☕️ GRAND DEBRIEF (oct. 25) - Vivre avec des robotaxis : on n'est pas sortis de l'auberge !
26 octobre 202501:07:56

☕️ GRAND DEBRIEF (oct. 25) - Vivre avec des robotaxis : on n'est pas sortis de l'auberge !

Direction San Francisco pour une immersion dans les coulisses d’Amazon, un test grandeur nature des taxis autonomes Waymo, un échange à propos des robots humanoïdes Figure et un questionnement sur le retard d’Apple en intelligence artificielle. Sans oublier, en France, l’arrivée remarquée de Free dans la télé connectée.

Direction San Francisco pour une immersion dans les coulisses d’Amazon, un test grandeur nature des taxis autonomes Waymo, un échange à propos des robots humanoïdes Figure et un questionnement sur le retard d’Apple en intelligence artificielle. Sans oublier, en France, l’arrivée remarquée de Free dans la télé connectée.

Free Pro

Avec Free Pro, le meilleur de Free pour les entreprises

Avec François Sorel (Tech&Co) et Bruno Guglielminetti (Mon Carnet)

🏙️ San Francisco entre innovation et désillusion

Invités par Amazon à son événement Delivering the Future, François et Bruno racontent leur visite au cœur de la logistique robotisée du géant américain. Mais le constat est amer : San Francisco, berceau historique de la tech, affiche aujourd’hui un centre-ville déserté, marqué par les crises sociales et sanitaires.

🚕 Waymo : la voiture autonome devenue banale

Première expérience à bord d’un robotaxi sans chauffeur : simplicité, fluidité, sécurité… François et Bruno sont conquis. À San Francisco, les Waymo font déjà partie du paysage. En Europe, leur arrivée reste freinée par les enjeux législatifs et culturels.

🤖 Robots humanoïdes : prouesse technique et malaise éthique

Les avancées de la startup Figure fascinent, mais certaines mises en scène troublent. Jusqu’où peut-on humaniser un robot sans franchir une ligne ? L’occasion d’aborder la « vallée de l’étrange » et l’inévitable débat sur les robots sociaux… voire sexuels.

🍏 Apple et l’IA : rendez-vous manqué ?

Apple sort des puces « AI-ready »… sans IA véritable. Siri reste à la traîne, et l’intégration d’un assistant intelligent n’est toujours pas au point. OpenAI, Gemini, projet interne ? Cupertino cherche encore son cap, pendant que la concurrence creuse l’écart.

📺 FreeTV : la télévision repensée à la sauce Niel

170 chaînes gratuites, un replay amélioré, et une version premium à moins d’un euro par mois la première année. Free propose une nouvelle manière d’accéder à la télé avec Free TV. Quels objectifs derrière ? Entre valorisation publicitaire, reconquête d’un public jeune et bataille contre les géants de la SVOD, la stratégie intrigue.


