OpenAI a lancé la nouvelle version vocale de ChatGPT hyper réaliste (extrait de L'HEBDO du 28/09/24, avec Bruno Guglielminetti).
Au sommaire de ce "Débrief Transatlantique" :
- Démonstration du mode vocal avancé de ChatGPT, non disponible officiellement en Europe.
- Les futures lunettes holographiques et le nouveau masque de réalité mixte Quest S3 à moins de 300 dollars.
- Les réactions après la nomination de la nouvelle secrétaire d'Etat au numérique Clara Chappaz.
François :
[0:05] Ils sont...
Jérôme :
[0:05] Ah bah non ! Chut, s'il vous plaît. Silence. Auteur demandé.
François :
[0:14] Ça tourne.
Jérôme :
[0:15] Bruno, j'arrive !
François :
[0:20] Moi aussi !
Bruno :
[0:21] Je ne serais pas capable.
Jérôme :
[0:22] Ça, ce serait drôle. Franchement, ce serait drôle.
François :
[0:27] Monde numérique, le grand débrief.
Jérôme :
[0:33] Bienvenue dans le grand débrief de Monde Numérique. Cette émission est parrainée par FreePro, le meilleur de free pour les entreprises. FreePro est un opérateur spécialisé pour les pros qui s'adresse à toutes les entreprises, les TPE, PME, mais aussi, on le sait moins, les grandes entreprises, à travers les solutions experts, des solutions IT, cloud, télécom et cybersécurité spécifiques pour les directions techniques et informatiques. FreePro dispose d'experts, de la donnée et de la connectivité. Et là où ils mettent le paquet aujourd'hui, c'est dans l'accompagnement personnalisé des clients via des équipes dédiées dans une dizaine de villes. FreePro, c'est un peu comme ce podcast, sérieux sans se prendre au sérieux. Leur objectif, c'est de bousculer l'ordre établi sur le marché du B2B comme ils l'ont fait dans le grand public, avec un credo, simplicité et innovation. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site freepro.com. Merci à FreePro de soutenir Monde Numérique. Ils sont là, ils sont beaux, ils sont frais comme des gardons. Ils sont les yeux pétillants d'intelligence et de souvenirs et de connaissances technologiques. Salut François Sorel tout d'abord.
François :
[1:41] Salut Jérôme. Mais quelle belle présentation. Salut Jérôme. Salut Bruno.
Bruno :
[1:46] Salut François.
Jérôme :
[1:46] Et Bruno. Bruno Guglielminetti à Montréal que l'on retrouve du podcast Mon Carnet. Ça va mon petit Bruno ?
Bruno :
[1:53] Oui, ça va bien.
Jérôme :
[1:54] Merci à tous les deux d'être là comme chaque mois dans le grand débrief de Monde Numérique. alors pour ceux qui nous regardent en vidéo et bien vous voyez on a une bonne mine quand même on a la pêche et pour ceux qui nous écoutent en podcast classique bien comme il faut et bien écoutez on va essayer pendant une petite heure de passer en revue les moments forts de l'actu tech du mois de septembre à notre sauce, et c'est pas l'actu qui manque puisqu'il y a du nouvel iPhone il y a des smartphones pliants dans tous les sens il y a de l'intelligence artificielle ça ne surprendra personne et puis voilà plein d'autres choses, je ne sais plus ce que j'ai noté sur ma liste mais enfin, ce qui nous passera par la tête, ça vous va les amis ?
François :
[2:37] C'est dangereux c'est vrai que c'est dangereux ce qui nous passe par la tête parfois c'est pas joli.
Jérôme :
[2:44] Joli allez, c'est parti, bon Bruno toi tu es à Montréal, nous nous sommes à Paris et on doit te faire un aveu là en fait on a l'air chacun dans notre petite case notre petite bulle, un secret en fait on est sous le même toit ouais.
Bruno :
[3:02] C'est sur les mêmes décors.
Jérôme :
[3:03] Tiens tiens attends je vais faire un truc pour ceux qui nous regardent en vidéo mais.
François :
[3:08] Où est-ce qu'il va ? je ne sais pas je ne sais pas mais qu'est-ce qui lui arrive en plein podcast comme ça il s'en va ? je suis désolé alors que c'est lui le maître de cérémonie en plus je ne comprends rien salut, mais de qui s'agit-il c'est Jérôme ?
Bruno :
[3:23] Je ne sais pas.
François :
[3:24] Ben oui, mais tu sais quoi, on va tout vous raconter. Avec Jérôme, on a déjeuné ensemble. OK. Et on est chez moi, là. Lui, il est dans le salon, moi je suis dans une chambre.
Jérôme :
[3:34] Non, c'est pas vrai.
François :
[3:34] C'est le Métaverse. On fait le podcast.
Bruno :
[3:38] Voilà. J'ai l'impression de vous retrouver à une certaine époque.
Jérôme :
[3:42] Eh oui.
Bruno :
[3:43] Vous aviez comme ça enregistré après avoir mangé.
Jérôme :
[3:46] Ou on passait la moitié de notre vie ensemble, c'est vrai.
François :
[3:49] Oui, oui, oui.
Jérôme :
[3:50] Ben voilà, on passe moins de temps ensemble.
François :
[3:52] C'est du beau temps.
Jérôme :
[3:53] Aujourd'hui, on est obligé de prendre rendez-vous pour déjeuner ensemble, tu vois.
Bruno :
[3:56] Jérôme, rassure-moi, tu ne me feras pas le coup d'apparaître comme ça dans mon déco.
Jérôme :
[3:59] Bruno, j'arrive.
François :
[4:01] Moi aussi.
Bruno :
[4:02] Je ne serais pas capable.
Jérôme :
[4:03] Ça, ce serait drôle. Franchement, ce serait drôle.
François :
[4:06] Mais moi, je vais voir bientôt Bruno.
Bruno :
[4:08] Ah oui, c'est vrai.
François :
[4:09] Je me réjouis de le voir. Mais on aura l'occasion d'en reparler.
Bruno :
[4:12] Oui, on en reparlera dans le Grand Rébrief du mois d'octobre.
François :
[4:15] C'est ça, exactement. Et mon petit doigt me dit qu'on en parlera dans mon numérique et dans Tech & Co et dans ton carnet.
Bruno :
[4:23] Il y a des chances.
Jérôme :
[4:24] On ne va pas en dire plus. Bon, les amis, le grand débrief. Vous savez qu'on en est, je ne sais plus, au 9e ou 10e épisode. C'est un rendez-vous qui s'est installé. On a plein de retours, on a plein de commentaires. Malgré nos bêtises, on a des gens qui nous écoutent, parfois jusqu'à la fin. Puisque la promesse, c'est d'être être à la fois sérieux et pas sérieux, exactement comme vous dans la vraie vie. Pas moi, puisque je suis sérieux tout le temps. D'ailleurs, j'ai mis la veste aujourd'hui, vous avez vu ?
François :
[4:55] Oui, c'est vrai, tu es très beau. A la différence que nous.
Bruno :
[4:58] On l'a enlevé.
François :
[4:59] On dirait moi dans Tekken Co.
Jérôme :
[5:02] Oui, c'est le monde à l'envers. C'est rigolo.
Jérôme :
[5:07] Septembre, c'est un mois d'iPhone, traditionnellement. Ça y est, on a eu... On a l'iPhone de livraison 2024, l'iPhone 16. Et tu l'as déjà entre les mains, François ?
François :
[5:21] Oui, le 16 Pro Max. Alors toi, tu l'as aussi.
Jérôme :
[5:24] Oui, mais moi, il est dans sa boîte. Je ne l'ai pas encore ouvert.
François :
[5:27] Moi, j'ai eu le temps de le configurer. Comme ça, il a l'air rose, mais en fait, c'est la couleur sable qui est plutôt jolie, d'ailleurs. Bon, voilà, l'apparence est toujours la même. L'écran est un petit peu plus grand que le précédent. Les bords sont un petit peu plus fins. Ça pose un problème, d'ailleurs. Je vais vous expliquer pourquoi tout à l'heure. Et puis après, c'est C'est de l'iPhone dans toute sa puissance et sa splendeur. iOS, toujours aussi efficace. Bien sûr, ce nouveau petit bouton que vous voyez là, qui est sur le côté. Voilà, on le voit bien.
Bruno :
[5:57] Emprunté de Sony, d'ailleurs.
Jérôme :
[5:58] Alors, qui n'est pas un bouton, nous explique le monsieur qui fait le brief. Ils appellent ça, je ne sais pas quoi, une zone tactile.
Bruno :
[6:06] En plus, c'est un bouton.
François :
[6:07] En plus, c'est un déclencheur. Voilà, c'est ça.
Jérôme :
[6:09] Attends, mais c'est un truc de luxe. Il y a du saphir et du diamant dedans. Oui.
François :
[6:13] C'est impressionnant. Regardez, j'appuie, hop, et là, ça lance l'appareil photo automatiquement. Et après, évidemment, suivant la pression et suivant le geste qu'on fait sur le bouton, ça active d'autres fonctionnalités. C'est ça qui est fort. En fait, c'est un bouton très intelligent. Il faut prendre le coup, j'avoue. Ce n'est pas forcément évident à manipuler, mais voilà. Après le reste, il n'y a pas grand-chose qui change par rapport au précédent. Jérôme, l'appareil photo, bloc appareil photo oui c'est un peu mieux parce que là on peut maintenant filmer en 4K 120Hz donc 120 images par seconde ça commence à être beaucoup et ça permet de faire des ralentis qui sont assez impressionnants, des ralentis professionnels qu'on.
