Retour sur les annonces Microsoft à l'occasion de l'événement "Ignite 2024", notamment un mini PC et une future version de Windows en réalité virtuelle.
Chaque semaine, on commente l'actu tech de part et d'autre de l'Atlantique avec Bruno Guglielminetti (Extrait de L'HEBDO).
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Microsoft a mis le paquet à l’occasion de sa conférence “Ignite 2024” à Chicago : pas moins de 800 annonces, dont un mini-PC sur le modèle des Chromebooks et une future version de Windows compatible avec le casque Quest de Meta.
Côté intelligence artificielle, on revient sur mon histoire d’amour avec ChatGPT, auquel j’ai demandé tout ce qu’il connaissait sur moi. Sa réponse n’est pas triste et elle soulève un paradoxe : comment bénéficier d’IA performantes sans tout leur révéler sur nous-mêmes ?
Pour conclure, découvrez les sommaires de nos émissions respectives. Bruno s’intéresse cette semaine au réseau RISQ au Québec et à un supercalculateur quantique. De mon côté, je vous emmène dans l’univers de l’éducation avec une plongée dans l’utilisation de l’IA, en collaboration avec un chercheur spécialisé et une rencontre avec Luc Julia à propos de l'apprentissage des langues.
Transcription :
Jérôme :
[0:07] Salut Bruno Guglielminetti.
Bruno :
[0:10] Salut Jérôme Colombain.
Jérôme :
[0:11] Ravi de te retrouver. Quel temps fait-il à Montréal?
Bruno :
[0:14] Beaucoup plus beau qu'à Paris. Chez nous, la neige n'est pas encore arrivée. En tout cas, à Montréal, la neige n'est pas là, tandis que chez vous.
Jérôme :
[0:21] C'est visionnel. Et puis c'est un sujet de discussion. Au moment où on enregistre, effectivement, on est sous la neige. Mais je pense qu'au moment où les gens écouteront, apparemment, ce sera le redou.
Bruno :
[0:31] Ce sera la côte d'Azur à Paris.
Jérôme :
[0:33] Exactement. Dis-moi, Bruno, cette semaine, c'est Microsoft qui a fait l'actu sur ton continent, en plus.
Bruno :
[0:40] Oui, à Chicago, c'était la grande fête annuelle de Microsoft. Je pense qu'ils ont balancé quelque chose comme 800 annonces. C'est énorme. Beaucoup de services, beaucoup de nouvelles fonctionnalités. J'en ai parlé presque tous les jours dans 120 secondes de tech. Mais il y a deux trucs que je trouve importants. Il y en a un, notamment, c'est l'arrivée du mini-PC dans l'univers Windows. Ça fait longtemps que ça existait du côté des Macs, mais là, c'est comme si c'est, j'allais dire le baiser du Judas, c'est pas ça, mais c'est la première fois que Microsoft embrasse ce genre de petit boîtier, alors que ça fait un moment que ça existe aussi dans le monde Windows, mais ce petit boîtier qui va permettre d'utiliser de façon plus simple et de façon plus discrète le monde Windows. Alors ça, c'est une très bonne nouvelle.
Jérôme :
[1:29] Alors, c'est bien, c'est marrant, ça arrive après l'annonce d'un nouveau Mac Mini.
Bruno :
[1:34] Ben oui, quel add-on.
Jérôme :
[1:36] Voilà, mais ce n'est pas du tout la même chose, si j'ai bien compris. C'est un petit appareil qui est réduit à sa plus simple expression. C'est une espèce de terminale idiot, en fait, non?
