🇫🇷🇨🇦 Debrief Transat - Netflix chamboule son interface, Meta accélère sur les lunettes connectées
23 juin 202520:33

🇫🇷🇨🇦 Debrief Transat - Netflix chamboule son interface, Meta accélère sur les lunettes connectées

Dans cet épisode du Debrief Transat, cap sur trois sujets majeurs : l'évolution de l'interface Netflix, l'arrivée des chaînes TF1 dans l'application américaine de streaming, et la multiplication des projets de lunettes intelligentes.

Netflix : une nouvelle interface qui dérange

Netflix a récemment modifié son interface télé sur certains écrans. Une évolution qui a surpris – voire déstabilisé – de nombreux utilisateurs. Si la première couche reste familière, les informations secondaires sont réorganisées, parfois absentes, nécessitant une réadaptation. L'objectif : préparer le terrain pour de futures fonctionnalités. Un changement mineur ? Pas tant que ça. L'occasion de souligner l'importance capitale de l'UX dans le succès des plateformes de streaming.

TF1 débarque sur Netflix : un partenariat stratégique

Coup de théâtre dans le paysage audiovisuel français : TF1 signe un partenariat avec Netflix pour diffuser ses chaînes en direct sur la plateforme. Une décision stratégique habile pour le groupe TF1, qui gagne en visibilité dans l'univers du streaming, et une claque pour des initiatives locales comme Molotov ou feu Salto, laissées de côté. Ce mouvement relance le débat sur la souveraineté numérique et le pouvoir croissant des plateformes américaines.

Lunettes connectées : déferlante en approche

Meta, en collaboration avec Oakley (groupe EssilorLuxottica), annonce l'arrivée de nouvelles lunettes connectées. Plus robustes, pensées pour le sport, elles s'inscrivent dans un mouvement plus large : la démocratisation des lunettes intelligentes sans réalité augmentée (pas d'affichage, mais micro, caméra et assistant vocal intégrés). En coulisses, Qualcomm est à la manœuvre avec ses puces spécialisées. Une véritable course à l'innovation est lancée, avec des dizaines de modèles en préparation chez les plus grandes marques de luxe.

En bref cette semaine :

  • New York veut obliger les entreprises à plus de transparence lorsqu'elles licencient à cause de l'IA.

  • Au Québec, l'Union des artistes publie un manifeste contre les dérives de l'IA dans le monde du spectacle.

  • Des initiatives éducatives émergent autour de l'IA, notamment une formation en cloud computing au Cégep et un programme pour sensibiliser les plus jeunes.

  • En France, Xavier Niel inaugure Campus 42up, une extension de l'école d'informatique 42 tech.

  • Interview attendue de Jean Paoli, co-inventeur du XML, sur la souveraineté des données et l'IA.


