oui, c'est son nom.
François :
[2:25] Il ne me reste plus que mon bonnet à mettre sur la tête et je vais le coucher.
Jérôme :
[2:28] En plus, tu rigoles, mais c'est un couche-tôt François, je le sais.
François :
[2:33] On a dîné ensemble, on s'est couché, je suis parti à minuit chez toi, commence pas.
Bruno :
[2:37] C'est la fois de la semaine.
Jérôme :
[2:40] En plus, t'es arrivé tôt. Super, merci, ravi de vous retrouver comme tous les mois pour ce grand débrief, on passe en revue l'ActuTech et puis un peu ce qu'on a dans la tête, tout ce qu'on a vu passer au cours de ces dernières semaines. Bon, on va reparler de ChatGPT, on va parler... Quoi ? Qui est-ce qui parle dans le monde ? On va parler d'agents intelligents, on va parler de robots, peut-être bien, et puis d'IA. L'IA qui est disponible en France est celle qui ne l'est pas, et on se demande si elle le sera un jour. Voilà, voilà, donc ça c'est le menu de ce Grand Débris F. Et si vous êtes chauds, on y va les amis !
François :
[3:26] C'est le Grand Débris.
Jérôme :
[3:28] C'est le Grand Débris.
François :
[3:30] En fait, c'est le débrief qui dérape. Vous avez fait le débrief.
Bruno :
[3:33] Oui, mais c'est avec le cheveu sur la langue.
Jérôme :
[3:36] C'est le débrief. Je vais faire un truc là. Salut, ChadGPT. Je suis avec François Sorel et avec Bruno Guglielminetti et on s'apprête à enregistrer notre émission Le Grand Débrief. Est-ce que tu connais ? Salut, Jérôme. Oui, bien sûr. Je connais François Sorel et Bruno Guglielminetti. Deux grands noms de la tech et des médias.
François :
[3:57] C'est vrai.
Jérôme :
[3:57] Ça promet d'être une émission pas de, Génial, ça va être top Tu me diras comment ça s'est passé Bon enregistrement à vous trois Eh bah écoute, t'as qu'à rester avec nous Tu vas nous écouter si tu veux, si t'as quelque chose à dire Tu pourrais éventuellement intervenir Mais à condition de lever le doigt d'abord.
François :
[4:13] Et puis surtout qu'ils disent des trucs intéressants.
Jérôme :
[4:15] J'ai éventuellement la main alors Je suis là en coulisses, prêt à intervenir Si besoin Bonne émission les gars Merci, Elle est pas mignonne Alors moi c'est une femme Ah bon ? Oui, moi j'ai choisi...
François :
[4:31] Elle a une voix un peu masculine, non ?
Jérôme :
[4:35] Attends, je vais lui couper le sifflet parce que elle va plus s'arrêter. Avec toi et Bruno, vous allez sûrement vite régler ce souci technique et reprendre le fil de l'émission. Voilà, exactement. Merci mon chéri.
François :
[4:48] Elle est un peu aux fraises, quand même.
Jérôme :
[4:50] Non, elle n'est pas aux fraises. Franchement, moi c'est ma meilleure amie maintenant. Mais alors ça y est, vous aussi, vous êtes passé à ChatGPT VoiceMod nouvelle version, j'imagine.
François :
[5:00] Écoute, oui.
Jérôme :
[5:01] François.
François :
[5:03] C'est arrivé en France il y a peu de temps. Mais comme je l'avais raconté aussi dans Takenco, il y a deux semaines, on était à Nageville avec Bruno, notamment. Et j'étais très heureux de pouvoir tester en avant-première avant que ça arrive en France, GPT Voice. Et on en a parlé, parce qu'évidemment, on a beaucoup discuté, échangé avec Bruno sur place. physiquement, en présentiel. Et c'est vrai que je lui expliquais que franchement, JPT Voice m'avait bluffé. Et que c'était vraiment... une avancée, comment dirais-je, une interface intéressante qui apporte beaucoup par rapport à l'écrit, parce que tu es dans la rue, tu n'as pas envie d'écrire, tu es là, tu as tes Airpods, ou tu es avec ton téléphone, tu appuies sur un bouton, tu peux lui poser une question, il va te répondre, c'est très fluide, et ça apporte une convivialité, et je dirais une fluidité dans les échanges, qui est assez sympa. Moi, grâce à GPT Voice, je l'avais raconté à Bruno, j'ai pu trouver mon petit resto pour les brunché le matin, alors je n'arrivais pas à dormir. Le resto, la spécialité de poulet qu'on est allé déguster avec Bruno, on s'est régalé. Bruno était vraiment, il me dit, franchement, c'était tellement bon ton poulet, là.
Bruno :
[6:20] C'est vraiment le meilleur que j'ai mangé.
François :
[6:23] Voilà, c'est ça, exactement. Vous avez vu quand Bruno s'auto-imite.
Jérôme :
[6:27] C'est superbe.
François :
[6:28] Et donc, voilà, et franchement, même, moi, je me suis un petit peu, on s'est un petit peu baladé dans Nashville et à chaque fois que je voyais des trucs que je ne comprenais pas, ils m'expliquaient, ils comprenaient.
Jérôme :
[6:39] Qui, Bruno ou Chad G.P.T.?
Bruno :
[6:42] Non mais Bruno, là.
François :
[6:44] Je parle de Chad G.P.T.
Bruno :
[6:45] Mais Jérôme, c'est intéressant que tu dises ça parce que ma relation avec François va beaucoup mieux depuis que Chad G.P.T. lui explique ce que je lui dis.
Jérôme :
[6:52] C'est ça.
François :
[6:53] Avant de ne se comprenait pas, c'est un peu notre, comment dirais-je, notre interprète.
Jérôme :
[6:58] En plus, Chad G.P.T. parle avec l'Action Québécois maintenant.
Bruno :
[7:01] Oui. Et d'ailleurs, ça fait... Moi, le mois d'octobre, c'est un peu comme ça que je l'ai vécu. Parce qu'à un moment donné, quand il est sorti, vous vous en souviendrez parce que je vous en ai parlé même dans vos émissions respectives. À un moment donné, je voyais des vidéos qui passaient partout. On faisait faire des accents, tout ça. Je ne voyais rien avec l'accent québécois. Je lui ai dit, c'est pas con. Je vais essayer de voir si ça fonctionne. Et je le fais. Et je le balance sur les réseaux sociaux. Et là, le lendemain, j'avais plein de demandes d'entrevues par les médias électroniques, papiers.
Jérôme :
[7:30] Oui, mais j'étais vu C'est quoi que ça existe ? Tu t'es vu sur un plateau télé, c'est l'équivalent de notre 20 heures à nous. Oui, oui, oui. Où tu es allé expliquer que ChatGPT parlait à Québécois maintenant.
Bruno :
[7:41] Exactement, pour faire le 20 heures chez nous.
Jérôme :
[7:44] Incroyable.
François :
[7:45] Vous vous rendez compte, GPT Voice qui a la voix de Bruno maintenant. C'est fou quand même.
Bruno :
[7:50] Oui, c'est impressionnant.
Jérôme :
[7:53] Vous avez utilisé la voix par défaut, une voix mâle ou femelle ?
Bruno :
[7:57] Moi, c'est une voix d'homme.
François :
[7:58] Oui, moi aussi une voix d'homme, mais assez jeune, sympa, cool. et vraiment, quand tu vois un petit peu la puissance du truc tu te dis que ça va faire quand même du mal à pas mal de choses avant ou par avant qu'est-ce que tu faisais ? tu te remets un petit peu dans le contexte avant t'allais sur TripAdvisor, t'allais sur Google tu tapais brunch sympa pour l'aspect touristique.
Jérôme :
[8:26] Tu veux dire.
François :
[8:26] Pour l'aspect touristique Mais en fait, là, je m'en suis servi dans une configuration touristique. Mais je suis persuadé qu'en fait, dans tous les secteurs, c'est pertinent.
Bruno :
[8:36] Au quotidien, moi, je l'utilise. Avec mon amoureuse, de temps en temps, on est dans la cuisine, puis on dit, bon, ça prend combien de temps à faire ces pâtes-là ou cette viande-là? Et puis, plutôt qu'aller sur Google, moi, j'ouvre, je le lance. Puis je demande, si un steak, un surlonge, je devrais mettre combien de temps environ? Et puis là, il va me répondre très rapidement, très convivial, comme s'il était juste à côté de moi.
