Grok, SearchGPT... Pourquoi les IA deviennent-elles gratuites ? Et aussi : une initiative incitant à quitter X.
Chaque semaine, Jérôme Colombain à Paris et Bruno Guglielminetti à Montréal analysent l'évolution de l'IA et des tendances numériques entre l'Europe et l'Amérique.
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Dans cet épisode, nous discutons des récents développements des chatbots, notamment la gratuité de Grock, l'IA d'Elon Musk, et le lancement de ChatGPT Search qui défie Google. On s'interroge sur les motivations derrière ces décisions : démocratisation de l'IA ou stratégies commerciales ? Bruno exprime son intérêt pour Perplexity AI, tandis que Jérôme soulève des doutes quant à la fiabilité des résultats de recherche.
On évoque également l'accès à ChatGPT par téléphone en Amérique du Nord, une innovation qui pourrait transformer l'utilisation de l'IA en déplacement. Par ailleurs, la discussion aborde les nouvelles Ray-Ban connectées de Meta et leurs implications sur la réalité augmentée.
Enfin, nous examinons le climat actuel sur la plateforme X et les initiatives qui en découlent, incitant à la quitter.
Transcription :
Jérôme :
[0:07] C'est le pont virtuel entre le continent américain et le continent européen. On retrouve Bruno Guglielminetti à Montréal. Salut Bruno.
Bruno :
[0:18] Salut Jérôme Colombain à Paris.
Jérôme :
[0:20] Ravi de t'accueillir dans le monde numérique et merci de m'accueillir dans ton carnet.
Bruno :
[0:24] C'est la moindre des choses. Toujours heureux de te retrouver.
Jérôme :
[0:26] Bruno, cette semaine, est-ce que tu as remarqué qu'il y a une espèce de mouvement de fond comme ça de tous les éditeurs de chatbots d'intelligence artificielle générative qui, on a l'impression, veulent devenir de plus en plus proches du public, si on peut dire. Il y a eu plein d'annonces. Grock, qui désormais, donc l'IA de X, Elon Musk, qui désormais est accessible sans abonnement. Et puis, il y a OpenAI qui a décidé d'ouvrir également sans abonnement son moteur de recherche, ChatGPT Search. C'est assez étonnant comme phénomène. Comment tu le vois, toi, de chez toi?
Bruno :
[1:00] Moi, je pense que c'est la magie de Noël.
Jérôme :
[1:03] Tout simplement.
Bruno :
[1:04] Non, mais sérieusement, c'est quand même une belle période pour commencer à déverrouiller les services et puis les offrir au grand public. Les gens vont avoir du temps, les gens vont être curieux, les gens vont en parler en famille, avec des amis. Alors, évidemment, c'est une belle période pour donner accès à ces services-là. Bon, ça, c'est la partie jovialiste de ma vision.
Jérôme :
[1:25] C'est un peu optimiste, quoi. Ils ne font pas ça pour nos beaux yeux et pour nous faire des cadeaux de Noël.
Bruno :
[1:28] Oui, c'est pour ça. Voyons donc.
Jérôme :
[1:30] On est d'accord.
Bruno :
[1:31] Puis, on ne parle pas de réglementation dans les premiers quatre minutes.
Jérôme :
[1:34] OK, de notre rencontre.
Bruno :
[1:35] Bon. Mais de l'autre côté, c'est évidemment un jeu de positionnement. Dans le cas d'OpenAI avec son chat GPT Search, c'est qu'ils veulent rentrer dans les reins. Ils espèrent rentrer dans les reins de Google, ce qui va être difficile parce que pour avoir utilisé l'outil depuis un moment, et je me promène entre les deux. Je n'ai pas vendu à l'idée.
Jérôme :
[1:56] Mais pour utiliser… Entre Google et ChatGPT sur Twitter.