Jérôme : [0:06] Et salut, salut, Bruno Guillelminetti à Montréal. Comment vas-tu? Bruno : [0:10] Et salut, Jérôme Colombain à Paris. Ça va très bien, toi? Jérôme : [0:12] Bien rentré dans tes pénates canadiennes. Bruno : [0:15] Oui, vous m'avez laissé sortir du pays. J'apprécie. Jérôme : [0:18] Et oui, nous, tu sais, on est très, très ouverts. Bruno : [0:21] Tant qu'on ressort, il n'y a pas de problème. Jérôme : [0:23] Voilà, tant qu'on peut ressortir. Ça ne fait pas plaisir à tout le monde, d'ailleurs. Bruno : [0:27] Tu es bien remis du marathon Vivatec? Jérôme : [0:29] Ah, c'était intense, ce Vivatec, je trouvais. C'est vrai qu'il y avait beaucoup Jérôme : [0:33] de choses. D'ailleurs, on invite nos éditeurs. Bruno : [0:35] Je suis encore en train de, je suis à la traîne, je suis encore en train d'essayer d'écouter et de regarder tout ce que tu as fait. Et je veux absolument attirer l'attention des gens. J'étais jaloux quand tu nous l'avais annoncé, mais je l'ai écouté et c'est pire. Ma jalousie, elle est complète. C'est cette fameuse table de discussion avec trois innovateurs. Jérôme : [0:57] Directeur de l'innovation, oui. Bruno : [0:58] Oui, chez Capgemini. Il faut vraiment prendre... Écoute, c'est un rendez-vous. Tu nous proposes un petit résumé dans ton podcast, dans l'hebdo, mais il faut vraiment prendre une heure de son temps. C'est tellement bien investi. Ah, c'est adorable. D'aller écouter cette discussion. Ça dure une cinquantaine de minutes. C'est... Je ne dirais pas renversant, mais c'est fort pertinent et fort intéressant. Et je trouve que tu as eu l'idée du siècle d'avoir cette discussion-là en parallèle de Vivatec, ça couvre le sujet. Jérôme : [1:29] Ça éclaire pas mal les choses. Merci beaucoup, Bruno. C'est très gentil. Cette semaine, Bruno, tu m'as dit il faut qu'on parle de Netflix. Alors moi, je te dis comment ça, Netflix? C'est quoi le problème? Et c'est un truc que tu as remarqué. Apparemment, c'est ton écran qui a changé sur ta télé. Ça t'a énervé ou ça te fait plaisir? Bruno : [1:48] Oh ben, écoute, Jérôme, c'était que mon écran. Il n'y aurait pas de problème, parce que je ne vois pas nécessairement de problème, mais je vous invite, si vous êtes client chez Netflix, mais vous n'avez pas encore ouvert le téléviseur ou votre écran, ils ont changé l'interface sur les téléviseurs et la réaction n'est pas nécessairement des plus chaleureuses, d'un bon nombre d'utilisateurs parce qu'ils ne s'y retrouvent plus. On s'entend. Mais l'interface n'a pas changé tant que ça dans la première étape, dans le premier niveau. Et c'est quand on clique sur des émissions dans les deuxièmes, troisièmes niveaux, il y a de l'information. Ça m'est encore arrivé hier soir. Il y a de l'information qu'on ne trouve plus ou qui a changé de place. Alors, il faut réapprendre. C'est comme quand il y a la mise à jour d'un furteur ou d'un logiciel qu'on utilise beaucoup. Il faut réapprendre, il faut retrouver nos marques, mais il n'y a pas de quoi, gueuler pendant des heures. Sauf que ça a été une réaction un peu... Bruno : [2:54] En cas, malveillante. Évidemment, la plupart du temps, quand on lit des commentaires sur les réseaux sociaux face à un changement, c'est évidemment ceux qui n'aiment pas qui vont commenter. Il y a très peu de gens qui disent « Ah, félicitations, c'était génial. » Ça, ils se le gardent pour eux. Bon, puis tant mieux. Mais donc, c'est ça. Alors, c'est évidemment les gens qui détestent, qui en ont beaucoup parlé cette semaine sur les réseaux sociaux. Et je voulais absolument glisser un mot là-dessus. Mais de l'autre côté, Netflix se défend. C'est pour permettre d'avoir plus d'informations relativement