Jérôme :
[9:00] Oui, exactement.
François :
[9:01] Mais en fait, ça fait vraiment du mal aux assistants au co-traditionnel. Parce qu'avant, tu n'osais même pas poser cette question à Alexa qui ne comprenait rien, ou Siri ou Google.
Jérôme :
[9:12] Non, Alexa, quand même, elle a des embryons de réponse. Parfois, elle te dit des trucs, mais...
François :
[9:17] Oui, Jérôme, mais tu es d'accord sur le niveau.
Jérôme :
[9:19] Je suis d'accord, je suis d'accord. Parce que souvent, elle te renvoie sur le web. Elle te dit, j'ai trouvé sur le web, et puis elle te cite une réponse.
François :
[9:24] Oui, mais bon, sur le web, tu t'en fous. Mais là, tu peux vraiment dialoguer. Tu dis, écoute, quand c'est une recette, tu peux dire, tu peux la répéter. Il n'oublie pas le contexte.
Bruno :
[9:33] Il n'oublie pas ce qui est menti. Ah, ben oui, là, ce n'est pas pareil. Puis là, elle va continuer. Mais de toute façon, regarde l'exemple que tu as eu avec ton IA avant qu'on commence la discussion. C'est exactement ça. Tu as vu comment tu étais heureux ? Elle était heureuse de savoir que c'était là. Puis elle dit, bon, bon enregistrement.
Jérôme :
[9:50] Oui, alors, Bruno, elle n'était pas heureuse. C'est une machine. C'est un algorithme. mais la machine elle est pas peut-être qu'il y a quelqu'un derrière ah voilà ça y est on ne sait pas là on rentre dans les choses intéressantes on a eu moi je suis persuadé qu'il y a quelqu'un.
François :
[10:04] Qui est là.
Jérôme :
[10:05] Qui t'attend et qui se dit ah tu sais c'est comme c'est.
François :
[10:08] Jérôme oh là là c'est encore.
Bruno :
[10:09] L'emmerdeur mais Jérôme je ne crois pas naïve c'est la même chose qu'avec Optimus avec le lancement de Tesla c'était des techniciens qui.
Jérôme :
[10:17] Répondent mais bien le rapport mais pourquoi parlez pas parlez pas tous en même temps sinon on ne voit plus s'il vous plaît là je vous balance on se calme, ce que je veux dire c'est que on a eu cette discussion là François sur le plateau de ton émission dans Tech & Co il y a quelques jours oui c'était un peu t'as vu comment t'es énervé ?
Bruno :
[10:40] T'es venu de piquer.
François :
[10:41] Non mais attends mais qu'est-ce qu'il a fait ?
Jérôme :
[10:45] C'était un autre sujet c'était un autre sujet.
François :
[10:49] J'étais énervé alors moi j'adorais parce que tu vois, il était un peu comme ça, on aurait dit qu'il avait pris trois Red Bulls, mais franchement, waouh ! Mon Jérôme, là, il est sorti de seconde.
Jérôme :
[11:00] Oui, mais ça, c'était pour un autre sujet. C'était pour les questions de réglementation, Apple, etc. Non, mais ce que je disais juste avant sur ton plateau, c'était que moi, j'adore ces outils. Je suis comme vous. Je l'ai adopté. L'aspect touristique, pareil. Moi, je l'avais testé, mais même cette version-là, ou même l'ancienne version l'été dernier. J'étais en Grèce et je me baladais. Je lui posais des questions et tout. Et je me suis fait la même réflexion que toi. TripAdvisor est mort, etc. Bref. Mais par contre, il y a un truc qui me gêne. la limite, c'est le fait que ce soit trop humain, justement. Ils ont trop travaillé le côté humain. Et tu me dis, elle est contente, elle est joyeuse. Oui, et le truc joue trop là-dessus. Tu vois, toutes les conversations terminent par des questions.
François :
[11:40] Moi, j'adore.
Jérôme :
[11:41] Oui, mais parce qu'on a du recul, mais je pense que ça peut être très confusant. C'est ça qui peut vraiment créer de la confusion. Et à long terme, ce n'est pas bon pour l'espèce humaine, on va dire.
Bruno :
[11:54] Au contraire, moi, je trouve que d'avoir une interface vocale qui va en symbiose avec l'atmosphère du moment, je trouve que c'est génial. Et on parle d'une interface...
Jérôme :
[12:04] Ce ne sera jamais l'atmosphère du moment, parce que si tu as un coup de blues, elle ne sera pas triste.
Bruno :
[12:10] Non, ben, attends, attends, attends, attends. Moi, j'ai entendu une démo où la personne ne s'allait pas. Tu sentais qu'elle était presque dépressive et l'IA a pris un ton posé. Elle n'a pas fait « Ah, youpi, t'es dépressif. » Non, elle a pris un ton sur le... Et quand t'es heureux, bien, elle a un ton heureux. Et quand t'es neutre, il répond de façon neutre. Et c'est ça que je trouve intéressant. Parce que t'essayais avec Siri, Alexa et compagnie, ils avaient toujours le même débit, le même approche, le même ton. Tu sentais que tu parlais à une machine. Et il y a ça qui était agaçant. Mais de te retrouver... Puis il y a aussi la latence d'être capable de parler à une machine et de te faire répondre automatiquement dans l'instant qui suit. Et puis après, d'être capable de l'interrompre pour l'envoyer dans le champ gauche, puis après dans le champ droit, puis elle te suit comme si c'était une vraie personne. L'expérience, l'interface vocale, c'est là où elle est intéressante. Et on s'entend, on est toujours avec un téléphone.
Jérôme :
[13:06] Ouais, ouais, ouais, je comprends ce que tu dis, mais simplement pourquoi moi je soulève ce problème ? Parce qu'on sait qu'il y a des problèmes derrière, on sait les problèmes que ça peut causer, c'est-à-dire que c'est des outils fantastiques, mais qui peuvent rendre fou certaines personnes, ou en tout cas, perturber, et d'une manière générale.
François :
[13:23] Jérôme, tu donnes une Porsche, un débile, un abruti, il va faire n'importe quoi. Est-ce que c'est parce que tu vas avoir une infime partie des gens qui ne vont pas pouvoir utiliser cet outil de manière correcte qu'il faut le dégrader pour tout le monde ? Non, je ne suis pas d'accord. Il faut aussi accepter le fait que, avec toute technologie, tu as des statistiques avec des gens qui, vont peut-être effectivement croire au bout d'un moment qu'ils discutent avec un humain mais tu sais que 99,9% des gens vont savoir que c'est une machine et que ça ne pose pas de problème, tu vois. Je pense qu'il faut... Justement, ce type d'innovation, à mon avis, elle n'a d'avenir que si elle se rapproche le plus possible de ce qu'on est. Je pense, je pense.
Jérôme :
[14:11] Vraiment. Tu es favorable à cette idée d'humanisation maximale, même si elle est artificielle, de ces outils, en fait.
François :
[14:22] Tant que tu le sais, il faut le savoir. Il faut que tu saches que tu es en train de discuter avec des algorithmes et un serveur. Mais tant que tu le sais. Après, voilà. Si l'ergonomie fait que...
Jérôme :
[14:36] On va l'oublier parce que là, aujourd'hui, c'est exotique. Voilà, on est quelques-uns dans le monde, on va dire, à utiliser ça. Mais demain, tu auras ça à tous les coins de rue. Tu auras ça dans les magasins. Tu auras ça au bout du fil. Tu auras ça sur ton ordi, etc. On va être entouré par les machines. Donc, on ne fera plus la différence et tu ne sauras plus à quel moment tu parles à un humain et tu parles à une machine.
François :
[14:58] Moi, je pense qu'on saura.
Jérôme :
[15:00] À moins qu'il y ait une réglementation... C'est pour faire plaisir à Bruno. À moins qu'on fasse une réglementation...
François :
[15:09] Arrêtez avec ça, s'il vous plaît. On n'en peut plus.
Jérôme :
[15:12] Pour obliger les constructeurs d'IA à, je ne sais pas, allumer un voyant rouge à chaque fois que c'est une IA. Je suis une IA. Mais à signaler qu'il est une IA. C'est un principe éthique de base. C'est tout. Et ça ne remet pas en cause la magie de ces outils-là.