Bruno :
[1:59] Oui, exactement, parce que ce n'est pas vraiment le type. Et même à quelque part, pour l'expérience que j'obtiens avec ChatGPT, Search, j'aime encore plus Perplexity AI que moi, je trouve beaucoup plus complet et ramassé comme outil de recherche. Cela étant dit, parallèlement, tu le mentionnais, il y a Croc qui devient gratuit chez X et ça, je te dirais que pas vraiment pour les recherches, quoiqu'il est plus... Et puis, il est plus objectif que son patron dans ses recherches. Mais ce que je trouve intéressant pour Croc, c'est la qualité de son outil de génération d'images. Ça, moi, c'est devenu ma référence quand j'ai besoin de créer quelque chose avec de l'IA au niveau de l'illustration. Je vais directement là, je ne pense pas parler.
Jérôme :
[2:42] C'est ce qui produit les images les plus photoréalistes.
Bruno :
[2:45] Oui, tout à fait.
Jérôme :
[2:45] Parce qu'on a déjà eu une discussion là-dessus, d'ailleurs, puisqu'on n'était pas tout à fait d'accord. Toi, tu fais des images fake de Donald Trump, par exemple, ou d'autres personnes pour illustrer un article. Je ne veux pas te dénoncer aux autorités, mais voilà. Non, je plaisante, mais c'est ton choix. Moi, ça m'a questionné et c'est terrible, parce que j'y viendrai peut-être aussi dans un sens, parce que c'est de l'image d'illustration en réalité.
Bruno :
[3:09] Oui, exactement.
Jérôme :
[3:10] Mais tu as raison, l'IA de Grock est incroyable pour dessiner.
Bruno :
[3:13] Mais toi, comment tu vois ça? Est-ce qu'on parle d'une démocratisation?
Jérôme :
[3:19] Oui, moi, en tant que bon européen, si tu veux, je vais appeler ça de la démocratisation.
Bruno :
[3:24] On n'a pas fini les quatre minutes, je t'en vais très bien.
Jérôme :
[3:27] Non, mais ce n'est pas une question de réglementation, c'est une question d'ouverture à un plus grand nombre. Maintenant, personne n'est dupe. Effectivement, ils ne font pas ça pour nos beaux yeux. De toute façon, ces services-là, on sait comment ça marche. C'est soit gratuit pour faire de l'acquisition d'audience, faire venir les gens, habituer les gens, les rendre captifs. Et puis ensuite, on monétise de différentes manières. Mais ça veut dire que peut-être un jour, ça redeviendra payant ou certaines parties redeviendront payantes. Je me demande si ce n'est pas aussi un petit peu… Et d'ailleurs, tu l'évoques dans ton papier, un moyen de capter de la donnée, de récolter des enregistrements vocaux pour continuer à entraîner leurs intelligences artificielles comme l'avait fait Google à une époque, mais apparemment, ils démontent complètement ce point. Enfin, dernière chose, est-ce que ce n'est pas une forme d'aveu de faiblesse de leur part?
Bruno :
[4:16] C'est clair que c'est une course à qui va devenir le prochain Google dans le domaine de l'IA. Puis on est à ça un peu. Il y a eu toutes ces guerres-là. Facebook a remporté les réseaux sociaux. À une époque, Microsoft avait remporté la guerre des furteurs. Là, maintenant, c'est Google. Et puis au niveau de l'IA de référence, pour le moment, c'est OpenAI. Mais on voit bien qu'Ellen Musk est en train de forcer, même en train de faire des pressions politiques pour que OpenAI perdre du terrain. Même Microsoft perd du terrain pour essayer de positionner son outil. Et moi, j'ai bien hâte de voir, je voudrais être un petit oiseau pour voir en 2025, 2026 qu'il a gagné la guerre parce que ce n'est pas joué. Il va encore avoir des coudées qui ne seront pas nécessairement en France dans cette industrie-là.