Bruno :
[1:45] Ben, pas vraiment idiot parce qu'il y a quand même un processeur qui roule là-dessus. Mais c'est vrai que c'est beaucoup plus près d'un Chromebook qui permet d'accéder à l'écosystème de Google en ligne que le Mac Mini qui permet quand même de faire du montage vidéo super puissant. Sauf que, pour la majorité des gens qui nous écoutent, ce type de mini ordinateur-là qui coûte quelque chose comme 350 $ US, ça va faire amplement l'affaire. Et c'est pour ça que je trouve ça intéressant. Et quand je disais que je trouvais ça intéressant que Microsoft embrasse ce type d'outil-là, c'est que tranche de vie. Moi, ça fait un moment, maintenant que j'ai laissé tomber la grande tour dans mes outils Ah bah oui, mes outils, pour utiliser un petit Mac, pas un Mac mini, mais un PC mini. C'est un truc chinois, mais j'adore ça. Ça prend beaucoup moins de place. Ça me donne le même rendu. Je fais du montage audio-vidéo là-dessus. Et c'est beaucoup plus simple et c'est discret.
Jérôme :
[2:42] Oui. C'est amusant. Et donc, tu as ton... C'est quand même ton ordi fixe et tu as à côté un ordi portable, c'est ça?
Bruno :
[2:48] Oui. L'ordi portable, ça, c'est autre chose. Ça, c'est un Mac et puis je l'utilise quand je pars sur la route faire des histoires.
Jérôme :
[2:55] Petite parenthèse dans notre débrief, mais c'est vrai que c'est amusant. Moi, ce n'est pas la même configuration. Moi, j'utilise uniquement un portable, en fait.
Bruno :
[3:04] Tu ne m'as pas dit que tu avais une salle de serveur, toi.
Jérôme :
[3:07] Si, si, absolument. Il y a quatre personnes en permanence qui se rôlaient, plus la sécurité, plus la climatisation, etc. Voilà, j'ai dû supprimer la moitié de mon appartement. Non, plus sérieusement, moi, j'avais à un moment ça, deux ordi, un fixe et un portable. Et puis, en fait, je suis revenu. Ce n'était pas mal parce que les documents synchronisé automatiquement, mais il y avait quand même parfois des petites surprises et des petits délais. Et du coup, je suis revenu à la configuration uniquement le portable, le laptop. Et moi, je passe tranquillement, allègrement, du bureau à d'autres pièces de la maison ou ailleurs, etc. Mais j'emporte toujours ma machine que je branche et que je débranche ensuite sur un grand écran.
Bruno :
[3:42] Mais toi, tu as une grande résidence. Moi, j'ai un petit appartement.
Jérôme :
[3:45] Mais c'est cela, oui. N'importe quoi. À part ça, Bruno, il y avait aussi...
Bruno :
[3:48] Mais il y a autre chose, là.
Jérôme :
[3:49] Oui.
Bruno :
[3:50] Je ne veux pas qu'on l'oublie.
Jérôme :
[3:52] Non, on ne va pas l'oublier, ne t'inquiète pas. Déjà, il y avait un truc qui a retenu mon attention cette semaine sur les agents d'intelligence artificielle. Mais on ne va pas en parler. Tu en as parlé cette semaine. Absolument. J'ai fait un billet un peu spécial là-dessus parce qu'il y a plein de choses à dire. Mais surtout, si on reste sur le côté matériel, il y a eu des annonces également en matière de réalité virtuelle et de réalité augmentée.
Bruno :
[4:15] Là, tu penses au Quest, le casque de méta, qui va permettre à compter, c'est dans deux semaines, deux, trois semaines, à compter de décembre, qui va maintenant accueillir Windows 11 dans son écosystème. Et donc, les gens, un peu comme le Vision Pro, mais à 4 500 $ de différence.
Jérôme :
[4:33] De moins?
Bruno :
[4:35] De moins. Ils vont pouvoir, donc, à partir d'un Quest 3 ou d'un Quest 3S.
Jérôme :
[4:41] Accéder… Qui coûte déjà beaucoup moins cher que le Vision Pro lui-même.
Bruno :
[4:44] Bien, 4 500 $ de moins.
Jérôme :
[4:45] Oui, voilà, c'est ça.