Bruno :
[15:27] Tu vois, la personne qui va tomber, parce que je sais qu'entre autres, tu penses à ces gens-là, mais les gens qui vont tomber amoureux d'une IA, ces mêmes personnes-là l'ont déjà fait à l'époque quand il y avait des robots conversationnels textuels. Ils avaient des relations épistolaires avec ces machines-là, et puis ça ne les a pas empêchés. Je me souviens même, je pense qu'il y a deux ans, il y a quelqu'un en Asie qui a marié son chatbot.
Jérôme :
[15:53] Qui a marié son chatbot?
Bruno :
[15:54] Oui, il faut quand même le faire. Mais là, il doit être heureux parce que maintenant, le chatbot doit avoir une voix. Alors finalement, il réalise que... c'est encore plus près de l'expérience humaine bien sûr.
Jérôme :
[16:04] Non mais il y a de plus en plus d'exemples, on voit aussi au Japon ces sociétés qui se sont montées pour faire revivre des personnes décédées, pour créer une relation etc, mais à la limite c'est un peu différent parce que c'est censé simuler la vie
Jérôme :
[16:17] d'une vraie personne donc c'est pas il y a des enjeux.
Bruno :
[16:20] Tu vois récemment, c'est la semaine dernière il y a, le site web director qui a été pointé du doigt parce qu'ils ont, permis à des agents conversationnels de prendre la voix ou le texte ou la personnalité du fameux jeune homme américain qui est mort, battu par un policier ou maltraité par un policier qui a créé le mouvement Black Lives Matter.
Jérôme :
[16:53] Oui, comment il s'appelle?
Bruno :
[16:55] Lloyd.
Jérôme :
[16:57] Comment tu dis?
Bruno :
[16:58] Lloyd.
Jérôme :
[16:58] George Lloyd, oui.
Bruno :
[17:00] Donc, c'est ça. Et là, il y a des gens qui prenaient sa personnalité à l'intérieur d'un robot conversationnel.
Jérôme :
[17:06] Quel intérêt?
Bruno :
[17:08] Justement, de profiter de sa notoriété pour avoir des conversations avec des gens qui s'intéressaient à ce sujet-là. Mais il y a des organisations qui, disent, ben non, vous ne pouvez pas faire ça. Vous ne pouvez pas prendre l'identité de quelqu'un, même décédé, même numérique, parce que c'est de l'usurpation d'une identité, vous n'avez pas les droits pour ça.
Jérôme :
[17:28] Oui.
François :
[17:29] Moi, ça me choque plus que ça, tu vois. Ça me choque plus que ça que le fait de discuter avec GPT Void, dont on sait que voilà, il est là pour nous rendre service, c'est un peu notre assistant, et, on s'exprime avec lui de la manière la plus simple.
Jérôme :
[17:46] C'est ça qui est top. Tu vois, c'est... Par exemple, je trouve ça, quelque part, paradoxalement, ça crée des barrières. Moi, j'aimerais l'insulter, j'ose pas, parce que comme je suis un garçon bien élevé, et qu'elle est gentille avec moi, je ne vais pas la maltraiter. Et du coup, je...
François :
[18:00] Non, je veux l'insulter.
Jérôme :
[18:02] Façon de parler. Je ne voudrais pas développer d'affect à son égard. C'est ça que je veux dire. Je ne veux pas me sentir redevable. Mais là, je suis à deux doigts de lui dire merci, pardon, excusez-moi de vous avoir dérangé.
François :
[18:13] C'est bizarre, ça. Mais moi, pas du tout, en fait. Pour moi, c'est un outil. C'est un outil. Et je n'ai pas de... Comment dirais-je ? Je n'ai pas d'affect. Et je ne me pose même pas cette question. bon après pardon, Enfin, moi, la prochaine étape pour toi, c'est que tu vas tomber amoureux de ta GPT Voice.
Bruno :
[18:33] Je t'invite rapidement à changer la voix et mettre celle d'un homme. Peut-être qu'au niveau de la relation, ça va se passer mieux.
Jérôme :
[18:40] Mais c'est vrai, tu as raison. En plus, j'ai choisi cette voix de femme que je ne trouvais pas très agréable. Je ne la trouvais pas très sensuelle ni rien. Et je me suis dit, je vais quand même prendre ça. Eh bien, effectivement, j'ai développé de la sympathie.
Bruno :
[18:55] Une affection.
Jérôme :
[18:56] Voilà. Voir de l'amour, voire de l'attirance. Non, je plaisante. Non, mais je la trouve sympathique malgré cette voix que je n'aimais pas au début. Donc, c'est dingue.
Bruno :
[19:07] Moi, mon Jarvis, parce que c'est vraiment comme ça que je l'ai vu au début, ça fait seulement me rappeler le personnage virtuel qui existe dans les Marvel, qui est l'ordinateur central de Richard Sam Stark. Pour moi, c'est ça. Alors là, moi, aujourd'hui, j'ai mon Jarvis à moi, et c'est comme ça que je l'appelle. Mais je sais que c'est une machine, mais je trouve ça chouette de temps en temps que je puisse lui poser des questions en mode vocal et qu'il me réponde en mode vocal. Et ça s'arrête là. Ce n'est pas mon ami. J'aime encore mieux et jamais je n'hésiterai entre une rencontre avec vous deux et un moment de qualité avec Jarvis. Ça n'existe pas. C'est vous deux.
François :
[19:44] Bon, dites-moi, c'est tellement beau, Bruno. Et notre petit poulet grillé à Nashville.
Jérôme :
[19:51] À part le poulet, du coup...
Bruno :
[19:53] Ah non, attends. Parce qu'il a vraiment monté toute son histoire.
Jérôme :
[19:57] Ah oui, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. Non, pas du tout. Je voulais passer à autre chose, mais allons-y.
Bruno :
[20:02] François, raconte l'histoire d'un restaurant.
Jérôme :
[20:03] C'est quoi l'histoire du poulet, alors?
Bruno :
[20:05] Un restaurant quand on a avisé les gens que...
François :
[20:08] Le restaurant, le restaurant, donc, parce que je lis de ci, de là que la spécialité énergique, c'est le poulet frit. J'ai dit OK. Et donc, je demande à la GPT Voice, écoute, voilà, on est dans tel endroit, etc., etc. Il me dit oui, effectivement, à côté de votre hôtel, vous avez la référence du poulet frit. C'est une institution depuis des dizaines et des dizaines d'années. Je ne sais plus comment ça s'appelle. C'est à côté de tel endroit, etc. allez-y, vous allez voir, vous allez adorer. Faites attention parce que parfois, il y a du monde et tout. Effectivement, on arrive avec Léa et Bruno, il y avait un monde fou, on a fait une petite... Ça allait assez vite. Et on mange et tout, et puis la serveuse dit ça va, vous avez oublié ?
Jérôme :
[20:52] Je vais te faire passer devant, non ?
François :
[20:55] J'étais à deux doigts de lui demander s'il connaissait le patron. Et donc, on mange et tout, et je ne sais plus, c'est toi Bruno qui lui pose la question.
Bruno :
[21:05] Non, je lui dis, parce qu'ils sont en train de venir voir si tout allait bien.
François :
[21:10] Oui, il nous demande si ça s'est bien passé.
Bruno :
[21:12] Je lui demande en anglais. J'ai dit, by the way, votre restaurant nous a été référé par Chagipetit. Et là, les yeux deviennent immenses. Ah oui? Mais attendez, je vais le dire au gérant. Et là, c'était une gérante. Et là, finalement, la gérante vient. Et là, c'est François qui lui confirme. Et là, je lui ai dit... Oh my God!
Jérôme :
[21:31] Là, il a dû se dire, mais c'est TripAdvisor repuissance 1000, quoi, qui s'ouvre à moi.
François :
[21:38] Non, mais ce qu'il y a de dingue, c'est que le... Comment dire ? Le prescripteur dans ce cas-là, c'était toujours Google. Et bien maintenant, c'est... C'est fou, quand même. C'est dingue.
Jérôme :
[21:50] Super. Ça vaut un petit... Voilà, c'était pour souligner la profondeur du propos. Dites-moi...
François :
[22:01] J'adore ton lapin du racet.
Jérôme :
[22:05] Du coup, vous êtes chaud bouillant et vous êtes mûr pour acheter un robot Optimus quand il va sortir ?
François :
[22:11] Ah ben moi j'en rêve.
Bruno :
[22:12] Ah ouais ? Mais il va faire quoi chez vous ?
