Jérôme Colombain et Bruno Gulgielminetti commentent l'actualité tech, de part et d'autre de l'Atlantique.
Dans cet épisode, nous examinons les nouvelles fonctionnalités de ChatGPT Search, concurrent de Google, qui permet d'effectuer des recherches sur le Web, notamment concernant l'actualité, grâce à des partenariats avec plusieurs grands médias américains et européens. Quelles conséquences pour l'information et la recherche en ligne ? L'IA est-elle fiable ? Est-ce la nouvelle manière de trouver de l'info en ligne ?
Nous discutons également des enjeux de vie privée soulevés par les nouvelles lunettes de Meta qui sont dans le collimateur de la CNIL en France. La Commission Nationale Informatique et Libertés a ouvert une enquête concernant les risques d'atteinte à la vie privée de ce produit connecté qui permet de filmer n'importe qui n'importe où et même de diffuser les images en live.
Enfin, nous évoquons le contenus de nos épisodes de podcasts respectifs cette semaine : gestion des mots de passe, crise des semi-conducteurs, malaise dans l'industrie du jeu vidéo au Québec et une application éducative innovante qui met en lumière les défis et opportunités technologiques actuels.
Bruno :
[0:07] Salut, Jérôme Colombin.
Jérôme :
[0:09] Salut, Bruno Guilalminetti. Comment vas-tu de l'autre côté de l'Atlantique?
Bruno :
[0:13] Je ne sais pas pourquoi, mais depuis que j'ai ouvert le micro, je suis en train d'essayer de m'étouffer. J'espère venir bon.
Jérôme :
[0:19] Oui, tu t'étouffes, tu bafouilles. Tu ne m'as pas l'air en grande forme. Qu'est-ce qui se passe?
Bruno :
[0:24] Ah, trop occupé cette semaine. Trop occupé. Trop de choses.
Jérôme :
[0:28] Trop de choses.
Bruno :
[0:29] Tu sais qu'à Montréal, il y avait une armée de Français qui sont débarqués cette semaine. C'était l'Expo InCyber, une grosse foire sur la cybersécurité. Je pense que la moitié des exposants étaient français et probablement que la moitié des gens dans la place étaient français. Il n'a plus resté beaucoup de français dans la cybersécurité en France.
Jérôme :
[0:47] Exactement, on les cherche, il n'y en a plus.
Bruno :
[0:49] Ils sont à Montréal, mais ils repartent bientôt.
Jérôme :
[0:51] Bon, tu avais quand même l'air bien en forme dans le débrief, dans le grand débrief avec François Sorel cette semaine. J'espère que les gens.
Bruno :
[0:58] Vont prendre le temps d'aller écouter parce qu'il y en a des choses qui.
Jérôme :
[1:01] Sont à écouter et à voir en vidéo sur YouTube si vraiment vous voulez voir nos têtes défraîchies.
Bruno :
[1:09] Non, mais écoutez, c'est beaucoup mieux.
Jérôme :
[1:11] Il faut écouter, oui. Bon, Bruno, cette semaine, l'actu majeure quand même. C'est ChatGPT qui se prend pour Google, c'est ça. Et donc, toi comme moi, tu l'as testé.
Bruno :
[1:23] Ça vient de sortir, c'est tout frais. Diffaut, c'est OpenAI qui vient de lancer son ChatGPT Search. Il faut se pratiquer pour le dire parce que c'est facile de déraper avec ça. Mais donc, ça fait longtemps qu'on en parlait. On disait que c'est le genre de truc qui va venir rentrer dans les reins de Google. Et finalement, est-ce que ça va rentrer dans les reins? Je ne sais pas.
Jérôme :
[1:45] Alors, rappelle-nous ce que c'est exactement.
Bruno :
[1:47] C'est un moteur de recherche qui est intégré à la version payante de ChatGPT. Donc, c'est uniquement les gens qui paient l'abonnement, qui ont accès pour le moment. Et ça vous permet de faire une recherche particulière. À partir de l'information qui réside dans la mémoire de Chagopéty, ce qui est quand même énorme. Mais sinon, ça vous permet d'aller chercher sur le web en temps réel. Et donc, notamment, évidemment, sur toutes les sources qui sont possibles et inimaginables, mais aussi sur des médias très crédibles. Je mentionne uniquement au passage Associated Press, Le Monde, News Corp, The Atlantic, Time, Financial Post, Condénaz, Axel Springer. Ils ont fait un tas d'ententes, évidemment, parce qu'ils ne voulaient pas se faire poursuivre pour tout ça. Et ce que ça fait, c'est que si vous cherchez de l'information qui a attrait avec l'actualité, je pense que là, ça devient quelque chose de fort intéressant, qui va probablement, pour les news junkies qui nous écoutent, compléter ce qu'ils trouvent déjà sur Google. Mais là, c'est intéressant.
