🇫🇷🇨🇦 Debrief Transat - Robots humanoïdes : premières raisons d'avoir peur ?
24 février 202516:43

🇫🇷🇨🇦 Debrief Transat - Robots humanoïdes : premières raisons d'avoir peur ?

Cette semaine, on s'intéresse à la robotique qui semble franchir une nouvelle étape avec la commercialisation des robots humanoïdes Unitree et d'autres avancées impressionnantes mais... un tantinet inquiétantes.

La vente au grand public des robots humanoïdes chinois Unitree marque-t-elle un tournant ? Dans le même temps, en Pologne, Clone Robotics développe des machines dotées de muscles artificiels, tandis qu’Elon Musk pousse son Optimus toujours plus loin. Mais ces avancées posent de nombreuses questions : jusqu’où ira l’intégration de l'IA ? Sommes-nous prêts à voir ces robots parmi nous ?

Nous évoquons aussi l’avenir de l’iPhone SE, devenu iPhone 16E, et les défis d'Apple Intelligence face à la concurrence.

Mots-clés : robots humanoïdes, Unitree, Clone Robotics, Optimus, Elon Musk, intelligence artificielle, iPhone SE, Apple Intelligence, barreau de Paris, IA et droit, technologie.


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[00:01:13] Je suis à Chambly, je suis en train de donner une conférence qui s'étale surtout toute la journée, mais là j'ai pris la pause dîner et je me suis dit tiens, je vais aller parler avec mon ami Jérôme pour voir ce qu'il a dans son podcast cette semaine. C'est une très bonne idée. Écoute, moi j'ai du robot cette semaine. Oui, on vient d'entendre ça.

[00:01:35] Voilà, donc j'ai rappelé ma consœur, notre consœur journaliste en Chine pour qu'elle me parle un peu de ces fameux robots Unitry, deux modèles de robots humanoïdes qui ont donc été commercialisés. Alors il n'y en a plus d'ailleurs, ils sont en rupture de stock, mais pour la première fois, des particuliers peuvent l'acheter. Donc ils en ont vendu déjà beaucoup qui seront livrés prochainement.

[00:01:59] Et je trouve que c'est quand même vraiment intéressant cette histoire de robots humanoïdes, parce que comme moi, c'est quelque chose que tu suis depuis longtemps. Et est-ce qu'on a l'impression qu'on arrive quand même un peu à une nouvelle étape, non, actuellement ? Qu'est-ce que tu en penses ? Oui, c'est intéressant que tu le présentes comme ça, parce que dans le fond, j'ai l'impression que Optimus de Elon Musk a relancé cette…

[00:02:25] En Amérique du Nord, en tout cas du moins, il y avait comme un désintéressement par rapport aux humanoïdes, aux robots humanoïdes. Et de voir l'Optimus gambader la première fois, bon, qu'elle était interprétée par un humain, mais par la suite, on a vu qu'il commençait à faire des choses, même s'il est toujours assisté par des humains, ça reste que ça éveille un certain intérêt. Mais quand on commence à regarder ce qui se fait ailleurs sur la planète, particulièrement chez les Chinois,

[00:02:51] et ce n'est pas une coïncidence que tu parles à ta collègue en Chine, c'est justement que les Chinois sont tellement avancés au niveau des robots humanoïdes. Bon, il y a des trucs qui se passent en Europe, mais selon moi, c'est vraiment ce qui est en train de se préparer en Chine. Et ils vont arriver à l'offrir à des coûts. On n'a rien à voir avec ce que les gens pourraient payer. Oui, 15 000 euros à partir de 15 000 euros. Oui, mais c'est ça. Enfin, ça, c'est le petit modèle, parce que le grand, il y a plus de 90 000 dollars. Donc, voilà.

[00:03:21] Mais quand même, ça commence à être quelque chose d'abord d'hab en guinba. Exactement. Mais alors, tu sais qu'il y a, je regardais, il y a 160 entreprises environ dans le monde qui fabriquent des robots, et il y en a 60 en Chine. Donc, aujourd'hui, on parle de unitries, mais il n'y a pas que. Il y a des trucs qui, je trouve, sont très attirants. Quand on voit les vidéos des unitries et autres, c'est la mobilité qu'ils ont acquise. C'est incroyable pour des volumes qui sont assez raisonnables aujourd'hui.