Jérôme : [0:02] Allez, on retrouve François Sorel dans l'ascenseur, dans l'escalier, Jérôme : [0:06] dans l'hôtel à San Francisco. François : [0:08] Et là, on monte au 32e étage parce qu'on va essayer de trouver un spot sympa. On est au Westin San Francisco, on est au cœur de... Ah, merde, il redescend celui-là, je ne comprends pas pourquoi. Et en fait, on doit normalement avoir un petit setup pour ton débrief qui va être sympa. On va voir. Bruno : [0:26] Au revoir, à l'ascenseur, au revoir. Monde numérique, le grand débrief. Jérôme : [0:38] C'est parti pour le grand débrief de Monde Numérique avec mes deux acolytes habituels. Je suis heureux de retrouver par la voix des ondes et la magie du numérique mes camarades François Sorel de BFM Business Tech & Co. Salut François. François : [0:54] Salut Jérôme. Welcome to San Francisco. Jérôme : [0:58] Voilà, exactement. Je devrais vous saluer en même temps parce que vous êtes, pour ceux qui nous regardent en vidéo, vous êtes dans le même cadre. vous êtes au même endroit toi et Bruno Gugnielminetti de mon carnet on est deux de ce côté c'est. Bruno : [1:09] De l'Atlantique cette fois-ci. Jérôme : [1:10] Et vous êtes à San Francisco tous les deux bande de coquins c'est beau l'arrière-plan qu'il y a derrière vous. François : [1:17] Écoute il a fallu qu'on montre patte. Jérôme : [1:20] Blanche la direction de l'hôtel. François : [1:23] On ne trouvait pas. Jérôme : [1:23] La salle. François : [1:24] Etc etc et là. Jérôme : [1:26] On a tout un rooftop. François : [1:27] De 4800 m² rien que pour nous c'est. Bruno : [1:30] Bien merci l'hôtel Westin quand même parce qu'il. François : [1:33] Nous offre l'hôtel Westin Saint-Francis à San Francisco. Ils sont très sympas. On peut se faire un foot après avec Bruno parce que je te dis, on a un étage entier pour nous. C'est monstrueux. Jérôme : [1:43] Ça, on ne le voit pas. Bruno : [1:45] L'appartement des PDG ici. François : [1:48] Oui, c'est ça. C'est peut-être pour ça alors qu'on y est. Jérôme : [1:51] Quand vous aurez fait fortune à San Francisco, vous pourrez vous acheter un penthouse comme ça. Ce sera magnifique. Pour l'instant, on voit que vous, avec ce magnifique arrière-plan, deux très beaux micros BFM aussi. François : [2:03] Écoute on fait les moyens du bord parce que moi après je vais enregistrer des François : [2:07] tech & co pour la semaine prochaine ici donc on a mixé le matos si tu veux, on a pris. Jérôme : [2:13] Les bonnettes exactement bon comme chaque mois on se retrouve on va acheter un coup d'oeil dans le rétroviseur savoir ce qui s'est passé ce mois-ci puisque vous comme moi on suit ça de très près c'est parti pour le grand débrief du mois de octobre, Cette émission est parrainée par FreePro, le meilleur de Free pour les entreprises. FreePro est un opérateur spécialisé pour les pros qui s'adresse à toutes les entreprises, les TPE, PME, mais aussi, on sait moins, les grandes entreprises à travers les solutions experts, des solutions IT, cloud, télécom et cybersécurité spécifiques pour les directions techniques et informatiques. FreePro dispose d'experts de la connectivité et de la donnée. Là où ils mettent le paquet aujourd'hui, c'est dans l'accompagnement personnalisé des clients via des équipes dédiées présentes dans une dizaine de villes. Free Pro, c'est un peu comme ce podcast, sérieux sans se prendre au sérieux. Leur objectif, c'est de bousculer l'ordre établi sur le marché du B2B comme ils l'ont fait dans le grand public, avec un crédo, simplicité et innovation. Pour en savoir plus, rendez-vous sur freepro.com et merci à Free Pro de soutenir Monde Numérique. Jérôme : [3:20] Voilà, je n'ai même pas fait de sommaire dans le sommaire, après ces petits échanges de politesse. Et donc, je vous propose qu'on parle, les amis, d'abord de ce qui vous amène à San Francisco. J'aimerais bien savoir ce que vous foutez là-bas. Et puis, qu'on parle un petit peu aussi de robots, qu'on parle un petit peu d'Apple. Il y a eu des annonces Apple ce mois-ci. Et puis, pendant que vous êtes aux États-Unis, surtout toi, François, il y a des annonces ici en France signées Free en matière de télé. Donc, j'aimerais bien aussi avoir un peu votre point de vue là-dessus. Mais avant toute chose, que faites-vous donc à San Francisco actuellement? tous les deux, en amoureux, c'est quoi ? François : [3:57] Et bien voilà, tu as tout dit. On est en avouer. On va faire notre vie. Là, Bruno, je me manquais terriblement et on s'est dit, allez, on va se retrouver à San Francisco. Bon, ça, c'était pour la blague qui n'était pas drôle d'ailleurs. Plus précisément, en fait, on a été invité, Bruno et moi et quelques journalistes, à venir ici par Amazon, en fait. François : [4:20] Et chaque année, en fait, Amazon fait un gros événement qui s'appelle Delivering the Future, qui veut bien dire ce que ça veut dire. c'est-à-dire qu'ils présentent un petit peu les nouveautés en matière de, si tu veux, l'arrière scène d'Amazon qui est un truc, une grosse machine, des rouages incroyables qui font que quand tu appuies sur un truc que tu commandes, quelques heures ou quelques jours après, tu l'as chez toi, tu vois. Ils t'expliquent comment ils font tout ça et comment la robotique est en train d'accélérer et de booster, en fait, cette arrière boutique. Et c'est vrai qu'avec Bruno, chaque année, on découvre des trucs très sympas ici. C'est pour ça qu'on a accepté leur invitation. Bruno : [4:56] C'est vraiment l'idée, c'est d'aller dans les coulisses de Amazon, qui est quand même le plus grand commerçant sur la planète, et c'est de pouvoir lever le voile un peu sur la recherche et le développement. Et c'est intéressant parce qu'on voit des choses, je pense, à des robots qu'on a vus, qui finalement n'ont jamais été utilisés, mais le temps de les tester, on les a vus. Puis il y en a d'autres qui, effectivement, maintenant font commerce. Et chaque fois, chaque année, ça nous permet un peu d'anticiper ce qui s'en vient. Et si on a l'air un peu intelligent quand on en parle, c'est que notamment, on a ce type de rencontre-là avec ces gens-là qui sont en train de travailler sur l'Amazon de demain. François : [5:33] Et ils vont montrer notamment, tu sais, tout ce qui est le dernier, le « last mile », comme ils disent. Le dernier kilomètre. Voilà, le dernier kilomètre. Et comment ils peuvent accélérer tout ça, si tu veux, pour que l'IA, la robotique, puissent aider tous les livreurs à livrer plus rapidement, à être plus productifs, en fait. Donc, écoute, on va voir. Je sais qu'on va parler de lunettes connectées, notamment. Enfin, il y a plein de trucs vraiment très sympas. Mais à l'heure où on enregistre ce podcast, il faut quand même être clair, on n'a pas vu encore les annonces. Jérôme : [6:04] Et voilà, c'est ce que j'allais dire. On enregistre avant que vous ayez vu les annonces. En revanche, les gens qui nous écoutent peuvent aller dans l'hebdo de cette semaine, puisque avec Bruno, on se fait un petit débrief qui sera enregistré après la présentation. Là, on est en une espèce de quatrième dimension temporelle. Bruno : [6:24] Mais pour ajouter à ça, Tech & Co. François : [6:27] Lundi et mardi prochains, il y aura deux Tech & Co réalisés depuis San Francisco. On parlera de ça, mais pas que ça. on est allé glaner quelques petits invités de prestige qui sont ici dans la Silicon Valley mais. Jérôme : [6:41] Chuuuuh ah ah bon suspense suspense, bah vous avez bien raison profitez-en ça reste quand même le coeur du réacteur même si ça a beaucoup changé San Francisco même s'il y a pas mal de boîtes de tech qui ont fui en plus enfin qui sont partis parenthèse. François : [6:56] Incroyable cette ville tu sais on était allé à San Francisco Jérôme. Jérôme : [7:01] Il y a plusieurs années on est fait ensemble il. François : [7:04] Y a quelques années, je ne sais plus quand et je ne sais plus à quelle occasion, et bon alors on connait un petit peu San Francisco je ne connais vraiment pas bien la ville mais j'arrive un peu à me repérer et l'hôtel où on est, pas loin de Union Square et puis tu as le, Market Street qui est juste à côté où il y a l'Apple Store oui Alors, pas tout à fait. En fait, tu arrives au Terminus, en fait, tu sais, du cab. Et là, tu as un immense centre commercial qu'on avait visité ensemble, d'ailleurs, je m'en souviens. Un immense centre commercial en plein centre-ville, si tu veux. Et là, un truc de dingue, dans ce centre commercial, il y a 90% des boutiques qui sont fermées. Tu rentres dans ce centre commercial, il n'y a plus rien. Tout est vide. Il n'y a pas un chat. Et il y a un foot court. Alors, il y a un immense foot court avec un seul fast-food ouvert. C'était Shake Shack. Ça tombe bien, on voulait aller là-bas. Mais tu te dis, c'est dingue. En fait, cette ville s'est prise. Alors, je pense qu'il y a le COVID et puis aussi la morosité économique ambiante qui a fait qu'aujourd'hui, il y a des quartiers qui se sont désertés. C'est impressionnant. Et ça se voit vraiment, si tu veux. Bruno : [8:20] Dans le fond, le vieux centre-ville de San Francisco est désert. Alors, tandis que les banlieues, c'est un peu comme dans les villes chinoises où on commence à avoir des cercles, les rignes autour des vieux quartiers. Et c'est là où on voit le développement. Mais c'est vrai que ce dont tu parles, le centre commercial, puis aussi même certaines rues, tu as l'impression que c'est un décor qui est Bruno : [8:42] planté pour un film du jour d'après l'attaque. François : [8:46] Tu as l'impression d'être dans un décor de Walking Dead, quoi. Vraiment. Et puis, ce n'est pas bien fréquenté, tu vois. On sent qu'il y a quand même une espèce de tension, évidemment la drogue et notamment tout ce qui est fentonil ici fait un carnage, c'est vraiment, là tu vois quelque chose, et puis tu le vois, c'est pas simplement, tu sais parfois on dit que les médias exagèrent, grossissent un peu le trait, mais là vraiment tu le sens, tu vois qu'il y a un truc qui ne va pas. Jérôme : [9:18] Non, mais je sais bien, moi, ça fait longtemps que je ne suis pas allé à San Francisco, mais les échos que j'en ai eus, effectivement, c'est ce que vous racontez là. C'est que même des gens qui ont vécu là-bas qui disent, mais c'est horrible, on ne peut plus y vivre. Alors, je ne sais pas, c'est certainement pas partout, pareil, dans tous les quartiers. Bruno : [9:30] Non, c'est le centre-ville. Jérôme : [9:31] En tout cas, dans cet hyper-centre, dans l'hyper-centre dont vous parlez, il s'est vraiment