Jérôme :
[2:52] Donc, en fait, ça, c'est disponible des deux côtés de l'Atlantique, chez toi, mais également chez moi. Pas de restriction. Voilà, il n'y a pas de restriction pour une fois, c'est rare, à condition, évidemment, comme tu l'as dit, d'avoir l'abonnement payant. Et donc, c'est un nouveau petit bouton, un petit bouton bleu avec une forme d'une planète. Et en fait, quand on fait une requête, eh bien, il suffit de cliquer sur ce bouton bleu et ensuite de lancer la requête. Et il va chercher ce qu'il a sur le web. Il donne ses sources, il donne les liens. Et c'est ça qui est nouveau aussi. C'est ça qui est nouveau. Mais il va chercher partout sur le web. Il ne va pas chercher que sur les sites que tu as mentionnés. Les sites que tu as mentionnés, c'est parce que c'est des sites d'actu. Alors, pour les sujets d'actu, là, il ira spécifiquement sur ces sites-là. C'est ça.
Bruno :
[3:33] Tu as tout dit.
Jérôme :
[3:34] Ah, mais non, je n'ai pas tout dit parce qu'il y a une question que je voudrais te poser. Est-ce que ça veut dire qu'ils ne vont pas avoir des ennuis avec la presse comme Perplexity, parce que c'était un peu la marque de fabrique de Perplexity, de donner les sources, d'en dire plus, mais on sait qu'il y a des médias, notamment le New York Times, qui sont montés au créneau contre Perplexity.
Bruno :
[3:53] C'est justement la raison pour laquelle je te faisais la litanie de tous les médias, grands groupes de presse avec qui ils ont signé des ententes, justement pour ne pas avoir ces ennuis-là, d'autant plus qu'ils sont quand même visés par des poursuites du New York Times, avec qui, eux, ils n'ont pas pris d'entente et ils ont été piochés là-dedans pour permettre à Tchad GPT d'être celui qu'il est aujourd'hui.
Jérôme :
[4:17] Là, tu parles de ChatGPT, qui n'a pas signé avec New York Times.
Bruno :
[4:23] Non, ils ont toujours des différences, c'est toujours en cours, et ça, ça va être intéressant de voir. Il y a des maisons d'édition qui poursuivent toujours ChatGPT, OpenAI, pardon. Donc, tout ça pour dire que pour l'objet, la fonctionnalité de recherche et les développements à venir de ChatGPT et sur l'évolution, au moins, il y a des groupes de presse sur lesquels maintenant, ils vont aller... piocher directement l'information pour nous la donner. Et moi, en ce qui me concerne, ce que je trouve intéressant là-dedans, peu importe où il va chercher l'info, c'est qu'au moins, quand il va chercher de l'information sur des sites de médias, l'information elle est validée et on peut la croire.
Jérôme :
[5:00] Mais est-ce qu'on pourra toujours la croire? Parce que, bon, quand il cite, parce que par exemple Perplexity a été accusé de, avec les problèmes d'hallucinations que l'on sait, eh bien d'inventer des choses qui n'étaient pas sur les sites de médias, d'enjolivés, de broder un peu. Ça reste, ça va faire du mal à Google, a priori, cette histoire-là, mais il y a quand même toujours ce risque que parfois, ce n'est pas très exact.
Bruno :
[5:25] Et quand tu parles d'hallucinations, les derniers chiffres qui ont été publiés sur le sujet, on parle de 19 % de l'ensemble des réponses qui sont offertes par ces IA génératives qui tournent dans le beurre, qui sont de la pure création.
Jérôme :
[5:39] Mais ça, c'est amélioré parce qu'on était plutôt à 40 % il y a un an ou deux.
Bruno :
[5:44] Mais, je ramène ça à des questions d'actualité. Si vous faites des recherches d'actualité, il va aller les chercher sur ces sources-là et il va rapporter ce que ces sources-là disent. Les hallucinations, on les voit plus quand on part dans les grandes questions, qui ne sont pas vraiment presque des questions philosophiques. Ou si on demande des citations de quelqu'un dans un contexte qui n'est pas vraiment d'actualité, qui n'a peut-être pas été couvert par ces médias-là, là, on risque de tomber. Moi, ça m'est arrivé souvent encore récemment, d'avoir des citations qui n'étaient pas attribuées aux bonnes personnes ou de ne pas avoir la bonne date de cette citation-là. Et je retombais sur Google pour aller valider.