[00:03:51] Avant, rappelle-toi, c'était des grosses machines. Aujourd'hui, on arrive à faire des mouvements à des machines qui sont beaucoup plus fines, qui sont vraiment androïdes, qui sont presque comme un corps humain. Et est-ce que tu as vu également cette entreprise en Pologne qui a mis au point, qui est en train de travailler, elle, sur un robot avec des vrais muscles, enfin, en tout cas, avec des vrais faux muscles? Oui, mais là, ça devient malade. Parce que quand tu vas…

[00:04:18] La preuve, oui, j'ai entendu, j'ai même été faire un tour sur l'article web cette semaine. C'est clone robotique, ça. Exactement, mais ils sont malades. Ils sont en train de te préparer un robot avec des six mini-muscles. Ça peut aller, mais là, ils te présentent ça. Je ne sais pas si, dans le fond, la personne qui va voir, ça va arriver avec ça, mais ils te disent, quand tu présentes leur robot humanoïde, qu'il a un système d'organes synthétiques.

[00:04:47] Mais là, est-ce que ça veut dire qu'à un moment donné, une fois par année, on va aller chez le médecin pour aller prendre la santé de son robot. La visite médicale du robot. Attends, mais de toute façon, c'est des machines, donc il y aura des réparations à faire. Oui, je comprends, mais tu ne peux pas amener ça chez un médecin parce que son foie virtuel ou son cœur fait de la réunit nuit. C'est une machine. Et c'est là où on commence à… Et on semble que c'est une histoire de marketing, mais il faut faire quand même attention.

[00:05:17] Il y a le robot qui va servir à quelque chose, mais de l'autre côté, tu as aussi des robots qui ne sont pas les humanoïdes et qui servent à faire aussi d'autres choses. Oui, mais pas à la maison, Bruno. Un robot à la maison. Pense à ton petit robot bien aimé chez Samsung, à Bali. Oui, qu'on attend toujours, qu'il sera juste une caméra sur pattes finalement et un jouet pour amuser les chats. Il y a quand même un projecteur. Et un projecteur.

[00:05:46] Bon, il y a aussi l'aspirateur robot, etc. Non, mais je pense que le robot humanoïde, c'est incroyable. Écoute, l'autre jour, moi, j'étais en train de… J'étais parti courir, voilà, petit footing, et je n'avais pas de copains avec moi. Et je me suis dit, tiens, mais tu vois, si j'avais un robot, il courrait avec moi, puisque le unité, il peut courir. Le petit modèle, il peut courir à la vitesse de 7 km heure. Donc, moi, ça me va, c'est à peu près ma vitesse.

[00:06:13] Et puis, tu as le gros modèle qui, lui, peut courir à 12 km heure et qui va même d'ailleurs faire le semi-marathon de Pékin prochainement. Oui, mais entre-temps, Jérôme, les premières courses, tu s'imagines que tu serais… Ou tu serais en train de la ramasser parce qu'il serait en train d'essayer de se relever dans les rues de Paris. Ou au pire, tout le monde aurait peur parce qu'il penserait que c'est un robot qui te court après. Oui, alors effectivement, il y a ça. C'est-à-dire que moi, j'avoue que… L'acceptation sociale, ce n'est pas vraiment… L'acceptation sociale, ça va être compliqué parce que tu peux tout imaginer.

[00:06:43] Imagine, voilà, tu vas… Même ce robot qui court avec toi ou qui fait autre chose, qui sort avec toi dans la rue, il peut porter les courses. Ça, ça peut être sympa. Il peut porter les courses, il peut t'ouvrir la porte, il peut te faire des choses comme ça. Si tu as des… Je ne sais pas, tu vas dans un quartier un peu animé, il peut te protéger. Ça veut dire quoi? Ça veut dire c'est un bodyguard robotique? Oui, mais là, tu es en train de souligner des questions. Exactement, je sais.

