☕️ GRAND DEBRIEF juin 25 - La Pomme va-t-elle croquer Perplexity ?
27 juin 202501:01:33

☕️ GRAND DEBRIEF juin 25 - La Pomme va-t-elle croquer Perplexity ?

Les visées d'Apple sur Perplexity, retour sur VivaTech 2025 et vibe coding... Dans ce nouvel épisode du Grand Debrief, on débriefe l'actu tech, avec Bruno Gulgielminetti et François Sorel.

Avec Free Pro, "le meilleur de Free pour les entreprises"

🔹 VivaTech 2025 : la tech française en pleine forme

Avec la venue de Jensen Huang (Nvidia), une présence massive du Canada et des annonces remarquées dans la robotique, VivaTech a marqué les esprits. Retour sur les moments forts : l’interview exclusive du patron de Nvidia, l’ambition de WonderCraft dans les robots humanoïdes, ou encore les limites des chiffres de fréquentation.

🔹 Apple va-t-il racheter Perplexity... ou Mistral ?

Apple préparerait le rachat de Perplexity (voire de Mistral ?). Une offensive stratégique pour rattraper son retard sur l’IA et anticiper une éventuelle rupture avec Google. On décrypte les enjeux industriels et politiques derrière ces rumeurs de mégadeals.

🔹 L’été du vibe coding

L’IA générative s’invite dans le développement logiciel. Coding sans code, à la voix ou en musique : on teste le “vibe coding” et on s’interroge sur sa portée réelle. Avec un invité surprise dans les pubs Instagram : Steve Wozniak.

🔹 Le kit de survie numérique pour l’été

Casques audio, lunettes connectées, Wi-Fi 7, objets de geek... chacun partage ses incontournables technos pour les vacances. L’occasion aussi de faire un point sur les limites actuelles des lunettes intelligentes.


Chapitres

2:28 Retour sur VivaTech 2025
5:52 Interview avec Jensen Huang
11:59 Innovations et exosquelettes
17:32 Discussions sur l'été et la technologie
23:22 Acquisition d'Apple et son impact
33:01 Modèle économique de Perplexity
41:15 Vibe Coding et nouvelles tendances
(Les chapitres peuvent être décalés en raison de la publicité)

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Jérôme : [0:01] Bon, on y va, les petits poulets? Allez, on y va. François : [0:05] Continue, petit chat. Jérôme : [0:11] Le bruit court qu'il pourrait racheter à un poids lourd du secteur, qui est donc le chatbot Perplexity. Bruno : [0:18] Moi, ce que j'ai entendu, c'est qu'ils ont l'œil aussi sur Mistral. François : [0:23] Oui, alors... Jérôme : [0:24] Oui, mais attends, s'il rachète Mistral, Macron fait un infarctus, hein? Bruno : [0:32] Monde numérique, le grand débrief. Jérôme : [0:37] Bienvenue à l'écoute du grand débrief de Monde numérique. Cette émission est parrainée par FreePro, le meilleur de free pour les entreprises. FreePro est un opérateur spécialisé pour les pros qui s'adresse à toutes les entreprises, les TPE, PME, mais aussi, on sait moins, les grandes entreprises à travers les solutions experts, des solutions IT, cloud, télécom et cybersécurité spécifiques pour les directions techniques et informatiques. FreePro dispose d'experts de la connectivité et de la donnée. Là où ils mettent le paquet aujourd'hui, c'est dans l'accompagnement personnalisé des clients via des équipes dédiées présentes dans une dizaine de villes. FreePro, c'est un peu comme ce podcast, sérieux sans se prendre au sérieux. Leur objectif, c'est de bousculer l'ordre établi sur le marché du B2B comme ils l'ont fait dans le grand public, avec un crédo, simplicité et innovation. Pour en savoir plus, rendez-vous sur freepro.com et merci à FreePro de soutenir Monde Numérique. Bruno : [1:30] Sous-titrage ST' 501. Jérôme : [1:34] C'est parti pour le grand débrief de Monde Numérique. Chaque mois, on débriefe l'actu tech du mois écoulé avec des signatures avec mes camarades et néanmoins amis François Sorel et Bruno Gugliel-Minetti qui sont avec moi en audio et en vidéo. Comme d'habitude, salut François tout d'abord. François : [1:50] Salut les gars, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour. Jérôme : [1:54] Tu as de l'écho, j'ai l'impression. Tu as un problème technique, non ? François : [1:57] Non, je fais une chorégraphie. Jérôme : [1:59] Bruno Gugliel-Minetti de l'autre côté de l'Atlantique à Montréal. Ça va Bruno ? Bruno : [2:03] Oui, mais ma chorégraphie n'est pas au point, comparé à François. Jérôme : [2:06] Ce podcast est disponible en audio, c'est normal, c'est un podcast sur toutes les plateformes d'écoute et aussi en vidéo sur la chaîne YouTube de Monde Numérique. François : [2:14] Je pense à tous ceux qui nous écoutent simplement et qui se disent « mais comment François a pu danser ? » Ça s'entend. Jérôme : [2:22] Je dirais, n'allez pas forcément voir. Jérôme : [2:28] Bon, ce reçu, les amis. je vous propose qu'on revienne un petit peu sur l'événement du mois de juin en France auquel on a participé tous les trois on en a déjà beaucoup parlé mais ça ferait il y a toujours des choses à dire c'est VivaTech, on va aussi attaquer un des gros morceaux du moment c'est Apple comme chaque mois Apple est dans l'actu et avec, la possibilité peut-être qu'Apple rachète une pointure de l'IA je bafouille un peu parce que j'ai de l'écho dans les oreilles c'est insupportable c'est François Sorel mais qui ne s'est jamais réglé ses oreillettes correctement, donc on fera avec. Et puis, on terminera en parlant un peu... En parlant un peu de l'été, peut-être. L'été qui approche, et je vous demanderai comment vous envisagez votre été de geek. Ça vous va ? François : [3:13] Ouais, j'ai baissé mon retour. C'est mieux ou pas ? Jérôme : [3:15] Oui, c'est mieux. C'est beaucoup mieux. Je te remercie, François. François : [3:18] Tu vois, ça me fait plaisir. Moi, je fais tout pour que tu sois heureux. Jérôme : [3:22] Allez, c'est parti ! Tandis que Bruno termine son déjeuner, il faut le dire, parce qu'à l'heure où on enregistre, nous, on a déjà une après-midi qui est bien entamée. Lui, c'est encore le petit déjeuner, c'est ça, Bruno ? Bruno : [3:36] Exactement. Et d'ailleurs, soit bon appétit si vous nous écoutez ou nous regardez en mangeant. François : [3:42] Bruno qui mange un grilled cheese au sirop d'érable. Bruno : [3:47] Ce serait dégueulasse, mais je te remercie. Jérôme : [3:51] C'est pour fêter la fête du Canada, parce que c'est la fête du Québec. C'est la fête du Québec cette semaine, c'est ça ? Bruno : [3:57] Oui, je suis encore dans l'esprit des fêtes de la Saint-Jean. Jérôme : [4:00] Wow! Bruno : [4:01] À tous les Québécois qui nous écoutent, parce que je sais qu'ils sont nombreux. Oui, bien sûr. Je pense que, de la part de nous trois, je vous souhaite en retard une bonne Saint-Jean et soyez heureux et fiers d'être qui vous êtes. Jérôme : [4:14] C'est super. C'est votre 14 juillet, en fait, c'est ça? Bruno : [4:16] Oui, mais en plus mieux. Jérôme : [4:19] Bien sûr, évidemment. François : [4:20] Bien sûr. Vous, vous n'avez pas le défilé des militaires et le feu d'artifice? Bruno : [4:24] Non, laisse ça à Donald Trump. Jérôme : [4:28] C'est Donald Trump qui nous a piqué l'idée, je te signale. François : [4:30] Oui, c'est vrai. Et qui l'a fait en moins bien, d'ailleurs, en plus, si je puis me permettre. Mais bon, là, on s'éloigne et on a l'impression d'être sur un podcast de TV5 sur la politique internationale. Bruno : [4:40] Un podcast militaire. Jérôme : [4:43] On aurait du grain à moudre, on aurait des choses à raconter si on était un podcast géopolitique ce mois-ci, je crois. François : [4:50] Certes, on aurait deux-trois trucs à te raconter dans la cuve, c'est vrai. Jérôme : [4:54] Bon, on va rester sur ce qu'on connaît et ce pourquoi ceux qui nous écoutent sont là aussi. C'est la tech, le numérique avec quand même ce bel événement français qui a eu lieu au mois de juin, auquel tu t'es même joint, Bruno. Tu as fait le déplacement, tu es venu exprès en France pour participer à VivaTech. Neuvième édition, on en a déjà tous parlé abondamment sur nos différents médias, mais je ne pouvais pas passer à côté et il faut que je vous demande un petit peu, l'un et l'autre, je ne sais pas, voilà, maintenant que le soufflet est un peu retombé, enfin le soufflet, ça pourrait être péjoratif, en tout cas que l'effervescence est retombée. Qu'est-ce que vous en retenez ? Est-ce qu'il y a quelque chose qui, selon vous, a marqué cette édition 2025 de VivaTech et qui peut-être laissera des traces ? Bruno : [5:37] Moi, je voudrais entendre François, parce qu'il a fait parler la planète entière à son micro. Écoute, il a même prévenu le grand patron de Nvidia pour savoir comment il trouvait Vivatech, les Français, tout ça. Bruno : [5:49] Mais François, moi, je ne l'ai pas entendu ne parler Vivatech. Jérôme : [5:52] Attends, mais c'est vrai. Il faut d'abord qu'on commence par la séquence People de François, puisque chaque mois, il y a une séquence People de François. Puisque chaque mois, il interview une star. Bruno : [6:00] C'était Paul Nareff la dernière fois. Jérôme : [6:02] La fois, c'était Paul