Jérôme :
[5:02] Tu dis que tu utilises beaucoup SearchGPT. Qu'est-ce que tu en penses? Parce que moi, je l'ai un peu utilisé aussi. On avait déjà eu l'occasion d'en parler. Et je l'avais intégré même comme navigateur, comme moteur de recherche par défaut dans mon navigateur. J'ai laissé tomber. Au bout d'un moment, j'ai arrêté. Je ne sais pas si c'est parce qu'on est trop prisonnier des réflexes Google, mais en fait, les réponses sont intéressantes sur des sujets d'actualité. Mais pour d'autres choses, ce n'est pas pertinent. Tu cherches un site web, Search GPT, ce n'est pas le plus clair.
Bruno :
[5:31] Non, mais tu ne l'auras pas. Mais c'est ça. Et c'est pour ça que je trouve qu'entre les deux, le meilleur des deux mondes, c'est Perplexity et AI. Parce qu'à la fois, il te fait un résumé comme Chat GPT Search va te faire, Mais de l'autre côté, ils te laissent des indices pour voir de quel site web vient cette information-là. C'est clairement énoncé et tu as juste à cliquer. Tu n'as pas besoin de chercher à travers tous les résultats. Et ça, j'aime bien. Et d'ailleurs, c'est là-dessus.
Jérôme :
[5:56] Oui, mais il est moins au fait des dernières actus.
Bruno :
[6:00] Bien, moi, je ne le trouve pas. Je l'ai utilisé dans l'actualité. Écoute, ça dépend probablement de quel sujet tu cherches.
Jérôme :
[6:06] Ça dépend des sujets.
Bruno :
[6:07] Mais il faut aussi savoir que Google est en train de travailler sur un module qui va répondre à la chat GPT puis à la perplexité AI pour justement arriver à proposer quelque chose qui ressemble un plus à la perplexité AI. Tout en gardant l'environnement de Google Search. Alors, ça, c'est un autre dossier.
Jérôme :
[6:25] Ce qui me déçoit un peu, c'est sur l'aspect temporel. La temporalité, il gère très mal. C'est-à-dire, tu lui demandes qu'est-ce qui s'est passé cette semaine ou l'année dernière.
Bruno :
[6:34] Etc.
Jérôme :
[6:34] Et il s'en mêle les pinceaux.
Bruno :
[6:36] Mais pour le moment, il se mêle pas mal tous. J'ai fait l'exercice avec Gemini, avec Coopilote, avec évidemment ChatGPT. La temporalité, aujourd'hui, mis à part que si tu demandes la météo, on n'est pas là. tandis que, on revient encore à Google, si tu fais une demande, il ne va pas probablement trouver la bonne réponse dans la recherche générale, mais si tu fais actualité, boum, à chaque fois, tu tombes sur ce que tu veux.
Jérôme :
[7:03] Évidemment, l'onglet actualité de Google, je pense que toi comme moi, c'est notre outil de travail numéro un, quasiment.
Bruno :
[7:08] Mais c'est la référence, et tant que ces autres outils-là n'arriveront pas à proposer quelque chose d'aussi pertinent, je pense qu'ils seront encore loin d'accoté.
Jérôme :
[7:17] Oui, même si l'outil actualité et aussi le système, je ne sais plus comment ça s'appelle, Discover, il part un peu en cacahuète, je trouve, parce qu'il est inondé par la publicité.
Jérôme :
[7:27] Il y a vraiment un problème. Bon, à part ça, Bruno, toujours en matière de démocratisation de l'IA, il y a un truc rigolo qui a été annoncé, qui ne t'a pas échappé, puisque j'ai vu que tu avais fait un article sur ton blog, c'est qu'on peut maintenant interroger Tchadjipiti par téléphone. C'est rigolo, ça.
Bruno :
[7:42] Ben, ça semble être la dernière tendance. Je regardais...
Jérôme :
[7:46] C'est quoi le numéro, déjà ?