Jérôme :
[6:56] Trouve dans.
François :
[6:57] Les clés vidéo mais qui s'amusent à faire des ralentis professionnels au.
Jérôme :
[6:59] Quotidien c'est.
François :
[7:00] Ça la question.
Jérôme :
[7:02] En même temps ça c'est l'iPhone Pro et je trouve que quand même au fil des années c'est un mot qui a pris son sens c'est à dire que Oui.
François :
[7:10] Bien sûr. Il a des fonctionnalités réservées aux pros. À des gens qui... Des amateurs éclairés, on va dire.
Jérôme :
[7:17] Mais même sans être Claude Lelouch, tu vois...
Bruno :
[7:21] À notre site production.
Jérôme :
[7:22] Voilà, tous les producteurs de contenu, tous les créateurs de contenu, comme on dit, tournent à l'iPhone aujourd'hui, de plus en plus, et avec des résultats qui sont incroyables, quand même.
François :
[7:34] Il y a plein de films qui sont en tournage, d'ailleurs, avec l'iPhone. Oui, Bruno ?
Bruno :
[7:39] Non, mais je veux dire, mais quand même, moi, le problème que j'ai avec, c'est le grand absent. C'est-à-dire que pour nous, les francophones, et donc ne le prenez pas personnel, c'est le fait qu'Apple Intelligence, il n'est pas là. Il va falloir attendre l'an prochain. Et ça, c'est dommage. Parce qu'on nous a vanté cet appareil-là comme étant la nouvelle révolution. Nous, on en a même parlé comme ça. Puis finalement, ça fait comme patapouf ou patapoua ou rien.
Jérôme :
[8:04] Alors qu'il est taillé pour Apple Intelligence.
Bruno :
[8:07] Exactement.
Jérôme :
[8:08] Il a la puissance nécessaire pour faire fonctionner les outils d'intelligence en local, etc. Mais on a le moteur, mais on n'a pas l'essence.
Bruno :
[8:19] Et c'est pour ça que moi, ce que je recommande aux gens qui m'écoutent, qui prennent le temps de le faire, c'est d'attendre avec l'iPhone 17. Parce que là, nous, au niveau des francophones, les anglophones, c'est une autre question. Mais au niveau des francophones, moi, j'ai attendu avec le 17 parce que là, on aura eu le temps. Les ingénieurs de Apple et les développeurs des applications auront eu le temps de manier avec l'iPhone 16. Et puis, c'est un peu comme dans l'évolution des consoles. ça. Les jeux, quand la PS5 est sortie et les jeux aujourd'hui, on a maximisé la connaissance de la machine. Les jeux, le rendu est formidable. C'est la même chose pour le téléphone et je me dis, si vous avez de l'argent à investir, mettez-le à la banque ou achetez-vous autre chose et mettez-le pour le 17 et là, ça va vraiment valoir la peine.
François :
[9:07] À noter que l'iPhone 15 Pro Max qui est sorti l'année dernière sera compatible aussi avec l'Intelligence.
Jérôme :
[9:12] Ça, c'est bien.
François :
[9:13] Tous ceux qui ont dépensé beaucoup d'argent l'année dernière, pourront bénéficier de la mise à jour quand elle aura lieu. Et c'est vrai que tu as raison. La question, c'est quand on aura cette mise à jour. Elle arrive dans un mois pour les... Certaines... En fait, d'après ce que j'ai compris, c'est vraiment plusieurs wagons de mise à jour d'iOS 18.
Bruno :
[9:30] 18.1, 18.2, 18.3, 18.4, c'est...
François :
[9:33] Voilà, et ça va être étalé au moins jusqu'au milieu d'année prochaine, jusqu'à avril, mai. Et la grande inconnue, tu disais, quand est-ce que ces fonctionnalités arriveront en France, en Europe, pour les francophones ?
Bruno :
[9:47] C'est dans un an.
François :
[9:47] C'est toute la question.
Jérôme :
[9:48] Et ça devient un vrai problème, parce qu'Apple, mais aussi Meta, je ne sais pas si Google aussi a retardé certaines fonctionnalités. ChatGPT, OpenAI qui commencent aussi à freiner sur des trucs alors ça c'est plus le problème de la francophonie, c'est le problème de l'Europe les problèmes de réglementation les contraintes, on sait pas trop ce qui se joue, en arrière-plan est-ce que véritablement ces boîtes sont inquiètes est-ce qu'elles risquent d'être embêtées ou elles essayent de faire un chantage, de faire du forcing auprès des, législateurs européens pour éventuellement les faire fléchir, etc. Mais en tout cas, on va en payer les pots cassés de cette histoire-là.
Bruno :
[10:35] Tu sais, Jérôme, par rapport à ça, plus le temps passe, plus je me dis qu'à quelque part, ça fait l'affaire de ces géants-là. Parce qu'eux, pendant ce temps-là, ils développent des applications, ils balancent aux États-Unis, au Canada, dans certains cas.
Jérôme :
[10:49] Ils le testent aux États-Unis et au Canada.
Bruno :
[10:51] Exactement. C'est exactement ça. Et il y a aussi une forte demande sur leur système. Tout se passe pas sur l'appareil. Donc, les serveurs, tout l'équipement. Alors, j'ai l'impression que ça fait aussi leur affaire de pouvoir roder et puis après de le balancer sur le marché européen, qui est un gros marché, qui est un marché qui demande énormément. Et donc, quand vous l'avez, ça fonctionne très bien.
François :
[11:14] C'est intéressant ce que tu disais, Bruno. Ça veut dire que toi, tu auras toutes ces fonctionnalités d'Apple Intelligence en même temps que nous, alors que tu es sur le continent américain?
Bruno :
[11:23] Si je le fais en français, si j'utilise le téléphone en anglais, je l'aurai avec les Américains.
François :
[11:28] OK, d'accord.
Bruno :
[11:29] C'est là la dualité culturelle une fois de plus sur notre territoire.
Jérôme :
[11:33] Et toi, de toute façon, par idéologie, par conviction, pardon, c'est le français, sinon rien. Bien sûr.
Bruno :
[11:40] Tu parles des Français en général ou du français au Québec?
Jérôme :
[11:42] Je parle des Québécois. OK. Vous nous faites chier en permanence avec tous les mots que vous inventez pour ne pas dire des mots américains. Oui.
Bruno :
[11:50] Tu peux être sûr que je vais garder... Non, mais sérieusement, ce que je fais, c'est qu'il y a un appareil qui roule en anglais et l'autre en français. Parce qu'on n'a jamais les mêmes choses. Donc, c'est l'enfer. Ma blonde rit de moi. Mais c'est un iPhone en anglais, un iPhone en français, puis un Android en français, l'autre en anglais. Et ça fait quatre appareils.
Jérôme :
[12:08] Et tout est doublé comme ça chez toi, tu vois? Une femme en français, une femme en anglais.
Bruno :
[12:12] Sauf mon amoureuse.
Jérôme :
[12:13] Ah, d'accord.
François :
[12:14] Elle n'en a qu'une.
Bruno :
[12:16] Mais elle parle français, anglais, arabe.
Jérôme :
[12:17] Elle parle français, anglais.
François :
[12:18] Ah oui, oui, ça c'est bien. Ça permet d'avoir quand même... Voilà, une manière de t'exprimer.
Jérôme :
[12:23] François, tu parlais du problème de l'écran, parce que c'est un truc qui a été évoqué. Et effectivement, dès qu'on le sort de la boîte, c'est un problème qu'on... J'allais dire qu'on touche du doigt.
Bruno :
[12:32] C'est exactement ça. Oh, c'est beau !
Jérôme :
[12:33] C'est beau, hein ?
François :
[12:34] Et c'est vrai parce que... Regardez bien. Alors, on ne voit pas trop, là, mais c'est vrai que les bordures de l'écran sont très, très, très fines. Et je disais tout à l'heure, l'écran est un petit peu plus grand.
Jérôme :
[12:45] Par rapport au 15 Pro Max. Voilà.
François :
[12:47] Et le problème de ces bordures ultra fines, il est tout simple. C'est que quand vous tenez le téléphone, parfois votre pouce ou votre index déborde et touche l'écran. Et en touchant l'écran, ça paralyse en fait le tactile sur tout l'écran. Parce que, ce qui est normal, dès que vous touchez un écran tactile avec un doigt, en fait, avec votre autre doigt, vous ne pouvez plus rien faire. Puisque l'écran tactile a repéré qu'il y avait une zone qui était touchée. Et bien là, c'est pareil. Sauf que vous ne vous en rendez pas compte. Par contre, l'écran est tellement fin au bordure que simplement en le tenant, typiquement, regardez, je ne sais pas si je peux vous montrer là. Typiquement, avec mon pouce, je le tiens. Mais en le tenant comme ça, de manière très fine, ça paralyse l'écran. Alors, pas toujours. Des fois, ça marche. Des fois, ça ne marche pas. Mais je me suis surpris hier à me dire, mais qu'est-ce qu'il a ? Il bug déjà. Je n'arrivais pas à scroller, par exemple, Insta. Simplement parce que mes doigts étaient mal positionnés. Donc, il a fallu que je tienne le téléphone comme ça, en fait, tu vois. Sans avoir les doigts et la pulpe du doigt qui touche l'écran. Parce que regardez, c'est très simple. Il suffit d'avoir avec le doigt de le tenir pour toucher l'écran.
Jérôme :
[13:57] Déflorer l'écran.
Bruno :
[13:58] Mais François, ce que tu me fais penser, TCL, j'ai un TCL ici qui n'est pas allumé, mais ils ont les... Il y en a d'autres fabricants ici qui l'avaient avec l'écran arrondi.