Nareff. La fois d'avant, c'était Karine Chéril, on le rappelle. François : [6:05] Faites attention, je vais vous couper. Ça ne va pas être joli, joli. Jérôme : [6:09] Non, mais c'est vrai, raconte-nous ton interview de Jensen Huang. Bruno : [6:13] Une exclusivité. C'est important. Jérôme : [6:15] Une exclue ? François : [6:15] Oui, oui, oui. Alors déjà, j'ai appris que c'était Jensen Huang et pas Yong. On ne prononce pas le U, c'est Wong. Jérôme : [6:22] Wong, Wong, oui, j'ai prononcé, pardon. François : [6:24] Non, non, non, mais je te le dis parce que moi aussi, je suis tombé dans le panneau. Non, non, mais c'est vrai qu'on a été très heureux parce que c'était… Il y a un peu de coulisses quand même. Bruno : [6:32] François. François : [6:34] Pardon, mon Bruno ? Bruno : [6:35] Un peu de coulisses, il est arrivé avec son entourage, ça a été… Oui. François : [6:40] Oui, oui. Écoute, on a préenregistré ça le matin, le jeudi matin, alors que c'était diffusé le soir. Et on est allé dans le hall 7. Vous savez, le hall 7, c'est celui qui est très proche du périphérique, qui est tout au fond. Bruno : [6:53] Qui a retenu à Anglia, d'ailleurs, pendant les bainoirs. François : [6:55] Tout à fait. C'est là où ils ont fait leur GTC. Et là, si tu veux, nous étions accompagnés de deux gardes du corps qui nous ont fait monter au septième étage, qui est un peu, si tu veux, c'est un peu comme dans les tours. Le dernier étage, en général, c'est la direction générale. Là, c'était pareil. Jérôme : [7:13] Tu étais au 7e étage du hall 7, en fait. François : [7:16] Exactement. Jérôme : [7:17] Vous étiez 7 dans la pièce, il était 7h du matin... François : [7:20] C'est ça. Bruno : [7:22] Ils ont fait plus que 7 minutes, je te rassure. François : [7:24] Oui, c'est vrai. Et on a eu un petit peu plus que 7 auditeurs, ce qui est rassurant. Non, non, non. Et puis, on sentait qu'on était dans un endroit un peu feutré, tu vois, un peu genre, comment dire, lounge d'hôtel 5 étoiles, tu vois, avec du café, plein de petits trucs pour patienter. Jérôme : [7:42] Ça, pour toi, c'est classique. C'est commun. Bruno : [7:47] C'est commun. François : [7:47] Oui, c'est vrai. Jérôme : [7:48] C'est ton environnement. habituel, régulier. C'est vrai que c'est un peu mon quotidien. François : [7:51] Puisque je le vis dans un 5 étoiles. Jérôme : [7:53] Voilà, exactement. François : [7:54] C'est vrai, c'est vrai. Non, plus sérieusement, après, donc, on s'est installé avec nos techniciens. Il y avait déjà aussi notre productrice. Et puis, on a attendu quelques minutes. Jensen Wong est arrivé 5 minutes en retard. Je lui dis, écoute, ça suffit, maintenant, tu t'en vas, t'as 5 minutes en retard, on ne veut pas t'interviewer. Et il a été adorable, d'une gentillesse, d'une simplicité, en nous disant écoutez, je suis en retard, désolé, mais prenez le temps que vous voulez. Je décalerai mes rendez-vous pour vous. C'est important. Je suis très heureux de faire cette interview avec vous. Enfin, vraiment très américain dans la rondeur. Mais ça avait l'air sincère. Et puis, ça s'est fait très simplement. Voilà, très cool. On a terminé l'interview parce qu'au départ, je vais faire 10 minutes. J'en ai fait 15 parce que je voyais que la tâchée de presse n'était pas en train de me faire des signes compliqués. Jérôme : [8:47] Ça, j'adore. Tu sais, quand on a l'attaché de presse derrière, qui fait des grands bouquins, qui tape sa montre comme ça, pour te faire comprendre que c'est l'heure. François : [8:56] C'est ça. Et puis, on a fait 15 minutes, j'étais tout content, et à la fin, avant de partir, il a pris le temps de discuter avec nous, en off, de Paris, qu'il aimait bien cette ville, que pour lui, c'était une ville qui avait énormément de potentiel dans le monde de l'intelligence artificielle. Alors bon, tu ne sais pas si c'est bullshit. Tu vois, peut-être que si demain, il va au Caire, il va raconter la même chose. Tu vois ce que je veux dire ? Je ne sais pas. Je ne sais pas, mais il avait l'air sincère dans ses propos. Jérôme : [9:28] Il vient souvent à Paris ? François : [9:29] Il vient de temps en temps à Paris. Il vient de temps en temps à Paris. Il faut dire que Nvidia, c'est une vieille boîte. Elle a 32 ans. Tu vois, ils ont commencé avec des cartes graphiques que les geeks installaient sur leur PC pour accélérer les jeux en 3D. Tu vois, on a tous connu ça. Et donc, ça fait un moment que Jensen Wang est dans le serail. Ça fait un moment qu'il vend ses produits, sa Kaamelott, j'ai envie de dire, au monde entier. Donc, il doit connaître Paris, forcément. Jérôme : [9:57] Oui, ça fait qu'un an ou deux qu'il est la star qu'il est devenu. François : [10:00] Ah oui, avant, avant, bon, voilà, c'était quelqu'un de respectable, mais c'était pas la star de la tech d'aujourd'hui. Bruno : [10:06] Et t'as quand même réussi à rappeler dans ton entrevue que la genèse d'NVIDIA, c'est quand même français. François : [10:14] Tout à fait. Bruno : [10:15] Ça, c'était fort. François : [10:16] Oui, c'est vrai. C'est vrai. Jérôme : [10:18] Comment ça s'est passé? Et puis, en fait. François : [10:20] Il faut... Vas-y, Bruno. Bruno : [10:22] Non, la première carte graphique sur laquelle ils sont basés pour développer leurs produits, c'était fait en France. C'était quoi, c'était à Grenoble? François : [10:29] Je ne sais plus. Je crois que c'était à Grenoble. Et en plus, il faut savoir que le staff français est important. Il y a pratiquement 200 employés ici. Et alors, il y a un truc qui m'a marqué, c'est qu'avant de partir, il m'a dit, vous avez des super ingénieurs, mais vous devriez mieux les payer. Parce qu'aujourd'hui, les ingénieurs français ne sont pas assez bien payés. Il faut mieux les payer. Et là, il commence à me raconter. Il me dit, mais moi, j'ai des employés. Jérôme : [10:59] Là, tu lui as dit, mais vous savez, il n'y a pas que les ingénieurs en France qui ne sont pas assez bien payés. François : [11:03] Non, mais c'est vrai que je voyais où il venait en venir. Parce qu'il me dit à un moment, moi, dans ma boîte, par exemple, j'ai des développeurs que je paye, mais d'une manière énorme. Mais pourquoi je les paye énormément ? Parce qu'en fait, ils vont m'apporter une richesse à la société qui va être énorme aussi. Et ça fait tout grandir. Ça fait grandir les collaborateurs, ça fait grandir la société. Et moi, je suis content à la fin de donner beaucoup d'argent à ces gens-là, parce qu'en fait, ils vont faire grossir la boîte. Et ils disaient... Jérôme : [11:33] C'est peut-être parce qu'ils n'en donnent pas la moitié à l'État ? Non, je n'ai rien dit. François : [11:37] Alors, peut-être aussi. Jérôme : [11:39] Oui, c'est évident. François : [11:40] Mais évidemment, évidemment. mais il disait que il fallait qu'on paye mieux nos ingénieurs pour qu'ils soient encore plus heureux d'être en France c'était assez intéressant il s'est confié et on discutait comme ça autour d'un café c'était trop cool, François : [11:57] vraiment personnage intéressant. Jérôme : [12:00] Super c'était quand même l'attraction en plus il faut le dire de ce Vivatech 2025 puisqu'il a pris une Il y avait une deuxième attraction. François : [12:11] C'est Fidji Simo, qui est donc la patronne d'Instacart et qui va arriver chez OpenAI et que mon camarade Anthony Morel a pu interviewer, non pas sur scène, en visio, parce que elle était souffrante. Mais c'était très intéressant. Si je vous invite à regarder le replay de cette interview, Fidji Simo, qui est une en fait, une lumière de la tech française. Jérôme : [12:36] Dans la nuit. François : [12:37] Franchement, Jérôme, on l'avait rencontré. Fidji, il y a quelques années à Facebook. Bruno : [12:42] C'est une lumière pour les Américains, parce qu'elle a fait sa carrière essentiellement là-bas. Jérôme : [12:49] Tout à fait. Bruno : [12:50] François, je reviens sur ta rencontre avec le patron d'NVIDIA. J'ai l'impression, et corrige-moi si je me trompe, que tu avais affaire à une... une vedette en tournée. J'ai l'impression qu'il est en train de se promener à travers le monde avec sa présentation. Quand on regarde la présentation qu'il a fait à Paris, je m'excuse à part de « Bonjour Paris ». Le reste de la présentation, c'est la même chose qu'on avait vu à Las Vegas. François : [13:12] Oui, mais tu as raison. J'ai l'impression que c'est un show. C'est une rockstar. Il y a un look de rockstar avec son blouson. Bruno : [13:20] C'est ça, on enlève les musiciens. On a vraiment affaire à un show comme n'importe quelle grande vedette. François : [13:27] Oui, mais il en profite. Il a raison, il incarne une marque, il incarne un constructeur de chips qui cartonne, qui est désiré, ultra désiré, que tout le monde s'arrache dans le monde entier. Il a raison de jouer cette... En fait, c'est un méga... Enfin, ce n'est pas péjoratif ce que je vais dire du tout, mais c'est un méga VRP de ce qu'il fait, finalement. Il