Bruno :
[7:47] C'est 1-800-Tchadjipiti. Voilà la publicité qui est faite. Mais donc, c'est ça. Alors, si on utilise, et ça, c'est en Amérique du Nord uniquement, c'est important de le dire. Donc, le 1-800-CHAT-GPT, vous tombez sur l'IA générative en mode vocal. Vous avez environ 15 minutes par mois d'utilisation qui est disponible. Par défaut, c'est en anglais, mais on peut lui demander de parler d'autres langues. Mais si vous habitez à l'extérieur, pauvre vous, à l'extérieur de l'Amérique du Nord, bien là, vous avez quand même un accès virtuel à ChatGPT et vous pouvez le faire par WhatsApp. WhatsApp qui dessert déjà l'outil de FactChecker Vera dont je parlais il n'y a pas tellement longtemps, mais aussi Copilot.
Jérôme :
[8:27] Outils français, c'est ça?
Bruno :
[8:28] Oui, exactement. Puis là, il y a aussi Copilot qui est là. Alors là, vous avez le choix. Si vous êtes sur WhatsApp, c'est assez pratique quand on prend l'avion et qu'on a un forfait où on peut avoir accès aux services de messagerie. Alors, vous pouvez faire des trucs avec un chat GPT et Copilot sur le même accès de base du transporteur aérien. Moi, c'est ce que je fais. Je travaille, je fais des recherches là-dessus.
Jérôme :
[8:53] Après, c'est quand on n'a pas l'appli ou quand on n'a pas de connexion Internet ou voilà, c'est ça.
Bruno :
[8:57] Oui, mais attention. Non, parce que là, je parle, c'est un petit hack. Quand vous voyagez maintenant, les transporteurs aériens, ils ont différents forfaits. Il y a le service gratuit maintenant qui vous permet d'avoir accès aux messageries. Ça inclut WhatsApp. Puis à l'intérieur de WhatsApp, vous avez accès à ChatGPT et Coopilot. Mais si vous voulez lancer votre application ChatGPT au Coopilot à partir de votre téléphone intelligent, ça, ça ne fonctionne pas.
Jérôme :
[9:20] D'accord. Oui, tu parlais spécifiquement pour les transporteurs, en effet.
Bruno :
[9:24] Non, non, mais voilà. Les gens qui nous écoutent, ils ont appris ça aussi aujourd'hui.
Jérôme :
[9:29] Ils apprennent plein de choses en nous écoutant, ce n'est pas pour dire.
Jérôme :
[9:33] Bon, mais ça procède de la même chose, c'est pour essayer de toucher le maximum de gens, en fait.
Bruno :
[9:38] Et on veut devenir l'incontournable de l'intelligence artificielle.
Jérôme :
[9:42] Exactement.
Bruno :
[9:43] Sinon, Jérôme, est-ce que tu as toujours tes Ray-Ban? Tes lunettes, là, Méta-Ray-Ban?
Jérôme :
[9:48] Oui, les Ray-Ban connectés. Alors, moi, c'est la première version. Je suis d'ailleurs tenté de m'acheter la deuxième version, la nouvelle.
Bruno :
[9:55] Pour faire la grande mise à jour.
Jérôme :
[9:57] Exactement.
Bruno :
[9:58] L'IA en temps réel.
Jérôme :
[9:59] C'est pas mal, ça.
Bruno :
[10:00] Oui, mais moi, ce qui me fait triper, c'est Shazam. Shazam, pardon.
Jérôme :
[10:07] Shazam Inside.
Bruno :
[10:08] Exactement. donc qui maintenant juste te permettra peu importe où t'es en train de faire du magasinage en magasin, t'entends une chanson qui dit quelque chose et tu peux demander à Shazam peux-tu me rappeler c'est quoi le titre et puis, non mais c'est merveilleux ouais ouais.
Jérôme :
[10:24] Ça c'est ton côté producteur de radio tu sais.