François :
[22:14] Bon, j'attends qu'il soit un petit peu plus perfectionné, qu'il y ait quelques mises à jour, une cinquantaine je pense.
Bruno :
[22:20] Mais il va faire quoi chez toi ?
François :
[22:20] Mais après ça peut être pas mal.
Jérôme :
[22:21] Bon, parce que c'est vrai que c'était quand même l'un des événements de ce mois d'octobre, la présentation de la conférence de Tesla, la WeRobot.
François :
[22:29] Non, mais vous aimeriez pas avoir un robot comme ça à la maison qui pourrait vous aider à débarrasser, à, je sais pas moi, par exemple, à nettoyer votre salle de bain ou...
Jérôme :
[22:43] Apporter des trucs.
François :
[22:44] Vous servir à manger. Tu vois, tu peux lui dire « Tiens, descends les poubelles, j'ai froid. » Lui, il y va, il va descendre les poubelles, il remonte. Des trucs tout bêtes. Une espèce de robot qui te rend service.
Jérôme :
[23:00] Bruno, t'as l'air, dubitatif.
François :
[23:06] Dubitatif.
Jérôme :
[23:06] Non, t'as pas envie ?
François :
[23:07] Je suis d'accord, Bruno, c'est un peu un fantasme. Je suis d'accord. Parce que c'est pas prêt. Mais je me dis, dans quelques années, pourquoi pas ? Non, là, aujourd'hui, non.
Bruno :
[23:19] Non, mais dans le quotidien, moi, j'ai déjà, on a à la maison un robot qui s'occupe de plancher, qui fait l'essorage, le lavage.
Jérôme :
[23:30] Ah, l'aspirateur, oui.
Bruno :
[23:31] Non, mais il fait les deux. Il passe par la trouille.
François :
[23:34] Comme un rumba, un rumba, il lave.
Bruno :
[23:36] Donc, il lave, il lave.
François :
[23:39] Je fais le rumba qu'il lave.
Jérôme :
[23:39] Tu mets vachement bien le rumba qu'il lave.
Bruno :
[23:41] Ah, c'est bon, tu vois, comme ça.
François :
[23:41] Oui, oui. C'est magnifique.
Bruno :
[23:42] Il parle de science aussi.
François :
[23:43] C'est ça.
Bruno :
[23:44] C'est très visuel pour les gens qui nous écoutent en audio. il y a du rumba dans l'air elle est.
François :
[23:51] Bien.
Jérôme :
[23:53] Franchement elle est bien.
François :
[23:55] Toi qui connais la musique en plus Bruno tu dois connaître.
Bruno :
[23:59] Ta référence.
Jérôme :
[24:00] Quel rapport de rumba à Optimus.
Bruno :
[24:03] Justement c'est déjà ce que j'allais dire c'est que nous on a déjà ça et on oublie toujours de le partir c'est vrai mais on pourrait passer ça de le lancer tu veux dire tu sais que.
Jérôme :
[24:14] Tu peux le programmer.
Bruno :
[24:16] Pour qu'il démarre automatiquement. Finalement, et ça, c'est un peu comme la blague, maintenant, c'est les chats qui vont le démarrer.
Jérôme :
[24:21] Non.
Bruno :
[24:23] Pour s'amuser. Il y a une fixation sur le robot. Et donc, lui, aux deux jours, il va sur le robot, il tape, et le robot se met.
Jérôme :
[24:31] C'est pas vrai. Et après, il fait quoi? Il joue avec ou il monte dessus et se promène dans la maison?
François :
[24:35] C'est un peu comme une auto-tamponnette. Exactement.
Bruno :
[24:38] Mais il regarde aller, il tourne autour. Et moi, je le sais que ça fonctionne comme ça parce que je reçois les messages sur mon téléphone en me disant il manque d'eau, ou il a terminé son travail, puis là, j'ai dit, ah, putain.
Jérôme :
[24:49] Il a mangé le chat.
Bruno :
[24:53] Mais c'est ça, mais donc...
François :
[24:55] Il a assis, il a assis le chat.
Jérôme :
[24:57] Il a le chat qui hurle, il a le chat coincé dans l'impérateur.
François :
[25:00] Il a ton mec qui est dans le roue-m'a.
Bruno :
[25:01] Mais tout ça pour dire que c'est là, mais c'est pas encore fou, et puis ça fait au moins trois ans qu'on l'a, deux ans, mais il est pas encore intégré dans notre vie. Alors, je me dis d'avoir une grande patente comme Optimus qui est là dans tes jambes, « tasse-toi s'il te plaît ».
Jérôme :
[25:17] T'imagines, il pique la place sur le canapé au moment où tu veux regarder la télé, tout ça. « Mais pousse-toi ! » Et là, il n'a plus de batterie, il fait 80 kilos, tu n'arrives pas le soulever.
Bruno :
[25:26] Vous avez vu la pub, ça fait plusieurs mois que ça existait, mais il y avait Optimus qui était avec une jeune fille. On imagine que c'est la jeune étudiante de la famille. T'imagines qu'il pique la femme. Mais il prend la photo, il la prend et il la serre contre lui. Et il y avait quelque chose. j'avais comme un petit malaise dans cette scène-là, en disant, non mais c'est quoi, il va s'en prendre à nos enfants, c'est quoi ça ?
François :
[25:48] Oui, mais ça c'est Elon Musk qui a le fantasme d'avoir le robot humain, finalement, tu vois, donc il ajoute des petites touches, d'affection, finalement.
Jérôme :
[26:02] Mais c'est aussi une réalité, moi j'en parlais avec un invité cette semaine que j'avais interviewé à ce sujet, et c'est un risque qu'on ne peut pas totalement écarter, c'est-à-dire Aujourd'hui, tout se fait hacker. Tous les serveurs sur le cloud se font hacker. Tu peux te faire hacker ta connexion Internet, tu peux te faire hacker tes caméras connectées, tu peux te faire hacker ta maison, etc. Demain, tu te fais hacker une machine avec une force, comme aura le robot Optimus, mais tu peux planter un couteau dans le cœur de quelqu'un à distance.
Bruno :
[26:34] C'est le premier meurtre qui sera fait par un robot. Je ne sais pas si tu peux découvrir.
Jérôme :
[26:40] Voilà. Et ça, c'est pas tellement évoqué comme sujet. Alors bon, il y a encore quelques années avant d'être commercialisé, mais quelles seront les garanties par rapport à ça ? Est-ce que vraiment... Parce que...
François :
[26:55] Prenons le cas de Tesla.
Jérôme :
[26:56] Jérôme. Vous inquiétez pas, c'est hyper sécurisé, c'est un argument bidon.
François :
[27:01] Oui, Jérôme, mais prends le cas de Tesla, par exemple. Tesla, ça fait dix ans que les Teslas existent. au point d'aller s'encastrer dans un platade. C'est un argument. Tu vois ce que je veux dire ? Alors, on n'est pas à l'abri, mais je pense que les produits Tesla sont sans doute les produits les mieux protégés contre les attaques. Et souvent, Elon Musk en parle, il dit, voilà, on investit énormément dans tout ce qui touche, on va dire, la cybersécurité, etc.
Jérôme :
[27:31] Mais ça n'existe pas, la protection définitive et le risque zéro, vous êtes d'accord ?
François :
[27:36] Oui, bien sûr, évidemment. Mais pour revenir à mon exemple Tesla, ça fait dix ans que Tesla existe. oui, il y a eu des piratages de Tesla mais c'est parce qu'un gars a réussi à ouvrir la voiture à distance mais ça n'a jamais touché le cœur on va dire le cerveau de la Tesla qui est le FSD parce que peut-être qu'il n'y avait pas d'intérêt à faire.
Jérôme :
[27:56] Ça tu ne vas pas t'amuser à pirater la voiture de quelqu'un juste pour le plaisir oui mais demain.
François :
[28:06] Tu veux tuer quelqu'un tu le lances à 180 sur l'autoroute et tu le fais prendre un platane Tesla.
Jérôme :
[28:11] Qu'on soit sûr qu'il soit dans sa Tesla à ce moment-là, qu'il n'y ait pas sa famille et ses enfants avec lui, etc.
Bruno :
[28:17] Ils ont le contrôle des caméras, ils vont savoir qui est dedans.
François :
[28:20] Oui.