passé quelque chose qui est assez dramatique. François : [9:38] C'est l'une des raisons pour lesquelles… On est vraiment au creux de la vague. Tu vois, on est à le creux de la vatte, ça va remonter, c'est obligatoire parce que cette ville a tellement d'atouts, elle est tellement belle. En ce moment, tu vois, il fait 27 degrés, la vie est incroyable. Donc, forcément, ça va repartir, mais là, je pense qu'on est au fond de la piscine. On ne peut pas descendre. Jérôme : [9:58] C'est vrai qu'il y en a beaucoup qui sont partis, soit en Floride, à Miami, soit au Texas, comme Elon Musk. François : [10:07] Tu vois, le siège de l'Ix est toujours ici. Il y a Open AI, qu'il y a à San Francisco. Il y a plein de belles boîtes aussi quand même. Jérôme : [10:13] Oui, il y a encore plein de belles boîtes. Oui, bien sûr, bien sûr. Il y a les sièges historiques qui sont là. Bruno : [10:17] Jérôme, si tu permets, un dernier truc social ou observation sur la ville. Ce qui est frappant, c'est tout ce qui est panneau réclame, panneau publicitaire. Il n'y a que de la place pour des boîtes qui font dans l'IA. Je n'ai pas vu un panneau. Quand on va à Las Vegas, tous les panneaux, c'est pour des bureaux, des cabinets d'avocats pour poursuivre son prochain. Ça, ça marche. Ici là, tout est IA Mais dans toutes ces déclinaisons Oui. François : [10:46] Tu sais par exemple des assistants vocaux Pour que tu aies des secrétaires, des choses comme ça T'as plein de pubs C'est étonnant parce qu'on n'a pas ça en Europe Mais pas du tout C'est des tas de boîtes et des tas de. Jérôme : [10:56] Solutions qu'on ne connait pas en Europe. François : [10:59] Exactement Mais tu sais, ça fait penser un peu à la pub Quand on arrive à Barcelone, Tu sais, quand tu arrives à Barcelone pendant le Mobile World Congress, tu as énormément de pubs de tech, en fait. Et bien là, c'est que des pubs sur l'IA. Partout, tu sors de l'aéroport, sur les autoroutes et tout, c'est ça, en fait. Jérôme : [11:17] Ben ouais, mais François, quand on dit que le boom de l'IA, c'est une réalité à San Francisco plus que partout ailleurs. Et quand on parle aussi de bulles de l'IA et de possible éclatement de la bulle de l'IA, c'est ces boîtes-là qui risquent de souffrir énormément. François : [11:31] Ah non, mais c'est clair, il y aura forcément des laissés pour compte, bien évidemment, c'est obligé. Jérôme : [11:39] Est-ce que vous avez testé, puisqu'on est dans la séquence touristique de cette émission, est-ce que vous avez testé les robotaxis, les fameux Waymo ? François : [11:51] Évidemment, Jérôme, évidemment, évidemment. C'est le premier truc qu'on a fait. Alors, en plus, il y a plein de gens que tu connais et que tu apprécies. il y a Nicolas Lelouch qui est là, alors il y a Bruno Gugliel qui est aussi, et hier pour tout te dire je suis rentré dans mon premier WEMO, et c'était mon baptême de Waymo et alors c'est compliqué parce que, tu vois avec ton iPhone typiquement il faut avoir un store américain parce qu'autrement tu ne peux pas télécharger l'appli donc tu es obligé de te déloguer, te reloguer enfin bon voilà on a trouvé la petite manip et après c'est comme un Uber c'est pareil, tu te dis où tu vas tu sais combien ça va te coûter t'appuies sur un bouton, on te dit que ton taxi arrive dans quelques minutes et puis d'un coup tu vois ces voitures qui arrivent avec des gyrophards, des gyroscopes, des gyrotrucs. Jérôme : [12:43] Ça s'appelle des lidars, François. François : [12:46] Oui, voilà. Jérôme : [12:47] Les trucs qu'ils ont sur le toit. François : [12:49] Voilà, c'est ça. Non, mais ils ont aussi un gyroscope, un truc qui, tu sais, comme dans les ambulances, en fait. Jérôme : [12:58] Un gyrophard. François : [12:59] Voilà, un gyrophard à LED qui, par exemple, affiche ton prénom lorsque la voiture arrive pour que tu saches que c'est la tienne. Tu vois ? Et là, tu rentres dans la voiture, tu t'installes, les voitures sont propres, déjà, tu vois, parce que je me suis dit, moi, c'était la première, réflexion que je me faisais, je me suis dit, étant donné que c'est n'importe qui qui rentre dans cette voiture, ça va être un peu comme l'autolib, je ne sais pas si tu te souviens d'autolib, c'était un peu la poubelle non recyclée parisienne quand même. Bruno : [13:28] La différence entre l'autolib et la Waymo, c'est que dans la Waymo, il y a une caméra qui te regarde. François : [13:32] Et à mon avis, il y en a même plusieurs. Bruno : [13:34] Oui, oui, oui. Tout à fait. Et donc, tu as intérêt à rien faire dans la voiture parce que tu peux être certain de percevoir l'édition. François : [13:40] Et donc, tu t'installes. Tu as des écrans à l'arrière et à l'avant. Tu vois, tu peux donc monter à trois ou à quatre. Si tu te sers un peu à l'arrière, tu peux être à trois. Bruno : [13:47] Quatre étant le maximum. C'est bien spécifié. Quatre étant le maximum. François : [13:51] Personne côté conducteur, bien sûr. Et là, tu appuies un bouton vert qui dit « Commencer la course ». Go. Et là, tu appuies sur le bouton et d'un coup, ta voiture part. et là c'est magique, t'as l'impression que t'as l'homme invisible à côté qui te conduit comme ça t'as même pas besoin de lui faire la conversation, même pas, mais c'est dingue parce que tout est super bien fait tu as de la musique quand tu rentres dans la voiture une musique accueillante tu peux aussi loguer très facilement avec le QR code ton compte Spotify ton compte YouTube Musique etc donc tu peux te retrouver dans ton environnement tu peux pré-programmer ça avant que la voiture arrive c'est dingue dingue, dingue. Et puis après, écoute, moi, franchement, je m'étais dit, je vais avoir peur. Je ne suis jamais monté dans une voiture autopilotée comme ça. Et bien, tu sais quoi, c'est hyper rassurant. Je n'ai pas monté en ce moment. Non, non, non, je n'ai jamais pris... Bruno : [14:48] Mais au CES, tu en avais déjà fait, mais c'était sur circuit fermé. François : [14:51] Jamais. Je n'avais jamais fait cette expérience. C'est pour ça. Et là... Jérôme : [14:56] Moi, j'avais essayé à Las Vegas. Bruno : [14:58] Oui, oui, oui. Encore là, à Las Vegas, c'était un cercle fermé. Mais là, on est en situation réelle. Jérôme : [15:04] C'était sur le strip. Moi, c'était sur le strip que j'étais allé avec un chauffeur. Bruno : [15:08] Quand même, là, c'est comme il n'y a plus personne. La machine est toute seule, puis si elle décide de s'affoler, tu pars avec. Jérôme : [15:16] La question que je voudrais vous poser, c'est que, parce que ça fait un moment, que ces robots-taxis sont en circulation à San Francisco, maintenant dans d'autres villes des États-Unis, et puis, vous le savez, ça va arriver enfin en Europe, mais pas dans l'Union Européenne. Bruno : [15:32] Puisque ce sera à Londres. Jérôme : [15:34] À Londres, voilà, les taxis-robots sont annoncés là-bas. Ce n'est pas du tout la même configuration déjà au niveau des routes, mais est-ce que, donc on a du recul par rapport à ce truc-là. au début, je sais qu'il y avait un peu des frictions, notamment avec les habitants et autres. Est-ce que vous avez l'impression que c'est maintenant complètement rentré dans les mœurs ? François : [15:55] Moi, je vais te donner mon point de vue. Tout le monde s'en fout, en fait. C'est-à-dire que la voiture... La voiture autonome est rentrée dans les mœurs, si tu veux. Et c'est vrai qu'on se souvient de ces, gestes de rejet qu'on avait au début. Il y en a qui jetaient des... Tu te rappelles, ils jetaient des plots sur la voiture. Jérôme : [16:16] Ils mettaient des comptes de travaux pour l'arrêter. François : [16:20] Ils jetaient des trucs aussi, des légumes, des machins, enfin n'importe quoi. Mais je pense que maintenant, enfin, encore une fois, moi je l'ai pris deux fois en quelques heures. C'est rentré dans les mers et les gens traversent au passage piéton avec un Waymo qui est devant, si tu veux. tu vois, il n'y en avait un qui a même dit, qui disait à la voiture, passez, passez. Alors évidemment, elle n'est pas passée parce que, si tu veux, c'est pas parce que tu fais comme ça que la voiture va passer. Mais je pense qu'il est... Mais ça, c'est très intéressant. Jérôme : [16:50] Ah oui. Mais ça, c'est très intéressant parce que dans la circulation avec des vrais gens, le regard souvent est très important. Je veux dire, un piéton et une voiture qui se croisent sur un passage piéton, etc., ils échangent des regards. Et c'est là où on sait qui va passer en premier. Le piéton sait si l'automobiliste va le laisser passer et vice-versa. L'automobiliste sait si le piéton est énervé, veut passer, s'arrêter, etc. Bruno : [17:18] À un coin de rue. Jérôme : [17:20] Voilà. Et il n'y a pas ça avec une voiture autonome. Donc, les piétons s'en sortent bien. Malgré tout, ils le vivent bien. François : [17:28] Ouais. Écoute, moi, je trouve que, franchement, c'était hyper fluide. Les gens ont intégré ce truc-là. Il faut dire qu'il y a très peu d'accidents. Et puis, surtout, quand tu es là-dedans et que tu te poses et que tu prends un peu de recul, tu te dis que c'est le futur. C'est obligatoirement le futur. C'est-à-dire que ce n'est pas quelque chose dont tu sais qu'il y a un risque que ça ne marche pas. C'est obligé. C'est quelque chose qui va bouleverser totalement les transports. Enfin, je ne sais pas ce que tu en penses, Bruno. Jérôme : [17:56] Bruno, vous les avez au Québec? Vous avez ça ou des équivalents au Québec? Bruno : [18:01] Pas du tout. Et au niveau législatif, encore, j'en parlais avec notre ministre du numérique et de l'IA. Il dit qu'il est en train de regarder ça, mais présentement, il n'y a rien dans les lois canadiennes et même provinciales, parce que c'est du ressort du provincial qu'ils peuvent encadrer ça. Il y a des tests qui se font, mais il n'y a rien de public. Mais pour revenir à ce que François disait, c'est vrai que le Waymo, en tout cas à San Francisco, le Waymo, c'est comme la nouvelle étape du transport en commun où tout le monde a eu des taxis, Uber est arrivé, c'est quand même ici que c'est arrivé. Et puis, tranquillement, pas vite, Uber a fait sa place. On ne les voit plus passer, c'est rendu normal. Le Waymo, c'est la même chose. Moi, j'ai l'impression, ce matin, on prenait le petit déjeuner dans un restaurant, puis on a passé quoi, 5-6. À un moment donné, le premier, le deuxième, tu le regardes, mais après, tu les laisses passer. C'est un régime, c'est juste surprenant parce que tu vois, il y a M. ou Mme Fantôme qui est là. François : [19:02] Tu sais, moi, j'imagine