Bruno :
[10:26] Qui a surgi moi je trouvais ça bien mais encore là, c'est pour montrer comment tu sais, on parlait de l'ordinateur qu'on portait sur nous, le wearable en français oui c'est ça c'est comme ça qu'on dit en français, donc du wearable il faudra me dire en français ce que ça veut dire mais donc c'est ça je trouve ça intéressant, c'est un pas en avant et puis pour les gens il faut les regarder en méta Ray-Ban parce que là probablement qu'il y a un autre modèle qui est en train d'être préparé d'ailleurs on en avait parlé à un moment donné et là j'ai hâte de voir qu'est-ce qu'ils vont rajouter là-dessus c'est Orion.
Jérôme :
[11:03] Tu parles de Orion le projet suivant de Zuckerberg All right. Oui, ça, ça va être énorme.
Bruno :
[11:10] Ça et aller sur Mars, ça sera la même chose.
Jérôme :
[11:13] Exactement. Tiens, à propos de Mars, notre ami Elon Musk.
Bruno :
[11:17] Ben oui, je voulais te lancer là-dessus aussi. Tu as écrit vendredi un billet là-dessus. Tu as fait ton commentaire sur le fait de vouloir quitter X.
Jérôme :
[11:27] Exactement. C'est une campagne qui est lancée. Alors, ce n'est pas moi qui la lance. Moi, je raconte ce qui se passe. Ça s'appelle Hello Kitty X. Alors, évidemment, il y a un jeu de mots avec Hello Kitty, le petit personnage. Et Eloquit X, c'est une opération qui a été lancée par des scientifiques du CNRS en France. Parce que c'est vrai qu'en France, on n'aime pas Elon Musk. Donc, voilà.
Bruno :
[11:47] Je ne sais pas pourquoi.
Jérôme :
[11:48] Non, c'est bizarre. Je ne comprends pas pourquoi. C'est un garçon charmant et avec de très bonnes fréquentations. Voilà. Et ce truc-là, c'est pour dire, écoutez, vous en avez marre de X. Il est temps de partir et on va vous aider à partir. Il y a une date qui est fixée, c'est le 20 janvier. Pourquoi ? Je pense que le 20 janvier, ce sera l'investiture de Donald Trump. Donc maintenant, ça y est, on associe énormément Donald Trump à Elon Musk. Double raison pour le détester en France, en tout cas chez une bonne partie de la population. Et donc, pour quitter X proprement, la plateforme, d'abord incite à quitter X, mais ensuite propose des outils. Donc on peut très facilement se connecter pour récupérer toutes ces données sur X. pour télécharger ses contacts, etc. Et ensuite, réimporter tout ça, réexporter tout ça, ou réimporter sur une autre plateforme, genre Mastodon ou... ou Blue Sky, etc. Donc, ça procède, si tu veux, de cette histoire. Parce que moi, je vois tous les jours, en France, ou presque, il y a des annonces de gens sur X qui disent « Bon, ça suffit, je m'en vais, je ferme mon compte. » Alors, il y a ceux qui ferment vraiment leur compte. Ils partent, par exemple, sur Blue Sky, il y a des médias qui ont fait ça. Et puis, il y a ceux qui disent « Bon, je ferme mon compte, mais je ne le ferme pas tout à fait. J'arrête de poster, mais je reste là pour regarder, pour surveiller. » Que je trouve assez hypocrite, je dois dire.
Bruno :
[13:15] Ben oui.
Jérôme :
[13:17] Après, le billet que j'ai fait, c'est aussi pour s'interroger sur est-ce que vraiment ce côté un peu boycott un peu mouvant qu'on déteste X et qu'on dise que ça devient une poubelle je suis le premier à le dire, c'est un vrai problème etc mais il y a une manière d'utiliser X qui aussi permet d'en tirer encore de grands bénéfices et il y a encore énormément de choses intéressantes sur X parce que comme tu l'avais dit dans un autre, de nos discussions il y a les politiques il y a les journalistes c'est là que ça se passe c'est là où l'actualité va la plus vite c'est impossible de quitter X pour des journalistes, pour faire quoi, moi je pense. Et pas que pour des journalistes, en fait, pour les gens qui s'intéressent à tout ce qui bouge et qui sont connectés.