aux productions. Et puis aussi, ils sont en train de préparer des nouveautés, dont on ne peut pas parler, mais pour la rentrée. Et puis, ils avaient besoin de revoir un peu l'interface d'utilisation télé pour préparer la venue des nouveaux services. Jérôme : [3:39] C'est vrai que Netflix, c'est plus de 300 millions d'abonnés dans le monde. Donc forcément, dès que tu changes un petit peu la couleur du papier peint, dans l'eau, tu vas avoir des mécontents. Mais au-delà de ça, je trouve que c'est très intéressant parce que même si le sujet paraît anecdotique, en fait, il n'est pas tant que ça dans la mesure où il montre à quel point l'interface d'un service en plus comme Netflix que beaucoup de gens utilisent tous les jours finalement. Bruno : [4:06] Presque devenu un service public. Jérôme : [4:09] Presque et à quel point c'est important cette notion d'interface et alors en plus je trouve que ça a encore plus de relief en ce qui concerne Netflix parce qu'elle est super leur interface et c'est ce qui a contribué à leur succès je ne sais pas ce que tu en penses mais moi je le vois, je consomme beaucoup de vidéos à la demande, je suis abonné à plusieurs plateformes etc et il y en a qui sont complètement en retard à ce niveau là, moi quand je vais sur, Arte par exemple qui a des très bons programmes mais c'est une interface du 17e siècle où tu commences un épisode de série, tu reviens le lendemain, tu ne sais plus où il est, tu ne sais plus où tu en es, tu veux mettre des sous-titres, enlever des sous-titres, tu es obligé de faire 17 clics. Enfin bon, alors que sur Netflix, tout est extrêmement fluide. Les réglages que tu fais sur ton écran de télé, sur ton profil, tu vas retrouver les mêmes sur ton smartphone, ta tablette ou ton ordinateur. Cette notion de continuité. Et c'est ce qui a fait le succès de cette plateforme et c'est à quel point... Je trouve que Netflix, l'AVOD, c'est ce qui illustre le plus l'importance du design et de l'interface utilisateur en fait aujourd'hui dans tous les services high-tech qu'on utilise. Bruno : [5:17] Oui, puis mis à part, je pense, les ordinateurs et les téléphones intelligents, Bruno : [5:21] c'est encore le téléviseur et avec un service comme Netflix où le plus de gens sont touchés. Mais parlant de Netflix, la France a une grosse nouvelle concernant Netflix cette semaine. Jérôme : [5:32] Oui, puisqu'ils ont passé un contrat, un partenariat avec TF1. Et en fait, c'est le groupe TF1. le groupe TF1 le groupe TF1 donc pas seulement la chaîne TF1 mais pour les chaînes du groupe TF1 donc TF1, M6 enfin il y en a je ne sais plus lesquelles d'ailleurs, mais qui seront d'après ce que j'ai compris dont les flux live vont être diffusés dans l'application Netflix alors c'est assez étonnant parce que c'est quand même deux géants qui étaient en concurrence d'une certaine manière, et qui ont trouvé un terrain d'entente mais il paraît qu'ils s'entendent très bien qu'ils ont de très bonnes relations depuis longtemps Mais. Bruno : [6:10] C'est très habile de la part de TF1 parce qu'en bout de ligne, le temps que les gens passent dans l'interface, dans l'environnement de Netflix, ils ne passent pas à regarder la télé traditionnelle. Et de permettre d'avoir un point d'entrée à TF1 ou l'une de ses chaînes dans l'interface de Netflix, je trouve ça très habile. Jérôme : [6:31] Ah oui, non, non. Bruno : [6:32] C'est vrai. Parce que quelqu'un qui dit, ce soir, on va se faire du Netflix, poum, il tombe sur TF1 qui est disponible là. Peut-être qu'il va cliquer, peut-être qu'il va aller voir une série ou qu'il va aller voir le fil en direct. Et ça, je trouve ça très habile. Et je pense que TF1 est en