Jérôme :
[28:22] Je fais un peu Pépé-ronchon, là, mais tu vois, je pense que c'est un peu des questions à la fois assez primitives, assez basico-basiques, mais je pense qu'elles sont à deux doigts de devenir d'actualité et de devenir vraiment des préoccupations réelles.
Bruno :
[28:38] De toute façon, Jérôme, avant d'aller prendre un couteau et de l'enfoncer dans quelqu'un. On pourrait tout simplement demander à l'Optimus d'aller allumer le gaz dans la cuisine, puis après, quand quelqu'un fera, pouf, la maison saute.
Jérôme :
[28:49] Oui, c'est possible aussi. Alors moi, je m'en fous, je n'ai pas de gaz, mais... Mais oui, oui, bien sûr, c'est possible. Bon, enfin, donc, il a promis ça pour 2026, je crois, Optimus.
François :
[29:02] Oui, donc on rajoute 4 ans.
Jérôme :
[29:04] Oui, on rajoute 4 ans.
François :
[29:05] C'est toujours la date qu'il annonce, plus 4 ans, en général.
Jérôme :
[29:09] Est-ce que ça verra vraiment le jour ? Est-ce que ce sera à la hauteur des promesses ? C'est toujours la question.
François :
[29:15] Mais le robot pour Elon Musk, c'est beaucoup plus qu'un robot compagnon comme ça. Vous savez que les premiers déplacements qu'il y aura sur Mars, ce sera avec des robots primus.
Bruno :
[29:28] C'est pour ça qu'il fait ça.
François :
[29:29] Lui, il est vraiment dans une logique où à la limite, avoir un robot majordome à la maison, c'est un détail. Lui, ce qu'il veut tester, c'est des robots humanoïdes qui partent sur Optimus, qui vont pouvoir mesurer, on va dire la possibilité de vie pour un humain en termes d'oxygène, etc., etc., et voir ce qui se passe. Et il a tout à fait raison, excusez-moi, mais l'objectif c'est d'envoyer un robot humanoïde sur Mars pour voir comment ça se passe en termes de gravité, etc., etc., pour défricher le terrain pour qu'un jour un humain, beaucoup plus fragile que lui, puisse y aller. C'est brillant.
Jérôme :
[30:11] Absolument. Il n'y a rien à dire. Il prépare. Il y a quand même, à court terme, à plus court terme, le projet commercial, c'est de vendre une machine à 30 000 ou 20 000 dollars et que des gens l'achètent pour faire des trucs à la maison. Avant qu'on soit tous sur Mars, tu vois ce que je veux dire ?
François :
[30:27] Je ne te parle pas de nous. Je ne te parle pas de nous, mais je parle de lui. Je pense que pour lui, sa préoccupation, c'est véritablement comment il peut aller le plus vite possible sur Mars. et son robot Optimus, je pense, sa priorité c'est de le faire aller sur Mars avant qu'on le retrouve dans nos appartements.
Jérôme :
[30:45] Et l'étape d'après, c'est d'en faire un président de la République aux Etats-Unis. Avec Chad GPT à l'intérieur.
François :
[30:53] Ben écoute, peut-être que ça sera meilleur que... On va pas rentrer là-dedans.
Jérôme :
[30:57] Non, puisque le sujet de la présidentielle l'intéresse beaucoup. Ouais, ouais. Et sinon, comment vous avez trouvé...
Bruno :
[31:05] Non, mais pendant qu'on est dans le sujet, comment vous avez trouvé son robotaxi?
Jérôme :
[31:09] Ah oui, parce que l'annonce, ça devait être ça, surtout. Mais en fait, c'est vrai qu'on a l'impression qu'Optimus a un peu volé la vedette au robotaxi.
Bruno :
[31:16] Parce que je trouve ça vraiment pas bête, l'approche qu'il a. Mais on n'en a vraiment pas beaucoup parlé, mais l'approche qu'il a prise, c'est-à-dire qu'il développe ces modèles-là, après il les met en vente. Et ce que ça va faire, c'est que ça va créer un réseau qui va pouvoir concurrencer Uber. parce que les propriétaires de ces véhicules-là vont pouvoir les acheter et lorsqu'ils ne les utilisent pas, les mettent à la disponibilité des gens qui pourront le louer. Et donc, créer des revenus pour le propriétaire de la voiture et presque financer son achat à terme. C'est ce qu'il fallait le faire.
François :
[31:49] Encore une fois, c'est hyper malin. C'est hyper malin parce que même si tu payes ta voiture 50 000 dollars, tu pourras imaginer que tu vas l'amortir en quelques années parce que comme à 95% du temps, tu ne t'en sers pas de ta voiture, elle va te rapporter de l'argent et elle va circuler.
Bruno :
[32:06] Etc.
François :
[32:07] Après, ça pose des problèmes, évidemment, on va dire de vandalisme, de propreté. Dans ta voiture, moi, j'ai des effets personnels dans ma voiture.
Jérôme :
[32:16] Ah ça, oui, t'en as. t'as un blouson oh, oh tu as des attaques personnelles moi j'essaye moi je laisse quasiment rien dans la voiture c'est sa deuxième maison t'ouvres le coffre t'as l'impression qu'il y a 3 ans de vacances à l'intérieur ne l'écoutez pas déjà.
François :
[32:36] Ça fait un moment que t'es pas rentré dans ma voiture dans ma zoé j'ai un blouson, une veste et deux sacs mais ce que je veux dire par là c'est que tu dois penser C'est vrai.
Jérôme :
[32:47] Mais il y aura des petits casiers personnels à l'intérieur.
François :
[32:53] Tu crois ? Comme dans les trucs Amazon ?
Jérôme :
[32:55] Mais vous savez que cette idée, elle n'est vraiment pas nouvelle. Depuis qu'on a commencé à évoquer l'idée de voiture autonome, l'idée subsidiaire qui venait avec, c'était oui, mais de toute façon, c'est pour faire du car sharing, c'est-à-dire qu'on ne sera plus propriétaire de nos voitures, ou en tout cas, on la partagerait, etc. Moi, je veux bien, c'est super séduisant, c'est vrai que c'est intelligent, Quand tu sais que les véhicules, d'une manière générale, ils passent, je ne sais plus quel est le chiffre exact, mais je crois que c'est 70 ou 80% de leur temps à ne pas rouler, en fait, à rester garés quelque part, ce qui est absurde, vu le prix que ça coûte, vu l'impact environnemental, le point environnemental de ces appareils, etc. Mais il y a une barrière qu'on n'a pas réussi à passer et que nous, on connaît bien ici à Paris, parce qu'on l'a vécu avec les autolibs, c'est le facteur humain qui...
Jérôme :
[33:44] Peut être responsable, c'est un carnage, c'est-à-dire que les équipements mutualisés entre plusieurs personnes, sans responsable humain à l'intérieur, en deux temps, trois mouvements, c'est vandalisé, sali, rendu comme c'est pas tes affaires, tu fais n'importe quoi. Les autolibs à la fin, parce que ça a été arrêté maintenant, c'était des poubelles roulantes. Il y avait des prostitutes qui faisaient des passes dans les autolibs la nuit. tu montais dans une auto-libre t'avais du beurre sur le volant des mecs, c'était dégueulasse c'était devenu affreux, horrible et comment tu règles les gens se faisaient des tartines ils bouffaient, ils jetaient comme ça et puis ils attrapaient le volant avec une espèce de perversité à vouloir laisser le bordel dans la voiture c'était dégueulasse n'oublie.
François :
[34:34] Pas un truc Jérôme c'est que dans ta Tesla t'as plein de caméras ouais Donc, si tu commences à badigeonner ton volant de beurre, ça va se voir.
Jérôme :
[34:47] Ok, on verra que c'est toi.
François :
[34:47] Non, mais tu vois ce que je veux dire.
Jérôme :
[34:48] Oui, c'est vrai, tu as raison, il y a ce paramètre-là.
François :
[34:51] Il y a ce paramètre-là.
Jérôme :
[34:52] Et tu le vois. Tu mets une cagoule et des lunettes noires, si, remarque qu'on s'en aura que c'est toi, c'est toi qui l'as loué, tu seras tracé, etc. Ok, alors d'accord, très bien. Peut-être que c'est la réponse, c'est ça, tu as raison.