[00:07:12] Mais imagine-toi, c'est comment ça… Déjà, écoute, prends l'exemple des IA génératives et le pourcentage de marge d'erreur qu'ils ont. Alors, à partir de quand il va décoder une agression envers toi? Tu sais, je te croise là, ou François Sorel te croise sur la rue, on va envers toi et dire « Oh, Jérôme! » La première chose que tu reçois, c'est un coup de baffe du robot. C'est un coup de baffe du robot. Regarde, ça ne va pas. Mais ça arrivera, Bruno. Mais ça arrivera. Oui, je le sais, je le sais. Et là encore, moi, je parle de l'aspect défensif,

[00:07:42] mais qu'est-ce qu'il y a derrière? C'est l'aspect offensif. L'offensif. Évidemment. Oui. Le robot qui va vider la vaisselle à la maison, c'est formidable, mais dès qu'il saura faire ce genre de choses, il sera utilisé dans l'armée. C'est évident. Comment? Ils le font déjà. Je pense que tu as l'armée américaine, tu as l'armée israélienne qui déjà commencent sur des terrains de combat avec… Mais il n'y a pas de robot humanoïde. On ne parle pas d'humanoïde. Non, non, c'est ça. Mais d'autres formes de robots

[00:08:11] et qui maintenant embarquent sur le terrain et aident les forces armées. Et ça, l'attaque des clones de Star Wars, on s'en souvient. On est là. Exactement. On est à quelques années de ça. On est vraiment à quelques années de ça. Alors, on a l'impression que là, j'ai l'impression qu'il y a des barrières qui ont sauté en termes de ce qu'on appelle la mécatronique, c'est-à-dire vraiment le côté hardware, le côté matériel. Maintenant, il faut arriver à mettre de l'IA là-dedans parce que si ce n'est pas assez intelligent et notamment c'est un peu la faiblesse des robots unitries,

[00:08:40] eh bien, ça ne sert pas à grand-chose. Et la promesse, c'est que ces robots sachent apprendre à faire des choses simplement en nous regardant, en fait. Oui. Bien, d'ailleurs, c'est ça. Moi, je trouve ça intéressant. La première phrase qu'on nous sort des gens de clones en Pologne, c'est que vous apprenez, apprenez quelque chose à votre robot et il le répétera par la suite pour toujours. Alors, imagine-toi apprendre à faire la vaisselle à un robot et après, tu l'as fait pour l'aise de ta vie. Ça, c'est le truc délicat,

[00:09:09] mais évidemment, ça revient dans ton histoire. C'est qu'est-ce qu'on va lui apprendre d'autre qu'il va répéter. Ça, seule notre imagination peut arriver à bout de la chose. Mais parallèlement, tu vois, on parle des robots humanoïdes chinois et ce n'est pas banal parce qu'à l'heure actuelle, sur la planète, moi, je trouve que c'est eux qui sont les plus avancés, en tout cas, qui sont les plus agressifs par rapport à l'intégration de l'IA au sein de ces appareils-là. Et moi, j'ai hâte de voir, je leur donne encore un an

[00:09:39] pour voir quelque chose qui va vraiment faire le mariage entre la robotique traditionnelle ajoutée ou qui carbure à l'intelligence artificielle. Là, on va avoir quelque chose. Mais est-ce qu'on va être content de ce qu'on a? C'est la question. C'est toute la question, effectivement. C'est aussi la promesse, évidemment, de Tesla avec Optimus. Ben oui. Quand tu vois maintenant avec la nouvelle version de Grock, ben effectivement, Grock plus Optimus,

[00:10:06] ça fait la créature idéale pour tous les noirs dessins d'Elon Musk, si je puis dire. Exactement. Mais les Optimus seront sans doute les premiers passagers ou les premiers pilotes des véhicules vers Mars, en fait, des véhicules de SpaceX. Très certainement. On peut seulement se le souhaiter. À moins que ce soit des démocrates. Oui. Des astronautes démocrates. Ah oui, d'accord. Écoute, on ne met pas de politique ni dans l'espace ni dans nos podcasts, Bruno. Ah, c'est vrai, pardon. Je te le rappelle.