train de marquer des points et que ça va être répliqué, ça, ailleurs dans le monde. Mais ce qui me surprend, puis je veux t'entendre là-dessus, c'est que TF1, là, Ils ont interdit à Molotov, ils ont interdit à d'autres initiatives le fait de distribuer leurs chaînes et ils s'en vont avec le gros méchant. Jérôme : [7:07] C'est une claque pour les acteurs que tu évoques, pour Molotov. Il y avait également Salto, l'initiative française, qui avait été lancée principalement par France Télévisions, mais avec l'ambition, on se souvient des grandes déclarations d'Elphine Ernotte, la PDG de France Télévisions, qui voulaient faire le Netflix français, fédérer tous les contenus, etc. Et ça a été un bide. Ils ont arrêté Salto. Mais on le savait. Je ne sais pas combien d'argent public a été en outil là-dedans, mais on savait que, de toute façon, ils n'y arriveraient pas. C'était une tentative pour le principe. Et TF1 n'a pas joué le jeu. Ils freinaient des cas de fer. Ils y étaient, mais du bout des doigts, du bout des lèvres. Voilà. Bon, enfin, là, on tombe dans toute la problématique de l'économie de l'audiovisuel. Jérôme : [7:57] Et alors là, si on commence à partir là-dedans, on ne va plus s'arrêter, mon cher Paul. Bruno : [8:00] Non, c'est ça, mais quand même. Alors, on parle beaucoup de souveraineté numérique. J'avoue que je trouve ça intéressant que finalement, TF1 prend la porte de l'Américain. C'est habile la stratégie, mais c'est un énorme pied de nez pour les joueurs français. Enfin. Jérôme : [8:14] Tout à fait. Bruno : [8:15] Est-ce que tu as vu penser à cette histoire de la ville de New York qui, maintenant, veut que les entreprises soient plus transparentes quand vient le temps de mettre à pied des employés? Jérôme : [8:26] Alors, j'ai aperçu, mais je n'ai pas tout compris. Tu peux nous raconter ça? Bruno : [8:30] Oui, ça a attiré mon attention parce que je lisais ça, je pense que c'était au début de la semaine que j'ai parlé de ça, dans le 120 secondes de tech. Et c'est justement, c'est que là, il y a tellement de mises à pied qui sont annoncées au niveau de l'utilisation de l'IA. De plus en plus d'entreprises veulent utiliser l'IA et donc voient une redondance avec des emplois d'êtres humains. Sauf que personne ne communiquait trop trop là-dessus. Et là, New York veut absolument savoir et exige des entreprises une transparence. Donc, quand vous coupez et parce que… C'est la ville. Jérôme : [9:03] De New York. Bruno : [9:03] Oui, oui. Jérôme : [9:05] D'accord. Bruno : [9:05] Et ça, ça va être intéressant. Jérôme : [9:07] Non, c'est amusant. Ce n'est pas comparable à ce qui pourrait… Ça ne pourrait pas arriver en France. Parce que la ville ne se mêle pas de l'activité économique ou très, très peu. Et donc, l'idée, c'est quoi? Bruno : [9:17] C'est de… Mais de véritablement être capable de voir l'impact de l'IOS sur le monde de l'emploi. Alors, j'ai hâte. Évidemment, après, il faudra voir si les grands joueurs vont vouloir jouer le jeu, mais c'est sûr que ça va donner de l'information un peu plus. Parce que parallèlement, je voyais cette semaine passée, Microsoft qui se prépare à une méchante coupe, justement, parce qu'ils veulent remplacer les humains par... Du côté de l'administration, des ventes notamment. Jérôme : [9:45] Amazon aussi. Amazon a annoncé aussi des remplacements d'humains par des agents IA. Mais alors oui, on savait que ça allait arriver. Voilà, on le voit. Mais tu vois, moi j'ai fait des interviews cette semaine sur des sujets un peu plus économiques et B2B où on commence aussi à parler de ce qu'on appelle des faits rollback, de retour de bâton en quelque sorte ou, par exemple, IBM qui avait licencié