Cette semaine, on revient sur le lancement de Sora, l'IA générative d'images d'OpenAI, et sur les 25 ans du bug de l'an 2000 (extrait de L'Hebdo du 14/12/24).
Vous faisiez quoi, vous, il y a 25 ans à la même période ? Dans les rédactions et les services informatiques des entreprises, on se préparait à faire face à une catastrophe annoncée : le bug de l’an 2000 Et finalement… plus de peur que de mal. L’Humanité a surmonté avec brio cette difficulté technologique.
Avec Bruno Guglielminetti, on a envie de se replonger 25 ans en arrière et d’évoquer le sujet cette semaine dans le “Debrief Transatlantique”.
Et puis, on parle aussi de Sora, la nouvelle IA d’OpenAI, qui permet de générer des vidéos ultra réalistes à partir de simples prompts en langage nature. Les industries de la pub, du jeu vidéo et même du cinéma vont-elles s’adapter ?
Transcription :
Bruno :
[0:07] Jérôme Colombain, salut.
Jérôme :
[0:09] Salut, Bruno Guglielminetti.
Bruno :
[0:11] Comment va Paris?
Jérôme :
[0:13] Écoute, Paris va bien et je suis ravi de te retrouver. On s'est vus il n'y a pas longtemps parce qu'on était ensemble cette semaine sur le plateau de notre camarade François Sorel.
Bruno :
[0:22] Qui a eu la délicatesse de nous inviter sur un plateau commun.
Jérôme :
[0:27] Oui, on ne se quitte plus. On ne se quitte plus pour parler d'ActuTech.
Bruno :
[0:32] Non, puis il y aura bientôt un grand débrief. C'est une question de semaine. et après il va avoir l'émission spéciale du CES je te dis regarde je pense qu'on
Bruno :
[0:42] va se voir plus souvent qu'on va voir nos conjointes dans le mois qui vient c'est.
Jérôme :
[0:46] Pas faux et cette semaine on parle d'IA une fois encore.
Bruno :
[0:51] Et ça c'est pour faire plaisir à tes auditeurs qui sont des fans tu l'as déjà mentionné qui veulent entendre parler d'IA d'IA générative, d'IA générale bon alors on va leur faire plaisir Et là, on va parler, écoute, c'est la grande question de la semaine.
Jérôme :
[1:09] C'est la grosse info de la semaine.
Bruno :
[1:11] Alors, Sora, est-ce que tu l'as testé?
Jérôme :
[1:15] Je l'ai testé de loin. Alors, j'ai réussi. Non, je ne peux pas le tester puisque tu sais qu'il n'est pas disponible en France. Enfin, en Europe.
Bruno :
[1:20] Je ferais que tu me répondes ça, malheureux.
Jérôme :
[1:24] Non, mais j'ai quand même essayé avec un VPN. Et puis, j'ai eu accès à un moment, c'est assez bizarre, à la fenêtre de Prompt.
Bruno :
[1:34] Oui.
Jérôme :
[1:35] Toi aussi ?
Bruno :
[1:37] Oui.
Jérôme :
[1:38] Parce que chez toi non plus, il n'est pas disponible.
Bruno :
[1:40] Non, chez moi, il n'y a qu'en Europe où il n'est pas disponible. Il est disponible partout ailleurs sur la planète. Mais bon, pour des raisons qu'on sait… Non, pas partout. Oui, presque.
Jérôme :
[1:49] 150-160 pays, je crois.
Bruno :
[1:51] Là, on commence à faire pas mal autour de la planète. Il n'y a que l'Europe qui n'est pas là. Qu'est-ce que tu veux?
Jérôme :
[1:56] Oui, mais nous, c'est comme ça.
Bruno :
[1:57] Pour des raisons de législative ou de réglementation ou quelque chose comme ça.
Jérôme :
[2:03] Pas de législative, de législation. Oui, mais parce que maintenant, si tu veux, c'est la philosophie européenne. Nous, on laisse d'abord mesurer les autres, comme disait Marcel Pagnol, et on ne se jette pas sur ces artifices. On attend un petit peu que vous essuyez les plâtres et après, si ça nous plaît, éventuellement, on adoptera ces technologies. Je plaisante évidemment, on est très énervé de ne pas pouvoir y accéder.
Bruno :
[2:29] Jérôme, si tu veux citer du pagnol, tu le fais avec l'accent.
Jérôme :
[2:33] Laisse un peu, mais non, je suis nul moi pour imiter Marius.
Bruno :
[2:38] Ça aurait été beau.
Jérôme :
[2:40] Oui, mais ce n'est pas mon truc.