[00:10:36] Bon, voilà. Là, on part un peu sur des délires, mais c'est vrai que c'est quand même assez fascinant parce qu'on est en train de toucher du doigt une réalité. Enfin, elle est presque là, cette réalité. 15 000 euros pour un robot. Je ne vais pas dire que je vais craquer parce que c'est quand même une somme. D'abord, en plus, il n'y en a plus, mais en même temps, ça fait quand même vraiment envie. On a vraiment envie de goûter à ce truc-là et en même temps, on voit tout le côté obscur qui se dessine derrière ça. Oui, mais Jérôme, dis-toi que si tu es capable

[00:11:05] de patienter 5 ans, ça fera partie de ton forfait de télé ou de mobile. Oui, et honnêtement, je ne pensais pas voir ça de mon vivant, mais je pense qu'effectivement, on le verra. On le verra. Donc, c'est assez incroyable. Alors, prépare-toi. Bon, heureusement, il y a des choses beaucoup plus terre-à-terre, Bruno. Des bons vieux petits smartphones. Oh oui ! Là, tu penses au SE qui n'existe plus ? Oui, voilà. L'iPhone SE qui ne s'appelle plus SE qui s'appelle 16E. Mais c'est fou

[00:11:35] parce qu'à côté de ce dont on vient de parler, ça fait presque rassurant, mais aussi, ça fait presque old school. Enfin, c'est de la vieille tech quoi maintenant. Oui, oui, oui. Bon, ce smartphone SE. Mais d'ailleurs, c'est intéressant que tu dis ça parce que du jour au lendemain, quand tu as un humanoïde, un robot humanoïde qui est à côté de toi, tu ne vas pas placer un appel. Tu vas lui demander de téléphoner. Tu vas lui demander de texter à quelqu'un pour lui dire qu'on voit là. Un peu comme quelqu'un qui a un assistant à côté de lui. Oui, ça on peut.

[00:12:04] Et il lui demande de faire des choses. Ce n'est pas toi qui les fais. On peut le faire avant d'avoir un humanoïde. On pourrait le faire. Voilà, après, c'est la question des IA, des agents, des assistants. Mais non, voilà, cet iPhone SE, je ne sais pas, est-ce que c'est des choses qui vous intéressent ou ça vous interpelle de l'autre côté de l'Atlantique, de ton côté de l'Atlantique ? Je veux dire qu'il n'y a personne qui se sont projetés dans les magasins. De toute façon, c'est disponible à la fin du mois de sa fin, la semaine prochaine. Mais non, j'ai l'impression

[00:12:32] que c'est la dernière chance d'iPhone d'essayer de vendre quelque chose cette année parce que leur nouveau téléphone, le 16, ça ne se vend pas vraiment parce que la seule raison d'acheter ça, c'est Apple Intelligence. Puis sur la majeure partie de la planète, ce n'est pas encore déployé. Donc, ça ne vaut pas vraiment la peine. Et là, ils disent, ah oui, mais maintenant, c'est embarqué avec le nouveau 16. Mais je m'excuse, ça ne fonctionne pas plus parce que ce n'est pas disponible. Alors, il arrive en France

[00:13:02] au mois d'avril, en principe, Apple Intelligence. En principe, est-ce que ce sera en plus tout ce qu'on nous a promis ? Est-ce qu'il y aura toutes les fonctions ? Est-ce que les fonctions seront à la hauteur ? Moi, j'ai vu passer des fonctions de correction d'image sur les réseaux sociaux qui ne sont pas terribles par rapport à ce qu'on peut faire sur Android. Si c'est ça... Les résumés sont affreux. Les résumés sont affreux. Ça ne se passe pas très bien. Ça se passe toujours aussi mal en matière d'IA pour Apple aujourd'hui.