beaucoup au moment de l'apparition de l'IA générative, et qui est en train de réembaucher à tour de bras parce qu'en fait, l'IA n'a pas tenu ses promesses. Donc, tout ça peut quand même bouger très, très, très vite. Bruno : [10:29] En tout cas, j'ai hâte de voir d'ici un an ou deux à quoi va ressembler la situation. Jérôme : [10:35] Bruno, cette semaine, l'un des sujets aussi, c'est cette nouvelle paire de lunettes, parce que nous, on fait dans les lunettes, bien sûr, on fait dans les sujets d'optique. Bruno : [10:45] On est biaisé aussi. Jérôme : [10:47] Dans les sujets d'opticiennes. Oui, puisqu'on porte des lunettes tous les deux. Non, mais annonce de Meta en partenariat avec Oakley. Alors, qu'est-ce que tu en penses? Donc, ça y est, Meta, qui a déjà une paire de lunettes connectées, enfonce le clou d'une certaine manière et va élargir sa gamme. Bruno : [11:02] Oui, mais moi, je t'amène derrière le rideau pour mieux comprendre cette histoire-là parce que Meta, ce n'est pas Meta qui fait des verres et ce n'est pas Meta qui fait la paire de lunettes. C'est Cilar Luxottica qui est derrière cette histoire-là, qui produit. Jérôme : [11:15] Qui est le groupe, qui possède la marque Ray-Ban, etc. Bruno : [11:19] Oui, et qui possède aussi Oakley. C'est une de leurs marques. Jérôme : [11:22] Et qui possède aussi Oakley. Bruno : [11:22] Et donc, c'est ça. Alors, ils sont en train de travailler là-dessus. L'idée là-dedans, c'est que ce serait une paire de lunettes qui serait beaucoup plus résistante aux intempéries que la fameuse version Ray-Ban. Ça, c'est, bon, évidemment, c'est le public. C'est des gens sportifs qui portent ça. Mais quand on va un petit peu plus loin et qu'on fait un petit peu plus de recherche, on se rend compte qu'il y a aussi une version de lunettes intelligentes qui est en préparation pour Prada. Et encore là, pas de surprise, parce que S.I.L.R. Luxetica, ils ont comme marque pour lesquelles ils développent les montures, les verres. Ils ont Costa, ils ont Ribbon qu'on connaît. Il y a aussi Chanel, Prada, Giorgio Armani, Burberry, Versace et Dolce & Cabana. Alors, imagine toutes ces boîtes-là, d'ici un an ou deux, ils ont tous sortiés de lunettes connectées. Exactement. Jérôme : [12:12] Bon, même si, rappelons que ces lunettes, ce qu'on appelle pompeusement des lunettes connectées, en fait, c'est des lunettes avec un appareil photo intégré et aussi avec un assistant IA quand même. Bruno : [12:23] Mais pour le moment, c'est que ça. Jérôme : [12:25] Mais c'est que ça. Il n'y a pas d'affichage, ce n'est pas de la réalité augmentée, etc. Bruno : [12:30] Et c'est intéressant parce que cette semaine, je parlais avec des gens de chez Qualcomm dont je ne peux pas nommer les noms parce qu'on m'a dit qu'on avait fait ça sur le sceau de la Naïma. Sauf que je vais quand même leur donner le mérite c'est Qualcomm, et me racontait comment l'industrie de ces lunettes intelligentes-là a débouché tout d'un coup et là c'est vraiment les vannes sont ouvertes pour savoir que Qualcomm est au cœur de cette révolution-là c'est eux qui sont à l'intérieur des Ray-Ban de méta avec leur petit processeur, la lumière est arrivée aux ingénieurs qui travaillent là-dessus quand ils se sont dit, Mais arrêtons de chercher un système pour faire de la projection à l'intérieur des verres et essayons de bonifier l'expérience des gens qui vont porter la monture sur le nez. Alors, qu'est-ce qu'on peut faire? On ajoute des accessoires, donc un objectif pour prendre des vidéos, prendre de la photo, sur les petites languettes sur les côtés. Jérôme : [13:30] Sur les branches? Bruno : [13:30] Merci, les branches. On rajoute des mini haut-parleurs