Jérôme :
[14:09] Le Edge de Samsung. Maintenant, c'est Galaxy, les Galaxy Edge, etc.
Bruno :
[14:14] Mais c'est ça. Donc, eux, ils ont appris à faire et à reconnaître que les doigts étaient là pour soutenir l'appareil et non pas pour commenter à pionnetter dessus. Il va falloir qu'Apple fasse ses clans.
François :
[14:24] Je pense qu'ils vont faire une mise à jour.
Jérôme :
[14:27] Ça se règle avec une mise à jour.
François :
[14:29] C'est remonté. Il y a plein de gens, évidemment, comme moi, qui ont vécu ce problème-là et je pense qu'Apple doit tabler sur une mise à jour. Peut-être que, Jérôme, au moment où tu publieras ce podcast, peut-être qu'ils auront déjà publié la mise à jour, en fait.
Jérôme :
[14:43] En effet, tout à fait. bon enfin moi il y a un truc.
François :
[14:46] Aussi c'est dingue moi il y a un truc qui me fait assez rigoler par rapport à tout ça c'est que ces téléphones donc sont neufs mais ils ont dû être testés par des milliers de mains par des centaines de personnes en fait il n'y en a pas un qui s'est dit, Putain, mais regardez quand même. Vous avez vu, quand on touche le téléphone sur le côté, ça bloque le tactile. C'est bizarre quand même. C'est Apple, c'est pas une marque exotique qui sort un téléphone que personne ne va acheter. Ils savent qu'ils vont en fabriquer des centaines de millions et qu'il y a des utilisateurs qui vont arriver tout de suite. Ça, ça me fascine. Je me dis, mais comment peuvent-ils arriver à un tel degré de... J'allais pas dire d'incompétence, parce que c'est un détail, mais malgré tout, c'est bizarre, quoi.
Bruno :
[15:34] Soyons nostalgiques, si Steve Jobs était là, ça ne serait jamais arrivé.
François :
[15:38] Après, il a eu pas mal de...
Jérôme :
[15:40] Il a eu des galères, Steve Jobs.
François :
[15:42] Rappelle-toi le téléphone, l'antennagate, le téléphone qu'on pouvait casser, plier, ça avait fait du pagaille, ça.
Bruno :
[15:49] Oui, mais ça, quand même.
Jérôme :
[15:50] Justement, rappelez-vous, c'était aussi une époque où, au moment où ils faisaient des présentations sur scène, les produits n'étaient pas finalisés. Donc, tu dis, ils auraient dû le tester sans rendre compte et tout, à mon avis, ce n'est pas sûr qu'ils aient des palanquets de produits finis avec les dernières versions de logiciels, très longtemps avant la sortie et l'envoi dans les pays, etc.
François :
[16:11] Si c'est le cas, c'est un problème.
Jérôme :
[16:14] Oui, mais je ne suis pas dans la supply chain d'Apple, mais il y a des délais qui doivent être chauds.
François :
[16:21] Il y a forcément une raison, mais c'est étonnant.
Jérôme :
[16:24] Moi, il y a un truc quand même, après on parlera d'autres choses, mais toujours à propos de cet iPhone 16, il y a un truc que je trouve assez intéressant que j'ai hâte de tester parce que quand même ils ont, amélioré, c'est des petites améliorations mais ils ont encore amélioré visiblement la captation sonore, de deux manières, d'abord avec des algorithmes avec de l'intelligence artificielle qui fait que quand tu prends des vidéos par exemple et qu'il y a du vent, on sait que s'il y a du vent au général ça fait des trucs horribles ça fait... et bien là, en tout cas sur les démos ils arrivent à avoir des résultats incroyables où on arrive à isoler les voix Ou même quand il n'y a pas de vent, mais simplement, par exemple, tu filmes deux personnes dans un restaurant où tu as du bruit et tu filmes les personnes assez loin. L'IA est capable de focusser sur les personnes pour ressortir uniquement leur voix et éliminer les autres voix. Ça, ça marche pour la vidéo. Mais ce que m'a expliqué Apple, parce que j'étais pas plus tard que ce matin avec des gens d'Apple, c'est qu'il y avait aussi une amélioration matérielle et ils ont mis des nouveaux micros. Ils ont augmenté le nombre de micros, me semble-t-il. il y a 4 micros voilà c'est ça il y a 4 micros qui sont top qualité donc même pour la prise de son classique ce qu'on fait nous assez régulièrement Bruno, toi, moi etc et bien on atteint un niveau de qualité étonnant.
François :
[17:40] Et le truc, alors c'est vrai que nous, en plus, avec Jérôme, on adore le son et c'est vrai que cette partie-là, il y a beaucoup de choses intéressantes. Ça capte le son en Dolby Atmos. C'est quand même incroyable. Avec quatre micros, ils arrivent à faire du son spatial qui est restitué en Dolby Atmos si tu le mets sur un équipement compatible. Ça, c'est dingue. Il y a une autre fonctionnalité qui est assez intéressante pour nous aussi. C'est la fonction vidéo avec le son studio. Ils ont dû te le montrer aussi.
Bruno :
[18:05] Oui, c'est vrai, j'ai vu ça.
François :
[18:07] Et ça transforme le son des intervenants avec des basses, t'as l'impression qu'ils ont tous un super micro de podcaster.
Jérôme :
[18:15] Comme nous, là.
François :
[18:16] Avec de la présence et tout, alors qu'ils sont à 3-4 mètres, quoi.
Bruno :
[18:20] Dans le montage, t'as trois types de sons que tu peux donner à une vidéo.
François :
[18:24] Et ce qui est bien, c'est que tu le fais après coup. C'est ça qui est top. Tu as une piste sonore et tu la modifies comme tu veux à l'envie.
Jérôme :
[18:32] C'est comme l'amélioration qu'il y a pour les photos qui existe aussi où il y a des choses nouvelles nouvelles, intéressantes, mais c'est la même chose pour le son, en fait. Tu peux retoucher après coup. Donc voilà, c'est toutes ces petites choses qu'on découvre souvent après la keynote, après les présentations et qui sont quand même assez intéressantes.
François :
[18:49] Non, non, c'est clair.
Jérôme :
[18:51] Alors, il y a un autre smartphone qui est sorti ce mois-ci, qui a fait beaucoup de buzz. C'est ce truc de... Ce truc, enfin, ce bijou, cet incroyable produit.
Bruno :
[19:03] Cette pièce d'art.
Jérôme :
[19:04] Cette pièce d'art tout à fait signé Huawei, qui est donc un smartphone pliant en trois morceaux. Vous l'avez vu, ce produit ? Comment il s'appelle ? Le Mate XP. XT. Qu'est-ce que vous en pensez ?
Bruno :
[19:21] Si on a les moyens, je pense que ça peut être assez intéressant. Mais là, on est rendu avec une taille qui ressemble à une tablette. Je pense que c'est quelque chose comme...
François :
[19:28] On est à plus de 10 pouces, je crois.
Bruno :
[19:31] Mais c'est ça.
François :
[19:32] C'est la taille d'un iPad normal, en fait.
Bruno :
[19:35] Exactement.
François :
[19:35] C'est impressionnant. Et surtout, ce qui est intéressant, c'est que quand tu le déplies, il a un format qui digère mieux la vidéo, si tu veux. Il a un ratio d'écran qui fait que tu peux te regarder des vidéos sans avoir d'énormes bordures noires, ce qui est souvent le cas avec les Fold, parce que les Fold, quand ils s'ouvrent, ils sont quasi carrés. Et tu te retrouves avec des grosses bandes noires, donc tu perds en optimisation.
Bruno :
[20:03] C'est le format 4.3 de la bonne vieille télévision d'avant.
François :
[20:06] Tout à fait. Alors que celui-ci, quand tu le déplies, il est sans doute plus, moins large que le long. Et donc, tu te retrouves avec des vidéos qui sont mieux optimisées. et en fait l'écran est plus optimisé pour les Netflix les Youtube etc et c'est plutôt pas mal non c'est vraiment un produit, au delà du fait que bon ça coûte une fortune 2500 euros qui sera pas disponible en France que de toute façon même s'il était disponible en France personne l'achèterait parce qu'il n'a pas les services Google donc c'est éliminatoire mais malgré tout ça montre quand même la puissance d'innovation, de Huawei et notamment donc de la Chine avec un produit qui est révolutionnaire voilà, on dira que ce sont les Chinois qui ont fait le premier téléphone pliant en trois parties. Ce ne sera pas Samsung. Alors Apple, n'en parlons même pas.
Jérôme :
[20:58] Alors, tu as vu, il y a un brevet. Ils ont déposé un brevet pour un smartphone pliant en trois morceaux.
François :
[21:06] Apple dépose des brevets. Comme toi, tu vas mettre des sous dans un parcmètre. C'est ça le problème.
Jérôme :
[21:12] Je ne mets plus de sous dans un parcmètre. J'ai un véhicule électrique et on ne paye pas à Paris, mon ami. C'est vrai ça. Tu le sais très bien parce que toi aussi.
François :
[21:19] Oui, c'est vrai. Mais donc, oui, c'est intéressant de voir que Huawei, malgré tous les obstacles que cette boîte a eus depuis des années, malgré la punition qu'ils ont subie de la part des États-Unis avec l'impossibilité d'avoir les puces de dernière génération, ils ne peuvent pas graver en moins de 7 nanomètres. Voilà, ils sont en autarcie technologique. quasiment, et bien ils arrivent à faire des trucs que les occidentaux n'arrivent pas à faire, et ça franchement chapeau bas et c'est que le début.