Bruno :
[13:56] Exactement. Et si je peux rajouter mon grain de sel, si vous décidez de prendre cette vague du 20 janvier prochain, je vous invite fortement à, si vous quittez, ne fermez pas votre compte. Particulièrement si vous êtes une personnalité, quelqu'un qui est connu, parce que là, vous pourriez être victime d'usurpation, d'identité, et il y a quelqu'un qui pourra réouvrir votre compte, évidemment, en utilisant votre nom, et là, et d'aller chercher la petite certification, parce que maintenant, elle est payante, et vous pourriez, après, vous retrouver dans une fâcheuse situation. Alors, si vous quittez, ben, quittez, mais cessez d'utiliser X, c'est tout.
Jérôme :
[14:31] Donc, tu vois, toi, tu es partisan de ceux qui quittent, mais qui conservent quand même leur compte.
Bruno :
[14:37] Oui, tout à fait.
Jérôme :
[14:38] Mais ce qui permet de revenir en loose day pour jeter un coup d'œil.
Bruno :
[14:42] À la limite, ce qui n'est pas mon cas. Moi, à tous les jours, je publie et je suis là et je consomme du X, comme les autres plateformes.
Jérôme :
[14:48] Mais ce qui n'empêche pas, Ce qui n'empêche pas d'être parallèlement sur une autre plateforme. Parce que toi comme moi, on est également sur Blue Sky. Et ce n'est pas parce qu'on est sur Blue Sky qu'on n'est plus sur X.
Bruno :
[14:57] Mais non. Puis je suis sur Treads, puis sur LinkedIn, puis sur Facebook. Alors, j'alimente ces chaînes-là. Et puis je vois, il y a différents publics, différents endroits. Tout à fait, ce n'est pas les mêmes publics. C'est ça. Les réactions, les interactions ne sont pas du tout les mêmes. Alors, je trouve ça important. Enfin.
Jérôme :
[15:13] Ah, la magie des réseaux sociaux. De quoi parles-tu cette semaine, Bruno, dans ton carnet?
Bruno :
[15:18] Jérôme, je me fais plaisir parce que j'ai invité toute mon équipe à venir à la Quelle-leu me raconter.
Jérôme :
[15:25] À un barbecue? OK. À quelle heure on vient?
Bruno :
[15:27] Non, c'est ça. Il n'y a pas de barbecue. Ah, tu n'as rien compris. Donc, je les invite à Quelle-leu à venir me parler de leur année 2024 dans leurs différents domaines de prédilection. Et c'est chouette parce que, dans le fond, il n'y a pas d'invités. Il n'y a que les réguliers qu'on retrouve un peu partout pendant l'année. Alors, on se fait un petit... Pour les gens qui écoutent assidûment mon carnet, c'est... Comment ils disent ça, les Français? C'est tout bénef?
Jérôme :
[15:51] C'est tout bénef.
Bruno :
[15:53] Donc, ça va être assez plaisant. Et puis, sinon, moi, je suis en train de préparer mes émissions spéciales, entre autres, parce que c'est ma dernière genre originale. Après, la semaine prochaine, nous, on ne s'en parlera pas, mais j'ai une émission spéciale avec deux grands messieurs que j'aime beaucoup, notamment...
Jérôme :
[16:12] Laura Léa.
Bruno :
[16:14] Exactement. Alors, ça fait longtemps qu'ils n'ont pas donné d'entrevue, alors je vais les avoir. Et puis...
Jérôme :
[16:19] Non, c'est qui, c'est qui?
Bruno :
[16:20] Non, non, mais il faut venir écouter. C'est Hervé Féchère et Jean-Jacques Straniski.