incarne tellement ce qu'il fait que c'est le meilleur vendeur de sa technologie. Bruno : [13:53] Oui, c'est ça, mais dans ce sens-là, et puis c'est là où je voulais arriver, c'est le premier et c'est le seul patron d'une grande boîte de tech qui arrive à faire ça, à avoir cette stature-là. Steve Jobs ou Bill Gates embarquait sur une scène, faisait un truc, mais cet aspect de show avec les ouvertures, les vidéos, les robots qui sortent du plancher, c'est impressionnant. T'as vraiment l'impression d'aller voir un spectacle. François : [14:19] Oui, c'est clair. Tu as raison. Heureusement qu'il fait ça, d'ailleurs, parce que parfois, c'est un peu... C'est un peu hard, quand même, les présentations de NVIDIA. Quand on commence à compter le nombre de chipsets qu'il y a dans ses GPU et les Teraflops et tout le truc, là, c'est violent. Donc, c'est vrai qu'il arrive un peu à ajouter de l'animation pour... Jérôme : [14:41] Mais il est un peu obligé de faire ça, du coup. François : [14:43] Mais oui, bien sûr. Jérôme : [14:45] Parce que sinon, ça resterait confidentiel. François : [14:48] Évidemment. Jérôme : [14:49] Et puis, Bruno, tu dis que c'est la même chose que ce qu'on avait vu à Las Vegas, c'était aussi un peu ce qu'on avait vu quand il était à Taïwan, etc. Mais il n'y a que lui qui fait le show depuis un an et demi. Il fait le tour du monde, on le retrouve au 4 mois du monde dans tous les événements importants. François : [15:03] Il y a Sam Altman aussi. Bruno : [15:05] Oui, mais il fait le tour du. François : [15:06] Monde pour vendre... Jérôme : [15:07] Oui, mais il ne fait pas de keynote, Sam Altman. Il fait des interviews aux Etats-Unis. François : [15:12] Mais c'est tout. Il fait des petites keynotes des fois, mais c'est vrai que... Bruno : [15:16] C'est l'aspect de show. François : [15:17] Oui, c'est le show. Bruno : [15:18] Le job aurait pu le faire, ce n'était pas dans le genre de la maison. Bill Gates, le plus qu'il a fait, à un moment donné, il a dansé sur scène. Ça, c'est Steve Ballmer qui dansait vraiment avec une chorégraphie. Jérôme : [15:29] Ce n'est pas forcément la meilleure chose qu'il ait faite. Bruno : [15:31] Non, mais c'est quand même resté dans l'histoire. Jérôme : [15:33] Oui, c'est sûr. François : [15:35] Je crois qu'il a raté sa danse, Steve Ballmer et Windows Phone, accessoirement. Bruno : [15:41] D'ailleurs, il le disait dans une entrevue récemment. Mais tout ça pour dire qu'il est vraiment... C'est ça. Il est la star de la tech et puis ça lui rend bien hommage. de faire sa tournée-là. Donc, tu avais vraiment une grande vedette dans tout le monde. François : [15:55] Oui, écoute, oui, oui. Non, non, non, mais franchement, on ne va pas en parler pendant des heures, mais c'est vrai que, quand tu es journaliste tech et que tu te retrouves à avoir comme proposition on va dire la personne que tu as envie d'interviewer parce que c'est lui qui fait l'actu, c'est formidable, tu vois. Ça, c'est top. Vraiment, c'est top. Tiens, juste une petite parenthèse, parce que j'ai eu une autre interview qui était très intéressante. J'ai reçu Claudie Aigneret. Jérôme : [16:22] Ah oui, j'ai aperçu ça, oui. François : [16:25] Donc, hier, c'était lundi, lundi soir, dans Tech & Co. Jérôme : [16:30] Non, il ne faut pas dire hier, parce que cette émission est diffusée. François : [16:33] Non, c'est pour ça que je dis lundi. Jérôme : [16:34] Voilà, voilà, voilà. François : [16:34] C'était lundi soir. Bruno : [16:35] Mais veux-tu expliquer, parce que moi, je l'ai raté et je ne sais pas de qui tu parles. François : [16:38] Claudie Aigneret, la première astronaute femme européenne depuis 30 ans, en fait. Jérôme : [16:45] Qui a été ministre, aussi, à un moment. François : [16:47] Qui a été ministre, bien sûr. qui est une femme brillantissime, qui a passé 16 jours dans la station Mir donc en 1996 et qui est toujours au fait de l'actualité spatiale, etc. Franchement, une personne d'une classe. Moi, j'étais vraiment impressionné. Jérôme : [17:07] Je l'avais interviewée il y a quelques années. Elle est super. François : [17:11] Elle est super, vraiment. Et tu vois, c'est ça aussi. On a la chance de faire un métier qui nous permet parfois de rencontrer des gens qui même toi, tu vois, te boostent, quoi. C'est formidable, c'est génial. Jérôme : [17:24] Oui, c'est vrai. Jérôme : [17:26] bon magnifique à part ça on dit allez passe le jingle pour passer. Bruno : [17:32] À autre chose. Jérôme : [17:33] Non mais avant le jingle si on reste un peu sur VivaTech je sais pas il y a d'autres trucs enfin on a quand même pas mal parlé de moi personnellement ce que j'en retiens c'est que ça avait un peu une dimension robot qu'on attendait pas forcément, je sais pas ce que vous en avez pensé mais entre les robots Unitree qui enfin je trouvais Je crois que c'était une des surprises, d'ailleurs, l'annonce de la commercialisation en France des robots Unitree. En plus, il y a un petit débat. Moi, je vois, à travers les interviews que j'ai pu faire sur les robots, il y a d'un côté les Chinois qui essayent de pousser leurs robots humanoïdes en disant qu'on aura bientôt tout ça à la maison. C'est aussi le discours d'Elon Musk. Et puis, de l'autre côté, des roboticiens français qui disent « Non mais attendez, ne répondons pas, un robot humanoïde à la maison, il y a encore trop de risques, des risques tout bêtes ce sont des machines si elles se cassent la figure sur ton chien ou sur ta grand-mère on ne sait pas ce qui peut arriver, à l'usine peut-être mais à la maison certainement pas avant un paquet d'années et puis en même temps il y a eu des belles annonces il y a eu l'annonce de Wondercraft Wondercraft qui annonce donc société française qui faisait des exosquelettes destinées aux personnes à mobilité réduite et qui adaptent leur technologie d'exosquelette et ça on le sait on l'a rencontré, on a interviewé plusieurs fois à Jean-Louis Constanza et j'ai oublié le nom également de son. Jérôme : [18:57] Cofondateur qui explique que les exosquelettes de Wondercraft, ce sont des robots en réalité, parce que, il y a des moteurs pilotés par intelligence artificielle, donc depuis le premier jour c'est quasiment des robots, et il a suffi de leur ajouter un peu d'autonomie, des bras et ils ont mis au point mine de rien, ils sont en train de mettre au point le premier robot humanoïde européen quasiment je crois, et là ils viennent de passer un deal avec Renault, pour essayer d'en faire quelque chose, peut-être les faire entrer dans les usines mais alors ils veulent y aller tout doucement, on a bien compris quand on discute un peu avec eux, on comprend entre les lignes que c'est un sujet sensible malgré tout parce que faire entrer des robots dans les usines des robots humanoïdes, parce qu'il y a déjà plein de robots dans les usines automobiles évidemment, mais c'est une étape de plus vers une forme de remplacement du travail humain, même si c'est pour la bonne cause donc il y a quand même ce tournant je trouve de la robotique à Vivatech qui était assez intéressant je ne sais pas ce que vous en avez pensé, Bruno, tu l'as vu, depuis ton immense stand canadien, puisqu'on le redit, VivaTech, c'était full Canada ou presque cette année. François : [20:07] Ça faisait tabernacle à tous les coins de rue. Jérôme : [20:09] Ah ouais. François : [20:10] Arrêtez pas. Bruno : [20:13] Quoi rajouter après ça? Non, mais oui, j'étais content de voir qu'il y avait autant de Canadiens et de Québécois sur place, mais de voir la belle part qui était donnée au Canada. et puis merci beaucoup de la chose. Maintenant, tu vois, moi, j'ai vu des robots, mais moi, je le sentais pas. Je pense que c'est parce que le sujet t'interpelle aussi avec l'intervenant. J'ai vu des annonces, mais je dirais pas que c'était... Je sentais... Puis là, c'est comme naturel. L'IA, la souveraineté numérique, ça, c'était des trucs que je voyais partout. Les robots, j'en ai plus. Jérôme : [20:50] Mais l'IA arrive dans les robots. Et c'est ça qui est vachement intéressant aussi. Bruno : [20:54] Mais je ne voyais pas, je n'en voyais pas plus qu'au CRS, même que j'en voyais moins. Évidemment, on ne parle pas en compétence, mais il y a moins. Sauf que les initiatives que tu soulignes sont importantes parce que ça devient encore plus concret pour la France. Et de là, l'importance. Jérôme : [21:16] François, ça t'a chatouillé les robots ou pas plus que ça? François : [21:20] Oui, non, non. Tu sais, j'ai reçu le... Stéphane Bobotte, qui est le... Comment dirais-je ? L'importateur des robots. Après, quand tu lis entre les lignes, tu te rends compte que c'est qu'une histoire qui débute, parce qu'en fait, il va importer des robots qui ne servent à rien, c'est-à-dire que ils ont la mécanique. Oui, bien sûr. Mais ce que je veux dire par là, c'est que le robot qui est chez toi et qui te sert le café ou qui va arriver à faire des