Bruno :
[2:41] Alors, on revient à notre sujet. Oui, mais c'est ça. Mais le problème, puis je pense que c'est important de le dire aux gens qui nous écoutent, c'est que si vous êtes géographiquement en Europe, ne tentez pas de vous brancher à l'outil Sora, donc sur Sora.com, parce que, en direct ou en VPN, parce que si vous arrivez à le faire et que les gens d'OpenAI vous détectent, vous risquez le bannissement à vie de l'outil.
Jérôme :
[3:07] Ouais, mais tu crois pas qu'ils ont dit ça un peu pour faire peur, parce que moi, j'ai essayé de me connecter. Je ne suis pas encore expédié de ChatGPT.
Bruno :
[3:19] Je vais répéter un peu plus fort. On va voir.
Jérôme :
[3:24] Non, mais attends. Il ne s'est marqué nulle part, en plus.
Bruno :
[3:27] Dans le document d'information au départ, si tu as lu le communiqué de presse, en bas, c'est bien écrit.
Jérôme :
[3:32] Le cluf. Non, le communiqué de presse. Mais non, je n'ai pas eu ça.
Bruno :
[3:37] Justement, ce n'était pas à l'intention des Européens, alors ils ne vous l'ont pas envoyé. Mais donc, oui, c'est ça. Plus sérieusement, Sora est disponible. Et on a l'impression, tu sais, Sora, depuis les neuf mois où ça a commencé à être annoncé et qu'il y avait eu des fuites, par la suite, il y a des gens qui ont eu accès à ça. Je pense que c'était quelque chose comme 300 testeurs, bêta-testeurs officiellement à l'époque, ce qui a généré quelque chose comme un demi-milliard, 500 000 clips vidéo de 5 à 10 secondes. Mais ça a permis à Sora de peaufiner, de travailler Mais le problème, c'est que maintenant qu'il est lancé officiellement, sauf que c'est l'enfer d'essayer de rentrer là-dedans parce qu'ils n'arrivent pas à répondre. D'ailleurs, cette semaine, à deux occasions…, Tout le système de ChatGPT est tombé en panne dû à l'afflux de la demande et puis aussi de la demande de calcul de Sora. Et ils n'étaient pas prêts à accueillir ça.
Bruno :
[4:33] Et les pauvres, ça fait un mois qu'ils nous en parlent, mais ils n'étaient pas prêts à prendre le trafic.
Jérôme :
[4:40] Mais c'est toujours un peu le même problème, ces outils-là. Quand tout d'un coup, la planète entière se jette dessus, évidemment, ça fait une charge pour les serveurs qui est absolument gigantesque, phénoménale. Déjà, quand on sait que ChatGPT en texte consomme énormément de ressources, de temps processeur et donc au passage d'électricité, d'énergie et du coup de produits du CO2. Donc, ce n'est pas bon pour la planète. Mais ça, c'est pour le texte et donc on n'a pas de chiffre pour l'instant pour l'image, mais on imagine que ce SORA, ça doit être aussi un gouffre énergétique.
Bruno :
[5:21] Ça doit être mon pur. Mais c'est justement parce qu'ils n'ont pas capables de répondre à cette demande-là et c'est tant mieux dans le contexte de ce que tu dis, qu'ils ont même inscrit, écoute, je pense que 98% des demandes de ce que j'ai entendu de parmi une discussion, 98% des demandes d'accès à Sora sont refusées. Il y a un beau petit message qui apparaît en disant qu'ils ne prennent plus de nouveaux participants. Alors c'est la bande de, ils sont peut-être mille à l'utiliser présentement. Et ce que ça génère pour les gens qui ont tenté de l'utiliser, c'est tellement coincé puis la machine est tellement prise que il y a de la difficulté à la compréhension des requêtes. Le rendu vidéo est parsemé d'erreurs qui n'ont rien à voir avec les requêtes. Donc, à quelque part, tant mieux. Les gens auront du temps encore pour s'entraîner. Mais je trouve ça dommage pour les gens d'OpenAI parce qu'entre-temps, Mid Journey fait du millage. Runway AI fait du millage. Les outils chinois font excessivement bien. Moi, je suis deux infographistes et monteurs qui vont à plein. C'est ça leur boulot.
Jérôme :
[6:33] Qui travaillent avec ça?
Bruno :
[6:34] Oui, qui travaillent avec ça. Puis les productions qu'ils arrivent à faire avec leurs tests, c'est phénoménal. Alors, peut-être que quand ils seront sortis pour de vrai, il sera trop tard.
Jérôme :
[6:45] Joli jeu de mots. Oui, parce que tu as raison, la vraie info, c'est de savoir ce que ça va changer, ce Sora.