un peu le futur…, J'imagine bien un truc où tu vas payer un abonnement mensuel et tu auras accès à ce service, tu vois, à volonté. C'est-à-dire que tu donneras, je ne sais pas moi, peut-être 30, 40, 50 dollars et tu rates. Jérôme : [19:19] En illimité, un forfait, tu veux dire ? François : [19:22] Oui, ça va être un peu comme Netflix, tu vois. Pas tout de suite, peut-être dans 5, 10 ans, mais ça paraît tellement évident, tellement évident. Et puis, le jour où il y aura de plus en plus de véhicules comme ça et de moins en moins d'humains, ça sera d'autant plus performant. Il y aura moins d'embouteillages parce que le trafic sera régulé par une espèce d'IA qui fera que tu n'auras pas d'acoups qui font des ralentissements. Donc, s'il n'y a pas de ralentissement, ça ne crée pas d'embouteillages. Les gens ne se regarderont pas en double file n'importe comment. Enfin, tu vois, tout sera beaucoup plus pensé dans sa globalité et tu auras moins d'embouteillage, ça c'est certain. Jérôme : [20:05] Oui, mais alors justement, est-ce que vous pensez que ça peut s'adapter à... Alors ça fonctionne très bien dans une ville comme San Francisco et encore qui est sans doute la ville la plus européenne des États-Unis où il y a quand même des rues plus petites, etc. On n'est pas à Houston. François : [20:23] Mais tu sais que ça monte, ça grimpe les collines. Parce que nous, on est partis, on était à la marina, on est passés de l'autre côté. Il a pris les collines, mais alors... Et puis s'arrête où il faut s'arrêter. Franchement, c'est hyper sûr. Jérôme : [20:35] Mais justement, ce que je veux dire, est-ce que vous pensez que ça peut s'adapter, d'un point de vue plus technique, aux villes européennes ? Parce que là, si l'objectif, c'est d'en faire rouler à Londres, c'est-à-dire si ça peut rouler à Londres, ça peut rouler partout en Europe. Parce que Londres, vraiment, c'est comme Paris, c'est comme... François : [20:51] N'oublie pas une chose, c'est qu'à Londres, le centre-ville, il y a un péage au centre-ville de Londres. Jérôme : [20:56] C'est vrai. Donc, il y a moins de circulation. François : [20:59] C'est plus régulé, etc. Il n'y a que les taxis, les Uber, enfin, tous ces gens-là qui peuvent rouler. C'est différent. Jérôme : [21:05] Les transports en commun, voilà. Bruno : [21:08] Mais je ne vois pas demain la veille arriver ce genre de transport-là, en France notamment, dû au côté législatif. Jérôme : [21:17] Mais pourquoi? – Quoi? Bruno : [21:18] – Gardez, bien, gardez, je sais que c'est drôle, c'est moi qui en parle, mais gardez en tête qu'à Waymo, il y a plein de caméras dans le véhicule. Vos lois ne permettent pas d'avoir des caméras qui regardent à l'intérieur des véhicules. Jérôme : [21:33] Ah ouais, je ne sais pas où on est. Bruno : [21:35] Juste ça, juste ce débat. François : [21:37] Je pense que tout ça, il va falloir qu'on sorte de ce truc-là, tu vois. Il va falloir que... Bruno : [21:41] Oui, mais c'est même pas économique. François : [21:44] Oui, mais il va falloir qu'il y ait des réflexions, je dirais, au niveau de notre société, même c'est culturel, il faut qu'on évolue, parce qu'on ne va pas sous prétexte de protéger notre vie privée. Tu vois, la caméra qu'il y a dans la voiture, elle est là simplement pour vérifier qu'il n'y a pas de problème de sécurité. J'imagine que même ici, tout est détruit assez rapidement. Je pense que ces données ne sont pas consultables par n'importe qui. Enfin, voilà, il y a tous ces trucs-là. Bruno : [22:13] Mais les lois, à l'heure actuelle, en France, interdisent la chose. Puis après, socialement, est-ce que ça sera accepté? Ici, on s'en fout un peu. Bon, ça roule, ça fait partie d'évolution. C'est dans l'ADN de San Francisco. Mais de l'autre côté, imaginez-vous des véhicules comme ça qui font taxi à Paris. Ça coupe des emplois. Et à l'heure actuelle. Jérôme : [22:34] Je te savais... Ça fait beaucoup de problèmes, là, Bruno. Bruno : [22:37] Oui, oui, mais c'est ça. Alors, il y a beaucoup d'enjeux qui sont, d'abord et avant tout, politiques, de votre côté, qui n'ont rien à voir avec l'approche nord-américaine. François : [22:47] De toute façon, on est d'accord que dans notre pays, tout doit être rebooté. C'est-à-dire qu'il faut qu'on réinstalle Windows. Jérôme : [22:53] Ça, j'osais pas le dire, mais... François : [22:55] Non, mais alors, écoute, il faut bien le dire. Il faut tout redémarrer, tout remettre à plat et ranger la chambre, parce que là, c'est vraiment la pagaille. Et ça fait partie de l'une des modifications qu'il faudrait apporter, tu vois, parce que c'est vraiment, tu sens que là, on touche le futur, obligatoirement. Bruno : [23:17] Mais c'est vrai, si on se lance là-dedans, c'est vrai que…, L'Amérique, ça reste quand même une terre d'innovation où tout est possible. Tandis que quand un nord-américain regarde l'Europe, t'as plus l'impression que vous êtes là pour conserver les traditions. Alors, essaie de rentrer, toi, un peu d'innovation dans une société qui tient à garder sa pratique, ses approches. C'est difficile. François : [23:43] C'est vrai, alors c'est pas pour autant qu'on n'innove pas, on s'éloigne un peu du sujet vous. Bruno : [23:47] Allez ailleurs pour innover. François : [23:48] On va ailleurs pour innover, ou même on innove dans notre pays mais c'est vrai que les réglementations qui sont hyper longues, la dernière fois je discutais avec une start-up qui est dans la médecine, elle disait mais en France, en Europe pour certifier, un appareil un appareil médical ou une molécule, c'est beaucoup beaucoup plus long et compliqué qu'aux Etats-Unis et voilà. Bruno : [24:14] Les Emirats Arabes Unis, trois mois, c'est fait. François : [24:15] Et bien voilà. Jérôme : [24:16] Bon, Bruno, je vais te décevoir, mais je viens de vérifier et les caméras sont totalement autorisées dans les taxis notamment, y compris en France parce que c'est un élément de sécurité. Eh oui, mon ami. Voilà, on ne peut pas faire n'importe quoi. Il faut que les clients soient informés, etc. Mais ce n'est pas... François : [24:37] Ils ne sont pas informés, les clients. On te dit, toi, dans ton taxi, quand tu rentres, tu as une caméra ? Jérôme : [24:44] Alors, tu sais, c'est des dash cam qui ont été rapportés après. De seconde monte, tu les vois. Tu vois qu'il y a une caméra. Non, peut-être qu'on ne te le dit pas suffisamment. Et dans les Tesla, tu as des caméras aussi. Caméras intérieures, extérieures, intérieures. Bruno : [24:58] D'accord. Jérôme : [24:59] Donc, non, c'est le fait de filmer comme ça sur l'espace public qui est interdit. Moi, on m'a supprimé. Je suis fou de rage. On m'a changé mon interphone, mon visiophone dans mon immeuble. et je ne peux plus l'allumer de chez moi pour voir si quelqu'un est devant la porte parce que c'est une entrave, ça filme sur l'espace public, si tu veux. Donc, la caméra s'allume uniquement quand quelqu'un sonne. Et si je ne me précipite pas assez vite pour aller répondre, je ne peux pas rappuyer pour lui parler, pour allumer la caméra et tout, parce que le fabricant… Parce que tu viens à l'espace public ? Exactement, parce que la caméra est braquée sur une partie seulement de l'espace public et donc on me réduit mon confort et mon style de vie pour ça. Bruno : [25:48] Et ça, on parle de voyeurisme. Ça, c'est autre chose. Jérôme : [25:51] Oui, enfin, je ne passe pas ma vie, si tu veux, le doigt collé sur le visiophone pour regarder ce qui se passe dans la rue. Je m'en fous un peu. Il suffit que je me penche à la fenêtre. Donc, ce n'est pas le sujet. Bruno : [25:59] Tu te retournes derrière et tu vois la Tour Eiffel. Donc, ce n'est pas ça le problème. Jérôme : [26:03] Oui, voilà, exactement. Non, mais ça, c'est... Alors là, pour le coup, je te rejoins, c'est encore un truc de réglementation qui est pénible. C'est même... C'est une recommandation... Je crois même que ce n'est qu'une recommandation de la CNIL, mais que le fabricant s'est empressé d'appliquer. Et donc, maintenant, il y a ce problème-là dans les nouveaux visiophones installés dans les immeubles. Enfin, voilà, on a des vrais problèmes. Je crois qu'il faut le dire. François : [26:25] Et on attend, en tout cas... Jérôme : [26:28] On attend, en tout cas, avec impatience, ce Waymo à Londres. Mais pour l'instant, il n'y a pas du tout de taxi autonome annoncé à Paris. Et sur la question de l'emploi, on peut en parler puisqu'on est en plein dans le sujet. Évidemment, s'il y a des chauffeurs de taxi qui nous écoutent, ils vont nous détester. Et ils vont détester les futurs opérateurs de voitures autonomes. Mais enfin, d'abord, ça ne va pas arriver tout de suite. Ensuite, je pense qu'il y aura une longue période de cohabitation. Jérôme : [26:56] Peut-être même une période de cohabitation définitive. ma vision que j'ai sur tous ces automatismes, mais dans plein de domaines, pas que pour la voiture, c'est qu'en réalité, tout ça facilite et donne accès à des tas de choses au plus grand nombre, mais le luxe, ça reste d'avoir un humain. C'est un peu comme dans les supermarchés, tu as les caisses automatiques, mais il reste quand même encore certaines caisses qui sont manuelles, et c'est un service que tu ne vas pas trouver partout dans la petite supérette du coin, parce qu'ils tirent les prises, ils n'y arrivent pas, Mais en revanche, tu ne vas pas aller à la grande épicerie du bon marché à Paris, qui est le supermarché hyper luxe du centre-ville de Paris. Il se trouve qu'il y a beaucoup de caisses automatiques, mais il y a aussi des caissières et il y a du personnel. Et le personnel, c'est ça la marque du luxe aujourd'hui. Et donc, il y a une clientèle pour ça et il y aura toujours une demande pour ça. Simplement, les automatismes sont là pour supprimer les tâches les plus répétitives et par définition les plus pénibles. où il n'y a pas beaucoup de valeur ajoutée de la part de l'humain. Enfin, je ne sais pas ce que vous en pensez. Donc moi, je pense qu'il va y avoir une cohabitation en réalité. D'abord, parce qu'il faudra du temps pour déployer ces taxis. Jérôme : [28:11] Ils ne pourront pas répondre à 100% de l'offre. Et même après, je suis sûr qu'il y aura toujours des voitures de place avec des chauffeurs qui t'ouvriront la porte, qui te parleront poliment, etc. Mais ce ne sera pas pour le commun des mortels. Le commun des mortels, comme vous et moi, on prendra des véhicules autonomes pas chers, avec des forfaits peut-être, etc. François : [28:29] Non, mais je pense que tu as raison. ça va