pour avoir du son. On rajoute un micro pour être capable de prendre de l'audio, autant dans l'enregistrement que dans l'interface d'utilisation vocale. Et donc, ils sont en train vraiment de bonifier. C'est sûr qu'il y a tout un pan de la recherche qui est fait encore, comment arriver à projeter dans une partie de la lentille. Puis ça, quand on regarde TCL ou d'autres entreprises, on voit que même Google, on les voit qui sont en train de travailler là-dessus. Mais de l'autre côté, et ça a été le pari de Meta et c'est le pari de SLR Luxottica, ils sont eux autres vraiment en train de voir comment on peut bonifier sans nécessairement passer, pour le moment, par la projection. Et c'est pour ça qu'on va voir dans les mois à venir une ribambelle de lunettes apparaître. On présentait un document où il y avait des outils, ils appellent ça la grande catégorie des lunettes XR. Et donc réalité augmentée mixte augmentée oui et avec le son avec les photos qu'on prend on peut augmenter la réalité exactement et écoute moi j'en ai vu j'ai vite fait j'en ai connu j'en ai compté au moins, une quatre-vingtaine de lunettes ah oui qui sont en projet oui. Jérôme : [14:50] Ah oui, d'accord. On n'est plus dans des trucs complètement... Bruno : [14:54] Non, non, il n'y en a plus genre 4-5. Oui, oui. Mais il y a différentes marques, différents joueurs. Donc, ça va être vraiment intéressant. Bref, donc, peut-être que 2025, d'ici la fin de l'année, ça va avoir été l'année des lunettes intelligentes. Jérôme : [15:08] Tu imagines, tout le monde va tout filmer dans les rues. Ça va être horrible. Oui. Bruno : [15:14] Bonjour la vie privée, c'est fini. Jérôme : [15:15] Ah oui, là déjà, on voyait que dès qu'il se passe quelque chose, au stack, les gens, enfin, tout le monde sort son portable, avant même de demander, vous avez besoin d'aide, vous avez besoin d'un massage caractère ? Bruno : [15:25] Mais là, tu n'as même plus besoin de sortir ton portable. Jérôme : [15:28] Oui, oui. Et là, tu n'as même plus besoin de sortir ton portable. Mais on commence à avoir arrivé pas mal de vidéos tournées comme ça, en vidéo, en prise de vue subjective, en fait, comme dans les jeux vidéo, quoi. Du coup, on a l'impression vraiment que c'est la personne qui, on voit bien qu'elle a ses lunettes, la caméra sur elle. Jérôme : [15:43] Eh bien, écoute, quelle époque ! De quoi ? À part ça, de quoi parles-tu cette semaine dans ton carnet, Bruno? Bruno : [15:50] Écoute, je suis encore sous le choc de toutes ces révélations qu'on s'est faites. Sinon, ben écoute, moi, je peux te dire que je parle avec la présidente de l'Union des artistes, qui est le grand syndicat qui représente tout ce qui est acteur, comédien, artiste de la voix. Et avec elle, je parle du dossier de l'IA dans le monde du show business québécois. Il y a un grand manifeste qui a été publié. Ils invitent évidemment les citoyens à appuyer la démarche des artistes. Alors, on parle de cette question-là avec elles. C'est vraiment intéressant. On voit que ça fait longtemps qu'ils travaillent sur le sujet. Ils n'étaient pas vraiment publics par rapport à leurs travaux, mais là, ça commence à sortir. Sinon, du côté de la formation, il y a deux trucs intéressants. Il y en a un, imagine-toi que ça, ça serait du côté professionnel, mais les corps de métier. Il y a ici un cégep qui va donner une formation pendant un an pour les gens qui veulent se lancer dans l'info nuagique. Et c'est une formation qui est gratuite. Jérôme : [16:57] Le cloud. Bruno : [16:58] Exact, oui, comme vous dites en France, du cloud. Jérôme : [17:02] Le cloud, comme on dit en français. Bruno : [17:04] Exactement, oui. Et donc, ça, je