Bruno :
[4:46] C'était ça, ma blague.
Jérôme :
[4:48] OK, pardon. Oui, oui, non, mais c'est vrai. Parce qu'en fait, Microsoft, là, ce n'est pas un appareil Microsoft. c'est juste Windows 11 qui va devenir compatible avec le Quest.
Bruno :
[4:56] J'aime bien ton juste, mais oui, effectivement. Quand même, ton mot a été choisi.
Jérôme :
[5:03] Pardon, excuse-moi de minimiser ton idole Microsoft et ton idole Windows. Pardon.
Bruno :
[5:08] Non, je t'ai pardonné.
Jérôme :
[5:10] Bon, je t'ai interrompu. Fini ta démonstration.
Bruno :
[5:14] Oui, non, c'est ça. Alors, ce que je te disais, c'était que donc, à partir du mois de décembre, pour les gens qui possèdent un de ces deux casques-là, dépendamment de la version, vous pourrez accéder à des écrans Windows 11 sur votre casque comme si vous étiez devant votre ordinateur. Exactement ce que le Vision Pro fait pour beaucoup plus cher. Et ça, je trouve que c'est une très bonne nouvelle pour les gens qui ont investi ce 500 $ dans un casque parce que ça permet de pouvoir l'utiliser pas uniquement pour le divertissement, mais maintenant de l'utiliser avec plusieurs écrans devant soi et de vraiment pouvoir travailler, accéder à des documents, regarder des films, si on veut, si on utilise son ordinateur pour ça. Mais je trouve que c'est une très bonne nouvelle pour les gens qui veulent travailler de plus en plus dans un environnement immersif.
Jérôme :
[6:00] Ça veut dire qu'effectivement, c'est peut-être vraiment une des directions pour le futur. On parlait à l'instant de nos configurations respectives. Demain, peut-être qu'on utilisera de temps en temps le laptop, le portable, de temps en temps l'ordinateur de bureau ou plus vraisemblablement à la place, le Quest pour avoir, enfin le Quest, ou en tout cas un masque connecté pour son environnement de travail. C'est peut-être ça vraiment la configuration de demain, tranquillou dans le fauteuil. Et chez Microsoft, ils ont appelé ça comment? L'informatique spatiale? Spatial Computing? Comme chez Apple?
Bruno :
[6:37] C'est drôle, parce que tu dis ça, puis ça m'a bien fait rire. À un moment donné, il y a des gens qui disaient qu'ils devaient laisser tomber le nom copilote pour parler de Microsoft Intelligence. C'est pour te dire comment il y a des gens qui regardent de l'autre côté de la clôture. Mais non, pour le moment, on est dans du... c'est le service Windows. Windows.
Jérôme :
[6:57] Windows. Bon, écoute, non, mais c'est... en tout cas, c'est vraiment... c'est une annonce intéressante, je suis tout à fait d'accord. On a hâte de voir si c'est aussi bien en vrai que dans la petite vidéo de démonstration. Parce que, bon, parfois, on peut avoir des surprises sur ce truc-là.
Bruno :
[7:14] Jérôme, moi, pendant que... soyons vraiment transparents, pendant qu'on on branchait nos caméras, nos fils et compagnie. Tu me racontais que tu viens de faire une expérience avec ChatGPT à ton sujet. Ça, ce n'est pas du narcissisme. Donc, tu as demandé ce qu'il savait à ton sujet.
Jérôme :
[7:31] Oui, alors bon, ça c'est un truc classique, depuis longtemps, on se dit, sur ChatGPT, c'est les premiers tests qui avaient été faits, on se dit, on teste, est-ce qu'il me connaît, etc. Mais là, bon, ChatGPT, c'est devenu un ami pour beaucoup de gens, et notamment pour moi.
Bruno :
[7:45] Une amie dans ton cas.