s'inverser en fait il y aura de moins en moins, aujourd'hui il y a 100% de véhicules conduits par des humains dans 10 ans tu peux imaginer que ça va être 80% conduit par des robots et 20% par des humains ou quelque chose comme ça je pense. Jérôme : [28:47] Et n'oublions pas que le but du jeu c'est plus de sécurité, plus de fluidité moins de pollution c'est ça quand même, plus d'optimisation des transports, moins de véhicules personnels qui circulent avec plus de véhicules en partage, c'est pas juste pour des trucs de geek, il y a des vrais objectifs intéressants derrière à atteindre, bon ben super merci en tout cas pour cette plongée dans le monde des voitures autonomes à San Francisco. Exactement. François : [29:19] Non, mais tu sais quoi, juste dernière petite réflexion, Jérôme, c'est que je me suis dit, j'ai l'impression d'être vraiment dans un robot, Tu vois ce que je veux dire. Jérôme : [29:29] C'est que là, vraiment... Tu es dans le robot, tu es dans la matrice, en fait. François : [29:33] Je suis... Non, mais voilà. Vraiment, là, le robot sert à quelque chose. Et je crois que c'est la première fois que je constate de mes yeux qu'un robot peut m'aider, tu vois. D'utiliser un vrai robot. Et c'est assez troublant, assez troublant. Jérôme : [29:53] Alors, justement, très belle transition. Bruno : [29:55] François n'est plus le même. Tu le verras quand il sera de retour. Jérôme : [29:57] C'est vrai, il a changé. il a changé oui il s'est waymoisé, FPO FPO bon ben c'est bien ça fait une belle transition parce que je voulais qu'on dise un mot des annonces de robots du mois, parce que maintenant c'est un peu comme l'intelligence artificielle tous les mois il y a des nouveautés en matière de robots, et ce mois-ci évidemment vous n'êtes pas passé à côté c'est le notamment chez le fabricant américain qui s'appelle Figure qui est californien d'ailleurs je crois qu'il est à San Francisco aussi figure il me semble vous allez peut-être le croiser figure 03, qu'on a vu, on l'a vu qu'en vidéo ici en France, robot humanoïde, quasiment de la taille d'un être humain et, dans les vidéos c'est assez impressionnant parce qu'il fait des trucs, alors on s'est présenté comme un assistant pour la maison il peut ranger la chambre, ramasser les chaussettes sales, etc il est un peu lent, il fait la vaisselle il peut ranger les courses, Est-ce que vous en voyez Ou pas trop encore Il n'y en a pas dans l'hôtel où vous êtes par exemple. François : [31:04] Non, non, non, non. Là, écoute, moi, j'ai vu de vrais humains. J'adore les robots figures parce que je trouve qu'ils sont vraiment impressionnants, même s'il y a un flou quand même sur la réalisation de ces vidéos. Je ne sais pas si... Voilà, peut-être qu'ils ont fait 500 fois la même action. Est-ce que c'est un gars qui télécommande le truc derrière ? Est-ce qu'il y a une vraie... Est-ce qu'il y a une once d'intelligence dans les gestes ? Tu vois, ils sont très flous là-dedans. et je me méfie quand même un peu, tu vois. Tu as raison, bien sûr. Mais il faut voir, enfin, là où tu ne peux pas être déçu, c'est dans la dextérité de ces robots qui, avec leurs doigts, arrivent à plier des torchons. Alors, pas parfaitement, mais il y a des trucs... Tu te dis, waouh, c'est quand même assez impressionnant. Jérôme : [31:53] Et ça s'améliore de mois en mois. Et justement, le figure 03, sa particularité, c'est sa sensibilité au niveau des doigts. il est capable vraiment de sentir des choses très légères, comme un tissu etc, et ça c'est encore une avancée supplémentaire ça a marqué des points si. Bruno : [32:13] Je peux me permettre une confidence avec vous, parce que bon on est entre nous fais moi une confidence je te fais une confidence, Jérôme t'écoutes si tu veux. François : [32:24] Mais t'es pas obligé. Bruno : [32:25] J'écoute d'une oreille, Ce qui me rend mal à l'aise, c'est une publicité que j'avais vue, une bande-annonce que j'avais vue de ce robot-là. Ça remonte peut-être il y a six mois, neuf mois, peut-être un an. Et il est avec une jeune femme blonde dans un salon. Et là, elle lui demande d'aller chercher son sac à dos. Jérôme : [32:49] Elle lui dit « fais-moi un câlin ». Non, c'est pas ça. Bruno : [32:52] Attends, t'es en train de vendre le punch. Attends, attends. Attends. Et là, donc, il lui amène le sac à dos, il le met sur le nom, mais à la fin, il l'appelle pour faire une photo, comme à la fin, comme pour montrer qu'ils sont ensemble, et là, elle vient se coller près de lui. Et là, tu vois le robot la prendre par la taille. Et à ce moment-là, cette scène-là, moi, j'ai un malaise. François : [33:19] Oui, c'est un geste, j'allais dire intime, c'est peut-être un bien grand mot. Bruno : [33:23] Non, mais c'est ça. François : [33:24] Mais en tout cas, un geste familier. Bruno : [33:26] Un geste humain. François : [33:27] Un geste humain familier. Bruno : [33:28] Et ça, de voir un robot presque forcer la personne à côté de soi, et ça s'adonne que c'est une jeune femme, la forcer, puis on dit un robot, il y a des traits plus masculins que féminins. J'étais un peu embêté avec ça. François : [33:43] Et depuis, ils se sont mariés, non? Bruno : [33:46] Là, c'est ça. Et là, ils attendent deux enfants. François : [33:49] Ils attendent deux enfants. Bruno : [33:50] Oui. Deux petits robots. Jérôme : [33:51] D'accord. Bruno : [33:52] Mais c'est juste que, en tout cas, c'est venu me perturber. François : [33:58] C'était les figures, les figures.ai ou c'était d'autres robots? Bruno : [34:02] Je ne suis pas sûre que c'était une figure. Mais je vais te dire, probablement que ce qui a décuplé mon malaise, c'est que quand on était à Vivatec, qu'à un moment donné, il y a un robot qui est passé sur ton plateau. Et je suis venu pour prendre une photo avec. Il m'a bousculé comme ça. Et là, j'ai repensé à cette scène-là. Jérôme : [34:21] C'était Unitree. C'était Unitree. Bruno : [34:24] Oui, exactement. Et là, j'ai dit, ils sont un peu brusques. Alors, j'ai repensé à cette scène-là. Je suis vraiment dans la confidence. C'est presque thérapeutique, mon propos. Mais là, je me suis dit, il y a comme une brusqueté de la part des robots par rapport à sa relation avec l'humain où il faut faire attention. Jérôme : [34:42] C'est tout c'est très intéressant parce que c'est tout le problème des robots humanoïdes justement on fait des robots humanoïdes, pour qu'ils soient complètement adaptés à notre monde puisque nous on a construit un monde qui est adapté à notre morphologie et donc on se dit le mieux c'est de faire des machines qui ont la même morphologie que nous finalement puisqu'il s'agit d'effectuer des tâches que nous on effectue d'habitude mais c'est tout le malaise que ça peut provoquer ça porte un nom ce qu'on appelle la vallée de l'étrange la Uncanny Valley c'est le fait qu'au début on est attiré parce que ça nous ressemble entre guillemets et puis quand ça nous ressemble trop en fait, quand ça va au-delà d'une forme un peu grossière mais que vraiment ça devient très réel avec un visage, avec des formes, avec des gestes etc. C'est là où l'humain, et c'est plus fort que lui ressent un malaise il y a notamment un chercheur japonais qui avait étudié ça. François : [35:40] Mais je ne dirais. Jérôme : [35:41] Pas pour tout le monde. François : [35:43] Je ne dirais pas pour tout le monde, il y a des gens qui vont être... Jérôme : [35:45] Il y a différents degrés, et puis, ouais, bien sûr. François : [35:47] Tu vois, il y a des gens qui vont être beaucoup plus dans l'acceptation de ce truc-là, et on est vraiment dans l'anthropomorphisme. C'est-à-dire que tu vas considérer, comme tu peux considérer ton chien comme un humain, tu vas lui parler bêtement, lui faire une conversation, et interpréter des actions du chien comme étant humaine, alors qu'elles ne sont peut-être pas du tout intelligentes, en fait. Mais c'est comme ça. S'il te plaît. Pardon, je ne parle pas de toi. Non, mais tu parles de mon chien. Ah pardon, non je ne parlais pas de ton chien Ton chien, alors lui il est... Je suis en train de le siffler pour qu'il vienne Je ne vais pas amener Il est loin là, il ne va pas m'en parler Il est venu avec son chien ? Non mais ce que je veux dire par là c'est vrai que tu vois, souvent on voit des personnes qui, font la projection qui ont un rapport humain avec un animal mais parce que c'est eux qui estiment que si le chien fait un geste ou quoi que ce soit, ça va être parce que enfin c'est nous qui. Jérôme : [36:44] Interprétons ce geste-là. François : [36:45] Et je pense que le. Jérôme : [36:46] Robot c'est pareil alors en plus c'est un chien robot tu vois. François : [36:49] Alors là on n'est pas sortis de l'auberge. Jérôme : [36:51] On n'est pas sortis de l'auberge bon non mais les robots de toute façon il va y avoir les deux extrêmes parce qu'il va y avoir les robots soldats on. Bruno : [36:59] N'est qu'au début c'est ça le pire on n'a rien vu encore. Jérôme : [37:04] Non, non, mais ça va faire mal. Ça va être nos enfants, nos petits-enfants. Et t'auras les robots soldats qui, par définition, seront là pour faire du mal à d'autres humains. Enfin, a priori. Sauf qu'on nous expliquera d'abord, ça va être pour désamorcer les bombes, protéger les civils, etc. Et puis, à l'inverse, il y a déjà, où c'est en train d'arriver, les robots sexuels. Oui, des robots soldats. Oui, c'est ce que je viens de dire. Ça, c'est les méchants. Et puis, Jérôme : [37:29] t'as les robots... Enfin, méchants. Tentez qu'un soldat soit méchant. il défend toujours un camp contre un autre mais le robot sexuel qui va devenir une réalité voit simplement très très vite donc je vous poserai pas la question pour savoir j'ai quand même très envie de vous poser une question sur, éventuellement votre perception du robot sexuel sur le robot sexuel. François : [37:50] Non mais franchement tu sais moi il y a un truc qui me choque aussi c'est la communication d'Opanei concernant Chajipiti qui va pouvoir avoir des conversations intimes avec nous d'ici la fin de l'année, et je me dis waouh là ils vont trop loin ils vont trop loin parce que déjà, cet anthropomorphisme avec une IA c'est la réalité je ne sais pas si vous vous souvenez mais quand Sam Altman en plein mois d'août était passé de Tchad GPT-4 à GPT-5 qui n'avait pas du tout la même empathie qui était vachement plus froid et tout il y avait des gens qui étaient en crise de nerfs parce qu'ils disaient mais vous m'avez enlevé mon copain vous m'avez enlevé mon ami etc alors imagine si tu rajoutes du sec