Jérôme :
[21:55] Maintenant en termes d'usage, alors oui on l'a dit, tu le déplies t'as quasiment une tablette, donc ça te permet d'avoir une tablette que tu ranges dans ta poche est-ce que ça pourrait même être plus intéressant que les pliants actuels qui ne s'ouvrent qu'en deux parties ?
François :
[22:13] Écoute, moi, je n'ai pas eu l'occasion de le voir, Bruno. Je ne sais pas si toi, tu l'as eu, mais j'aimerais bien voir l'épaisseur du produit plié.
Jérôme :
[22:18] Ça aussi, apparemment, c'est quand même une prouesse. Il est assez fin.
François :
[22:20] Il paraît que c'est une sacrée prouesse. Mais tu vois, s'il tient dans la poche, qu'il n'est pas trop lourd, à mon avis, il doit peser quand même son poids, le bestiau. Mais c'est la première génération. Peut-être que petit à petit, ils arriveront à réduire l'épaisseur et réduire le poids. Mais si c'est finalement un petit peu plus épais qu'un téléphone normal mal et qu'en plus de ça, en le dépliant, tu te retrouves avec un giga écran avec lequel tu peux te divertir et travailler, pourquoi pas? Pourquoi pas? À voir, à tester.
Bruno :
[22:51] C'est drôle. Je t'écoute, François, puis j'ai l'impression qu'on est dans une étape vers... Tu sais, ça fait des années qu'on voit dans les salons, puis il y a même... Si vous avez fait le tour des manufacturiers d'écran, on voit un jour, il y aura cette feuille qui nous permettra d'accéder à toute l'information. On est un peu en route de versant. J'ai l'impression que cet appareil-là, le XT de Huawei, c'est une étape vers là. Je trouve ça bien que ça soit sur le marché. Tant mieux, c'est un beau coup de gueule de la part de Huawei de l'avoir fait parce qu'ils sont vraiment ostracisés par le reste de la planète. Et puis, tant mieux. Et c'est là pour les gens qui veulent débourser cette fortune-là.
François :
[23:32] Et ce qu'il y a d'intéressant, c'est que... Et qu'ils sont chinois parce que ça ne nous concerne pas. Ils ont sorti ça le lendemain de l'annonce de l'iPhone.
Jérôme :
[23:38] Oui, en plus, ça, c'était drôle.
François :
[23:40] Et là, tu te rends compte quand même, tu es obligé de faire la comparaison. Voilà, l'iPhone 16 Pro Max, qui est un bon téléphone, mais qui n'évolue pas depuis des années, en fait, et qui a des petites évolutions incrémentales. Voilà, on ne va pas s'émerveiller pour un bouton tactile.
Bruno :
[23:57] Quatre nouveaux micros.
François :
[23:59] Et d'un autre côté, tu as Huawei, dans son coin.
Jérôme :
[24:02] Il ne fait que 1 000 euros.
Bruno :
[24:05] Le 16 Pro Max.
François :
[24:06] Il ne fait pas 1 000 euros.
Jérôme :
[24:07] Non, non. le 16 normal, il démarre à 900 euros.
Bruno :
[24:11] Oui, c'est ça.
François :
[24:12] Oui, bien sûr. Ah oui, oui, oui. Mais si tu prends le 16 Pro Max, t'es au double. Non, mais je plaisante.
Jérôme :
[24:17] Bien sûr.
François :
[24:18] Non, mais ce que je veux dire par là, c'est que 24 heures après, Huawei sort un truc qui a 10 ans d'avance.
Bruno :
[24:24] C'est ça.
François :
[24:24] 10 ans d'avance sur Apple. Voilà. Et Apple ne murmure même pas l'idée, ne caresse même pas l'idée de sortir un jour un pliant. C'est ça.
Jérôme :
[24:33] Oui, mais ça, je ne suis pas d'accord parce qu'on revient toujours Toujours la même chose. OK, il ne suffit pas de faire une performance matérielle, hardware, pour avoir un produit qui, au quotidien, va te convenir aussi bien qu'un iPhone ou d'autres smartphones d'aujourd'hui peuvent te convenir.
Bruno :
[24:52] Vous êtes en train de parler du Pixel ?
Jérôme :
[24:54] Ah! Parle-nous de toi, du Pixel, alors.
Bruno :
[24:56] Non, non, mais c'est juste que...
Jérôme :
[24:57] C'est ton chouchou, maintenant, le Pixel.
Bruno :
[24:58] J'écoute ton commentaire, Jérôme, et c'est à ça que ça me fait penser. Les gens de Google, ils revisitent vraiment l'appareil, d'année en année. Et là, eux, il y a de l'intelligence...
François :
[25:09] Ils ont sorti un Fold.
Bruno :
[25:11] Exactement. Puis eux, ils ont en plus l'intelligence artificielle embarquée sur l'appareil. Et ça ne prendra pas un an avant que les francophones puissent l'utiliser.
Jérôme :
[25:18] Ah oui, oui, ça, on est d'accord.
Bruno :
[25:20] Non, mais c'est ça. C'est ça. Donc, Apple pour Apple. Non, mais Apple pour Apple, à chaque année, c'est la messe. Et t'as l'impression qu'il y a des gens qui sont obligés de faire le waouh. Alors qu'à un moment donné, regarde, c'est un peu décevant. Puis là, je veux pas pisser sur la parade, mais il faut attendre encore.
Jérôme :
[25:39] C'est l'autre comme expression. Pisser sur la parade.
Bruno :
[25:41] Mais là, il faut attendre.
François :
[25:42] Je ne voudrais pas être dans la parade.
Jérôme :
[25:44] Tu connaissais, François? Non. Vas-y, Bruno.
Bruno :
[25:48] Je peux y aller, là?
Jérôme :
[25:48] Oui, oui.
Bruno :
[25:49] Ça, c'était votre aparté. donc je reviens avec ma parade et c'est ça le problème c'est qu'Apple il y a comme une obligation, mais c'est jamais des grandes surprises, ça fait longtemps qu'on a eu une grande surprise et parallèlement à ça il y a des pixels de Google qui sortent année après année et eux moi j'ai l'impression qu'ils travaillent pas mal plus fort oui.
Jérôme :
[26:08] Mais pixels il y a quoi il y a 100 000 utilisateurs dans le monde.
Bruno :
[26:12] Ah t'exagères non mais je veux dire en.
Jérôme :
[26:15] Plus c'est ça c'est quand tu adresses une masse masse, comme la masse d'utilisateurs iPhone, quelque part, ça te paralyse. Tu ne peux pas beaucoup évoluer, en fait. C'est paradoxal, mais tu ne peux pas tout réinventer du jour au lendemain.
François :
[26:32] Non, mais je trouve que on aime beaucoup Apple. Moi, je suis un utilisateur de certains produits, etc. Et en fait, quand je gueule contre Apple, c'est parce que j'aimerais qu'ils aillent plus loin, mais je trouve qu'ils sont un peu paresseux ces dernières années.
Bruno :
[26:46] Tout à fait.
François :
[26:46] Qu'ils se complaisent dans leur succès qui est presque comment dire ? Il est presque surfait. Non, mais ce n'est pas ça.
Bruno :
[26:59] C'est ça, ils sont paresseux.
François :
[27:02] Voilà, je n'arrive pas à trouver. Ils se complaisent dans ce succès. C'est vraiment dommage parce que je pense qu'ils pourraient maintenant, la technologie du pliant est prête, ils pourraient s'y mettre. Alors voilà, on peut se dire Alors moi, je suis en train d'espérer, de me dire « Ah tiens, 2027, ça sera les 20 ans de l'iPhone. Peut-être que pour les 20 ans de l'iPhone, ils sortiront un truc un peu waouh, parce qu'ils en auront peut-être marre de sortir un téléphone qui aura un millimètre de plus sur le côté et un bouton supplémentaire à droite. Peut-être qu'ils sortiront quelque chose de nouveau, tu vois. » Et je me dis, je caresse l'idée qu'en 2027, c'est dans trois ans, on aura peut-être un pliant.
Jérôme :
[27:41] Bon.
François :
[27:42] On verra.
Jérôme :
[27:42] Allez, on passe à autre chose tout de suite. Bon, les amis, vous savez qu'on a un problème.
François :
[27:49] Ça, c'est vrai. Ici encore, on n'en avait qu'un.
Bruno :
[27:52] C'est exactement le point.
Jérôme :
[27:54] Non, non, non, mais vous ne savez pas de quoi je veux parler. Je ne parle plus du tout d'iPhone, d'Apple, etc. D'ailleurs, c'est notre problème.
Bruno :
[28:00] Ça. On ne sait pas de quoi on ne peut parler.
François :
[28:02] Oui, on ne sait pas.
Jérôme :
[28:02] On va le savoir. On a un gros problème, c'est l'intelligence artificielle.
François :
[28:06] Ah oui, ça, c'est un vrai problème.
Jérôme :
[28:08] Alors oui, c'est un problème, parce que d'abord, ça commence à rendre les gens un peu fous, mais surtout, c'est en train de nous bousiller tous les efforts qui ont été faits en matière de respect de l'environnement. Est-ce que vous avez vu cette étude qui annonce... Ce n'est pas une étude scientifique, c'est une enquête d'investigation journalistique britannique du site du Média The Guardian, qui explique qu'en réalité, l'impact environnemental, les émissions de CO2, pour être précis, des GAFAM, du fait de leur data center, était en réalité huit fois plus élevé que ce qui est annoncé. Et ce sont des centaines de millions de tonnes de CO2 qui sont générées par ça, etc. Et il y a même un autre chiffre, puisqu'on est dans les chiffres. Ça me fascine, ça me scotche. Une requête sur ChatGPT consommerait l'équivalent de trois bouteilles d'eau.