Jérôme :
[6:23] Donc, finalement, il faut quand même encore se méfier de l'info qu'on trouve sur ces études.
Bruno :
[6:29] Mais même des gens, je te dirais, mis à part toi, et peut-être l'exception de François Sorel, systématiquement, je vais...
Jérôme :
[6:36] Tu n'as pas à te méfier de moi.
Bruno :
[6:37] Non, mais c'est ça, c'est ce que je te dis. Toi et François Sorel, je ne vais jamais valider l'information. Et tous les autres, je vais toujours chercher une deuxième source.
Jérôme :
[6:46] Ben, t'as bien raison. Non, mais c'est super intéressant. Il y a un autre acteur aussi dont on parle pas beaucoup, mais qui est pas mauvais, semble-t-il. Moi, je l'utilise peu, j'avoue, c'est Copilot de Microsoft, qui, y compris pour la recherche d'informations, est pas mal, non?
Bruno :
[7:01] Oui, mais tu vois, c'est un peu ce que je raconte quand je fais mes conférences. Si tu travailles dans l'écosystème de Microsoft, donc de Windows, d'Office et compagnie, c'est génial parce que tout est intégré maintenant avec Copilot. Et la même chose, si tu travailles dans l'écosystème, tu as les trousses d'outils de Google, bien là, tu utilises Gemini parce que tout est intégré là-dedans. Et c'est pour ça que, mais si tu es agnostique et que tu te promènes d'un côté comme de l'autre ou tu es ailleurs, bien moi, je trouve que ChatGPT ou Cloud, c'est un tropique, demeure des solutions fort intéressantes.
Jérôme :
[7:36] Oui, c'est un peu comme des surcouches. Et pour ce qui est d'être ailleurs, tu t'y connais en plus.
Bruno :
[7:43] Oui, moi je suis toujours ailleurs. Demande-moi même pas si je suis ici, je suis déjà ailleurs.
Bruno :
[7:48] Ça suffit, le philosophe. Mais bon, tu voulais me parler de ça, mais toi, j'imagine que dans ton actualité d'Européen, il va bien avoir un autre sujet de réglementation dans ton cas.
Jérôme :
[8:01] Comment t'as deviné ?
Bruno :
[8:03] Bien sûr. Moi, je pense à toi, j'entends réglementation.
Jérôme :
[8:07] Non, mais c'est vrai. On a un problème. On a un gros problème, Houston, en ce moment.
Bruno :
[8:11] Qu'est-ce que vous voulez réglementer ?
Jérôme :
[8:12] Mais oui. Alors, on a un souci avec les lunettes de méta. Les nouvelles. Voilà, les nouvelles lunettes de méta qui peuvent filmer et prendre des photos. Mais même les premières versions faisaient pareil. Mais simplement, là, ça devient un problème parce qu'en fait, la CNIL, la Commission nationale informatique et liberté s'est saisie du dossier puisqu'elle a reçu une plainte, parce qu'on parle beaucoup de ces nouvelles lunettes. Donc, il y a quelqu'un qui s'est dit « Ah, mais moi, ça ne me plaît pas, ça ! Je vais aller porter plainte à la CNIL ! » Donc, il l'a fait. Et la CNIL, comme elle est saisie, elle est obligée d'enquêter. Donc, elle est en train d'enquêter pour savoir si les lunettes de méta ne seraient pas illégales. Et oui, monsieur ! Parce que finalement, est-ce qu'on a le droit de filmer et de prendre en photo les gens comme ça dans la rue ? Et en fait, c'est vachement intéressant parce que, oui, si on se base sur le... Bon, déjà, des lois sur la vie privée, etc., mais encore plus sur le RGPD, le règlement sur la protection des données personnelles, ça pose des questions. Mais en réalité, c'est pas simple parce qu'il y a déjà des tas de trucs qui filment dans notre quotidien. Tout le monde filme tout avec les téléphones.
Bruno :
[9:19] Ah ouais.
Jérôme :
[9:20] Quand tu vois sur les réseaux sociaux toutes les vidéos qui sont remontées, je veux dire, dès qu'un type s'engueule avec son charcutier, tac, il sort son smartphone pour filmer la réaction Voilà. Donc, est-ce que vraiment les lunettes, ça change quelque chose?
Bruno :
[9:33] Et est-ce que ce n'est pas le fait que les lunettes soient connectées en temps réel à l'Internet et à toute l'information qu'on peut joindre à ces images-là qui créent le problème?