là-dedans on n'est pas sortis de l'auberge ça fait la deuxième fois que je sors cette expression mais je pourrais la sortir une troisième fois voilà non mais franchement là ouais mais là s'ils font ça c'est pour. Jérôme : [38:42] Des raisons commerciales c'est la compétition avec Grock etc parce qu'ils ne veulent pas laisser passer un marché qui malgré tout va exister hein. Bruno : [38:50] D'autant plus que, c'est quoi, je lisais un article cette semaine, Sam Altman, dans lequel il disait que chaque version qui a été sortie de ChatGPT, les équipes de développement se retenaient pour mettre des barrières parce que systématiquement, quand ils regardaient les usagers, bien tout le monde, bien pas tout le monde, mais il y a une bonne partie des usagers qui, à l'occasion, tentaient d'aller prendre ce petit chemin-là pour sortir de l'auberge. Et résultat, à un moment donné, ils ont dit, bon, il y a un marché. Puis, il ne faut pas jouer non plus au… Je n'ai pas l'expression, là. Mais à un moment donné, qu'est-ce qui fait avancer les technologies? Ça a toujours été les trucs pour adultes. Que ça soit l'évolution de la vidéo, les services en ligne. Jérôme : [39:37] Le militaire et le tourneau. Bruno : [39:40] Oui, oui, oui. François : [39:42] Souvent, d'ailleurs, les deux peuvent être liés. Oui. Bruno : [39:45] Là, tu as 36-15 ronds, ça. Jérôme : [39:47] Après, ça pose un autre problème. C'est effectivement la responsabilité ou la non-responsabilité de ces acteurs d'intelligence artificielle qui ont une espèce de bombe atomique potentielle entre les mains. Et on se demande s'ils sont... François : [40:05] Mais ils n'en ont aucune, c'est bien écrit dans les petits caractères. Jérôme : [40:07] Non, parce que c'est de la responsabilité par rapport aux dérives potentielles de l'IA. Bruno, tu connais bien cette question-là avec notamment Joshua Bengio, qui, depuis Montréal, alerte et continue d'alerter sur les dérives potentielles de l'IA. Et on est exactement dans le même sujet. Et quand tu développes de l'IA, est-ce que tu dois toi-même t'arrêter, te freiner ? Ou bien, au contraire, parce que tu es aussi dans une compétition économique, que tu dois être le meilleur, tu y vas, franco, en te disant, s'il y a un problème, il y aura une loi après et puis on arrêtera. Mais au moins, tout le monde arrêtera et moi, je ne serai pas dépassé dans ce secteur-là. François : [40:45] Franchement, Jérôme, est-ce que tu en connais une entreprise aujourd'hui qui joue à être plus sécure que les autres? Jérôme : [40:53] Non, je ne crois pas. François : [40:54] Moi, je trouve que Google fait un peu plus attention, Tu vois, je pense que le chat pour adultes sur Jiminy, on ne l'aura pas tout de suite. Parce que Google a une responsabilité, est tellement dans le viseur, c'est tellement énorme, tellement gros ce truc-là, qu'en fait, je ne sais même pas si un jour ils le sortiront. À mon avis, ils peuvent se faire attaquer de toutes parts pour ça. À ce point-là, Apple non plus, c'est pour ça qu'ils ne sont pas dans la tête. Jérôme : [41:21] Oui, c'est ce que j'allais dire. François : [41:22] Apple, c'est presque une posture. Apple, même à l'ère de Steve Jobs, il ne voulait pas de porno sur l'iPhone. Tout était bloqué, etc. Même si, en passant par Safari, tu vas où tu veux. Mais il n'y avait pas d'application, etc. Et moi, je trouve que Sam Altman, qui lui est complètement décomplexé, il a un enthousiasme qui est d'ailleurs assez, intéressant, mais qui n'a pas de limite, en fait. Il n'a aucune limite, parce que il est décomplexé par rapport à la tech. Et la banque, elle a une masque. Bon, je ne sais pas, tu vois. Je me demande si on ne va pas commencer à découvrir un peu sa part sombre. Parce que, tu vois, le sexe sur Chajipiti, franchement, moi, je trouve ça... Et pourtant, ce n'est pas que je sois puritain ou quoi que ce soit, on s'en fout, en fait. Mais je trouve que ça va, encore une fois, fragiliser la psychologie de certaines personnes fragiles. Et ça, ça peut être un vrai problème. Bruno : [42:34] Quand toi, ça arrive dans l'auberge, toi, tu sors de l'auberge. François : [42:37] Moi, tu sais quoi ? On n'est pas sortis de l'auberge. Jérôme : [42:44] Elle est bien ça pourrait faire un titre d'émission on n'est pas sortis de l'OBR c'est sûr et une émission de tech en plus moi je me pose comme ça si. François : [42:51] Vous êtes en vidéo je me pose un petit peu à la cool. Jérôme : [42:54] Sur le dossier de Bruno t'es très bien je vous garde encore de toute façon je vais bientôt vous libérer rassurez-vous voilà en tout cas cette discussion qui est complètement en braque et néanmoins très intéressante juste un. François : [43:05] Truc toi c'est un fond vert mais nous là c'est vrai. Jérôme : [43:09] Oui c'est du vrai je sais C'est du vrai. François : [43:13] Frappe pour voir. Frappe la tour Eiffel. Non, mais en plus, là, il y a une luminosité incroyable. C'est dingue. Jérôme : [43:21] On ne voit pas le Golden Gate derrière vous quand même. François : [43:23] Non, il y a des sous. Vous n'êtes pas du bon côté. Bruno : [43:28] On allait te l'offrir, mais le problème, c'est qu'il y a du brouillard. C'est rien de neuf à San Francisco. Jérôme : [43:32] Il y a tout le temps du brouillard à San Francisco. Là, vous me faites croire qu'il fait beau, mais c'est exceptionnel. François : [43:37] Hier, je me suis baladé à côté du Golden Gate. il n'y avait pas de brouillard c'était magnifique magnifique. Jérôme : [43:43] Parce que très souvent tu vois le début tu vois pas la fin Dupont ouais. François : [43:47] Ouais c'est vrai. Jérôme : [43:49] Bon et Apple oui parce que oui j'avais noté sur ma liste aussi, Apple il est bien mon lancement et Apple au fait il est magnifique franchement il est bon mon lancement j'ai envie j'ai envie de dire avec son lancement 30 ans de professionnalisme on est pas sorti de l'auberge ouais, 30 ans de professionnalisme et Apple au fait, non mais la plus puisqu'on était dans l'intelligence artificielle Apple nous a parlé d'IA quand même cette semaine oui ce mois-ci en tout cas, arrête de ricaner quand on parle d'IA chez Apple, c'est pas gentil alors ils ont lancé cette nouvelle puce M5 qui équipe un nouveau MacBook, un nouvel iPad, et puis une nouvelle version du Vision Pro mais il y a un truc que je comprends pas bien donc vous qui êtes sur place, il faut peut-être m'expliquer, c'est quoi cette histoire de lancer une puce pour l'intelligence artificielle alors qu'ils n'ont pas d'IA ou très peu. Et ils sont visiblement toujours en problème avec l'intelligence artificielle chez Apple. Bruno : [44:52] Je ne te fais pas marquer que ça fait deux téléphones qui sortent pour l'IA, alors qu'ils n'en ont pas. Alors qu'il n'y a pas de IA. Jérôme : [44:59] On est méchants, mais c'est un peu vrai. Bruno : [45:01] On poursuit. Jérôme : [45:02] Et apparemment, ils ont des gros problèmes, si on en croit les articles en provenance justement de la Silicon Valley, qui disent qu'ils se posent plein de questions. Vous en pensez quoi? C'est toujours la même histoire. Ils n'ont pas avancé d'un iota par rapport au mois dernier où on faisait déjà le même constat, en fait. Bruno : [45:18] Non, et les échos qu'on a de la part d'Apple, d'ingénieurs qui travaillent là-dessus, c'est qu'ils sont en train de commenter ce qu'ils sont en train de préparer pour le printemps. On le sait, c'est préparer quand même un peu d'avance. Ils ne sont pas satisfaits. Ça ne répond pas au niveau qu'ils espéraient avoir, même pas de surpasser. Et donc, ils sont en train de travailler sur deux formules, celle qui travaillait à l'interne avec ce qu'ils ont développé à l'interne et une autre qui fonctionne avec Gemini. Et je vous rappelle qu'Apple était aussi en discussion avec des gens de OpenAI et Anthropik et Google avec Gemini. Et là, ce qu'ils ont développé avec Gemini, ça ne fonctionne pas. François : [46:01] Moi, je pense qu'en fait, Apple n'a pas pris au sérieux l'IA, l'a pris au sérieux très tard. François : [46:10] Et ils ne se sont pas rendus compte de l'immense complexité de créer un LLM qui corresponde en fait à l'image qu'ils veulent avoir de ce LLM pour Apple. et autant Apple est une boîte formidable en hardware iOS est un superbe OS même s'il a tendance un peu à se complexifier à prendre un peu d'embonpoint, c'est toujours un régal de manipuler iOS mais à part ça, ils ne sont pas très bons dans le cloud iCloud, ce n'est pas génial, ça a mis des années à s'améliorer Plan, ce n'est pas très bon, en fait, dans le soft, ils ne sont pas très bons à part iOS, tu vois. Et je pense que l'IA, c'est quelque chose qui n'est pas dans leur ADN. Ils ont pris ça un peu comme une claque, je ne sais pas moi, très tardivement, et là, ils sont en train de se dire, mais waouh, François : [47:07] c'est très complexe ce truc-là. Et comme ils n'ont pas la culture, ils n'ont pas les dents longues comme un Sam Altman, ils n'ont pas cette... Si tu veux, en fait, OpenAI, c'est une boîte qui a faim, parce qu'ils sont dans le développement perpétuel, ils ont tout approuvé, il faut qu'ils gagnent de l'argent vite, parce qu'il y a cette notion d'urgence. Apple, ils ne sont pas dans cette logique-là, tu vois. Apple, là encore, j'ai vu récemment le cours de l'action est au plus haut, les iPhone 17 se vendent comme des petits pains, sauf l'iPhone Air d'ailleurs, qui n'est pas un succès, cette 17 Pro Max toujours qui tire les ventes vers le monde. Jérôme : [47:40] Ça, ce n'est pas normal, parce que moi, je le trouve super, l'iPhone Air. Et d'ailleurs... François : [47:45] Pendant trois mois, tu verras. Jérôme : [47:47] Dans 3 mois on en reparlera ok ok on en parlera dans 3 mois mais moi j'en parle avec Bruno dans notre petite causerie hebdomadaire mais c'est tout à ton. François : [47:55] Honneur parce que tu as eu. Jérôme : [47:56] Le courage. François : [47:57] De tester et c'est très bien c'est très très bien pour. Jérôme : [48:00] L'instant j'en suis très content vraiment très très content et quand je prends dans la main un iPhone Pro Max, normal je me dis qu'est-ce que c'est que ce truc qui pèse une tonne ouais. François : [48:10] Mais c'est bien ça te fait faire la muscu tu vois au moins comme ça quand tu prends le. Jérôme : [48:13] 17 Pro Max moi je suis dans une phase d'allègement Mais Jésus. Bruno : [48:18] Revenons quand même au fait que tu as raison. Apple a pris de haut la question de l'IA. Ils ont vraiment… ça fait deux sorties d'autoroute qui ratent. Et celle qui est annoncée, la