trucs cohérents, ce n'est pas pour tout de suite, visiblement. Parce qu'il va falloir après qu'il y ait tout l'écosystème à programmer. Alors même si avec les liés à génératifs, ça va aller plus vite, ça risque quand même de prendre du temps. Donc moi, je me méfie un petit peu, Voilà, on va voir ce que ça va donner. Mais Unitree, c'est impressionnant, c'est vrai. Et tu parlais de Wondercraft tout à l'heure. C'est vrai qu'ils ont annoncé sur le bout des lèvres cet accord avec Renault. Rappelons que Renault vient de perdre son patron, l'Ocadéméo, qui a décidé de quitter Renault pour aller dans une autre boîte. Est-ce que ça ne va pas remettre en cause aussi ce type de partenariat ? Jérôme : [22:24] Moi, je n'ai pas fait cette lecture-là. Je trouvais qu'il avait eu l'élégance déjà d'attendre VivaTech et des annonces, etc., pour annoncer son départ, Lucas Dimeo, parce que s'il l'avait fait avant, ça aurait pu un peu brouiller les messages. Et puis, en plus... François : [22:40] Il a sûrement une bonne raison de partir. Jérôme : [22:43] Il a fait le job. Il a fait le job chez Renault. Renault est vachement bien positionné maintenant sur plein de trucs. François : [22:49] Non, mais ce que je veux dire par là, c'est est-ce que c'est une décision qui avait été prise sous l'air d'Dimeo ou est-ce que c'est une décision qui avaient été prises avec la nouvelle direction. Tu vois ce que je veux dire ? Donc, il ne faudrait pas que ça remette en cause ce partenariat qui était vraiment innovant. Jérôme : [23:03] Ah oui, tu veux dire que... C'est ça que tu veux dire. Je pense que le départ, lui, il ne l'a pas décidé comme ça deux jours avant qu'il y a l'Imeo. Au départ. François : [23:15] Je ne sais pas. Jérôme : [23:16] On verra si ça peut impacter le truc. Moi, je ne pense pas, parce qu'ils ont signé un deal sur le long terme. Jérôme : [23:22] Il n'y a pas de raison majeure, a priori. de le... Non, mais j'en parle d'autant plus que j'ai écouté un podcast, bah tiens, c'est le podcast de notre camarade Sébastien Coanon, qu'on salue au passage, où il recevait très longuement le cofondateur de Wondercraft, et c'était très intéressant, puisqu'ils allaient vraiment au fond des choses, et on comprenait bien la philosophie de cette entreprise, qui maintenant est implantée à New York, puisque, c'est le CEO, il est allé s'installer à New York pour attaquer le marché américain, ils sont en train de passer des deals avec l'administration de la santé aux Etats-Unis, qui a accepté de prendre en charge le financement d'exosquelettes pour, des personnes qui en ont besoin aux Etats-Unis parce qu'au passage quand on dit qu'il n'y a pas de couverture médicale et sociale aux Etats-Unis c'est quand même faux parce qu'il y a plein de choses, et ils ont vraiment des ambitions énormes et ils ont je pense ils ne sont pas les seuls sur ce marché mais ils sont bien en avance et c'est à mon avis une boîte qu'il va falloir suivre dans les prochaines années et Wondercraft. François : [24:24] C'est certain, c'est certain. Après, il faut qu'ils tiennent le coup, il faut qu'ils aient les financements. C'est toujours pareil, Jérôme. Quand tu vois que Carmat, cette boîte qui fabrique des cœurs artificiels, est au bord du dépôt de bilan et qu'ils en appellent au don des particuliers pour que ça continue, tu vois qu'on a un problème nous de, comment dirais-je ? Jérôme : [24:43] De financement. François : [24:44] De financement et de transformation. Jérôme : [24:46] Et de monter en puissance. François : [24:48] Et de monter en puissance. Donc, s'il est à Wondercraft le meilleur, s'ils arrivent à, lever les sous, parce que fabriquer du hardware, tu sais, et à chaque fois qu'on rencontre des patrons d'entreprise, ils nous disent tous la même chose, c'est ce qu'il y a de plus compliqué, c'est ce qu'il y a de plus coûteux, donc, voilà, espérons que Wondercraft puisse lever assez d'argent pour poursuivre son truc, je leur souhaite de tout cœur, parce que Jean-Louis Consenza est quelqu'un qu'on connaît depuis très longtemps, qui est formidable, et le cofondateur aussi, donc voilà. Jérôme : [25:21] Tout à fait. Bon, voilà, voilà. Voilà pour Vivatech. On s'arrête là ? Rien à ajouter pour votre défense, l'un et l'autre ? François : [25:31] Non, 180 000 visiteurs. Bon, après, moi, je me méfie de ces chiffres parce que 180 000 visiteurs, c'est plus que le CES. Et moi, j'ai vraiment du mal avec ça, tu vois. J'ai vraiment du mal à me dire que Vivatech fait plus de visiteurs. Jérôme : [25:48] Oui, c'est bizarre. Il y avait beaucoup de monde, c'est certain. François : [25:51] J'ai du mal à y croire. quand tu vois le CES c'est combien de fois, le port de Versailles je veux dire, je ne sais pas combien de sites il y a combien d'étages c'est des ballroom entiers des sous-sols d'hôtels entiers, et enfin voilà quoi alors oui on dit, le dernier jour de Vivatech c'est pour le public mais bon, tu vois, il n'y a pas tout Paris qui vient à Vivatech regarder deux robots et trois start-up je ne sais pas Il. Bruno : [26:21] Y a le nombre de participants, mais il y a aussi le nombre d'exposants, parce que là, on est passé de 3500 à plus de 4000 startups ou exposants qui étaient sur place. Jérôme : [26:32] Start-up, ils annonçaient 14 000 startups. Bruno : [26:34] Oui, mais là, à un moment donné, écoute, dans le Eureka Park à Vegas, il n'y en a pas 14 000. François : [26:40] Non. Ben non. Bruno : [26:42] Normalement, c'est 1000, puis c'est déjà beaucoup. François : [26:46] Enfin, bref, ça, c'est pas, j'ai l'impression qu'on n'a pas connu à Michel, si tu veux. Jérôme : [26:50] Tu penses qu'on nous enfume sur les chiffres ? On n'a pas la même chose du visiteur. François : [26:54] Donc, bon, à part ça... Voilà. D'ailleurs, je ne sais pas si tu te souviens, il y a un an ou deux, ils avaient comparé avec le CES. Ils avaient dit, on fait mieux que le CES, on est le premier salon. Là, maintenant, ils communiquent sur un chiffre, mais ils ne se mettent plus en parallèle avec le CES. Bruno : [27:08] Et ils ne devraient pas. François : [27:10] Non, non, non. Mais bon, on ne va pas cracher dans la soupe. Jérôme : [27:14] Non, non, non, mais tu as raison. On ne va pas cracher dans la soupe, mais tu as raison. Bruno : [27:18] Et je le répète, ils n'ont plus rien à envier au CES, mais de sortir des chiffres comme ceux-là, ça ne les sert pas. François : [27:25] On est d'accord que c'est bizarre. OK, je ne suis pas le seul à me poser la question. OK, d'accord. Allez. Jérôme : [27:31] On leur posera la question directement l'année prochaine. Allez, on passe à la suite. Alors, la suite de l'actu, c'est assez frais, puisqu'en fait, ça date de cette fin de juin 2025. C'est donc cette rumeur selon laquelle Apple pourrait enfin essayer de se muscler en matière d'intelligence artificielle, puisqu'on a déjà parlé, notamment dans le grand débrief du mois dernier, du retard d'Apple en matière d'IA. Et donc, selon Bloomberg, le bruit court qu'il pourrait racheter à un poids lourd du secteur, qui est donc le chatbot Perplexity. Alors Perplexity, on rappelle que c'est cet assistant IA qui est connu notamment parce qu'il a été le premier à citer ses sources, à mettre des liens vers les articles qui lui servaient à formuler ses réponses, donc avec une vraie volonté de crédibilité, de lutter contre les hallucinations, de fiabilité, etc. Apple serait apparemment très intéressée. Il y a des discussions qui seraient en cours. À l'heure où on enregistre ce podcast, il faut le préciser, rien n'a été annoncé, mais peut-être qu'à l'heure où vous l'écoutez ou vous le regardez, je n'en sais rien, peut-être qu'Apple aura annoncé officiellement qu'il a racheté Perplexity, en tout cas, ou pas. François : [28:43] Peut-être qu'ils démentiront cette rumeur aussi. Jérôme : [28:46] Exactement, peut-être qu'ils auront démenti. Bruno : [28:47] Dans le domaine de la rumeur, si on veut rajouter une couche, moi, ce que j'ai entendu de personnes qui sont généralement bien informées sur la chose, c'est qu'ils ont l'œil aussi sur Mistral. Jérôme : [29:00] Oui, mais effectivement, Mistral, ça je ne savais pas, mais je sais qu'on s'est focussé sur Perplexity, mais en fait, ils regarderaient un peu tout ce qu'il y a sur le marché. C'est ça le truc. Exactement. François : [29:13] Il y a deux trucs qui... Pardon, vas-y. Bruno : [29:16] Non, parce que c'est ça. Le problème avec OpenAI et ChatGPT, c'est que tout le monde est branché là-dessus, puis c'est devenu gros. Et s'ils sont capables de mettre la main sur un Mistral qui a tous les outils mais qui manque de financement et de visibilité, ils feraient un coup fort important. Plus même avec un complexe. Jérôme : [29:35] S'ils rachètent Mistral, Macron fait un infarctus. Ah ben si. Bruno : [29:40] Non, mais c'est vrai que dans l'actualité, à l'heure actuelle, il y a d'autres raisons de faire des infractices. Jérôme : [29:46] Oui, mais enfin, c'est sûr. Ce n'est pas faux. Mais non, non, mais attends. François : [29:52] Après, c'est la loi du marché, Jérôme, tu vois. Jérôme : [29:54] Oui, c'est la loi du marché, mais François, tu sais aussi, parce qu'en plus, on a eu des discussions off à ce sujet-là, que oui, bien sûr que Mistral, ils ne sont pas insensibles aux sirènes américaines, mais est-ce qu'ils ont les mains libres ? Enfin, ils feront ce qu'ils veulent, c'est certain mais je pense que ce serait un peu un choc psychologique t'imagines si Mistral se barre vraiment aux Etats-Unis, c'est la pépite française de. Bruno : [30:19] Demeurer en France mais être une entreprise du groupe à bord c'est tout. François : [30:26] Oui, un peu comme Meta, avec leur labo IA qui est en France. Bruno : [30:29] Exactement, il ne faut pas casser la tête. Il y a des moyens de trouver des façons de sauver le chou en même temps. François : [30:36] Oui, sauver la face. Bruno : [30:37] On va dire. Jérôme : [30:38] Bonjour, les trucs de souveraineté, les questions de réglementation, etc. François : [30:44] En tout cas, qu'Apple rachète Perplexity ou Mistral, c'est quand même intéressant cette info, parce que tu te dis, qu'est-ce qui se trame chez Apple ? Voilà. Pourquoi d'un coup serait-il prêt à investir beaucoup, beaucoup d'argent ? Je rappelle que Perplexity, ça serait 14 milliards. Et Apple n'a jamais fait une telle acquisition. La plus grosse acquisition d'Apple remonte il y a quelques années, c'était Beats Audio. Et ils avaient sorti 3 milliards. Apple achète énormément de boîtes. Mais on ne le sait pas d'ailleurs. Et d'ailleurs, ils s'arrangent pour qu'on ne le sache pas. Mais ils achètent énormément de petites start-up qui vont acheter 10, 20, 100 millions, 200 millions. Bruno : [31:25] C'était ça, la petite boîte québécoise qu'ils ont achetée pour qu'ils n'arrêtent. François : [31:30] Et en fait, ce qu'ils font, c'est qu'ils récupèrent les ingénieurs, ils ferment la boîte et après, ils intègrent à l'intérieur d'Apple tous les cerveaux qu'ils viennent d'acheter finalement. Et là, 14 milliards, ce serait la première fois qu'Apple mettrait autant d'argent dans une boîte. Alors, 14 milliards, pour eux, c'est rien, tu vois, c'est rien du tout. Bruno : [31:48] Et 14 milliards pour reprendre le retard de deux ans et demi, c'est peu cher payé, ils ne pourraient pas. François : [31:54] Oui. Après, est-ce qu'avec ces 14 milliards, ils vont attraper leur retard ? C'est ça la question. Est-ce que c'est exactement ce qu'ils voulaient ? Qu'est-ce que tu en fais de Perplexity ? Perplexity, c'est un moteur de recherche. Donc, on pourrait très bien imaginer que Safari ait comme premier moteur de recherche Perplexity au lieu d'avoir Google. Ça veut dire que Google ne donnerait plus 20 milliards par an à Apple. Jérôme : [32:20] Oui, mais est-ce que justement, c'est pas parce qu'il y a la menace, parce que ça, ça risque d'arriver. François : [32:25] C'est une pointe. Jérôme : [32:26] Non mais t'as raison mais moi je voyais le truc dans l'autre sens c'est justement parce que Apple risque de leur filer entre les doigts parce qu'ils ont un procès sur le dos aux Etats-Unis Google, et si Apple perd la manne de Google il va falloir qu'ils la retrouvent, Google aujourd'hui c'est 17,5% du bénéfice d'Apple c'est de la folie l'argent qu'ils leur versent donc s'ils perdent cette manne. François : [32:56] Imagine ce que Google gagne avec Apple. Jérôme : [32:59] Ah bah oui, c'est sûr. François : [33:00] Ça doit être monstrueux. Jérôme : [33:01] Mais je pense qu'il y a ça aussi, c'est que le rachat de Perplexity, un, ça leur permettrait de se muscler enfin sur l'intelligence artificielle pour, tu l'as dit, remplacer le moteur de recherche, faire ce que Google veut faire avec Gemini. Mais deux, il y a aussi des considérations commerciales, ce serait vraiment se trouver une nouvelle source de revenus s'ils perdent pour raisons judiciaires, les revenus liés au contrat avec Google. François : [33:28] Oui. Après, il faut faire attention. Quel est le modèle économique de Perplexity ? Jérôme : [33:34] Aujourd'hui, c'est que des abonnements. Ils n'ont pas de pub, ils n'ont rien. Et puis, c'est un tout petit. C'est tout petit par rapport à OpenAI. François : [33:42] Mais demain, tu lâches ça, on va dire, sur Safari. Donc, ils vont se retrouver d'un coup à avoir des milliards, enfin pas des milliards, mais des centaines de millions d'utilisateurs. Quel va être le modèle économique derrière ? Comment Apple va gagner de l'argent avec Perplexity ? Parce que, rappelons-le, ce n'est plus un moteur de recherche à la Google avec des liens sponsorisés, bien gentils, etc. François : [34:03] Là, c'est une recherche que tu tapes, tu as le résultat de ta recherche en langage écrit, en langage parlé comme ChatGPT, et puis quelques liens. Mais les liens, parfois, la plupart du temps, tu n'as même pas besoin de les cliquer, parce que tu as ta réponse dans la génération du texte, si tu veux. Donc, c'est génial, Perplexity. Moi, je m'en sers de plus en plus. C'est vraiment super. Mais quel est le modèle économique ? Et puis, ce que je trouve savoureux, c'est qu'Apple s'intéresse à Perplexity. Après, le patron de Perplexity ait fait une démo. Je ne sais pas si vous vous souvenez, il y a quelque temps, de cela. Il avait fait une démo sur un iPhone en disant, vous savez quoi ? Nous, avec notre appli Perplexity sur iPhone, on n'a aucun droit d'API. on ne peut pas aller taper dans le dur de l'iPhone, mais regardez ce qu'on arrive à faire déjà. Et en fait, il se substitue à Siri, grâce au chat vocal de Perplexity et tu arrivais à faire plein de choses. Tu pouvais écrire un mail depuis Perplexity sur ton iPhone, il y avait plein de trucs comme ça. Et on sentait que c'était de la provocation de la part du patron de Perplexity. Et je pense que tu as Tim Cook qui a dit « Bon, c'est fou quand même, cette histoire. Attendez. Jérôme : [35:22] » Ça marche bien, leur truc. François : [35:23] Ça marche bien. Il n'a même pas accès au coffre-fort d'Apple et le gars, il arrive à faire des trucs de dingue alors que nous... Bruno : [35:29] Imagine si on ouvre la porte. François : [35:32] C'est dingue. Et je pense que c'est rigolo. Après, c'est peut-être totalement le hasard, mais je trouve que c'est... Voilà, il s'est passé quoi ? Deux, trois semaines depuis cette annonce et là, paf, on parle d'une rumeur de rachat de Perfect City par Apple. À mon avis, il n'y a pas de fumée sans feu. Jérôme : [35:48] Non, mais tu as raison, peut-être qu'il a été touché par ça. Oui, Bruno? Bruno : [35:51] Non, mais j'allais dire, puis parallèlement, je vais juste faire bifurquer la conversation. L'autre acquisition dans le domaine de l'IA, que je regarde d'un œil, c'est Meta, qui est en train de penser sérieusement à faire l'acquisition de Runway. Ça aussi, c'est intéressant. Jérôme : [36:08] C'est quoi Runway? Bruno : [36:09] Runway, ça génère de l'image et de la vidéo. Jérôme : [36:14] D'accord. Bruno : [36:15] Et ça, c'est tout. Jérôme : [36:16] Ce qu'eux ne font pas aujourd'hui. Bruno : [36:17] Ben, ce qu'ils ne font pas aujourd'hui. Jérôme : [36:18] Ils ne font pas avec la main. Bruno : [36:20] Exactement. Jérôme : [36:21] La main, ils sont focalisés sur les données entrantes, c'est la multimodalité, etc., pour entrer, mais pas tellement pour sortir. Bruno : [36:29] Et c'est pour ça que je trouve ça intéressant, parce qu'on sent vraiment que les gars, d'ailleurs, j'ai pondu cette semaine un papier là-dessus, sur mon carnet, on sent que tout le monde est en train de compléter son offre, son coffre d'outils IA. Oui, exactement. Mais là, tout le monde essaie de combler toutes les lacunes de leur offre pour arriver à être sur le même niveau. Et donc, c'est ça. Alors, ça, c'est une autre acquisition qui va être intéressante à regarder. Et on parle, tu sais, Runway et AI, ça vaut à l'heure actuelle 3 milliards. Ça aussi, ça va être quelque chose d'intéressant à avoir méta-déboursé. Jérôme : [37:04] C'est pas cher, ça, 3 milliards. François : [37:06] Non, c'est de la rigolade. Jérôme : [37:08] C'est de la rigolade, 3 milliards. Mais juste pour revenir à Perplexity, il y a un truc aussi, c'est qu'en tout cas, il y en a un qui serait gagnant dans l'histoire, ce serait Perplexity, en premier, évidemment, mais d'autant plus gagnant qu'en dehors d'une issue comme ça, on peut vraiment se demander quel est l'avenir de Perplexity, parce que c'est le petit poussé, on l'a dit, par rapport à OpenAI, par rapport à Gemini, par rapport à la MadMeta, etc., ils sont un peu le... c'est le pure player, quoi. Et en même temps, je trouve qu'il y a... j'ai l'impression qu'il y a une espèce de... de cohérence, parce qu'ils pourraient se retrouver sur des valeurs, des questions un peu, pour employer des grands mots, mais des questions un peu éthiques. Voilà, Perplexity, c'est un peu