Jérôme :
[9:43] Alors, tu as raison. Le problème pourrait être du fait que, comme elles sont connectées à l'Internet, tu peux faire du streaming, tu peux diffuser ces images en direct, ce qui accroît encore plus les risques d'atteinte à la vie privée. parce qu'en théorie tu filmes quelqu'un dans la rue tu n'as pas le droit comme ça sans lui demander son avis de publier son image alors sauf dans certains cas s'il est dans une manifestation par exemple si c'est une foule voilà si c'est une foule etc là c'est possible mais tu n'as pas le droit non plus de filmer un lieu privé chez quelqu'un, dans une salle d'attente de médecin, etc. Et a fortiori de le diffuser en direct sur Internet. Donc ça, ça pose un problème. Donc en fait, il y a une espèce de, on ne sait pas trop, est-ce qu'elle pourrait être considérée comme illégale ? Franchement, ce n'est pas clair. Il n'y a pas encore de décision, mais d'après ce qu'on peut lire à droite à gauche, la situation ne sera pas forcément évidente à établir. Alors, Meta, de son côté, se défend. ils mettent en garde les utilisateurs surtout ne filmez pas les gens à leur rencontre soyez gentils, ne masquez pas la petite lumière parce que quand on filme il y a une petite loupiote qui s'allume mais c'est vrai que si on est assez loin on ne la voit pas cette petite loupiote on ne voit même pas que c'est des lunettes avec des objectifs moi j'ai fait le test je les portais l'été.
Jérôme :
[10:59] Les gens ne voyaient même pas que c'était des lunettes qui étaient capables de filmer mais bon voilà c'est intéressant parce qu'en plus je trouve qu'il y a l'aspect juridique mais derrière il y a l'aspect moral, est-ce que finalement dans le monde dans lequel on est aujourd'hui où on filme tout avec le smartphone comme on l'a dit où on a les voitures qui filment entre les dash cam les Tesla qui ont des caméras partout enfin tout le monde filme tout le monde il y a encore des choses qu'on n'a pas le droit de faire tu ne peux pas installer une caméra qui filme sur la rue enfin en tout cas tout dépend de ce que tu fais des images après, est-ce que finalement ce n'est pas, comment dire déjà un combat perdu d'avance cette histoire-là donc voilà mais.
Bruno :
[11:39] Je me demande Je t'écoute, puis je me demande si la fameuse plainte, parce que j'imagine qu'en cherchant, on pourra trouver des détails à un moment donné, mais est-ce qu'elle vient aussi de cette expérience que deux étudiants du MIT ont fait? Ça remonte à environ deux, trois semaines où il y a deux étudiants qui ont fait, mais ils ont vraiment monté un système, ça ne se fait pas automatiquement avec le système de base. ils ont fait de la programmation et donc ils étaient capables en temps réel de faire de la reconnaissance faciale des gens qu'ils croisaient et de brancher ça sur l'information qu'ils avaient dans des bases de données puis certains sur des réseaux sociaux pour arriver à, pour démontrer le fait que c'était possible de le faire avec ça.
Jérôme :
[12:19] Je ne sais pas si la plainte parle de ça. Je n'en suis pas sûr parce que, comme tu dis, c'est une utilisation expérimentale.
Bruno :
[12:27] Mais ça a quand même surpris bien des gens quand l'information est sortie sur les réseaux sociaux. Et là, tout le monde s'est mis à dire cette journée-là, « Ah, mais c'est ça. Maintenant, les gens vont espionner tout le monde avec ça puis on va reconnaître, on aura pu le vivre privé.
Jérôme :
[12:39] » Et en même temps, c'est à la fois le truc le plus horrible et le plus intéressant, je trouve. parce que mais non pour les gens qui sont comme moi pas très physionomistes et le nombre de gens qui viennent parfois, tu vois me saluer ah salut Jérôme comment tu vas et tout et là moi je suis là en train de carburant en disant mon dieu c'est qui quand est-ce qu'on s'est vu ou quoi etc, et ça m'est sorti de la tête ou je sais plus le prénom de la personne j'aimerais bien un truc qui me qui me scade et qui me dit directement qui c'est Jérôme nous partageons ce désir tu as le même problème et.
Bruno :
[13:11] Puis depuis que je suis j'allais dire, depuis que je socialise, j'ai une incapacité à me souvenir des noms des gens que je crois. Je peux travailler pendant une saison, je me souviens des ex-collègues de la radio, je me souvenais, je reconnaissais le visage, mais le nom, ouh, j'arrivais peut-être à le trouver. Alors, ça serait pratique d'avoir ça.