Jérôme :
[7:46] Alors oui, pour la version vocale, c'est une amie, mais sur mon ordinateur, je ne sais pas, je vois plutôt comme un ami. Bref, de toute façon, il ne parle pas, c'est que du texte. Mais je lui ai demandé ce qu'il savait sur moi. et effectivement sa première réponse était étonnante parce qu'il m'a dit pas du tout mais moi je ne sais rien je ne connais pas votre nom je ne connais pas vos goûts vos machins etc, je lui dis bon alors par rapport à tout ce que je t'ai, raconté et demandé ces derniers mois qu'est-ce que tu pourrais est-ce que tu pourrais brosser mon portrait et alors là là il s'est lâché il m'a tout sorti donc en détail ça s'intitulait les portraits de Jérôme Colombin, il y a tout, il me parle de mon travail, il me dit, il sait que j'ai une voiture électrique, il sait que j'aime la ratatouille, il se trompe un petit peu, il sait que j'ai des amis qui s'appellent François Sorel et Bruno Guillerminetti, et puis il se trompe un peu, enfin je dirais qu'il y a, j'ai fait un épisode spécial de Monde Numérique pour raconter tout ça parce que je trouve que c'est hyper intéressant, c'est exact à 80-90% on va dire, mais il y a une petite marge pas d'hallucination de confusion en réalité il me sort que j'ai un chien que j'aime la trompette etc et en fait, c'est ce que j'explique dans ma chronique c'est que je pense que ça vient en réalité de recherches qui ont été faites non pas pour moi Non pas par moi, mais plutôt par ma fille ou par ma femme qui utilise le même compte parfois.
Bruno :
[9:15] Et l'autre, une serait intéressée par la trompette et l'autre voudrait un chien.
Jérôme :
[9:18] Alors, sur le chien, ça ne me surprend pas. Sur la trompette, j'avoue que je suis tombé des nus. Je ne sais pas d'où vient cette histoire de trompette.
Bruno :
[9:23] Mais est-ce que ChatGPT pourrait avoir un accès plus direct à ton subconscient ? C'est la question que je me pose.
Jérôme :
[9:30] Je ne sais pas. Je ne vais pas poser la question. En revanche, je lui ai posé plein de questions. Je lui ai demandé si ce n'était pas un peu gênant qu'il sache tout sur moi. alors il s'est défendu, il m'a dit que non c'était pour mettre plus de contexte dans les réponses et je pense que c'est ça le point qui est important, c'est que on pourrait par rapport à cette anecdote que je raconte, avoir peur et se dire oh là là mais c'est horrible, c'est nos données qui sont à nouveau captées mais en réalité c'est vrai que c'est très intéressant qu'il fasse ça parce que ça lui donne de la mémoire ça lui donne beaucoup de profondeur et par exemple aujourd'hui quand je lui demande de me faire un petit travail sur de me faire une petite bio de me rédiger un petit portrait de moi dont j'ai besoin pour le boulot, etc. En deux clics, en trois mots, il me le fait parce qu'il me connaît déjà. Du coup, j'apprécie énormément qu'il me connaisse. Je lui parle de ma formation au podcasting, donc j'en ai beaucoup parlé. Quand je lui pose des questions là-dessus, il sait tout. Il sait comment ça s'appelle, il sait combien ça coûte, il sait quand ça a été préparé. C'est ça aussi. On rentre, se trouve dans un nouveau paradoxe où, d'un côté, on va avoir envie que les IA sachent tout de nous, mais d'autre côté, ça risque aussi de poser des problèmes de vie privée.
Bruno :
[10:37] Mais je t'écoute, puis j'ai l'impression que la prochaine étape dans l'interface relationnelle de l'intelligence artificielle, ça va être de commencer à apprendre des nouvelles, par exemple, de dire, puis, comment ça fonctionne ton podcast? Comment va tel projet que tu as démarré? Là, on va avoir, ça sera rendu à un autre niveau.