Jérôme :
[16:24] Ah, super.
Bruno :
[16:24] Alors, deux messieurs qui ont marqué la culture québécoise et même française. Et puis, sinon, l'émission du 3 janvier, qui est mon pré-CES, que tu auras aussi, toi.
Jérôme :
[16:34] Ben oui, moi, ce sera le 4, parce qu'on a un jour de décalage. Oui, on sera chaud bouillon en train de se préparer pour le CES de Las Vegas.
Bruno :
[16:42] Ben oui, quand est-ce que tu arrives là, en Amérique?
Jérôme :
[16:44] Je serai opérationnel au CES le 4 janvier, mon ami.
Bruno :
[16:47] OK, bon, OK. Et puis, nous, on va se voir là-bas, donc ?
Jérôme :
[16:51] On se verra là-bas, absolument.
Bruno :
[16:52] Et on se parlera ?
Jérôme :
[16:54] Si on se voit, j'espère qu'on se parlera. Sinon, c'est qu'il y a un froid entre nous, ce qui serait dommage.
Bruno :
[16:59] Sinon, de ton côté, tu parles de quoi, toi, cette semaine ?
Jérôme :
[17:02] Alors, moi, cette semaine, je m'intéresse à l'intelligence artificielle au service de la création artistique, ou en tout cas, de la création graphique, et notamment de la mode, avec une entreprise qui fait des collections de modes, des vêtements grâce à l'IA générative et qui a entraîné spécifiquement des modèles pour ça. Je trouve que c'est vachement intéressant. Et puis, je parle de cybersécurité avec mon partenaire EZ. On fait le bilan de l'année 2024. Il y a eu en France énormément de cyberattaques contre des entreprises et des fuites de données. C'est dramatique.
Bruno :
[17:35] Et le gouvernement aussi.
Jérôme :
[17:35] Oui, c'est dramatique parce qu'en plus, on n'en voit pas encore les conséquences mais les conséquences risquent de se faire sentir l'année prochaine en 2025 et même dans voilà exactement et même dans les années les années suivantes donc voilà pour et puis bien sûr l'actu comme chaque semaine dans le monde numérique mais ça c'était juste avant qu'on se parle toi et moi.
Bruno :
[17:53] Mais sinon écoute moi j'en profite pour te souhaiter un joyeux Noël.
Jérôme :
[17:58] Mais pareillement mon cher Bruno un très joyeux Noël à toi aussi toi tu auras de la neige probablement non.
Bruno :
[18:04] On verra on.
Jérôme :
[18:05] Verra s'il n'y a plus de neige au Canada c'est quoi ce bazar.
Bruno :
[18:09] Non mais ça arrive plus tard on l'attend en 2000 non il y en a eu un peu je te rassure mais le gros arrive en 2025.
Jérôme :
[18:15] D'accord on.
Bruno :
[18:16] A placé la commande.
Jérôme :
[18:17] Parfait et donc on se retrouvera et bien on se retrouvera au CES de Las Vegas exactement voilà et on donne rendez-vous bien sûr à nos auditeurs pour qu'ils nous retrouvent sur place dans nos podcasts respectifs et puis également sans doute des petites vidéos et puis on se retrouvera aussi sur le plateau de François Sorette sur BFM Business écoute les gens.
Bruno :
[18:35] Vont une tannée de nous voir.
Jérôme :
[18:36] C'est bon exactement c'est un peu l'auberge espagnole en plus Tech & Co.
Bruno :
[18:42] Non, mais moi, j'attends le grand, grand, grand, grand débrief 2024.
Jérôme :
[18:46] Oui, et on se fait un... Ah, mais oui, mais attends, on se fait un grand débrief avec François fin du mois de décembre. Oui, oui, c'est ça. 30 décembre, c'est parti. Soyez là. On se retrouve le 30 décembre. Allez, salut, salut, les amis.
Bruno :
[19:01] Bye.