Jérôme :
[29:08] Alors, pourquoi trois bouteilles d'eau ? Parce que les data centers sont refroidis avec de l'eau. Et les chiffres, on peut toujours y discuter. Oui, mais est-ce que c'est exact tout ça ? Tout ça pour dire que visiblement, l'IA a un impact environnemental du fait des data centers qui est absolument hallucinant. et tout d'un coup on a l'impression qu'on se prend le problème en pleine gueule parce qu'on continue malgré tout à construire des data centers on a énormément et plus que jamais besoin de l'IA on va y aller, toujours plus vite et on est en train j'ai l'impression de se prendre ce mur du problème environnemental lié à l'IA.
François :
[29:44] Et puis en plus on n'est pas prêt de voir la fin parce que quand tu vois la surenchère la compétition qu'il y a entre tous les géants dans ce domaine là qui enchaîne milliard sur milliard, en faisant la fortune de Nvidia et qui, investissent des milliards dans ces data centers avec de plus en plus de puissance, parce qu'il y a cette compétition aussi, qui va faire la meilleure intelligence artificielle, qui va arriver à la commercialiser parce que c'est aussi un problème cette histoire-là c'est que toute cette IA que tout le monde fabrique est-ce qu'elle a un modèle économique ? Pour l'instant c'est pas sûr C'est pas sûr, tu vois. Voilà, moi, je souhaite que Mistral, par exemple, qui est notre pépite française, qui dépense beaucoup d'argent dans des modèles et dans des entraînements, etc., demain puisse véritablement créer de la richesse. Mais il y a encore des questions sur ce sujet-là. Donc, on n'en est qu'au début, Jérôme. On n'en est qu'au début. Et cette étude, tu la refais dans 2-3 ans, ça va être vraiment effrayant, je pense.
Jérôme :
[30:47] Ah bah oui, parce qu'on estime que dans 10 ans, on produira nous, l'humanité 50 fois plus de données qu'aujourd'hui Chaque année. Parce que c'est nous, toutes les petites requêtes qu'on fait à droite à gauche, tout ce qu'on produit et tout. Est-ce que c'est un sujet qui est sur la table de ton côté, Bruno, au Canada?
Bruno :
[31:06] Tout à fait. Je pense que ce mois-ci, j'avais lu un article qui était d'un quotidien américain qui racontait comment il y a une réaction de ce temps-ci. Vous savez, il y a tous les centres de données qui sont en train d'aller s'installer en Arizona parce qu'ils ont le soleil, donc ils profitent de l'énergie gratuite. Sauf que de l'autre côté, en Arizona, ce n'est pas vraiment là où on trouve les plus grands lacs aux États-Unis. Et il y a un problème, c'est que les communautés où ils vont s'installer, du jour au lendemain, ces communautés-là réalisent que pour rafraîchir les centres de données, ça prend de l'eau et de l'eau qui se consomme, pas du restant de la consommation du village. Et donc, il y a des grandes contestations qui sont faites parce qu'il y a carrément des communautés qui se disent, non, là, vous êtes en train de prendre notre eau à boire pour refroidir vos équipements, alors ça ne fonctionne pas. Mais de l'autre côté, François, je vais rebondir sur ce que tu disais sur les modèles économiques. Moi, cette semaine, c'est la première fois que j'ai vu un gros joueur, je parle de Salesforce, qui a eu sa messe ce mois-ci avec tous ses bons clients, pour leur dire, écoutez, nous, on voit qu'il va y avoir une diminution de clientèle parce qu'avec l'IA dans les bureaux, il y a des gens qui vont perdre leur boulot. Alors nous, ce qu'on va faire à compter de maintenant, on va vous offrir le service d'agent intelligent, donc c'est leur IAE, mais ils vont vous faire payer 2 $ la requête.
Bruno :
[32:35] Ça, c'est la première fois. On parle de modèle économique, c'est la première fois.
François :
[32:39] On change de modèle.
Bruno :
[32:40] Exactement. Donc, c'est du « pay-per-use », comme Shakespeare dirait. Mais c'est la première fois que je vois une offre proposée à une entreprise en disant, tu peux aller laisser ton personnel humain. Moi, je vais t'offrir une machine qui va être capable de gérer des agendas, qui va être capable de gérer ton service à la clientèle. Mais chaque fois, ça va être 2 $. Alors, tu ne payes pas à la semaine ou au mois, tu paies à l'usage. C'est impressionnant, ça.
Jérôme :
[33:07] C'est violent. En plus, ce n'est pas donné.
François :
[33:10] Mais enfin, je ne sais pas si vous êtes abonné. Vous êtes abonné à ChatGPT, tous les deux ?
Jérôme :
[33:14] Moi, j'ai résilié mon abonnement récemment, mais je le reprendrai peut-être.
François :
[33:18] Je ne sais pas si tu as vu, Bruno, mais typiquement, le O1 en France, c'est un petit peu disponible, mais un petit peu. C'est-à-dire que tu as droit à quelques requêtes de temps en temps. et au bout d'un moment, quand tu dépasses le nombre de requêtes, on te dit vous êtes puni au 1, vous allez passer au 0,1 par exemple. Enfin, je ne sais plus lequel.
Jérôme :
[33:40] Le 4.
François :
[33:41] Un peu plus traditionnel. Et à ce moment-là, on vous dit jusqu'au 28 septembre, vous ne pourrez pas l'utiliser. Vous pourrez l'utiliser à partir du 28 septembre 10h du matin.
Jérôme :
[33:51] Ah oui, même quand tu es abonné payant.
François :
[33:53] Même quand tu es abonné payant.
Bruno :
[33:55] Mais ça, François, c'est intéressant parce que je l'ai entendu de la part d'abonnés européen, mais de ce côté-ci de l'Atlantique, ça ne m'est pas encore arrivé. Pourtant, je l'utilise beaucoup. – Eh bien, voilà.
François :
[34:05] Écoute, tu vois, il y a encore une fois deux poids, deux mesures. On n'a pas le même traitement. Alors, pourquoi ? Parce que je ne sais pas. Est-ce qu'il y a moins de puissance de ce côté-ci de l'Atlantique ? Est-ce que... Je ne sais pas. Franchement, peut-être qu'ils privilégient le continent américain.
Jérôme :
[34:23] – Oui, ou peut-être qu'ils font ça un peu à titre de test. Donc, ils font ça par plaque géographique, etc. Pour voir un peu.
Bruno :
[34:32] Tu l'utilises vraiment trop.
Jérôme :
[34:34] C'est le A-B test.
François :
[34:36] Alors, pour te dire, c'est pas moi, c'est ma compagne qui l'utilise pas mal. Mais moi, de temps en temps, je le vois. Et effectivement, de temps en temps, tu vois, tu as dépassé ton quota.
Jérôme :
[34:46] D'ailleurs, elle te trompe avec le JBT.
François :
[34:48] Tu passes en mode dégradé.
Bruno :
[34:50] Mais c'est drôle parce que pour nous, si jamais ça devait arriver comme ça, maintenant, je ne sais pas comment ça se passe chez vous, Mais chez nous, toutes les compagnies de téléphone maintenant annoncent l'illimité. Ça fait quelques années maintenant. Mais à un moment donné, mais dans les faits, un certain quota de vraiment haute vitesse et puis à partir d'un chiffre magique, pouf, tu tombes en très basse vitesse. Alors oui, c'est limité, mais ce n'est pas la même qualité. C'est un peu ce qu'ils sont en train de faire avec l'IA.
François :
[35:16] Et moi, je suis persuadé que ChatGPT va proposer un autre abonnement plus cher, pour différencier effectivement les utilisateurs ultra-premium qui veulent tout, tout de suite et tout le temps, et ceux qui sont prêts à payer un peu et avoir quelques avantages, peut-être des fonctionnalités en avant-première, mais pas tout le temps. Ça, c'est sûr que ça va arriver. Parce qu'il ne faut pas oublier une chose, c'est que OpenAI, et on le voit avec Sam Altman, qui doit lever beaucoup d'argent, il va falloir qu'il fasse rentrer de l'argent d'argent dans la caisse. Et voilà, ça va être intéressant de voir quels vont être les modèles économiques d'Open AI.
Jérôme :
[35:53] C'est pour ça qu'ils nous vendent du rêve régulièrement en nous annonçant la super IA qui fera pas pas un moment, etc.
François :
[36:00] Vous avez vu en plus, il y a le chat vocal qui est déjà arrivé en théorie. Au moment où on enregistre ce podcast, c'est aujourd'hui que ça doit être disponible.
Jérôme :
[36:11] Oui, mais pas en France apparemment. pour des raisons mystérieuses.
François :
[36:16] Voilà, encore une fois, deux poids, deux mesures. Mais c'est intéressant de voir là aussi que la voix devient une nouvelle interface. Et en plus... optimisé, c'est-à-dire qu'il n'y a plus de temps de latence, ça écoute ce que vous dites, c'est multimodal, c'est ça qui est fort. Je ne sais pas si vous aviez vu la démo d'Open AI, mais vous montrez un animal à ce chat GPT vocal, il va pouvoir réagir, dire il est trop mignon, j'ai reconnu c'est un berger allemand, c'est un bébé, un truc incroyable, des perspectives de dingue.