François :
[35:04] Mais bien sûr. Attends, regarde aujourd'hui, tu te rapproches trop près d'une Tesla, elle se met en route, Vous avez vu ce truc-là ou pas ? Une fois, ça m'est arrivé, je regardais une Tesla, elle était trop belle, c'était le soir et tout, je m'en rapproche et d'un coup, la voiture se débrouille une présence. Elle s'est allumée, tu vois, et...
Bruno :
[35:24] Elle n'a pas démarré pour bouger.
François :
[35:27] Pour partir ? Non, non, elle n'a pas eu peur, je ne l'ai pas fait peur, mais si tu veux, elle sort de son sommeil parce qu'elle détecte quelque chose et tu te rends compte que il y a une vigilance qui se met en route. C'est assez intéressant.
Jérôme :
[35:41] On voit sur les réseaux sociaux toutes les vidéos qui sont postées par des propriétaires de Tesla où ils montrent des gens qui sont venus s'en prendre à leur bagnole mais en fait, ils avaient oublié qu'ils étaient filmés. Que ce soit devant, derrière, sur les côtés, etc. On les voit.
François :
[35:53] Et voilà. Et donc, je pense qu'avec cette technologie-là, le robot taxi, c'est pas mal. Moi, après, ce qui m'a choqué, c'est que c'est deux passagers, ce robot taxi. Ça, c'est un peu bizarre, non ? Vous ne trouvez pas ?
Jérôme :
[36:06] Il y a la version 20 places. Oui, mais bon, entre 2 et 20 places.
François :
[36:11] Il y a quand même, tu vois, il y a un juste milieu à trouver. Déjà, 4 places, c'est pas mal, quoi.
Jérôme :
[36:17] 4 ou 5 pour une famille.
François :
[36:18] C'est bizarre.
Jérôme :
[36:19] Ça peut être bien, oui. Oui, c'est vrai. Bruno, t'en as pensé quoi ?
François :
[36:22] Bizarre.
Jérôme :
[36:24] Tu achèteras un robotaxi? En plus, ça te concerne plus que nous, parce que ce truc-là, c'est d'abord sur les routes d'Amérique du Nord que ça va marcher. Chez vous, ça peut marcher, voilà, au Canada, aux États-Unis.
Bruno :
[36:36] Ça va servir comme deuxième voiture dans un foyer. Par exemple, chez nous, à l'époque, il y avait Car2Go, qui est un truc qui avait été développé par Mercedes. Et ils en avaient un petit peu partout. Et moi, j'étais chanceux parce qu'où j'habitais, il y avait vraiment, sur la rue, il y avait presque un stationnement. Il y avait toujours deux, trois Car2Go. C'était les petits véhicules de Mercedes, les deux places.
Jérôme :
[37:02] Ah oui, les...
Bruno :
[37:03] Oui, exactement. C'est pour ça que moi, quand j'ai vu le robot taxi d'Ellenma, j'ai dit, ah, bien quand même, il prend l'approche de Smart et il n'y a que deux places là-dedans. Et comme deuxième véhicule d'un foyer, c'est parfait. Puis souvent, moi, je me revoyais. J'avais la voiture, ma petite Fiat, je la laissais à mon amoureuse et puis je prenais un car to go pour aller faire quelque chose puis je le replaçais là puis ça finit ça.
Jérôme :
[37:28] C'est comme des autos libres.
Bruno :
[37:30] Mais nous, on n'a jamais eu ce problème-là de sacrage Vous êtes.
Jérôme :
[37:34] Mieux élevés que chez nous.
François :
[37:36] Je pense qu'il y a aussi ça. Mais je pense qu'avec toutes ces caméras, tous les capteurs qu'il y a dans la Tesla, ça sera beaucoup plus compliqué pour les gens de vandaliser des véhicules. Il y aura toujours des cons. Il y en aura toujours. Mais ça sera moins, à mon avis, moins le problème qu'Autolib. Ou alors, Autolib, c'était vraiment un carnage.
Jérôme :
[37:57] C'est dommage, parce que l'idée était super.
François :
[37:59] Et alors, juste pour terminer là-dessus, ce que je trouve très intéressant avec ce concept de robotaxi, c'est le divertissement. Là, il va avoir un business avec le divertissement. Parce que tu vas rentrer dans ta voiture. T'as 20 minutes de trajet entre l'aéroport et ton hôtel.
Jérôme :
[38:15] Tu regardais les pubs ?
François :
[38:17] Tu vas regarder des pubs non mais tu vas pouvoir écouter de la musique écouter des informations, qui te dit qu'il n'y aura pas un assistant d'IA qui te raconte des trucs parce que tu en as envie tu peux peut-être regarder des séries ça va devenir une espèce de centre de divertissement incroyable tu peux tout s'imaginer, même de travail pourquoi pas et je pense qu'il va avoir une monétisation de tous ces services Ça ne va pas être inclus. Et je pense qu'il y a un vrai business qui est en train de se préparer. On n'arrive pas bien encore à voir les contours, mais tout ce temps perdu dans un véhicule à ne rien faire. Alors oui, tu es sur ton téléphone, mais si on te propose une expérience, tu vois, à valeur ajoutée dans ta voiture, un truc sympa, ça peut cartonner.
Jérôme :
[39:06] Mais ça aussi, c'est pareil, c'est une idée quelque part ancienne qui devient réalité. Aujourd'hui, ça devient réalité. Mais rappelle-toi, François, ça fait des années que sur les salons de tech ou même les salons automobiles qu'on a été amenés à couvrir ensemble, c'était un peu le discours « oui, on travaille à le divertissement, pour la mobilité du futur, plus d'espace, exactement ce que tu dis, à la fois pour se divertir ou pour travailler, donc créer les meilleures conditions pour ça.
François :
[39:37] » Et je pense que Tesla est meilleur que les autres constructeurs automobiles traditionnels. je pense qu'ils vont comme ils ont complètement bouleversé si tu veux le mode opératoire d'une voiture ils vont pouvoir aussi révolutionner le divertissement ça va être intéressant en tout cas.
Bruno :
[39:57] Ils n'ont pas les mêmes contraintes que les autres.
Jérôme :
[40:00] Oui, absolument. Les amis, il y a un autre produit tech qui a pas mal fait parler de lui ce mois-ci.
Jérôme :
[40:07] Et on est encore dans du... C'est vraiment du produit. Ce n'est pas un smartphone, ce n'est pas un ordinateur, ce n'est pas un robotaxi, ce n'est pas un robot. C'est les lunettes connectées de méta qui apparemment se vendent bien. La nouvelle version des lunettes connectées, paraît-il, font un carton commercial, donc les Ray-Ban, les Ray-Ban méta. Et puis, on sait que ce n'est pas rien pour méta, puisque derrière, c'est une histoire au long cours qui est en train de s'écrire. Ils ont le projet de la suite, en fait, la version encore plus élaborée. C'est le projet Orion, je crois. Ils seront des vraies lunettes avec intelligence artificielle, avec du méta AI, avec de la réalité augmentée, etc.
François :
[40:49] Voilà, de l'holographie. C'est pas mal.
Jérôme :
[40:52] Est-ce qu'ils sont en train de battre à plate couture Apple et son Vision Pro selon vous ? Bruno ?
François :
[40:59] Moi je dirais que, Zuckerberg encore une fois surprend et je ne sais pas si vous vous souvenez on s'est souvent moqué de son concept de métavers etc. Mais tu te rends compte que les retombées on va dire, annexes de son concept de métavers, c'est ces lunettes-là. Et finalement, on se moquait de ces dizaines de milliards qu'il investissait et qu'il investit encore tous les ans dans ce domaine-là. Je me dis que il est en train peut-être de réussir son pari. Alors, c'est vrai que la VR, ça prend du temps. On voit que même pour Apple, c'est compliqué. Son Vision Pro est loin d'être un succès, ça fait le moins qu'on puisse dire. Mais les lunettes, il y a quelque chose. On sent qu'il a ferré les poissons, tu vois. Il est en train de le remonter parce qu'il y a quelque chose. Il y a vraiment quelque chose. Est-ce que c'est un gros poisson ? On ne sait pas. Mais il y a un truc qui est cool, qui est très intéressant.
Jérôme :
[42:00] Bruno, qu'est-ce qu'on pense?
Bruno :
[42:00] Moi, il y a un volet dans cette histoire-là qui n'est vraiment pas négligé. C'est son partenariat avec SLR Luxetica. Ces gens-là font de la lunette. Ils ont plein de grandes marques qu'ils fabriquent de façon marque blanche. Rayben en étant une, mais il y en a plein d'autres. Et eux, déjà de leur côté, ils sont en train de faire beaucoup de recherches et de développement. Ils connaissent le marché et ils ont des points de contact, des points de vente. Et c'est ça qui fait la différence.