Jérôme :
[10:55] Ah ouais, bien sûr. Mais c'est déjà un peu ça. Tu peux déjà... C'est ça aussi. Je me demande si on ne pourrait pas lui poser des questions du genre « Quand est-ce que ma voiture est tombée en panne et puis il va me ressortir la date ? » « C'était quoi le problème ? » etc. Une espèce de mémoire annexe. Alors quand tu vois que par exemple dans les écoles, les enfants confient de plus en plus leurs devoirs à ChatGPT et que les profs sont en panique et qu'ils se demandent à quoi ça sert de donner devoir à la maison, c'est la preuve qu'une fois, de plus en plus, on va transférer une partie de notre cerveau dans ces cerveaux artificiels.
Bruno :
[11:30] Mais tu vois ce que tu dis, ça c'est parce que c'est chat GPT, mais si tu utilises copilotes, mais si tu utilises copilotes, ou tu utilises Gemini, qui sont embarqués dans leur écosystème.
Jérôme :
[11:42] Eux ont accès à cette information.
Bruno :
[11:44] Exactement. Alors, ta panne, ton rendez-vous et le dernier resto où tu as été, ces outils-là, eux vont le savoir parce qu'ils ont accès à cette information-là. Et c'est là la différence aujourd'hui entre ChatGPT et les autres.
Jérôme :
[11:57] Je ne sais pas s'ils le sauront, en tout cas, est-ce qu'ils diront qu'ils le savent ? C'est-à-dire que ça voudrait dire qu'ils vont, comme ça, agréger plein d'infos. Il va falloir donner des autorisations, il y aura des niveaux d'autorisation, tu vois, ce ne sera pas open bar par défaut, en réalité. Parce qu'il faut savoir quand même, il faut dire aux gens qui pourraient être inquiets de cela qu'on peut se protéger contre ça, il y a des réglages à faire. On peut dire à ChatGPT de ne pas tout enregistrer. Déjà, quand on n'a pas la version payante, je crois qu'il enregistre moins de choses, il a moins de mémoire. Ensuite, on peut demander un effacement des données après coup. On peut lui demander qu'il oublie des choses, etc., etc. Mais, en tout cas, tu parles de copilote, etc., l'expérience que j'ai faite, je crois, d'après les retours que j'ai eus sur les réseaux sociaux, c'est à peu près la même chose avec Claude d'Entropique ou avec d'autres IA, en fait.
Bruno :
[12:50] Avec Mistral, par exemple. D'ailleurs, parlant de Mistral.
Jérôme :
[12:53] T'as vu?
Bruno :
[12:53] Non, mais ils ont, avec leur chat ou leur chat, ils ont monté d'un cran. Ça commence à être compétitif avec Claude. On ne me solétait pas auparavant, mais là, ça l'est. Moi, je l'ai utilisé quelques fois cette semaine et j'étais vraiment agréablement surpris du rendu.
Jérôme :
[13:11] Donc, t'es content des petits français, de l'IA à la française, alors?
Bruno :
[13:14] Comme on dirait chez nous, ils sont pas pires.
Jérôme :
[13:18] Ça promet. De quoi parles-tu cette semaine? ton podcast, dans ton monde carnet, Bruno.
Bruno :
[13:24] Écoute, dans mon carnet cette semaine, notamment, je parle avec le grand patron du RISC, qui est le grand réseau informatique qui dessert le monde de l'éducation postsecondaire et le monde de la recherche au Québec. C'est leur 35e anniversaire. C'est un peu eux qui sont derrière l'histoire du réseau Internet au Québec. Et puis, c'est un clin d'œil à leur savoir-faire. Aussi, puisqu'on est dans le monde de l'informatique au Québec, il y a Calcul Québec qui est l'organe qui gère la super puissance de calcul pour les centres de recherche, qui vient de rendre disponible son ordinateur quantique. Un ordinateur quantique québécois, fait entièrement au Québec. De A à Z.