Jérôme :
[13:32] Si tu ne le répètes pas dix fois par jour, tu oublies les prénoms. Moi, j'admire les gens qui, effectivement, tu ne parles pas toujours.
Bruno :
[13:38] Notamment les politiciens. Les politiciens sont très forts là-dessus.
Jérôme :
[13:42] Oui, c'est vrai.
Bruno :
[13:44] Jérôme, de quoi nous parles-tu cette semaine dans ton podcast ?
Jérôme :
[13:48] Cette semaine, Bruno, je m'intéresse aux mots de passe. Est-ce que tu connais le CXP ?
Bruno :
[13:53] Je pensais que tu as dit, est-ce que tu connais le mien ?
Jérôme :
[13:57] Est-ce que tu connais mes 900 mots de passe ? Non. Est-ce que tu connais le CXP ?
Bruno :
[14:01] Non.
Jérôme :
[14:02] Bon, le CXP, c'est un nouveau truc qui est en train de se préparer et qui pourrait venir un petit peu nous soulager dans la gestion de nos mots de passe. ça concerne la portabilité des systèmes d'authentification. Voilà, donc je parle de ça et j'explique ce que c'est que ce truc-là avec un invité, un spécialiste que j'ai interviewé. Et puis, je m'intéresse également aux semi-conducteurs. Gros, gros dossier. La crise, en quelque sorte, des semi-conducteurs, on revient aux origines, à quoi est-elle due, pourquoi cette crise ? Qu'est-ce que c'est que les semi-conducteurs ? j'en parle avec Capgemini qui intervient régulièrement dans le podcast Monde Numérique et on décrypte un peu tout ça cette semaine. Et toi?
Bruno :
[14:47] Est-ce qu'on va sortir avec un peu d'espoir de cette entrevue-là?
Jérôme :
[14:50] Que de l'espoir dans mon numérique, mais que de l'espoir. Plein de choses qui font peur et plein d'espoir derrière.
Bruno :
[14:59] Merci.
Jérôme :
[14:59] Bruno, de quoi parles-tu dans ton carnet cette semaine?
Bruno :
[15:02] Eh bien, de mon côté, écoute, on a parlé ensemble des problèmes de l'industrie du jeu vidéo. On a déjà mentionné que ça allait mal avec toutes les mises à pied. Au Québec, l'industrie va bien, sauf que tranquillement, pas vite, de ce qu'on était en train, ce qui faisait la clé du succès du Québec, c'était que le gouvernement du Québec était un des partenaires qui a de l'industrie. Et là, le gouvernement se fait tirer l'oreille et ça va mal. Alors là, il y a presque...
Jérôme :
[15:26] Il y a des gens dans les caisses.
Bruno :
[15:27] Il y en a.
Jérôme :
[15:28] Mais je pense qu'on a besoin de la mettre ailleurs. C'est un peu comme chez nous.
Bruno :
[15:32] Donc, c'est un peu le cri du cœur de l'industrie. On a le patron de la grande association qui vient parler.
Bruno :
[15:39] Avec Auplan, on parle d'une application. Ça, ça pourrait peut-être intéresser des enseignants qui écoutent. chez vous et c'est une application qui fonctionne et qui permet pour les enseignants, les professeurs de la petite école, de générer à la demande des textes avec le scénario de base ou sinon on demande au service de générer soi-même l'histoire, mais avec des mots-clés, avec les héros qu'on veut, les sujets qu'on veut. Et donc, on fait des requêtes avec les éléments clés et pouf, ça nous génère un texte de la longueur qu'on veut. Et par la suite, on peut les envoyer de façon électronique ou en papier aux élèves et ils peuvent travailler. On peut même générer un questionnaire pour comprendre si les enfants ont bien compris les textes de ça. Et donc, ça s'appelle Au plan. Là, à l'heure actuelle, ils sont en grande discussion avec le ministère de l'Éducation ici au Québec. Ils sont vraiment là, juxtaposés au programme. Donc, tout ce qu'ils font est en lien avec le programme éducatif de primaire, secondaire et collégial. Mais là, ils sont en train de voir s'ils ne pourraient pas se faire reconnaître, et presque devenir peut-être un outil officiel pour les enseignants.
Jérôme :
[16:49] C'est intéressant. Merci beaucoup, Bruno, pour ce programme à l'échant. Et je te donne rendez-vous la semaine prochaine.
Bruno :
[16:55] Moi, je souhaite une bonne fin d'écoute à tes auditeurs. Puis, je les invite à venir me rejoindre. Et j'invite les miennes à aller t'écouter par le show. Salut. À la semaine prochaine.
Jérôme :
[17:03] Chant de bons procédés, salut Bruno.