Jérôme :
[6:53] Alors, Sora et tous les autres systèmes du même genre, c'est encore une fois une nouvelle page de la révolution de l'intelligence artificielle qui est en train de se tourner. Là, carrément, ce sont tous les producteurs d'images vidéo, c'est-à-dire la publicité, le jeu vidéo, le cinéma, la télé, même dans les entreprises, etc. tous les contenus les créateurs de contenus et tout qui ont à disposition un nouvel outil, qui va clairement tout chambouler. Alors, on ne va pas commencer à voir les choses en noir en disant que ça va être du chômage, ça va être de la destruction d'emplois, etc. Il faut voir le côté des possibilités que ça va offrir. Mais on se doute bien que si demain, on fait des films entiers avec ce truc-là, l'économie ne sera plus la même, ce ne seront pas les mêmes personnes qui devront travailler là-dessus. C'est un petit tremblement de terre. quand même cette histoire-là.
Bruno :
[7:52] Tout à fait. Mais moi, j'ai l'impression que d'une part, il y a des nouveaux métiers qui sont en train d'être créés, mais il y a beaucoup de corps de métiers qui vont devoir s'adapter à ces outils-là. Et moi, je le vois comme ça.
Jérôme :
[8:06] Oui, mais tu as raison. Mais on est d'accord. D'une manière générale, c'est le cas avec l'intelligence artificielle. Aujourd'hui, il faut se saisir absolument des outils d'IA, quels qu'ils soient, surtout d'IA générative, que ce soit la vidéo ou les photos ou les images ou le texte, pour pouvoir en tirer un bénéfice. Parce que, comme tu le dis et tu l'avais déjà dit très justement dans une de nos précédentes conversations, celui qui va vous piquer votre boulot demain, ce n'est pas l'IA, c'est quelqu'un qui sait utiliser l'IA. C'est sûr.
Bruno :
[8:37] Puis moi, j'ai l'impression que... Puis là, c'est une question de moi. Puis on commence à voir des courts-métrages sortir. Mais moi, j'ai l'impression qu'on va découvrir des futurs réalisateurs. et puis est-ce qu'on les appellera encore des réalisateurs mais des producteurs de vidéos qui seront des grands noms plus tard mais on va les découvrir comme ça, pourquoi? parce que de leur bureau ou même pour certains peut-être de leur téléphone ils vont commencer à créer des trucs comme ça, tu sais, souviens-toi Spielberg c'est un court-métrage qu'il a mis au monde ça s'appelait Duel c'était un gros camion qui courait une petite voiture et c'est ce qu'il a lancé Puis ça, il l'a fait avec un budget ridicule.
Jérôme :
[9:18] Ridicule.
Bruno :
[9:18] Puis après, bon, le reste.
Jérôme :
[9:20] Il les est suive. Ça va être fantastique. Ça va être fantastique, mais...
Bruno :
[9:26] Mais d'ici là, c'est sûr que ça va faire mal.
Jérôme :
[9:29] Après, la question naïve qu'on peut se poser, c'est est-ce que demain, tous les films de cinéma seront faits comme ça, par intelligence artificielle? Et du coup, est-ce qu'il y aura un intérêt à aller voir ce genre de films? On en a parlé sur le plateau de Takenko, précisément. Moi, je pense qu'il y a quelque chose d'animal chez l'être humain qui fait qu'il prendra, et il aura besoin, même s'il y aura de la place pour des films entièrement générés par IA, c'est certain, que ce soit des courts ou des longs, mais on aura besoin, d'un point de vue presque animal, d'aller voir d'autres humains sur un écran et pas uniquement des créatures de synthèse.
Bruno :
[10:06] Jérôme, je partage ton opinion et c'est pour ça que le théâtre existe encore.
Jérôme :
[10:09] Oui, exactement.
Bruno :
[10:10] Parce qu'on aurait pu les regarder à la télé, on aurait pu les regarder au cinéma, mais non. De voir des comédiens, on est rendu de parler de théâtre entre nous, ça va bien, mais de voir la magie de voir des êtres humains devant nous se donner des répliques, nous raconter une histoire. Pourquoi les conteurs, ça fonctionne encore? Pourquoi les humoristes, ça fonctionne encore en salle de spectacle? Tu sais, le spectacle vivant, moi, j'ai fait un séjour de deux ans, juste pour rire. Et c'est ça, c'est la magie du spectacle vivant, d'avoir des êtres humains qui viennent te raconter quelque chose. Alors, c'est sûr que l'IA, là-dedans, ça vient rajouter des facilités, mais ultimement, l'humain veut entendre un autre humain lui raconter quelque chose.
Jérôme :
[10:49] Sinon, il n'est pas satisfait.
Bruno :
[10:50] Oui.
Jérôme :
[10:51] Bruno.
Bruno :
[10:52] Jérôme, tu me permets, je t'interromps.
Jérôme :
[10:54] Oui.