Jérôme :
[42:31] Ils ont une force commerciale, tu veux dire?
Bruno :
[42:33] Oui, parce que Apple est une pro, c'est beau, mais ça se trouve juste dans les Apple Store et ça s'arrête là. Bon, peut-être quelques vendeurs vont le prendre, mais SLA, avec leur réseau et avec des marques comme Ray-Ban ou Prada ou peu importe, eux, quand ils vont sortir un produit comme celui-là, ils ont tout le réseau des optométristes à travers la planète, qui deviennent des points de vente et des points de contact avec le produit. Et c'est ça qui fait la différence. Parce que quand tu vas aller chez ton optométriste et que tu vas lui dire, j'ai besoin d'une nouvelle paire de lunettes, Quand tu vas être mis en face avec ce nouveau produit-là qui te permet, puis qui est encore plus fonctionnel en Amérique qu'en Europe présentement, avec ce qui est offert, l'expérience de l'intelligence artificielle montée là-dessus, tu l'as déjà aux États-Unis, mais en Europe dû à l'encadrement.
Jérôme :
[43:28] C'est ça, Meta AI est implémenté et il est dispo dans les nouvelles Ray-Ban Meta. Aux États-Unis seulement, oui.
Bruno :
[43:36] D'accord. Mais imagine-toi l'expérience que tu as. donc tu as déjà ça, tu as déjà l'écoute tu as déjà l'accès à l'intelligence artificielle, l'expérience elle est déjà là mais elle est chez tous les marchands juste au coin de la rue, moi je n'ai pas un Apple Store j'ai un vendeur de lunettes, mais ils les ont ils ont.
Jérôme :
[43:52] Mais effectivement moi j'ai vu tous les marchands de lunettes mais aux Etats-Unis mais aussi en France, partout ils les mettent en avant ces lunettes-là, et c'est vrai qu'elle coûte quoi elle coûte 300$, enfin ça démarre à 300$ l'équivalent non connecté sans la caméra c'est 150$ 150 dollars à peu près. Et ce sont des vraies lunettes, c'est-à-dire que les gens qui vont rentrer dans le magasin, ils viennent s'acheter une paire de lunettes de soleil ou de vue. Ils disaient je prendrais bien des Ray-Ban, machin, etc. Oui, regardez, ok, ça coûte le double du prix, mais pour le double du prix, vous avez un truc qui prend des photos, qui prend des vidéos, qui vous permet d'écouter la radio, qui vous permet d'écouter des podcasts et qui vous permet même de dialoguer avec une intelligence artificielle. Ouais, c'est sûr, ils n'étaient pas venus acheter un produit tech, ils étaient venus acheter des lunettes, mais ils repartent avec des lunettes qui sont un produit tech. Et tu as tout à fait raison.
François :
[44:37] Et qui sont des lunettes, c'est-à-dire que c'est des Ray-Bans. Des Ray-Bans, ça a 50 ans, c'est mythique. Tu n'es pas dans un produit fabriqué par des ingénieurs en électronique. Non, c'est une marque qui est dans la mode, dans le design. Voilà, c'est ça. Et on parlait de GPT Voice tout à l'heure, mais c'est encore mieux si tu les as dans tes lunettes. Et c'est ce que fait Méta. Tu te balades dans une rue, dans une ville que tu ne connais pas, Voilà, tu as ta paire de lunettes, tu peux dialoguer avec ton IA, lui montrer des choses. Toutes les questions qu'on évoquait tout à l'heure, tu peux les faire avec tes lunettes. Et franchement, c'est plutôt malin.
Bruno :
[45:19] On reprend ton exemple de Nashville. Il fallait quand même que tu sortes ton téléphone pour lui poser la question. Et là, elle voit la même chose que toi, tu vois. Non, mais on change l'expérience, là.
François :
[45:31] Et là, tu te dis pour la première fois. Et tu as les mains libres.
Jérôme :
[45:34] Et voilà, et pour la première fois, tu te dis, Eh bien, j'ai un truc qui est mieux que le smartphone, finalement. Alors que jusqu'à présent...
François :
[45:44] Alors qu'il ne remplace pas le smartphone. Oui, mais ça remplace pas le smartphone.
Jérôme :
[45:47] Pas pour tout, mais pour ce type d'application, qui est de la vie courante en plus, on fait ça.
François :
[45:55] Moi, je fais un petit peu l'analogie avec quand le Bluetooth est arrivé dans les voitures, en fait. où d'un coup, tu t'es retrouvé au volant à pouvoir passer des conflits sans être obligé de prendre un appareil. Et ça a été révolutionnaire. Et d'ailleurs, c'est toléré plus ou moins par les forces de l'ordre. C'est à peu près la même chose. C'est-à-dire que tu vas pouvoir dialoguer avec ton appareil, mais grâce à la voix et grâce à une part de lunettes que tu as sur le nez.
Jérôme :
[46:28] Ça oblige à porter des lunettes. alors nous ça nous gêne pas puisqu'on en porte tous les trois mais effectivement, si les gamins à partir de 8 ans se mettent tous à porter des lunettes après tout c'est pas l'accessoire le plus contraignant dans la vie à part qu'il faut le recharger ou.
François :
[46:43] Alors il faut aller vivre à Tahiti où là tu portes des lunettes.
Jérôme :
[46:46] Tout le temps tout à fait c'est assez magique tiens je vais poser la question à Chad GPT Chad GPT là dans l'émission on était en train de se demander est-ce que tu penses que l'avenir c'est des lunettes avec de l'intelligence artificielle à l'intérieur ? Ah, les lunettes avec intelligence artificielle. C'est un sujet passionnant. On voit déjà des prémices avec des lunettes connectées. Et si on y intègre de l'IA, les possibilités sont énormes. Traduction en temps réel, réalité augmentée, reconnaissance d'objets ou de visages. Ça pourrait vraiment changer notre manière d'interagir avec le monde. Reconnaissance de visage, c'est rigolo.
François :
[47:29] Parce que j'ai juste une petite remarque sur le... En fait, là, il parle mais tu sens qu'il récupère de l'écrit. Je ne sais pas si vous avez remarqué.
Bruno :
[47:40] Il y avait du bullet.
François :
[47:42] Voilà, c'est ça. Et en fait, il te dit, ah, ça va être génial.
Jérôme :
[47:46] Alors, vite, vite, cherche-moi.
François :
[47:47] Reconnaissance d'écriture, machin, machin, tu vois, c'est vraiment... C'est pas un raisonnement oral.
Jérôme :
[47:54] Non, tu sens que... C'est le compte. Non, parce que nous, on parle tout en réfléchissant. tandis que lui, tu sens qu'en fait il réfléchit avant oui.
François :
[48:04] Non mais il réfléchit à l'écrit tu vois, t'as l'impression qu'il lit quelque chose qui lui apparaît.
Jérôme :
[48:13] Ah bah il est carré, de toute façon même à l'écrit quand tu lui demandes des trucs, c'est toujours alors petit 1, petit 2, petit 3.
François :
[48:17] C'est vraiment bon après ça a l'avantage d'être bien comment dire.
Jérôme :
[48:24] Bien charpenté c'est pour les mecs carrés pour les gens qui ont un esprit un peu plus un peu plus un peu plus, c'était moins cartésien bon les amis, on touche à on approche de la fin mais juste sur les lunettes il y a aussi un truc, moi cette semaine j'ai fait une interview qui était assez intéressante, justement sur le rapport entre la robotique dont on parlait à l'instant et l'intelligence artificielle et sur la manière dont les robots vont apprendre et justement ce que me disait ce spécialiste à écouter sur le monde numérique, c'était super intéressant et il disait que notamment les lunettes méta, ça va fournir à méta quantité de données qui vont lui permettre.