Jérôme :
[14:08] Entièrement à la main, il fonctionne à la poutine? Non, pardon.
Bruno :
[14:11] Oui, non, au caribou.
Jérôme :
[14:12] Il fonctionne au caribou.
Bruno :
[14:14] Exactement. D'ailleurs, il sent le sapin. Je t'inviterai quand tu passerais à Montréal. Et puis sinon, je parle avec un avocat qui vient nous raconter des histoires abracadabrantes de l'utilisation de l'intelligence artificielle et des poursuites qui ont été autour de l'utilisation de l'intelligence artificielle générative. C'est loufoque comme histoire et c'est Gaspard Petit qui vient nous parler de ça. Alors, ça ressemble à ça. Sinon, de ton côté, tu nous parles de quoi ?
Jérôme :
[14:46] Cette semaine, mon cher Bruno, je parle de ChatGPT, bien entendu, mais ChatGPT pour les enfants et en tout cas pour les collégiens et leurs parents et leurs enseignants, avec un chercheur français.
Jérôme :
[14:58] Pierre-Yves Oudéyer, qui a écrit un bouquin sur l'IA. C'est pas moi, c'est l'IA, c'est comme ça que ça s'appelle. C'est un livre très facile d'accès, très illustré et tout. Et derrière ça, en fait, c'est toute la question de comment utiliser l'intelligence artificielle quand on est un ado aujourd'hui et quand on est un élève aussi. Et ça tombe pile-poil puisque justement OpenAI vient de lancer, de publier un guide pour aider les enseignants à utiliser l'intelligence artificielle. Et puis je parle d'apprentissage des langues par intelligence artificielle.
Jérôme :
[15:31] C'est une entreprise française qui s'appelle Lingueo qui lance un outil d'apprentissage grâce à l'IA qui va permettre de contextualiser, d'avoir des conversations en rapport avec les centres d'intérêt qui nous intéressent vraiment, c'est-à-dire qu'on arrêtera d'apprendre l'anglais en parlant de choses totalement insignifiantes, des sujets qui ne sont pas rigolos. Là, on pourra avoir des histoires qui véritablement nous plaisent. Si on aime le foot, on apprendra l'anglais en parlant de foot, etc. Et ce n'est autre que Luc Julia, notre star national de l'intelligence artificielle, qui m'en parle, parce qu'il a soutenu cette entreprise depuis le début. Et donc, il explique un peu tout ce que l'IA peut apporter à l'apprentissage des langues. Et puis, avec le prospectiviste Olivier Parent, qu'on retrouve une fois par mois dans Monde numérique, il nous parle d'un film de science-fiction et il nous parle, cette semaine, de Retour vers le futur 2, qu'il décrypte pour voir en quoi ça influence notre imaginaire en matière de tech.
Bruno :
[16:29] Le 1, le 3, le 4, non?
Jérôme :
[16:31] Non, on fait un impasse sur le 2, le 3, le 4. Non, sur le 3, le 4. Il ne parle que du 2. Écoute, on ne peut pas tout traiter.
Bruno :
[16:38] Ben non, je comprends. À un moment donné, il faut arrêter. Il faut laisser de la place pour les autres sujets. Jérôme Colombain, merci d'être passé comme ça chez nous.
Jérôme :
[16:45] Merci, Bruno Guglielminetti, pareillement.
Bruno :
[16:47] J'invite mes auditeurs à aller écouter mon numérique tout de suite après l'écoute de mon carnet. Et puis sinon, te retrouver pendant la semaine, tu es là aussi présent pour tes différents billets que j'aime bien d'ailleurs, autant en audio ou par écrit.
Jérôme :
[17:00] C'est vraiment bien foutu. Tout comme tes 120 secondes de tech qu'on peut retrouver sur les réseaux sociaux pour ne rien rater de la tech au quotidien.
Bruno :
[17:07] Merci Bruno salut à la semaine prochaine ciao ciao.