la quête d'une IA un peu saine qui ne te raconte pas n'importe quoi, qui ne fait pas n'importe quoi, et ça collerait assez à l'image qu'Apple cherche à donner en permanence, en fait. Oui, OK. Bruno : [38:08] Non, mais ce n'est entendu, gardez en tête qu'ils sont quand même en train, puis j'ai vérifié la vente de Jim et cette chose-là, parce que pour certains, ça semblerait une énormité, mais Perplexity est déjà en train de tester la publicité sur son environnement. Parce qu'ils ne peuvent pas survivre. Et d'ailleurs, vous testerez en passant Perplexity, justement, puis ils vous donneront l'information. Ils le disent ouvertement qu'ils sont en train de tester parce qu'ils savent. Les abonnements, c'est beau, ça génère des millions, mais ce n'est pas assez. François : [38:41] Non, c'est clair. Après, quand on se projette un petit peu et qu'on imagine l'achat de Perplexity par Apple, imagine, tu connectes toute la base de données des utilisateurs d'Apple. Tu vas enrichir Perplexity, avoir beaucoup plus d'informations affinées sur tes habitudes, ce que tu fais, où tu vas, quand tu le fais. Et même si, effectivement, Apple défend, si tu veux, la vie privée, la sécurité des données, si tout ça est vraiment dans une espèce d'enclave numérique, ça va être formidable. Tu peux imaginer des choses incroyables. Donc, C'est excitant. On verra bien. Bruno : [39:23] Et ça permettra pour Perplexity de développer des services basés sur le concept de la personnalisation. Et donc, d'un abonnement à 20 $ par mois, tu pourrais peut-être payer un petit peu plus ou que ce soit de publicité. François : [39:37] Mais tu sais, Apple a même la capacité de dire, vous savez quoi, Perplexity? On le retire du marché. Il n'est que pour nous, les gars. Jérôme : [39:43] Oui, exactement. C'est sûr. François : [39:45] Et en fait, ça s'appellerait même plus Perplexity. Tout à fait. s'appellerait, je ne sais pas. Jérôme : [39:50] Apple Intelligence. Bruno : [39:53] Exactement. François : [39:56] Mais c'est tellement Apple, ça. C'est tellement Apple. Ils n'ont pas envie qu'une marque leur fasse de l'ombre. Et s'ils achètent Perplexity, c'est pour garder, on va dire, les éminences grises et puis à mon avis, dégommer la marque qui n'aura plus de raison d'être. Jérôme : [40:11] Ce serait logique. Juste encore un chiffre, justement, en propos de Perplexity. Donc, ils disent qu'ils font 100 millions de dollars de revenus par an, mais ils brûlent énormément de cash, puisqu'ils ont plus de 60 millions de dollars de cloud, de développement, même encore, etc., etc. François : [40:26] Et bien sûr. Jérôme : [40:28] Déjà, ce n'est pas des gros chiffres et en plus, ça ne fait pas des marges énormes. Oui, Bruno. Bruno : [40:32] Si je peux me permettre de vous rassurer, la publicité, au départ, ça va être uniquement aux États-Unis. Par la suite, ça va être amené sur d'autres marchés. Mais ça va paraître, à la fois, ça va paraître dans les liens. Quand on pose une question, on a la réponse. Et après, il y a des questions. Dans les suggestions, la première, normalement, ça va être une publicité. et aussi les médias cités, s'ils veulent apparaître contextuels sur le côté de la réponse, là, ils devront payer quelque chose. Alors, c'est ça, ils sont en train de voir comment ils peuvent amener. Un peu comme Google a dû réfléchir un jour en disant, on avait juste une case de requête et c'était tout, comment on peut amener de la publicité? Tranquillement, pas vite, ils nous ont fait évoluer ça. Et j'ai l'impression que les gens de perplexité sont en la même démarche créative. Jérôme : [41:16] Mais c'est ce à quoi réfléchit aussi OpenIA, ils vont être obligés de penser à ça pour chercher pitié. Tiens, un petit peu dans cet ordre d'idée-là, entre l'IA et Apple, est-ce que vous avez vu, qui fait de la publicité actuellement, je suis tombé là-dessus sur Instagram, pour un service d'IA qui génère du code, enfin un service d'IA qui fait ce qu'on appelle du vibe coding, c'est-à-dire du code à la cool où tu n'as qu'à demander aux chatbots ce que tu veux programmer genre une appli, un site web, ce que tu veux et le truc te crache le bidule sans que tu aies besoin toi-même d'écrire la moindre ligne de code vous n'avez pas vu cette pub avec cette tête et ce visage. Jérôme : [42:01] Historique et connu ? C'est Steve Wozniak Steve Wozniak le cofondateur d'Apple qui fait une pub pour un site qui s'appelle famous.ai. Alors, je me suis posé la question, mais est-ce que c'est du fake ? Ça n'y ressemble pas et visiblement, non, non, c'est bien lui. C'est rigolo. Donc, ce truc-là, je ne sais pas, il doit être actionnaire dans la boîte. Alors, c'est juste une vidéo comme ça en selfie sur son téléphone. D'ailleurs, il l'a fait un peu trop en contre-plongée. On voit essentiellement ses narines en gros plan, mais qu'il a d'ailleurs assez proéminente, il faut le dire, Steve Wozniak, en plus de sa barbe et de son menton. mais bon c'est assez rigolo et du coup moi inévitablement je suis allé voir ce que c'était que ce truc et famous.ia et j'ai même créé un compte pour essayer de me... je trouvais que c'était rigolo, Donc le vibe coding. Vous n'avez pas goûté au vibe coding encore ? C'est le truc à la mode quand même. François : [42:57] Mais j'aimerais bien avoir le temps de le faire cet été peut-être, sur la plage, faire du vibe coding. Jérôme : [43:03] Du vibe coding sur la plage, des doigts de pied en éventail. François : [43:06] Ça va être bien ça. Jérôme : [43:07] On rappelle ce que c'est le vibe coding quand même pour les gens qui nous écoutent. C'est ce que je disais, c'est le truc qui est... L'idée c'est de programmer mais sans faire véritablement du code et presque même, éventuellement même à la voix. Et en fait, c'est un ancien d'OpenAI qui a inventé ce terme-là, je crois. Donc, tu es à la cool, tu écoutes de la musique, tu es sur la plage, tu dois pire en éventail, tu fais du code. Moi, je veux bien, mais j'ai essayé un petit peu, deux, trois trucs, mais OK, ça te fait des belles choses. Mais coder un site, une appli et tout, ce n'est pas juste cracher du code. Après, tu as plein d'autres choses. Tu es obligé de te connecter à des EPI. Tu es obligé de te connecter à des... Tu es obligé de poser ça sur des serveurs, de l'installer bien souvent. Enfin, je veux dire, ce n'est pas éthéré, un programme. C'est ancré dans quelque chose. Et là, tout de suite, tu te heures, tu as des problèmes un petit peu plus compliqués. Bruno : [43:58] Oui, mais pour ça, tu vois, c'est là où je trouve que ChatGPT est meilleur et plus intéressant que les autres. Jérôme : [44:04] Mais là, ça va plus loin que ChatGPT. Bruno : [44:08] Oui, je le sais. Mais dans le premier niveau, pour un néophyte, ce que je trouve intéressant, c'est d'utiliser un ChatGPT pour lui demander de te coder quelque chose, de développer quelque chose, puis après de lui demander, OK, bien maintenant que j'ai ça, qu'est-ce que je fais avec? Où je vais? Comment je vais l'installer? Et il va te suivre et il tient la main jusqu'à la mise en place pour que ça fonctionne et pour que tu puisses l'utiliser à partir de l'Internet. Et ça, je trouve que les outils aujourd'hui qui présentent du webcoding, il y a ce bout-là qui manque. Alors, oui, c'est le dire. Tu as raison. Oui, n'importe quoi, tu peux le faire, mais une fois que c'est fait, qu'est-ce que tu fais avec ? Jérôme : [44:49] Oui, c'est ça. Bruno : [44:50] Tu parles des gens en cul. François : [44:51] Non, non, non, mais tu as raison. Jérôme : [44:52] Tout à fait. C'est exactement ça. Bruno : [44:53] Tiens, tu pétais. François : [44:55] La prochaine étape, ce sera que tu rends un IA qui fera tout le reste. Bruno : [44:58] Oui, oui. François : [44:59] C'est ça le coup. Jérôme : [44:59] Oui, mais après, tu as des choix à faire parce qu'il va te dire, bon, alors, tu es obligé d'aller créer un compte sur je ne sais pas quoi, tel autre service, machin. Il faudra, un moment que tu rentres dans un truc payant donc est-ce que t'es d'accord est-ce que je suis sur le meilleur service etc mais c'est tout à fait possible dans un an. Bruno : [45:16] Il y a pour ça. François : [45:17] Dans un an ce sera. Jérôme : [45:18] Ça c'est marrant parce qu'on sent que c'est la nouvelle bataille les exemples de vibe coding il y a famous AI le truc de Steve Wozniak la plus connue aussi c'est Lovable, qui est le truc dont tout le monde part voilà donc c'est c'est assez amusant le vibe coding vous qui nous écoutez si ça vous branche aller passer votre été comme François a programmé des à programmer des applis et à la fin de l'été on. Bruno : [45:42] Compare ce que vous avez développé et puis à la fin. Jérôme : [45:44] Voilà exactement bon ben vous savez quoi c'est une très belle transition pour la troisième partie de cette émission parce que je voulais vous demander justement ce que vous alliez faire cet été et alors vous pouvez