trouve ça intéressant. Puis de l'autre côté, il y a une boîte québécoise qui, c'est à défaut d'avoir la formation officielle offerte par le ministère de l'Éducation aux jeunes, il y a une organisation qui vient de mettre en place une formation pour les enfants ou les jeunes étudiants. Ça s'appelle IA et toi. Et donc, c'est pour les aider à mieux comprendre l'intelligence artificielle, les possibilités, mais aussi les risques. Alors, à défaut que ce soit le gouvernement qui l'offre aux enfants, bien là maintenant, les enseignants, s'ils le veulent, auront ces outils-là pour les proposer à leur classe. Jérôme : [17:40] Super. Bruno : [17:41] Jérôme, tu parles de quoi cette semaine, toi ? Jérôme : [17:44] Alors, moi, cette semaine, en fait, à l'heure où on se parle, je n'ai pas encore mon sommaire définitif parce que la vie continue, tu vois. Je vais peut-être parler d'un nouveau campus qui est inauguré à Paris qui s'appelle Campus 42, qui est une espèce d'incubateur, accélérateur de startups montées par Xavier Niel. Bruno : [18:05] Mais ce n'est pas la suite de ? Jérôme : [18:06] C'est complètement la suite de l'École 42, mixtée avec Station F. Donc, écoute, encore une fois, à l'heure où on se parle, je m'apprête à aller à l'événement, et donc peut-être dans mon numérique, une petite interview de Xavier Niel. Bruno : [18:22] Mais si tu ne le fais pas, tu nous en parles la semaine prochaine. Jérôme : [18:24] Je vous en parlerai la semaine prochaine, si ça vaut le coup. Je vais voir si c'est intéressant. Si ce n'est pas intéressant, bon. Voilà. Sinon, je parle aussi cybersécurité avec mon partenaire EZ. Je parle business avec les organisateurs de l'événement Ready for It qui vient d'avoir lieu à Monaco et qui s'intéressait aux problèmes des entreprises de taille moyenne face à tous les défis technologiques d'aujourd'hui, la cybersécurité, la souveraineté, etc. Donc, c'est un épisode d'une interview spéciale en partenariat, mais un peu B2B, donc plus pour les entreprises. Et si j'ai de la place, j'aimerais beaucoup passer une interview que j'ai réalisée à VivaTech. C'est celle de Jean Paoli. Et Jean Paoli, c'est un monsieur et avec un grand M de l'informatique parce que non seulement il lance une startup sur la souveraineté des données, la qualification des données pour l'intelligence artificielle, ça c'est un peu technique, mais c'est un personnage historique. C'est l'inventeur du XML. C'est ce que j'ai dit. Bruno : [19:26] C'est un pionnier du web. Jérôme : [19:27] C'est un pionnier de la tech, en tout cas, qui a travaillé notamment chez Microsoft, également à l'INRIA en France. C'est un chercheur et c'est lui qui a co-inventé le langage XML. Donc, on en profite pour rappeler ce qu'est le XML, à quoi ça sert, et puis pour parler un peu de sa vision sur de l'innovation et de l'intelligence artificielle aujourd'hui. Voilà. Mais ça, c'est si j'ai de la place. Si ce n'est pas cette semaine, ce sera la semaine prochaine. Je rassure tes auditeurs. Ils sont aussi les miennes. Bruno : [19:56] Je ne te retiens pas plus longtemps parce que si tu dois aller à Station F. Jérôme : [20:01] C'est pas compliqué. Non, je vais à Campus 42. Ça s'appelle Campus 42. Bruno : [20:05] Oui, oui, OK, j'ai compris. Jérôme : [20:06] C'est pareil. Bruno : [20:07] Mariage des deux, oui. Jérôme : [20:08] C'est mieux. Bruno : [20:10] Donc, je te laisse y aller. Je te souhaite une bonne fin de podcast pour les gens qui nous écoutent. Et puis, je poursuis mon petit chemin avec mes auditeurs. Jérôme : [20:20] Et je salue tes auditeurs et je te dis à la semaine prochaine. Salut. Bruno : [20:24] Bye.
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