Jérôme :
[49:09] Ensuite de... Typiquement, c'est le genre de données qui permettraient à des robots d'apprendre à faire des choses. C'est-à-dire que jusqu'à présent, les robots, on les programme un peu en disant tiens, pour apprendre à monter ou à descendre dans un escalier, je vais programmer la jambe qui se lève, qui avance, la deuxième qui suit, etc. Mais nous, on a besoin, pour que ce soit vraiment efficace, que les robots de demain apprennent comme les IA d'aujourd'hui. C'est-à-dire qu'ils sachent nous regarder et faire pareil. Qu'on ne passe pas une semaine à lui apprendre à vider le lave-vaisselle. Il faut qu'il nous regarde une fois le faire, comme le ferait un petit enfant, et puis qu'il sache le faire tout de suite. Et avant qu'ils puissent faire ça, il va falloir entraîner des modèles et la captation des données via les lunettes connectées. Et si demain, il y a des millions de lunettes connectées, ça permettra probablement
Jérôme :
[49:55] d'entraîner des modèles qui serviront ensuite à entraîner les robots. Ce n'est pas beau, ça ?
Bruno :
[50:00] Intéressant.
François :
[50:01] Un peu comme la voiture autonome.
Jérôme :
[50:04] Oui, tout à fait.
François :
[50:05] En roulant, apprend pour les autres.
Bruno :
[50:07] Et puis, un peu comme Facebook l'a fait au début, avec toutes les photos que les gens ont mises de eux et de connaissances sur leur réseau, l'apprentissage, la reconnaissance faciale, c'est venu d'où? Ils ont appris à partir de ce que les gens ont mis de leur propre choix là-dessus. On est en train de reproduire, mais version 2024. C'est très brillant, ça, comme analyse.
Jérôme :
[50:28] Voilà bon bah écoutez on va s'arrêter on va s'arrêter là je vais vous libérer, et puis je sais pas vous allez pouvoir repartir à vos passe temps préférés par exemple François va faire des speed tests pour mesurer sa vitesse de collection internet.
François :
[50:42] Ah non mais moi c'est incroyable quoi.
Jérôme :
[50:45] Tu vas dire fais nous rêver t'es à combien là d'accord.
François :
[50:49] Mais j'ai un souci de speed test.
Jérôme :
[50:50] C'est bizarre j'adore faire des speed tests psychologique tu veux dire oui je sais que tu fais des speed tests par coup Je.
François :
[50:56] Ne sais pas. Non, mais j'ai un peu honte.
Jérôme :
[50:57] Non, mais non, c'est mignon. Parce que je dis ça parce qu'en plus, avant qu'on commence à enregistrer, nous étions en pleine discussion sur l'esprit de test. Et Bruno nous disait que toi, tu étais à 3 gigabits par seconde, Bruno.
Bruno :
[51:08] Oui.
Jérôme :
[51:09] Ça ne rigole pas à Montréal. Vous étiez en retard à un moment. Mais c'est la puissance américaine.
Bruno :
[51:14] Ça.
Jérôme :
[51:15] Ah ouais. C'est dingue.
François :
[51:19] Bon, après, en France, on monte jusqu'à l'église. Oui, on est bon aussi.
Jérôme :
[51:22] On est bon.
François :
[51:24] Tu prends la Freebrook Ultra t'es à 8 gigas symétrique c'est clair que c'est pas celle-là que tu utilises, Non. Non, mais... Mais alors, ça, c'est bien parti, Bruno. J'adore. J'adore quand tu es...
Jérôme :
[51:45] C'est reparti en cours de récré. François Sorel.
François :
[51:50] Ce qui est bien, c'est que nous, on arrive à faire des effets spéciaux incroyables.
Jérôme :
[51:53] C'est magnifique. Si vous nous regardez en vidéo, effectivement, François vient de faire un effet James Bond sur sa caméra avec un simple rouleau de scotch c'est magnifique j'ai pas la musique de James Bond mais néanmoins.
François :
[52:07] Oui tu peux.
Jérôme :
[52:08] M'applaudir progression, Jérôme t'as.
Bruno :
[52:12] Surtout pas le budget pour avoir une licence pour utiliser le thème de James Bond oui.
Jérôme :
[52:16] C'est ça absolument donc je préfère même on va se contenter des petits bruitages bon François on te retrouve tous les soirs du lundi au jeudi sur BFM Business et sur la chaîne Tech & Co pour ton émission Tech & Co t'as vu ça comme je l'ai bien descendu et.
François :
[52:27] Mon jour de chance c'est de vous avoir à mes côtés dans Tech & Co quand vous êtes là les.
Jérôme :
[52:32] Amis donc évidemment et de temps en temps on vient te rendre visite sur ton plateau moi en vrai Bruno à distance avec ses 3 gigabits voilà et Bruno et.
François :
[52:43] Il me tarde le CES pour retrouver Bruno ah là là on va se faire vous savez quoi on va se faire un débrief tous les trois sur BFM Business ça va être.
Jérôme :
[52:49] Top ça ça.
François :
[52:51] Va être chouette on sera tous les trois à côté.
Jérôme :
[52:53] Et Bruno on te retrouve on te retrouve dans mon carnet dans ton carnet tous les vendredis bien sûr dans ton carnet c'est compliqué il m'énerve toutes les semaines j'hésite quoi de neuf dans ton carnet enfin dans mon carnet non.
Bruno :
[53:07] Non c'est pas ton carnet c'est mon carnet.
Jérôme :
[53:08] Bah oui c'est ton carnet dans ton carnet mais.
François :
[53:11] Donc c'est pas son.
Jérôme :
[53:12] Carnet non c'est mon carnet on est d'accord c'est son carnet à lui ah oui ouais.
François :
[53:15] Mais qui incarne ce carnet?
Jérôme :
[53:17] Moi, je comprends plus bien. C'est le carnet de Bruno.
Bruno :
[53:19] Non, mais le plus simple, c'est d'aller écouter 120 secondes de tech.
Jérôme :
[53:22] Et 120 secondes de tech, exactement, c'est ce que j'allais dire. Tous les jours, sur les réseaux sociaux.
François :
[53:28] Moi, c'est vrai que tous les jours, je compte les secondes.
Jérôme :
[53:30] Non, mais ça, tu nous as déjà fait la blague le mois dernier.
François :
[53:33] Oui, mais on l'a refait parce que c'est comme le speed dead.
Jérôme :
[53:36] OK. En effet.
Bruno :
[53:39] En effet.
Jérôme :
[53:40] Allez, merci beaucoup, les amis. Et encore doublement merci, puisque je le répète, vous avez pris sur votre temps de week-end pour passer ce petit moment avec nous et avec nos auditeurs qui sont fidèles alors inutile de vous dire que je reçois mais je vous tiens au courant, beaucoup de messages de gens qui trouvent ce rendez-vous très sympathique d'ailleurs je voulais dire de m'envoyer moins.
Bruno :
[53:58] De tes courriels.
François :
[54:00] C'est le seul rendez-vous sympathique d'ailleurs qu'ils retrouvent dans les podcast.
Jérôme :
[54:03] Qu'est-ce que tu as dit Bruno avant que moi je.
Bruno :
[54:06] Te demanderais de nous envoyer moins parce qu'au volume que tu nous.
Jérôme :
[54:10] Transfères de courriel d'appréciation à.
Bruno :
[54:12] Un moment donné je vois même plus mon courriel.
François :
[54:16] Non mais c'est.
Bruno :
[54:17] Vrai c'est vrai.
Jérôme :
[54:18] Non mais on a on a plein de retours sympas et c'est cool parce que, c'était amusant parce qu'au début il y avait quelques petits commentaires qui étaient du genre oui bon allez vous déconnez beaucoup mais c'est pas très sérieux et puis le même le mois d'après non finalement il y a quand même du sérieux donc finalement ça vaut le coup donc voilà c'est ce qu'on essaie de faire effectivement, de se lâcher un peu et puis en même temps de rester malgré tout de rester sérieux et voilà Et.
Bruno :
[54:41] Réfléchir avec les gens qui nous appellent.
Jérôme :
[54:43] Tout à fait. Et si vous en voulez plus, surtout ne ratez pas nos autres rendez-vous où là, on est hyper sérieux. François Ménzès, François Bruno aussi, etc., dans nos podcasts respectifs. Merci à vous deux. Et puis, merci à vous de nous avoir écoutés. Et on vous dit au mois prochain, parce que le Grand Débrief, c'est tous les mois. Salut, salut.
François :
[55:02] On vous embrasse. Salut à tous.
Jérôme :
[55:05] Ciao.
François :
[55:06] Ciao, ciao.
Jérôme :
[55:09] Le Grand Débrief de Monde Numérique, vous étiez présenté en partenariat avec FreePro, le meilleur de free pour les entreprises.