future, au printemps, ça n'a pas l'air très, très, très positif comme sortie. Alors, ils vont probablement passer tout droit. Alors, qu'est-ce qui leur reste? Ou on fait une acquisition et on dit, bien, c'est ça. On arrête de parler d'Apple Intelligence. Il y a un mariage, peut-être avec OpenAI. Tout le monde serait content parce que déjà, tout le monde utilise ChatGPT dans l'environnement d'Apple. Et ça sera ça. Et on permettra à ChatGPT d'avoir accès à l'écosystème de Apple comme Gemini a accès à l'écosystème. Et même OpenAI a accès à l'écosystème de Gmail et de Google. et donc ça permet d'avoir une expérience. Jérôme : [49:13] Parce qu'ils ne laisseront jamais OpenAI rentrer dans les entrailles de l'iPhone. Bruno : [49:18] D'iOS, de macOS. S'ils n'ont pas Apple Intelligence, il faut qu'ils trouvent une solution et ils ne sont pas capables de le développer à l'interne. François : [49:25] Oui, alors après, alors nous, on s'excite, pourquoi Apple n'a pas d'intelligence artificielle, c'est dramatique, etc. Bon, tous les chiffres nous prouvent que pour l'instant, c'est nous qui nous plantons parce que, tu vois... Bruno : [49:39] La rafporeille se vende quand même. François : [49:41] Leur appareil se vende quand même, plus que jamais. On aurait pu se dire, tiens, comme il n'y a pas d'IA, les ventes vont baisser. Jérôme : [49:48] C'est pas le cas. Les gens vont aller chez Ambrouille. François : [49:52] Nous, c'est que si, avec nos micros, on raconte tout ce qu'on raconte, mais moi, je pense qu'Apple... Apple va y venir à l'IA, mais encore une fois, comme beaucoup, comme souvent chez eux, ça va prendre du temps. Regarde les lunettes connectées. Meta, ça fait 2-3 ans qu'ils ont lancé leur Meta Ray-Ban. Tu verras que quand Apple sortira une paire de lunettes connectées, le marché, boum, d'un coup, il va exploser, comme à l'époque de l'Apple Watch. Et ça sera sans doute plus abouti, mieux intégré, etc. Je pense que l'IA, pour eux, évidemment, ils sont en retard. Ça doit les emmerder, mais ce n'est pas si grave que ça. Parce que tu peux avoir ChatGPT sur ton téléphone d'entre-temps, tu peux avoir Gemini, tu peux avoir Cloud, si tu veux. Jérôme : [50:38] Oui, mais ce n'est pas intégré. Tu es d'accord qu'on n'a pas l'expérience qu'on est en droit d'attendre aujourd'hui ? C'est-à-dire que... François : [50:46] Oui, mais regarde. Jérôme : [50:48] Mais c'est ça. C'est que tu puisses parler à ton iPhone comme tu parles à ChatGPT, une fois que tu as lancé le truc, etc. Et puis qu'il puisse faire des choses pour toi, aller chercher dans tes mails, aller... caler des réservations, etc. François : [51:05] Mais attends, on ne sait même pas si ce sera une interface révolutionnaire, la voix. On dit ça, nous, aujourd'hui. Mais est-ce que tu as envie de parler tout le temps à ton device ? Ce n'est pas sûr. Jérôme : [51:17] Pas tout le temps, mais utiliser un assistant, dire « Ah ouais, attends, moi je ne peux plus vivre sans ça. » Non, mais d'accord. François : [51:24] Mais tu vis avec ChatGPT sur ton iPhone. Jérôme : [51:28] Oui, mais mal. Je souffre. Je souffre, parce qu'il n'est pas bien intégré. Alors, d'un côté, j'ai Alexa, qui est beaucoup plus conviviale. François : [51:38] Mais tu souffres, c'est bien. Parce que le jour où Apple t'intégrera son IA, tu souffriras plus et tu te diras « Waouh, ils sont géniaux ». Donc, je pense que tout ça est aussi en train de se maturer. Ça prendra du temps. Ça prendra le temps qu'il faudra. Il annonce pour le temps prochain. On verra. Jérôme : [51:58] Ou alors, ils se feront dépasser. Si OpenAI lance un petit device avec Johnny Hive, un truc qui remplira ce rôle d'assistant toujours disponible, etc., à ce moment-là, ce sera le premier pas vers la tombe pour l'iPhone. Bruno : [52:15] Mais Jérôme, ça dit beaucoup sur le côté masochiste des utilisateurs d'iPhone présentement. Je vous écoute, c'est trist. Jérôme : [52:22] Pourquoi? François : [52:23] Non, mais c'est vrai que toi. Jérôme : [52:24] Tu as un switch. Oh, ça va, Pixelman. Non, mais attends, grâce à toi. Bruno : [52:28] Merci. Oui, bien sûr. Jérôme : [52:29] Vas-y, raconte-nous ta vie sur Pixel, elle est plus belle ? Bruno : [52:33] Ah, mais la vie est tellement meilleure en pixels. Non, sérieusement, quand tu es le moindrement actif, que tu as des rendez-vous, que tu as des avions à prendre, des hôtels, bien maintenant, quand je suis en train d'écrire un texto ou je reçois un texto, ça me donne l'information carrément, je n'ai pas besoin de la chercher, en disant, est-ce que tu parles de ce vol-là, est-ce que tu vas aller chercher, est-ce que tu as besoin d'aller chercher une information complémentaire? C'est ça qui est intéressant. C'est là où le rôle d'un vrai système. François : [53:03] Oui, mais ça viendra sur Apple. Ça viendra l'année prochaine. Bruno : [53:06] Mais tu m'as fait réfléchir à quelque chose. Quand tu disais Apple prend son temps pour arriver à quelque chose, et tu parlais de certains appareils, à la limite, on peut revenir au iPhone. Quand les téléphones, Nokia était beaucoup plus rapide, ils étaient sur le marché avant Apple et son téléphone. Quand ils sont arrivés, ils ont révolutionné le marché, Est-ce que quand Apple va sortir son vrai téléphone avec une IA là-dessus, ça va révolutionner la façon de faire et là, moi, je vais être obligé de retourner au iPhone? Jérôme : [53:42] Je pense qu'il y aura vraiment de la déception. Il y aura de la déception parce que ce ne sera pas à la hauteur de ce qu'on attend. Bruno : [53:48] Je suis plus de tonquant, mais bon, j'aime ça être optimiste. Jérôme : [53:52] Bon, écoute, on verra. François : [53:55] En tout cas, bon, voilà, après, il prend son temps. Rendez-vous le printemps prochain pour voir si ça fonctionne ou pas. Bruno : [54:02] On va voir, quand même. François : [54:03] Peut-être. On va s'en parler avant. Oui, puis après, nous, on a le DMA, toutes ces trucs-là. Jérôme : [54:10] Oui, de toute façon, même si ça existe un jour dans le monde, ça n'existera pas forcément chez nous. François : [54:14] Voilà, ça ne sera pas chez nous, tu vois. On n'est pas sortis de l'auberge. Jérôme : [54:21] Cinquième édition. Je vais faire un jingle. Bruno : [54:25] Jérôme, peux-tu intituler l'épisode « On n'est pas sur le titre de l'auberge » ? Jérôme : [54:28] Oui, je pense que je... Exactement. Je pense qu'on va... Ouais, ouais, c'est pas bête. Je vais faire comme ça. Jérôme : [54:33] Juste avant de raccrocher, les amis, alors vous êtes aux États-Unis. Est-ce que vous avez vu cette annonce en France de Free ? Free qui veut rafraîchir, j'allais dire révolutionner, le mot est peut-être un peu fort, mais en tout cas rafraîchir la télé, l'accès à la télévision. et ils lancent leur appli Free TV qui en fait c'est un peu ce qu'on connait déjà avec Molotov c'est une appli qui permet d'accéder à toutes les chaînes enfin presque toutes, et il y a avec une version gratuite, une version payante François, t'as suivi ça ? François : [55:08] Ouais, j'ai suivi ça parce que ça m'intéresse la télé on essaie toujours de comprendre un petit peu comment ça non, c'est pas que j'aime la télé c'est qu'on s'intéresse à ça parce que déjà on y est dedans, et puis il y a encore des programmes intéressants malgré tout et, là ce que Free a annoncé, il y a deux applis enfin en tout cas deux services, un qui est complètement gratuit qui s'appelle Free TV, qui te permet d'accéder à 170 chaînes gratuitement mais tu n'as pas les chaînes du groupe TF1 tu n'as pas les chaînes du groupe M6 en revanche tu en as plein d'autres. Voilà, il y en a 170. Bruno : [55:47] C'est pas un peu comme maladeuse ? François : [55:49] Exactement. Jérôme : [55:50] Ben si, c'est exactement comme Molotov. François : [55:52] Tu as du replay, tu as le starting over. Tu vois, si par exemple, tu veux repartir, par exemple, tu arrives, il est 20h15, tu veux te taper le JT de 20h au début, tu appuies sur un bouton, ça repart à zéro. Donc ça, c'est gratuit. N'importe qui peut l'installer et l'avoir. Il suffit de créer un compte Free TV. Donc ça, c'est cool et c'est une petite révolution parce que tous les autres services sont payants. Il n'existe pas un équivalent gratuit aujourd'hui. Et si tu veux avoir plus de chaînes... Bruno : [56:21] Il le fait encore gratuitement. François : [56:22] Oui, mais tu as beaucoup moins de chaînes sur Molotov. T'as raison. Beaucoup moins de chaînes. Beaucoup moins. En gratuit, tu veux dire. Si tu rajoutes... Oui, oui, oui, en gratuit. Bruno : [56:34] Oui, parce que moi, je paie et j'ai TF1 et j'ai les autres aussi. François : [56:37] Exactement. Et tu payes, je ne sais pas combien, 5 euros. Bruno : [56:40] Je vais plus, c'est une fois par année que je paie. François : [56:42] Voilà, tu prends un truc forfaitaire. Et donc là, free pour 99 centimes d'euros par mois pendant un an. et après si tu passes à 5,99 ils te rajoutent une centaine de chaînes, je crois que tu en as 270 et avec les chaînes de TF1 du groupe TF1, les chaînes du groupe M6. François : [56:58] Et voilà donc un peu plus de replay je crois, puisque forcément il y a plus de chaînes donc tu as plus de replay, mais tu n'as pas Canal par exemple il ne faut pas, tu vois pour 5,99 ça ne va pas loin c'est à mettre en parallèle avec Molotov mais aussi avec une offre qui est méconnue de MyCanal qui propose pour 2 euros par mois, une offre où tu as toutes les chaînes de la TNT plus, quelques-unes, en plus, qui est moins chère, donc, que celle de Free, parce que là, pour 2 euros, tu as les chaînes de Canal et d'M6, en plus. François : [57:29] Donc, oui, c'est intéressant. Je ne vois pas où veut aller Xavier Niel là-dedans. Je pense qu'il se dit que reprendre la main sur la diffusion de chaînes, ça peut être intéressant. Je pense que la pub ciblée commence à arriver. Tu sais, on en parle beaucoup, moi, dans mon groupe. À BFM, on commence à avoir de la pub ciblés, c'est-à-dire que, par exemple, tu regardes, je ne sais pas moi, RMC Story ou la nouvelle chaîne RMC Life et on peut commencer via les box à te diffuser pendant ton écran de pub des publicités qui te sont ciblées parce que tu es obligé d'accepter les conditions d'utilisation et donc tu partages tes données, donc tu partages tes cookies. Et par exemple, tu vas avoir de la pub qui va être ciblée et cette pub-là vaut beaucoup, beaucoup, beaucoup plus cher, si tu veux. Et je pense que là, il y a un revenu sharing. Ils doivent partager les revenus avec la chaîne en question et Free va se prendre de l'argent. Donc, à