Jérôme :
[36:54] J'ai vu un truc génial avec le GPT vocal, c'est quelqu'un qui accorde sa guitare. Je l'ai reposté d'ailleurs sur X. Il accorde sa guitare en interactif, si tu veux. La guitare, c'est mi, la ré, sol, si, mi. Donc, il joue le mi, mi, mi, mi. Non, là, c'est un peu trop bas. D'accord, je remonte. Non, là, c'est un peu trop haut. Ah, là, c'est parfait. Allez, on passe à la suivante. C'est incroyable.
François :
[37:22] Donc, l'oreille de l'IA. l'oreille de l'IA l'oreille parfaite de l'IA exactement incroyable c'est.
Bruno :
[37:30] Génial après ça sera le piano ça va être beau tu.
François :
[37:33] Sais qu'accorder un piano ça coûte une fortune mais oui parce qu'il faut qu'il y ait quelqu'un qui a l'oreille parfaite qui vienne enfin etc mais demain si t'es un appareil qui te dit le.
Jérôme :
[37:46] Piano il y a une autre difficulté c'est que il faut savoir le faire il faut un machin ça prend la clé il faut.
François :
[37:53] Prendre la clé etc Jérôme, tu économises beaucoup d'argent, tu fais ton abonnement.
Bruno :
[37:58] Tu as le GPT, puis tu te perds la clé.
François :
[38:01] Enfin voilà, mais pour vous montrer jusqu'où ça va.
Jérôme :
[38:04] Mais François, tu as fait un segment, comme dirait Bruno, vachement intéressant il n'y a pas longtemps sur Tech&Co, avec Luc Julia, sur l'IA. C'était top.
François :
[38:16] Il y avait Luc Julia. Luc Julia, Yves Maître et Michel Lévy-Provençal. C'est tous les trois, puisque vous venez débriefer dans Takenko. Et c'était vraiment très, très, très, très bien. Franchement, je vous invite à retrouver. C'est donc le replay de l'émission de mardi dernier. Donc, mardi 24 septembre. Et bon, voilà, Luc Julia, Yves Maître ont été incroyables.
Jérôme :
[38:42] Parce qu'eux, ils disent quoi ? Ils sont sur la ligne. oui, on va avoir l'IA qui sait tout faire ou bien on ne l'aura jamais ou alors on l'aura et ce sera très dangereux ?
François :
[38:54] Déjà, ils disent que ce n'est pas gagné pour OpenAI. Après, je ne vais pas tout vous raconter parce que ça vaut le coup de l'écouter et je le raconterai moins bien qu'eux. C'est surtout pour ça. Mais en gros, ils disent que OpenAI, est peut-être en train de terminer de manger son pain blanc parce que quand Google et Apple arriveront au niveau d'OpenAI, OpenAI va avoir un handicap, c'est qu'il n'a pas l'écosystème. Et c'est ce que disaient en fait Luc Julia et Yves Maître, c'est que demain, Apple a un niveau d'intelligence artificielle d'OpenAI avec toute notre data, nos mails, nos SMS, notre géolocalisation, nos habitudes, à quelle heure on se lève, à quelle heure on se couche, quand est-ce qu'on prend notre téléphone, ce qu'on fait, etc. Toute cette data, OpenAI ne l'a pas.
Bruno :
[39:48] Attention, François. Avec Apple Intelligence, ils l'ont sur les iPhones.
François :
[39:54] Oui, mais je me demande s'ils auront accès à ça.
Jérôme :
[39:58] Ah ben non, Apple nous promet que non.
Bruno :
[40:00] Je pense qu'ils vont offrir la possibilité aux gens de faire le pont entre les deux, d'ouvrir la page.
François :
[40:06] Parce que n'oubliez pas que ChatGPT sur iPhone, certes, va arriver, mais ce sera quand Apple Intelligence ne pourra pas répondre à la question, il fera appel à ChatGPT. Après t'avoir demandé ton avis. Et après avoir, pas ton avis, ton autorisation.
Jérôme :
[40:23] Oui, ton autorisation.
François :
[40:24] Tu vois ? Et en fait, c'est ce que disaient Yves et Luc, c'est que Google a un avantage, c'est qu'il a l'écosystème. Ils ont tout de nous, avec les mails, avec nos documents, ce qu'on serve, ce qu'on va voir sur Internet, etc. Ils ont la data. Apple a la data aussi. Donc, ils pourront nourrir leur intelligence artificielle. Alors qu'OpenAI, finalement, ils n'ont que l'IA. Ils n'ont pas la data. Et eux disaient que le problème, ça va être ça. quelle va être la réaction d'OpenAI pour s'ouvrir et essayer de récolter de la data, mais notre data, parce qu'avoir de la data de Madame Michu, ils en ont plein déjà mais c'est pas, intéressant, nous ce qui nous intéresse c'est de savoir quand tu vas rentrer dans ta voiture, que ton iPhone sache que tu es dans ta voiture et qu'il va dire, ah bah tiens François tu viens de recevoir deux SMS, est-ce que tu veux que je te les lise, il y a celui de ta mère et celui de Jérôme machin, etc. Ou bien, tiens la dernière fois tu es allé manger à cette pizzeria, tu vois des trucs qu'au panéa, il n'aura pas, en fait. C'est ça qui est fort.
Jérôme :
[41:29] C'est vrai, ils ont ce problème-là, pas de data, et ils n'ont pas d'autres business lucratifs.
Bruno :
[41:34] C'est là où je veux vous amener. François et Jérôme, est-ce que vous n'avez pas l'impression que le bidule qui est en train d'être développé par Johnny Evey et Sam Huckman, bidule mystérieux...
Jérôme :
[41:45] Mais c'est vrai ça ou c'est bullshit, il a démenti?
Bruno :
[41:48] Johnny Evey a l'air de dire oui.
François :
[41:52] Alors, justement, encore une fois...
Bruno :
[41:53] Ils ont eu du financement.
François :
[41:55] On a évoqué ce sujet, avec Luc Julia et Yves Maître. Luc connaît Jonathan Hive et me dit que, tout sympa qu'il est, il n'y comprend rien en tech. C'est un excellent designer, mais la tech, ce n'est pas son truc, en fait. Et il me dit, voilà, qu'est-ce qu'on va faire ? Qu'est-ce qu'il va faire, Jonathan Hive, avec Sam Altman. C'est quoi ? Un nouveau produit ? Mais franchement, eux, ils n'y croyaient pas. Ils n'y croyaient pas.
Bruno :
[42:25] J'ai hâte de voir. François, pendant qu'on lit dans tes bons coups, je ne sais pas si c'est le 19 ou le 20, mais je voulais absolument te remercier et saluer l'entrevue que tu as faite avec Joël Pinault, la patronne de l'IA chez Métal. Super.
François :
[42:39] Oui, oui. Et d'ailleurs, tu m'as devancé parce que tu l'avais eu en interview quelques jours avant, je crois.
Jérôme :
[42:43] Grande chercheuse québécoise en IA. Je resitue Joël Pinault, c'est une chercheuse québécoise en IA.
Bruno :
[42:50] Et qui dirige la recherche C'est la personne des, centres de recherche de méta de méta, oui, à travers le monde mais j'ai beaucoup aimé ce qu'elle a dit sur ton plateau C'était hyper.
François :
[43:07] Intéressant et je trouvais qu'en plus pour tout vous raconter, c'est vrai que la plupart du temps quand on interview ces porte-paroles français de boîtes américaines on le sait c'est, assez langue de bois, qui n'ont pas énormément de liberté d'expression. Et elle, franchement...
Jérôme :
[43:25] C'est une chercheuse, ce n'est pas une commerciale.
François :
[43:27] Mais tu vois, quand je lui pose la question de savoir s'ils n'ont pas été surpris de s'être fait damer le pion par Open AI, et qu'elle dit « Bah oui, franchement, Open AI nous a surpris, ils ont été meilleurs que nous sur certains trucs et tout », ça fait plaisir, tu vois, parce que ce ne sont pas les discours qu'on a habituellement. Mais ce qu'il faut dire.
Jérôme :
[43:46] C'est que derrière, tu avais l'attaché de presse en régie qui était là en train de...
Bruno :
[43:48] Ah, qui devait se mordre les doigts.
François :
[43:51] Écoute, ça, c'est son problème. Moi, si tu veux voir ce que je veux dire.
Jérôme :
[43:54] Ah, mais ça, c'est sûr. Moi, je suis d'accord. Vu ton point de vue, je préfère... Je suis de ton côté.
François :
[44:01] C'est vrai que c'était intéressant.
Bruno :
[44:03] C'est pour ça que je voulais te remercier.
François :
[44:05] Moi, j'étais surpris de la liberté d'expression. Merci beaucoup, Bruno. Mais c'est vrai que j'étais surpris aussi de sa liberté d'expression.
Jérôme :
[44:09] Et sinon, est-ce que vous avez testé les nouveaux joujoux ? Vous avez testé des trucs nouveaux, là, en IA, ce mois-ci ? il y a le truc d'Adobe, qui est arrivé, Firefly qui fait des vidéos mais je crois qu'il n'est pas encore ouvert au public, vous avez essayé des trucs sympas récemment ? pas à ma.
François :
[44:30] Connaissance pas à mon souvenir attends je réfléchis mais je vois pas.
Jérôme :
[44:35] Bruno je sais que toi tu es un adepte de cette IA qui est pourtant un peu honteuse c'est Grok, Grok de X et moi je suis d'accord avec toi mais moi aussi je me suis mis à l'utiliser pour faire des images c'est incroyable c'est mieux que Dali c'est beaucoup mieux.
Bruno :
[44:57] Ça n'a rien à voir on.
Jérôme :
[44:58] Est vraiment deux.