éventuellement, François tu peux éventuellement nous dire où tu pars parce que Bruno lui il reste fidèle à son poste ouais mais surtout qu'est-ce que vous allez faire en tant que fan de tech ? Est-ce qu'il y a des trucs, des machins, des objets, des produits, des choses dont vous ne vous séparez pas quand vous partez en vacances, les petits amis ? François : [46:19] François, parle de trucs de tech. Bruno : [46:21] D'un voyageur. François : [46:24] Toi, tu le sais, Géraud, moi, j'adore la musique, donc je... Jérôme : [46:28] Tu parles avec ta guitare électrique ? François : [46:30] Non. Je vais essayer de me trouver un bon petit casque audio. Là, il y en a pas mal de nouveaux. il y a un boss qui vient de sortir peut-être que je vais me faire plaisir, qu'est-ce qu'il y a d'autre je pense que je vais prendre la Switch 2 aussi en vacances ah ouais je verrai un petit peu le temps de jouer, j'espère il paraît que le Mario Kart est top et puis en fait ils ont aussi amélioré des Zelda qui étaient sortis sur les précédentes versions dont les graphismes ont été boostés, pourquoi pas et, après il y a un autre truc que je vais tester cet été c'est le Wi-Fi 7, je vais installer du Wifi 7 et je vous raconterai François va faire du. Jérôme : [47:11] Vibe Coding et des Speed Tests. François : [47:15] Entre deux grillades et deux verres de rosé et deux verres de rosé et ben voilà ça va être ça le Wifi 7 cet été je vais tester. Jérôme : [47:29] Le Wifi 7. François : [47:29] Non mais je ne vais pas passer de tout on était à faire ça Tu es. Bruno : [47:34] Présentement en WP6 ou en WP5? François : [47:37] Là, à l'heure où je parle, enfin, sur ma maison, je pense que je suis en Wi-Fi 5, mais j'ai un très bon Wi-Fi 5 qui me fait 500 mégas, si tu veux, en upload et en download. Donc, finalement, tu vois... Bruno : [47:49] Ah ben là, tu peux quand même voir la différence. François : [47:51] Oui. Bruno : [47:51] Moi, je suis sur Wi-Fi 6, j'ai fait des tests avec le 7 et... Jérôme : [47:58] Et ça ne marche pas. Bruno : [47:59] Non, non, ça fonctionne. Jérôme : [48:01] C'est pareil. Bruno : [48:01] Sauf que je ne vois pas l'incitatif à revoir le réseau complet. François : [48:05] Mais alors, tu sais, on a la chance en France de pouvoir maintenant être, parfois, quand tout dépend où tu es, en zone éligible 8 gigabits, notamment chez Orange. Et il se trouve que, où je vais tester le Wi-Fi 7, je vais être en zone éligible 8 gigabits. Donc, je verrai un petit peu ce que ça donne. Bruno : [48:23] Qu'est-ce que tu veux faire exactement avec 8 gigabits ? François : [48:26] Eh bien, je ne sais pas. Mais c'est mieux que rien. Qui peut le plus, peut le moins ? Mon cher Bruno. Bruno : [48:32] Il va faire des vidéos en 8K. François : [48:35] Pardon ? Bruno : [48:36] Présentement, tu es à quoi environ ? François : [48:38] Là, ici ? Bruno : [48:39] Oui. François : [48:40] Un giga. Bruno : [48:41] OK. Si tu montes jusqu'à 3, tu vas sentir une différence. Mais entre 3 et 8... François : [48:47] Oui, c'est sûr. Non, c'est sûr, c'est sûr. Jérôme : [48:50] Tout dépend de ce que tu fais. François : [48:51] C'est comment te dire. Après, quand tu es passionné, il n'y a plus de raison. Jérôme : [48:55] Mais tu sais, c'est... François : [48:58] Et donc, quand on te dit, ah là là, quand tu vas sur Orange et que tu vas choisir une box, qui ont dit, ah tiens, vous êtes dans une zone éligible 8 gigabits. Je dis, oui, oui, OK. Bon, ça va vous coûter 10 euros de plus, mais c'est pas grave. Je paye 10 euros de plus pour 8 gigabits. Bruno : [49:12] Mais c'est juste qu'à un moment donné, c'est comme si tu avais un boyau d'arrosage, mais que tu fais goutte à goutte à goutte à goutte. François : [49:20] Oui, sauf que... Non, non, non, sauf que le Wi-Fi 7 permet des débits jusqu'à 17 gigabits. Bruno : [49:25] Oui. François : [49:26] OK? Et moi, ce que je voulais voir, c'était, est-ce qu'avec un iPhone qui est Wi-Fi 7 aujourd'hui, donc le 16 Pro Max, À combien tu peux monter ? Mais bon, ça, c'est mes délires, à moi, de geek. Bruno : [49:36] Non, mais ça, c'est un test. Mais le quotidien, ça ne va pas te servir. Jérôme : [49:40] Dans les usages ? François : [49:41] Non, mais après, tu sais... Jérôme : [49:43] Il anticipe pour l'avenir. Il fera des visions en 8K, en communication directe avec la Lune. Bruno : [49:49] Oui, c'est vrai. Jérôme : [49:51] Et voilà. François : [49:52] Non, mais je me dis... Voilà, écoute, on va tenter. On va voir. Après, t'as raison. Je suis perçu et je sais pertinemment que 8 gigas, ça ne sert à rien. Jérôme : [50:02] Mais Bruno, il ne faut pas... Non, moi, je suis d'accord avec François. C'est ça qui est très amusant quand tu es passionné. Tu as les usages, oui, c'est vrai. Mais c'est aussi ce que tu peux faire techniquement. C'est exactement comme dans la hi-fi. S'il y a des gens qui nous écoutent qui sont des fous de hi-fi, au bout d'un moment, ils n'écoutent plus la musique. Ils écoutent la technique. Ils veulent des câbles en or, des machins à grosses sections parce qu'ils t'expliqueront que oui, le spectre est un tout petit peu plus large. Je ne t'entends rien, mais ça ne fait rien. Tu ne vois pas la différence, mais ça ne fait rien. Bruno : [50:34] Ils regardent sur leur oscilloscope. Jérôme : [50:36] Oui, puis s'ils branchent un oscilloscope, ils verront la différence. Mais à l'oreille, ils n'entendront aucune différence. Mais ça ne fait rien. Tu peux le faire. C'est comme ça. C'est les puristes. Qu'est-ce que tu veux dire ? Et toi, Bruno ? Déjà, est-ce que tu pars en vacances, Bruno ? J'espère que non, parce qu'on a pris des rendez-vous. Bruno : [50:54] Est-ce que tu pars en vacances? Je reviens au rendez-vous, oui. Jérôme : [50:57] Oui, parce que, non, mais c'est vrai, parce que vous, vous faites votre 14 juillet au mois de juin. Bon, c'est déjà bizarre, mais... Bruno : [51:01] Je suis fait. Jérôme : [51:03] Mais tu ne prends pas de vacances cet été, là? Bruno : [51:06] Non, je ne prends pas de vacances. Jérôme : [51:07] Ah, putain, nord-américain. Bruno : [51:08] J'ai un rendez-vous au quotidien que je tiens. Jérôme : [51:12] Oui, oui. Bruno : [51:13] Non, c'est ça. Ce que je fais, c'est que... Jérôme : [51:15] Tu es un vrai américain. Tu es un vrai américain. Tu ne prends pas de vacances. Bruno : [51:18] Oui, sauf que je vais prendre ici et là, dans la journée, une pause, peut-être un avant-midi. Jérôme : [51:22] Ah ouais, un truc de fou quand même. Bruno : [51:24] Ah oui, un truc de ouf. Jérôme : [51:26] Ah oui, un truc de ouf. Il ira peut-être passer deux heures au resto, une heure et demie au resto. Bruno : [51:29] Exactement. Jérôme : [51:30] Ce sera son état. Bruno : [51:31] Je me la coulerai douce. Mais il n'y a pas de départ quelque part dans le monde. Jérôme : [51:35] Cela dit, je sais où tu habites, Bruno. Je ne vais pas donner ton adresse, mais je vais te trouver. Non, mais je sais où tu habites et c'est très joli. Et en été, c'est très joli. C'est très agréable. Bruno : [51:48] Oui, c'est très agréable l'été. Montréal, c'est très agréable l'été. En Amérique du Nord, à Montréal, parce qu'ils savent que c'est la ville des festivals et la ville des Pays-Rapes. Rien n'a envie à Paris et d'autres villes en France, mais c'est très agréable. Donc, de prendre un avant-midi ou un après-midi, tant que je suis recouvert de m'aider pour faire mon bulletin. Jérôme : [52:09] Pas de problème. C'est cool. Comment s'appelle la grande avenue sur le plateau? Bruno : [52:13] Le boulevard Mont-Royal. L'avenue Mont-Royal, pardon. Jérôme : [52:16] L'avenue Mont-Royal qui devient piétonne l'été. C'est ça. Il y a plein de restos. Il y a plein de magasins qui vendent de la weed aussi. C'est aussi. Bruno : [52:25] D'ailleurs, vous êtes invités si vous désirez venir. Jérôme : [52:28] Moi, ce n'est pas trop mon truc. Bruno : [52:30] Vous êtes à Montréal ou quelque part au Québec. Jérôme : [52:33] Ce n'est pas trop notre truc, je crois. Bruno : [52:35] Non, mais je parle plutôt aux gens qui nous écoutent. François : [52:38] Ah oui ? Jérôme : [52:39] Tu pousses à la consommation. Ce n'est pas joli joli. Bruno : [52:41] Non, mais chez nous, c'est la consommation responsable. Jérôme : [52:44] C'est ça la vie ? Ouais, ouais, ouais, on dit ça. François : [52:46] Ça change tout. Jérôme : [52:47] Tu vois la gale des mecs qui sortent, tu vois comme ils sont responsables. François : [52:52] Moi et toi, Jérôme, alors, ton coup de gueule, ton coup de cœur ? Bruno : [52:54] Et qu'est-ce que tu vas faire ? Jérôme : [52:56] Non, mon coup de cœur, ouais, je ne sais pas. Alors déjà, je précise que moi, je prends un peu de vacances quand même parce que c'est normal, je suis français, je suis humain, quoi. François : [53:04] Bien sûr. Jérôme : [53:05] Mais on va quand même continuer. Bruno, on a passé un deal puisqu'on va se parler tout l'été, toi et moi. Bruno : [53:10] On va se parler toutes les