mon avis, il y a ce truc-là aussi. François : [58:29] Et je pense que c'est ce qu'il y a dans la tête de Xavier Niel. Bruno : [58:32] Mais Jérôme, si tu me permets de rajouter, il faut aussi regarder que s'ils offrent un forfait comme celui-là, c'est qu'il y a une expression en anglais qui s'appelle les cord cutters. Donc, ce sont les gens qui se débranchent de la télé traditionnelle. C'est toute une génération qui est beaucoup plus intéressée à utiliser leur ordinateur. Et de temps à autre, s'ils ne regardent pas quelque chose sur Netflix ou un joueur américain, ils vont utiliser un forfait comme ça qui est plus... qui est presque donnée, puis de toute façon, il y a le forfait qui est gratuit et qui donne accès, c'est probablement la seule chance pour toute une génération d'être en lien avec la production française. François : [59:10] C'est vrai. C'est vrai, sauf que, bon, le petit point noir, c'est qu'il te manque les principales chaînes de la TNT, du groupe TF1 et M6. Il faut que tu payes pour avoir ces chaînes-là. C'est leur grand mal, peut-être que TF1 va réaliser un jour qu'ils sont en train de perdre leur nouvelle génération de téléphones. Rappelle-toi, l'année prochaine, ils arrivent sur Netflix. ils arrivent avec leur flux de chaînes en direct et les replays aussi sur Netflix, donc ça bouge et je pense que Xavier Agniel ne veut pas être à côté de la route, il veut vraiment être dans ce business Très bien. Jérôme : [59:42] Mais c'est intéressant j'étais sûr que vous aviez plein de choses à dire là-dessus, effectivement, pour mettre tout ça en perspective Non, je ne suis pas déçu moi j'ai retenu un truc c'est dans la communication du lancement de ce Free TV, c'est Xavier Niel qui dit aujourd'hui ça devient très compliqué en 2025 d'accéder à la télé il faut des apps, il faut des trucs, etc. Et en fait j'ai cru qu'il parlait au départ de ce qui se passe sur une télé aujourd'hui, une télé connectée parce que, alors c'est un autre problème c'est un autre sujet en quelque sorte mais moi je trouve que c'est un carnage les télé connectées, Dieu sait que je trouvais ça bien au début, mais on a atteint un niveau de complexité, on dirait Windows dose 2000, c'est-à-dire que tu allumes ta télé... Tu as des fenêtres partout. François : [1:00:30] Ce n'est pas cool, Windows 2000. Jérôme : [1:00:34] Tu ne sais plus où tu es. Et je pense, alors bon, des gens comme nous, on s'en sort à peu près, mais les plus âgés, ils sont perdus par rapport à ça. Je parle en connaissance de cause. Moi, j'ai installé chez ma maman il y a quelque temps une nouvelle télé et elle était en panique devant la nouvelle interface. J'étais obligé de lui remettre l'ancienne interface et au début, je lui en voulais un peu qu'elle ne s'adapte pas, et puis en fait, Jérôme : [1:01:02] non, je pense qu'elle a raison, c'est insupportable. Tu allumes ta télé, tu as un truc de pub, tu as des contenus qui sont poussés, que tu n'as pas demandé, pour regarder tout bêtement les chaînes classiques, de la télé classique, tu dois aller chercher une application qui est cachée, enfin, tu ne sais plus où tu habites, et là, je pense que les responsables dans l'histoire, en fait, ce sont les fabricants de télé, qui ne soignent pas suffisamment leur interface, qui font passer en avant les considérations commerciales, parce que derrière il y a des partenariats, il y a avec Samsung TV, etc. C'est un canal de diffusion pour de la publicité, donc ça devient un écran parmi d'autres, et ce n'est plus une télé plug and play où tu peux appuyer sur un bouton, l'allumer et tomber tout de suite sur les principales chaînes en fait. François : [1:01:49] On est loin d'Antenne 2 et de TF1. Oui, mais c'est clair. Jérôme : [1:01:53] Et pourtant, tu me connais. Je ne suis pas du genre à tenir des discours comme ça. C'était mieux avant. Mais là, je pense qu'on est allé trop loin dans un sens. Comme d'habitude, en fait, c'est une super bonne idée qui a été maltraitée pour des raisons commerciales. C'est ça qui est dommage. François : [1:02:06] Mais tu as raison. Et en fait, si tu veux, c'est un peu comme... Ça me fait penser un peu à la folie des PC sous Windows il y a quelques années où on t'installait plein de logiciels. Si tu veux. Et en fait, et moi j'étais complètement naïf mais par exemple la McAfee va donner je ne sais pas combien, à Lenovo ou par exemple à Acer ou Asus qui va préinstaller en fait McAfee sur ton PC et des exemples comme ça il y en a plein, je prends McAfee mais c'est vrai que les antivirus en premier lieu il y a vraiment une vraie bataille là-dessus et je pense que Samsung est dans ce truc là, ils disent comment on fait pour gagner sur un produit dont on ne gagne rien quand on le vend ? Parce qu'une télé, aujourd'hui, ils ont des marges, mais ridicules. Ridicules, une télé, ils ne gagnent rien sur des télés. Et donc, ils se disent, comment faire ? On va mettre un OS avec... Et comme on reprend la main sur notre OS parce qu'il nous appartient, on va faire la loi. Mais aujourd'hui, tu as raison, ils ne la font pas bien. Ils font un truc qui est bien. Jérôme : [1:03:12] Moi je trouve que c'est les chaînes fastes. François : [1:03:14] Oui, mais les chaînes fast, c'est une bonne idée, je trouve, parce que tu te retrouves avec... Les chaînes fast, c'est... Les chaînes spécialisées. C'est Samsung TV+, je crois, que tu as forcément installées dans ton écosystème Samsung. Et en fait, avec ta télécommande, tu zappes et tu te retrouves avec toutes les chaînes du monde. Et par exemple, tu as toutes les chaînes du groupe FM. Tu as même Tech & Co. Tu as une chaîne qui est dédiée à Ardisson. Tu as une chaîne qui est dédiée à Arthur. Tu vois, ils font des trucs comme ça. Donc, je trouve que ça, c'est plutôt une bonne idée. Jérôme : [1:03:45] Oui, c'est sympa, mais ça ne répond pas aux besoins primaires de la télévision de flux. François : [1:03:54] Non, non, non, c'est clair, c'est clair. Bruno : [1:03:56] Mais Jérôme, l'idée là-dedans, c'est eux de rentabiliser la chose. Et c'est pour ça, maintenant, que chez presque tous les fabricants de téléviseurs, maintenant, ils ont cette interface-là, ce qui leur permet notamment aussi, à part de présenter des centaines de chaînes fastes, D'offrir, d'offrir, d'offrir, de forcer de la publicité. Ça aussi, c'est un nouvel endroit, mais c'est un espace, un real estate, comme dirait les Anglais, où on peut vendre la publicité. Et là, maintenant, LG a son agence, son système de pub. Samsung a son agence de pub. Roku a son système de pub. François : [1:04:31] Sony aussi a lancé des chaînes face. Bruno : [1:04:33] Exactement. Et donc, là, eux sont à la recherche de nouveaux revenus et c'est la nouvelle… Oui. François : [1:04:39] Sauf qu'à mon avis, où ça ne va pas marcher, c'est qu'il y a tellement de chaînes, tellement d'offres, qu'il n'y aura pas un marché publicitaire assez gros pour que ça fonctionne. Et je pense qu'on va revenir de ce truc-là, je pense. Bruno : [1:04:51] On va sortir de l'auberge. François : [1:04:54] Et on sortira de l'auberge. Bruno : [1:04:56] Ah, quand même. Jérôme : [1:04:57] Oui, mais je sais. Oui, oui. Les chaînes fast, c'est le... Je vois ce que tu veux dire, je viens de comprendre. François : [1:05:04] C'est les chaînes IPTV, quoi. Jérôme : [1:05:05] Ça veut dire Free Ads Supported Streaming Television. Bruno : [1:05:09] Et je vous ferai remarquer que Tekkenco, ça rentre là-dedans. Oui. François : [1:05:13] Tekkenco, la chaîne Tekkenco est sur les chaînes Fast de Samsung. Bruno : [1:05:17] Et vous en aviez à tous les deux, avant que ça soit la mode. François : [1:05:19] Ben oui. Oui, mais avec Jérôme, on a inventé la télévision. Ben oui, mais c'était la chaîne Fast. Jérôme : [1:05:25] On a tout inventé, je crois qu'on peut le dire. François : [1:05:27] Je le sais. Mais c'est vrai, en toute humilité, bien évidemment, parce que l'humilité est ce qui nous caractérise avant tout. Bruno : [1:05:32] Mais il y a peut-être Waymo que vous n'aviez pas vu. François : [1:05:34] Oui, t'as raison. T'as raison. Jérôme : [1:05:37] Bon, mais comme il nous reste des trucs à inventer, on va devoir s'arrêter là pour retourner à nos occupations respectives. Donc, les amis, je vous libère. François : [1:05:46] Au revoir. Jérôme : [1:05:47] Salut. Il est complètement fou. Bruno, il faut que tu... Ah oui, c'est magnifique. François : [1:05:51] Non, mais tu sais quoi ? On est des trombadours aussi. On est des trombadours. Allez, au revoir et à bientôt. Jérôme : [1:05:58] C'est guignol. Oui, parce que je précise pour ceux qui n'ont que la version audio, donc en vidéo, on voit François et Bruno tirer le rideau, parce qu'il y a le rideau de l'hôtel, donc, devant la caméra. C'est magnifique. François : [1:06:10] Il y a un peu de poussière d'ailleurs, mais bon, ça c'est autre chose. Jérôme : [1:06:13] Allez, je vous remercie. C'était vraiment sympa de vous avoir. Je vous libère et je vous laisse à vos occupations. Je ne sais pas si vous allez aller faire du tourisme. Bruno : [1:06:22] Jérôme, permets-moi de te dire en notre nom que c'était agréable de t'avoir avec nous. François : [1:06:26] Mais évidemment. Et bien sûr. Jérôme : [1:06:28] Merci. François : [1:06:28] Évidemment, mon Jérôme. Et le top, ça aurait été que nous soyons tous les trois réunis ici. Bruno : [1:06:32] Oui, oui. D'ailleurs, on a mis une chaise. Si jamais tu changes d'idée. François : [1:06:36] Si tu veux vite venir, tu peux. Jérôme : [1:06:38] Paradoxalement, c'est plus facile de faire une émission comme ça à distance qu'en vrai. parce que tu vois on aurait été tous les trois ensemble il aurait fallu installer des caméras des trucs et des machins c'est plus facile comme ça voilà merci à vous de nous avoir écoutés merci de nous suivre en audio en vidéo, toujours alors sur Monde Numérique et puis bien sûr sur Tech & Co sur BFM Business pour François tous les soirs et dans mon carnet pour Bruno Gullianminetti. François : [1:07:05] Voilà et on vous racontera tout ce qui s'est passé lors de ce délumine de futur de chez Amazon moi lundi et mardi dans Tech & Co sur BFM Business et toi qui. Bruno : [1:07:12] Es dans mon carnet. Et moi dans mon carnet. Et moi dans mon carnet. Jérôme : [1:07:15] Yes. Salut, salut les amis. A plus. François : [1:07:18] On n'est pas sortis d'aubert. Jérôme : [1:07:22] Le grand débrief de Monde Numérique vous était proposé en partenariat avec FreePro, le meilleur de free pour les entreprises.
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