Bruno :
[44:59] Crans au-dessus au niveau de la qualité.
Jérôme :
[45:01] En termes de qualité et en termes de ce qui peut te sortir puisqu'il a moins d'interdits en fait il peut te faire des images même de personnes célèbres, etc etc. Ce que les autres ne sont pas très enclins à faire, en fait.
Bruno :
[45:16] Ah non, bien, il n'est pas chatouilleux par rapport au copyright.
Jérôme :
[45:21] Non, ils s'en foutent.
Bruno :
[45:22] Oui, c'est ce qu'on dira. Il y a quand même des interdits, il y a des choses qu'il ne peut pas faire, mais au niveau du copyright, donc ça permet d'avoir une certaine flexibilité dans la création. Moi, j'ai vraiment laissé, pour être transparent, j'ai laissé tomber tous les autres que j'utilisais et essentiellement, quand j'ai besoin de faire une image, je vais sur Croc, Évidemment, je suis un utilisateur payant de X et ça me permet d'accéder à Croc 2.0.
Jérôme :
[45:48] François, tu l'utilises ? Non, tu ne fais pas de dessin tu as passé l'âge de faire des images Non.
François :
[45:55] Mais j'ai eu la chance d'interviewer le fondateur de Grok de Sio il y a quelques mois de cela, qui était venu à Paris et c'est quelqu'un de super intéressant.
Jérôme :
[46:06] Tu parles bien du Grok de X parce qu'il y a deux Grok, il y a le Grok qui fait les processeurs Je pensais que vous parliez du Grok du Grok de Non, toi, c'est le groc avec un Q. Là, on parlait du groc avec un K. C'est ça.
François :
[46:20] Et d'ailleurs, ça pose un problème, cette histoire-là. Ces deux grocs qui sont sur le même segment du lien. Et le fondateur de groc...
Jérôme :
[46:29] Ils font pas la même chose. L'un fait des puces, l'autre fait des dessins. Oui, mais... Pour résumer.
Bruno :
[46:34] C'est plus près qu'Apple qui faisait des disques et l'autre qui faisait des ordinateurs.
François :
[46:40] Et tu vois, on est dans le même secteur. Et le patron de groc, qui n'a rien à voir avec Twitter, je lui dis « Mais ça ne vous embête pas qu'Elon Musk, si tout le temps groque comme ça, il me dit oui, oui, oui, je lui ai parlé gentiment, il ne m'écoute pas, mais je lui ai fait comprendre qu'en fait, on avait déposé le nom avant, qu'on était sur le même secteur et qu'il allait être obligé de changer, parce qu'autrement, on va aller l'attaquer en justice. » C'est ce qu'il avait dit. Parce qu'au bout d'un moment, voilà, il sent lui-même que ça pose un problème.
Bruno :
[47:10] Un même réputationnel.
François :
[47:12] Qui va être obligé de changer de nom.
Bruno :
[47:13] De toute façon. Et même un problème réputationnel, c'est même plus une question de marque de commerce.
François :
[47:18] Parce qu'il n'y a que nous qui savons qu'il y a deux grocs, en fait. Le Q et le K. Oui.
Jérôme :
[47:25] L'autre est plus B2B que B2C, celui que le groc. Pour l'instant. Pour l'instant. C'est sûr. Très bien. Bon, écoutez, j'allais dire on s'approche de la fin, mais non, on n'est pas encore à la fin. Je ne vais pas vous libérer tout de suite parce qu'il y avait d'autres choses
Jérôme :
[47:42] est-ce qu'il y a d'autres choses dans l'actu du mois qui vous a marqué moi j'avoue que ce.
Bruno :
[47:47] Qui m'a marqué c'est le fait que vous soulignez les 10 ans de Netflix en France.
Jérôme :
[47:52] Alors oui.
Bruno :
[47:53] Probablement parce que je suis pas touché du tout du tout du tout mais pourquoi ils font autant de bruit autour des 10 ans de Netflix en France.
François :
[48:00] C'est vrai ça mais alors moi je me sens visé parce que j'ai fait une émission.
Bruno :
[48:04] Spéciale, ah oui toi t'en as fait une complète mais partout.
François :
[48:07] C'était partout oui mais parce que Alors peut-être de ton côté, ça n'a pas été aussi flagrant, mais Netflix, il y a dix ans, a complètement changé la manière dont les Français ont regardé la télé.
Bruno :
[48:21] Parce que vous aviez Canal+, ça va ?
François :
[48:24] Oui, mais... Oui. Mais, si tu veux, on n'avait pas autant de choix que vous en termes de contenu de qualité. Et de VOD, de SVOD.
Jérôme :
[48:38] Surtout.
François :
[48:39] Voilà. Pour avoir des séries, tu n'avais pas le choix. Soit tu attendais, soit tu payais 20 euros la saison, ce qui était débile pour une série, tu vois, soit tu piratais. je suis désolé mais c'était comme ça et tu piratais parce que t'avais pas le choix parce que si tu voulais avoir la saison 2 de ta série préférée, t'avais pas envie d'attendre un an qu'elle passe sur M6 pour après pouvoir la regarder et en fait Netflix a apporté d'un coup tout ce que vous vous étiez en train de mettre en place je pense aux US depuis pas mal de temps et, ça a changé la manière dont on a tous regardé la télé le beach watching, le matching, des contenus, cette sensation de buffet à volonté, si tu veux, tu sais, de contenu infini que tu peux scroller et tu choisis ce que tu as envie de voir, des séries, des films, des docs, etc. Donc, c'est vrai que ça a changé pas mal de choses. Et puis, c'est un sujet aussi qui intéresse les gens. Et c'est pour ça que moi, je me suis dit, tiens, je vais essayer de faire une émission là-dessus. Et ça a super bien marché. parce que j'ai eu une porte-parole de Netflix France et puis après parce qu'on a débriefé tu vois sur ce sujet et c'était intéressant c'était intéressant.
Bruno :
[49:55] Moi j'allais regarder au complet mais je me demandais pourquoi ouais voilà.
François :
[49:59] Mais je pense que c'est parce qu'il y a eu un avant et après dans le divertissement à la télévision avec l'arrivée de Netflix.
Jérôme :
[50:05] À l'époque quand ils sont arrivés c'était pas du tout la situation qu'on a aujourd'hui, aujourd'hui on a toutes les plateformes, on a du Amazon Prime qui était pas là, aujourd'hui il y a du Paramount même Canal qui comme tu le disais, occupait ce terrain là ils se sont un peu réinventés ils se sont rajeunis ils ont fait des efforts Canal Play c'est ça ? My Canal voilà donc ça a bousculé quand même vachement l'écosystème c'est rigolo et François rappelle-toi on était à la soirée de lancement de Netflix en France, tu te souviens ? sur les bords de Seine sous un pont, et c'était étonnant parce que effectivement nous ça nous intéressait parce que Netflix commençait quand même beaucoup à buzzer aux Etats-Unis ils avaient bien révolutionné du truc il y avait l'histoire, ils avaient abandonné le DVD pour passer à la vidéo, en ligne et à de la vidéo comme dit François à profusion donc il y avait déjà ce truc, on savait que ça existait ça nous faisait rêver et le fait que ça arrive en France c'était un peu voilà enfin on va être servi quoi Et puis.
François :
[51:12] L'aspect un peu technologique, technique, moi, il y a eu avant et après Netflix. Netflix a apporté la 4K, a démocratisé la 4K en France. Avant, tu n'avais quasi pas de 4K. Là, d'un coup, ils sont arrivés avec des contenus en super qualité, avec un son et une image qu'on n'avait pas directement sur une télé connectée. C'est ce qui m'a poussé à m'offrir une télé 4K. Parce qu'avant, il n'y avait pas de contenu 4K. Netflix l'a apporté. Et puis, c'est une boîte d'ingénieurs, Netflix, avant tout. c'est eux qui ont c'est l'algo de.
Jérôme :
[51:44] Recommandation qui était.
François :
[51:45] Révolutionnaire le streaming moi je me souviens j'ai eu la chance de discuter avec Rita Stings qui m'expliquait que, leur obsession à l'époque alors moi maintenant parce que le haut débit commence vraiment à s'installer partout mais il y a, 15 ans quand Netflix a été lancé aux Etats-Unis le haut débit n'était pas partout et eux leur obsession c'était de faire passer avec le moins de débit possible une qualité d'image la meilleure possible et, ils y sont arrivés ça me fait penser un peu à la lubie du patron de Spotify je sais pas si vous vous souvenez mais lui il voulait que dès qu'on appuie sur la chanson elle parte c'était ça son obsession il lâchait pas les ingénieurs à l'époque il voulait que dès qu'on appuie pas de sa part il voulait gagner des dizaines de millisecondes et bien Netflix c'était pareil avec la vidéo il voulait que tout parte tout de suite et que même si tu avais une connexion dégueulasse, tu puisses avoir une qualité d'image très bonne. Ça, c'est vraiment, si tu veux, c'est presque plus important que le reste chez Netflix. C'est vraiment leur technologie.
Bruno :
[52:54] À cette époque-là, François, quand ils étaient justement à jauger et à maximiser les demandes, moi, je me souviens d'avoir fait un reportage à l'époque et on était capable de montrer que Netflix utilisait tellement, ils poussaient la machine au maximum, ils utilisaient la moitié de la bande passante disponible sur le continent.
Jérôme :
[53:10] Oui, oui, oui. C'était fou, là.
François :
[53:11] Oui, c'est dingue. Incroyable.
Bruno :
[53:13] Et pour l'anecdote, je vous dirais, je ferai... Miakulpa, j'ai encore 4 DVD de Netflix que j'ai jamais tourné.