semaines. On nous a confirmé. Jérôme : [53:13] Nos avocats et nos agents nous ont confirmé qu'on allait continuer à se parler une fois par semaine. François : [53:19] Vos directeurs de cabinet. Jérôme : [53:21] Tout à fait. Donc ça, déjà, on peut l'annoncer à nos auditeurs. On se retrouvera tous les... Toi, ce sera quel jour ? Le vendredi, comme d'hab ? Bruno : [53:27] Ben oui, le vendredi. Jérôme : [53:28] Voilà, et moi le samedi. Donc le débrief transatlantique continue. Et indépendamment de ça, si jamais... Bruno : [53:37] Il va y avoir un... Jérôme : [53:39] Ouais, non. Enfin, moi, je peux vous raconter ma vie perso. j'avais prévu d'aller dans une région du monde qui est un peu compliquée en ce moment, donc je ne sais pas, en fait j'avais prévu d'aller au Liban pour tout vous dire, mais là c'est un peu tendu en ce moment donc il y a un peu d'incertitude c'est. François : [53:56] Pas les meilleures vacances qui s'annoncent. Jérôme : [53:58] Non, donc je sais pas trop mais si jamais je trouve un endroit au soleil où aller je pense que j'ai bien envie de me, et comme tous les ans en fait mais je m'amuserai avec les lunettes connectées, parce qu'on en a déjà parlé Bruno la semaine dernière ensemble, c'est lunettes connectées qui non seulement permettent de filmer, de prendre des photos de manière hyper simple, mais aussi d'avoir un assistant Jérôme : [54:24] intelligent tout le temps sous la main et tout. Je trouve que c'est quand même un des joujoux sympas, et notamment pour l'été, puisque souvent c'est des lunettes de soleil en réalité. Donc voilà, mon joujou de l'été, pour résumer. Bruno : [54:36] Tu viendras d'Amérique acheter tes Oclé, tes nouveaux, qui sont en vente maintenant. Jérôme : [54:40] Ouais, peut-être. Peut-être, Léo Clé. François : [54:43] Je suis pas sûr que ce soit les plus belles lunettes pour nous, ça, Léo Clé. Jérôme : [54:48] Quoique, à tester. Elles sont un peu one again. C'est vrai. Mais toi, tu les as, toi, les lunettes méta, la deuxième génération, François, tu les mets ? François : [54:58] Oui, mon commandant. Oui, je les ai. Alors, j'ai les Ray-Ban méta 2, donc toutes simples. qui... Alors, moi, ce que j'ai fait, c'est que je suis allé chez mon opticien et je me suis fait mettre des verres à ma vue. Jérôme : [55:13] Des verres correcteurs, bien sûr. François : [55:14] Je suis myope et astigmate, avec en plus le système transition des silors, qui fait que quand tu sors dehors, tu sais, à la lumière, tes verres se foncent, et tu peux choisir même la couleur en fait, de la, couleur du foncé, tu vois. Donc, tu peux avoir jaune, tu peux avoir rouge. Jérôme : [55:31] En fait, tu choisis une fois pour toutes. Oui, c'est ça. T'appuies pas sur un bouton pour qu'ils changent de couleur. Ce n'est pas les lunettes de David Guetta. François : [55:39] Non, et tu sais que ça fait très longtemps que ça existe, ces verts photo. Jérôme : [55:41] Oui, bien sûr, mais moi j'en ai. Évidemment, c'est plus vieux, ça date des années 70. François : [55:46] Oui, c'est un nom, je ne sais plus comment c'est, c'est photo, je ne sais plus quoi. Jérôme : [55:49] Photo Voltaïque. Bruno : [55:51] Non, c'est vrai. Jérôme : [55:52] Pas du tout. François : [55:55] Et donc, qu'est-ce que je voulais dire ? Ça s'est vachement amélioré. Ces verres-là, ça s'est amélioré. Et en fait, Essilor a travaillé sur une technologie pour que quand tu re-rentres, parce que le problème de ces verres-là, quand tu es au soleil et que tu re-rentres dans une pièce qui est sombre, tu es obligé d'attendre de longues minutes pour que les verres redeviennent blancs, en fait, clairs. Et la transition des silors a trouvé une technologie qui fait que le retour du blanc est beaucoup plus rapide. Il faut quelques secondes. Et ça, ça demande énormément de recherche et développement en termes de chimie. C'est très intéressant. Après, je t'avoue que, tu vois, parce que je pourrais les porter tout le temps au quotidien, les métas, mais je ne les porte pas parce qu'elles sont assez imposantes, je trouve, et elles sont lourdes. Mon problème, c'est que au bout d'une journée d'utilisation, tu vois, moi, je porte vraiment des lunettes tout comme vous, du matin au soir, et bien, à la fin de la journée, même avant la fin de la journée, au-delà du fait que j'ai plus de batterie... Jérôme : [56:55] Il ne peut plus tenir sa tête. François : [56:56] Non, au-delà du fait que tu n'as plus de batterie, tu vois... La batterie dure 4-5 heures maxi, après, tu n'as plus de batterie, et bien, tu les sens quand même sur ton nez, et notamment, si tu veux, au niveau des... Alors, je ne sais pas comment ça s'appelle. Jérôme : [57:09] Les branches. François : [57:11] Ça tire derrière les oreilles, si tu veux, où tu as la barre, la branche, eh bien, ça fait mal. Ça fait mal, vraiment. Mon sang, tu vois. Et tu as la marque aussi au niveau du nez. Parce qu'elles sont lourdes. Elles font je ne sais plus combien de grammes. Et il faut savoir que... Et d'ailleurs, tout ça est très documenté. Une paire de lunettes ne doit pas dépasser tant de grammes. Jérôme : [57:33] C'est 80 grammes, je crois, un truc comme ça. François : [57:35] Non, je crois que c'est moins que ça. Jérôme : [57:36] 70, comme ça. François : [57:39] Et donc, si tu veux, les Ray-Ban méthodes doivent être... à la limite de ce truc-là, ce qui fait qu'au bout d'une journée, tu les sens. Vraiment. Jérôme : [57:47] C'est super intéressant comme retour d'expérience, parce que c'est un peu finalement la contrainte des form-facteurs actuels. Malgré les progrès qui ont été faits, elles restent encore un peu trop lourdes pour une utilisation quotidienne. François : [58:01] Et puis ça ne va pas s'arranger. Avec toute cette techno qu'ils vont rajouter dedans, ça ne va pas s'arranger. Les lunettes ne vont pas devenir moins lourdes. Ça, c'est certain. Jérôme : [58:10] Ah non, j'ai exagéré. attends, elles font moins de 50 grammes les lunettes, les Ray-Ban Meta. François : [58:15] Oui, mais je crois qu'une paire de lunettes pour que ton corps les supporte correctement, ça doit être moins de 30 grammes. Jérôme : [58:23] Tu as raison. François : [58:25] Je crois. Jérôme : [58:27] Parce que moi, je les ai, mais j'ai la première génération sur laquelle, pareil, j'ai fait mettre des verres correcteurs, mais elles sont uniquement lunettes de soleil. Donc, je ne les mets pas beaucoup. Je les mets comme des lunettes de soleil, un petit peu. François : [58:39] Oui, je comprends. Jérôme : [58:40] Donc, je n'avais pas ressenti cette gêne, en fait. Et c'est un peu la limite. Je me demande finalement comment il s'appelle. Yann Lequin, qui se balade toujours avec ses lunettes connectées, il ne le dit pas, mais il a un peu mal aux oreilles de temps en temps. François : [58:56] Oui, parce qu'il y a forcément un inconfort au bout de quelques heures. Jérôme : [59:01] Oui, bon, OK. C'est sûr. Bon, enfin, voilà. Bruno : [59:05] Les Prada. Les Prada. Les Prada. Jérôme : [59:08] Oui, parce que Bruno nous a annoncé la semaine dernière, dans notre causerie transatlantique, qu'il y avait, tu parlais de 80 modèles en préparation, c'est de la folie ? Enfin, en tout cas, à l'étude. Ouais. C'est assez dingo. Bon, OK. Ben, écoutez, sur ces bonnes paroles, on va se diriger tout doucement vers l'été. Je pense qu'on ne se retrouvera pas le mois prochain, fin juillet. Je vous donne vos vacances, là. Vous pouvez poser des RTT pour la fin du mois de juillet. Mais par contre, si vous êtes d'accord, on se reparle vers la fin du mois d'août. Bruno : [59:45] Ben oui. Jérôme : [59:46] Et ça vous va ? François : [59:47] Évidemment. Toujours là, toujours présent. Jérôme : [59:50] À moins qu'on ait une démangeaison en juillet et qu'on se dise vous avez vu il s'est passé ça, Apple a racheté Perplexity, OpenAI et Mistral qu'est-ce qu'ils vont faire ? qu'est-ce qu'on fait ? Bruno : [1:00:01] J'ai vraiment trouvé nos numéros. Jérôme : [1:00:02] Tu nous rejoins ouais bon en tout cas merci beaucoup d'avoir été là ce mois-ci encore pour ce grand débrief, disponible je rappelle en audio et en vidéo vous qui nous écoutez surtout et en stéréo, stéréo je suis pas sûr en stéréo, les voix ne sont pas vraiment en stéréo moi. Bruno : [1:00:23] J'offre mon carnet en stéréo. Jérôme : [1:00:25] C'est vrai lui il a un ingénieur du son qui retravaille tout par derrière il fait. François : [1:00:33] Ça dans le studio à Béraud. Jérôme : [1:00:38] La classe le studio BG ça suffit, allez je vous souhaite un très bon été les amis et puis un très bon été aussi à vous qui nous écoutez, qui nous regardez, et on se retrouve dans quelques temps pour continuer à s'amuser ensemble autour de l'ActuTech parce qu'au moins ça, ça nous permet de garder le sourire c'est vrai. François : [1:01:00] Bonnes vacances à tous. Bruno : [1:01:01] Allez salut tout le monde salut salut.
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