[00:13:31] On a l'impression qu'ils sont en train de répéter les erreurs que Google a commises il y a deux ans, deux ans et demi, quand ils ont lancé trop rapidement leur BARD à l'époque. Heureusement, vous n'avez pas eu à souffrir de ça en Europe, mais c'est... Non. Apple aurait dû attendre... De toute façon, ils sont à la traîne. Ils auraient pu attendre encore un an pour développer leur système et le lancer à la grandeur de la planète avec moins de frappe. Oui, mais... Pour le moment, ils ont vendu... Oui, mais là, ils ont vendu des téléphones qui ne fonctionnent pas complètement,

[00:14:01] qui ne répondent pas à la promesse de vente. Alors là, ils se retrouvent avec énormément de clients malheureux qui ont l'impression d'avoir été floués. Oui. Après, bon, par définition, c'est des choses qui peuvent s'améliorer avec le temps. C'est des outils sur lesquels tu peux faire des mises à jour. Donc, voilà. Mais soyons sérieux, si c'est disponible avant la fin de l'année, on peut s'attendre que le 17 va utiliser un peu Apple Intelligent, mais il faudra

[00:14:30] vraiment avoir le 18 pour avoir un appareil qui fonctionne vraiment avec tous les bénéfices de l'intelligence artificielle embarquée. Tandis que 8 Pixel, donc de Google et les Samsung de la série Galaxy, ou même One Point, One Plus, pardon, ils sont déjà avec l'IA embarquée qui fonctionne pour le vrai. Oui, et en plus, s'il faut attendre l'iPhone 18, d'ici là, tous les outils d'IA auront encore fait des progrès phénoménaux. Oui. Ah non,

[00:15:00] Apple n'a pas dans le domaine de l'intelligence et puis... Oui, on a l'impression que là, ils sont en train de marquer le pas. Ce n'est pas... Voilà, ils sont sur ces sujets-là en tout cas et ils ne sont pas au top du top. Bon, sinon, de quoi parles-tu cette semaine dans ton carnet, mon cher Bruno? Eh bien, écoute, c'est une réponse à laquelle je ne répondrai pas parce que je n'ai pas mes invités en tête. Alors... Ah ben, c'est malin. Ben oui, un peu, je suis loin de mon studio. Ah bon? Non, pas du tout.

[00:15:30] je ne pourrais pas te donner le nom des gens parce que j'aurais peur d'en oublier et ce serait dommage pour les autres. Ah ben oui, en effet. Bon ben, écoute, tant pis. À découvrir donc dans ton carnet. Ça doit être super intéressant, mais permets-moi de te poser la question. De quoi vas-tu nous parler cette semaine? Ben écoute, oui, alors moi, je parle effectivement de... Je vais en Chine puisqu'on vient de l'évoquer, retrouver Shang-Wi-Sang là-bas. Et puis, je parle également des tendances tech de l'année à venir

[00:15:59] qui finalement ne fait que commencer avec Capgemini qui observe ça de très près et qui nous détaille tout ça. Et puis, je m'intéresse à l'intelligence artificielle dans un métier en particulier et son effet sur les avocats avec le bâtonnier du barreau de Paris qui est le premier en France à avoir décidé d'équiper, enfin de rendre l'accès à l'intelligence artificielle pour les avocats très accessible et donc, ils ont décidé de financer

[00:16:29] un outil qui permet, en fait, c'est une espèce de tchadjipiti du droit. Donc voilà, on parle de tout cela dans Monde Numérique cette semaine. Ben, je lève mon bâton... Tu lèves ton verre? Oui, de toute façon, oui, à cette décision parce qu'ici, c'est à boite encore. Il y a des cabinets qui l'utilisent, d'autres qui sont encore réfractaires à la chose, mais qu'est-ce qui gagnerait du temps de l'utiliser? Dans un système bien sécurisé, je vois toute la différence quand je parle à certaines boîtes qui en ont

[00:16:59] et d'autres qui ne l'ont pas. C'est le jour et la nuit. Bien sûr, mais ça change beaucoup de choses parce que... Ça va changer beaucoup de choses. Déjà, ça oblige les avocats à rester malgré tout hyper vigilants parce qu'on sait que les IA hallucinent. Donc, il faut tout vérifier. Et puis, on peut aussi penser que ces outils-là, ils seront accessibles directement aux clients dans quelques temps. Donc, pour des choses simples, le client pourra... Mais ça ne veut pas dire qu'on se passera des avocats pour autant. Enfin, voilà. Eh bien, écoute, je te souhaite une bonne fin de journée ou de nuit ou de je ne sais pas quoi ou de semaine

[00:17:28] et puis je te dis à la semaine prochaine. À la semaine prochaine. Salut Bruno. Sous-titrage Société Radio-Canada

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