Jérôme :
[53:22] Que t'as pas rendu ? Oh le vilain !
Bruno :
[53:24] Je les ai contactés et ils m'ont dit non vous pouvez les garder, mais quand même.
François :
[53:27] Oh c'est mignon. Ouais c'est cool. C'est une belle boîte.
Jérôme :
[53:33] Et après pour boucler Netflix, moi je pense que c'est comme Uber. C'est le truc, quand il est arrivé, qui a totalement refondu leur marché.
Bruno :
[53:45] Ils ont réinventé le marché de la vidéo. Mais tu vois, à Paris, Uber, c'était, je pense, la deuxième ville. Parce qu'il y avait eu San Francisco, où ça fonctionnait.
François :
[53:55] Parce que le fondateur d'Uber a eu l'idée à Paris. À l'époque, c'était le Web3.
Bruno :
[54:01] Exactement.
François :
[54:03] Qui était organisé par Loïc Lemaire, on s'en souvient. Jérôme, on se tapait le Web3 chaque année. Et il avait invité le patron d'une boîte qui s'était dit, mais mais il attendait son taxi, tu vois, comme un con devant la route du Web3. Et il s'est dit, mais il faut que j'invente un truc qui me permette de commander mon taxi depuis une appli, quoi. Un truc tout bête. Mais le mec, voilà, il a eu l'idée qu'il fallait au bon moment. La technologie était prête. Finalement, tu vois, les réseaux étaient là déjà. Les smartphones existaient.
Bruno :
[54:37] Mais c'est intéressant parce que ça, moi, je me souviens d'avoir été à cette édition où il était revenu avec les voitures, noire qui permettait aux participants de se promener. Et moi, ça a été ma première rencontre. Je n'ai pas eu besoin d'aller à San Francisco. C'était à Paris l'année d'après où les voitures étaient là. J'avais trouvé ça vraiment impressionnant.
François :
[54:56] Ça fait un moment sacré séisme ça aussi même au niveau social les taxis.
Jérôme :
[55:01] N'ont pas apprécié mais le client, a clairement il a choisi il y a un autre anniversaire dont on reparlera peut-être le mois prochain parce qu'il va avoir lieu le mois prochain c'est les 30 ans de Netscape le 13 octobre Netscape aura 30 ans ça aurait été la licence de Netscape Est-ce que ça vous parle, ce truc-là? Je suis sûr que parmi ceux qui nous écoutent, il y a des gens à qui ça parle tout à fait et d'autres pas du tout, parce que 30 ans, ça fait quand même... C'est une autre époque. Bruno, toi, ça te dit quelque chose?
Bruno :
[55:38] Moi, ça me dit quelque chose parce que...
Jérôme :
[55:40] C'est toute ta jeunesse.
Bruno :
[55:41] Je suppose que c'est ma jeunesse. Non, mais c'est ça. Mais il y a 30 ans, moi, ça fait 30 ans que je couvre de la tech en 2024. Et moi, je me souviens très bien, à l'époque, quand j'ai commencé, c'était avec Mosaïque. Et je me souviens de Netscape, qui dit, nous, on est arrivé, on a bonifié Mosaïque, c'est une version commerciale. Et je me souviens, je l'ai quelque part dans mes tiroirs, la première version.
Jérôme :
[56:02] Donc, navigateur Internet.
Bruno :
[56:03] Oui, c'est important de mentionner. Et donc, à l'époque, je l'avais reçu par la poste. C'était sur un CD, un CD-ROM, pardon. Et puis, donc, j'avais reçu ça, je l'avais installé dans mon ordinateur. J'ai dit, oh, wow! Et donc, ça a changé l'expérience parce que déjà, Mosaïque le faisait un peu, mais on passait du monde textuel au mode graphique. et Netscape, c'était la panacée.
François :
[56:28] Avec un bon modem 56K.
Bruno :
[56:31] Non, tu es fou, 24K.
François :
[56:33] 24K, pardon. Donc, tu mettais un quart d'heure pour t'afficher ta home page.
Bruno :
[56:37] Déjà.
François :
[56:38] Ça, c'était cool.
Bruno :
[56:39] Mais tu sais que je me suis déjà fait engueuler par des auditeurs parce que au départ, c'était plus 12-200, mais à un moment donné, j'ai fait une émission spéciale et c'était pour... ça s'adressait à des chercheurs de l'Internet de par la planète. Et puis, j'avais osé encoder mon fichier en 28.8. Et j'avais eu des courriels qui étaient rentrés en masse en disant non, mais vous n'avez pas à en penser à nous, on est seulement à 12.400 ou je ne me souviens plus ce que c'était à l'époque. Mais à l'époque, c'était important parce que tu en connais pour un certain niveau. Et si tu n'avais pas le niveau, personne n'écoutait en dessous. Là, aujourd'hui, ça a bougé, ça fluctue. Mais, ah non, c'était quelque chose.
François :
[57:18] – C'était la belle époque.
Bruno :
[57:19] – Le Far West.
Jérôme :
[57:20] – Mais toi, Tu l'as utilisé, toi, François, Netscape ?
François :
[57:23] Très peu, très peu, parce qu'en fait, moi, j'ai commencé assez tardivement à m'intéresser à Internet. Je pense que ça devait être en 97, 98. C'était avec Explorer, j'imagine. Il y avait déjà Internet Explorer. Alors, il y avait un peu de Netscape encore, mais je ne sais pas. Je suis arrivé plus tard. Moi, c'était déjà des modems 92. Tu sais, le truc.
Bruno :
[57:44] Oui, c'est juste avant les liens ISDN. Oui.
François :
[57:48] C'est ça. Et après, il y a eu l'ADSL qui est arrivé en 2000, 2001. Moi, je me souviens, ma première connexion ADSL, je me roulais par terre de plaisir. Je passais de 56K à 512K. On faisait x10.
Bruno :
[58:05] Ah mais c'est ça, à chaque fois...
Jérôme :
[58:06] Et après, il y a eu la fibre.
Bruno :
[58:08] Ah ben alors, c'est un soin pratique.
Jérôme :
[58:11] C'est une blague familiale chez moi. Je vais vous raconter une anecdote familiale personnelle. un jour je rentre à la maison et je dis à ma femme grande nouvelle, très grande nouvelle elle me regarde et me dit qu'est-ce qu'il y a t'as gagné au loto, on va avoir la fibre ils ont installé la fibre dans l'immeuble et c'est vrai que moi j'étais comme toi François j'étais sur un petit nuage mais c'était une émotion qui n'était pas tout à fait partagée oui mais ça je comprends je sais ce que c'est je comprends tout à fait mais après quand ça marche pas ces mêmes personnes.
François :
[58:44] Te disent « Ah, il n'y a pas de Wi-Fi, qu'est-ce qui se passe à RAM ?
Jérôme :
[58:46] » C'est là où les enfants sortent de la chambre. Quand tu n'as pas vu tes enfants depuis longtemps, tu coupes le Wi-Fi. « Ah, mais ils ont l'air sympas, finalement !
François :
[58:53] » « Ils vivent, finalement !
Jérôme :
[58:55] » Voilà, Netscape, qui a été racheté par AOL en 1998 et qui a disparu en 2003. Ça n'existe plus, Netscape.
Bruno :
[59:04] Si vous êtes nostalgique, vous allez faire un tour sur goulielminetti.com et j'ai gardé l'archive du site RadioNet que j'avais fait il y a 30 ans et c'est optimisé pour Netscape 1.0.
Jérôme :
[59:16] Génial !
Bruno :
[59:17] Il y a la mention en bas, c'est drôle.
Jérôme :
[59:19] Voilà, on va finir là-dessus. Voilà, des choses que vous n'entendrez dans aucun autre podcast, quand même. Des souvenirs de pionniers du numérique.
François :
[59:28] Je ne sais pas si c'est bien, ça.
Jérôme :
[59:30] Oui, bien sûr. Merci les amis. François Sorrel. François, on te retrouve dans Tech & Co tous les soirs, n'est-ce pas ? Oui.
François :
[59:42] Et si vous voulez écouter Jérôme dans Tech & Co, ce sera l'émission du mercredi soir donc du 25.
Jérôme :
[59:48] Et puis Bruno toi on te retrouve tous les jours dans mon carnet le podcast et dans 120 secondes de texte ouais.
Bruno :
[59:56] Et ça c'est quand je suis pas à Nashville avec François mais ça c'est une autre histoire on.
Jérôme :
[1:00:00] En parlera le mois prochain Nashville voilà on l'avait pas dit au début donc c'est à Nashville que vous allez passer votre lune de miettes on vous.
François :
[1:00:06] Racontera tout ça en temps et en heure on fera.
Jérôme :
[1:00:09] Une vidéo en direct du studio ouvrez bien vos yeux et on en reparle le mois prochain, Merci les amis, merci à vous qui nous avez écoutés, en podcast ou en vidéo sur Youtube bien sûr n'oubliez pas de laisser un petit commentaire les petites étoiles sur les plateformes de podcast c'est très important pour le référencement et puis vous pouvez nous écrire, communiquer via les réseaux sociaux ou bien via le site mondenumérique.info et abonnez-vous à la newsletter François, Bruno, j'espère que vous allez être abonnés à la newsletter, de Monde Numérique C'est.
Bruno :
[1:00:41] Là que je m'informe au quotidien.
Jérôme :
[1:00:42] Sinon je suis arrêté salut salut le grand débrief de monde numérique vous était présenté en partenariat avec FreePro, le meilleur de free pour les entreprises.