Bruno :
[10:55] Oui. Là, permets-moi de faire la place nostalgique que je suis. Il y a 25 ans, donc c'était un peu avant le 20 décembre 1999. Est-ce que tu te souviens, là je n'ai pas de clip que je vais te ressortir, est-ce que tu te souviens d'avoir parlé à l'époque du Y2K, le fameux bug de l'an 2000?
Jérôme :
[11:18] Mais bien sûr, évidemment.
Bruno :
[11:21] Comment tu avais parlé de ça à l'époque ?
Jérôme :
[11:23] Ah ben oui, mais moi je travaillais à France Info à l'époque et je faisais plein de sujets là-dessus, parce que ça posait quand même beaucoup de questions, puisqu'il y avait une espèce de compte à rebours. On annonçait qu'au 31 décembre 1999, au passage à l'an 2000, tous les ordinateurs allaient planter, parce qu'ils ne seraient pas capables de changer de date, puisqu'ils avaient été codés sur deux chiffres, 98, 99, et donc ils allaient repasser à 0,0 au lieu de passer à 2000. Et donc on annonçait plein de catastrophes, les avions, les centrales nucléaires, les banques, enfin le monde entier allait s'arrêter. Sauf qu'on sait un peu comment ça s'est fini finalement.
Bruno :
[12:04] Ben, tout a presque bien été.
Jérôme :
[12:06] Ben oui, il ne s'est rien passé. Enfin, il ne s'est presque rien passé. Mais moi, la nuit du 31 décembre, je l'ai passé à la cellule de crise qui avait été montée, c'était au ministère de l'Économie et des Finances, pour surveiller justement ce qui se passait dans le pays. Et je faisais des directs toute la soirée, une partie de la nuit sur France Info pour raconter, ben écoutez, oui, assis à tel endroit, il y a une pendule qui ne s'est pas mise à l'heure. Mais bon, à la fin, le lendemain, on se sentait un petit peu ridicule quand même parce qu'il n'y avait pas eu de… finalement, il ne s'était pas passé grand-chose. Mais en réalité, c'est peut-être parce qu'on en avait beaucoup parlé avant et que du coup, toutes les précautions avaient été prises.
Bruno :
[12:42] Et je pense que c'est ça qu'il faut aussi ramener dans l'équation et dans le récit de l'histoire, c'est que cinq ans avant, on commençait à travailler sur le problème, les gens qui étaient responsables des services et les grandes firmes d'informatique, de conseil avaient commencé à dire aux banques, aux services financiers, aux services de santé, aux transporteurs aériens et autres, on vient de voir un problème. Et moi, je me souviens d'une histoire qui avait été présentée en 96, où on faisait le constat que dans quatre ans, il pourrait y avoir un problème sérieux. Et à partir de ce moment-là, il y a des centaines de millions de dollars qui ont été investis par des grands groupes pour corriger la chose. Et si ça s'est bien passé, c'est parce que, d'une part, il y a beaucoup de travail qui a été fait en amont. Et puis, je dirais que le dernier sprint, le dernier six mois, ce sont des journalistes comme toi, comme moi, qui ont passé du temps à l'antenne de leur rappeler qu'il y avait cet enjeu-là. Et là, il y a plein de petites firmes, de firmettes qui sont arrivées dans le décor en disant, bien nous, vous êtes une petite entreprise, on peut regarder ça ou télécharger tel logiciel. Vous allez voir si vos appareils sont prêts à passer le cap. Ça n'affectait pas les Macs. Les Macs avaient un autre problème. Mais donc, c'était dans l'univers PC. Et moi, j'ai l'impression et la certitude que s'il n'y avait pas eu le travail, il y a cinq ans en amont, et aussi le travail d'alerte des six derniers mois.
Bruno :
[14:12] Ça n'aurait pas été aussi joyeux. Puis la plupart des journalistes qui avaient couvert le truc n'auraient pas eu la mine basse le lendemain en disant, finalement, c'était plus tranquille pour passer.
Jérôme :
[14:22] Non, mais tu as raison. Il y a deux façons de voir les choses. Mais moi, en fait, j'ai toujours pensé sur le coup, c'est justement parce qu'on en a beaucoup parlé avant et que les gens, ces entreprises avaient pris les choses en main, qu'il ne s'est rien passé de vraiment grave. Et toi, tu étais sur la brèche aussi, j'imagine, à ce moment-là.
Bruno :
[14:40] Écoute, j'étais en lien avec quelqu'un qui était dans un observatoire à Montréal qui avait été monté par l'Université du Québec, qui était devenu comme l'observatoire du Y2K à Montréal. Et j'étais en liaison, mais j'étais tranquille chez nous. Et finalement, la plupart des gens ont regardé, nous, c'est une tradition ici au Québec, de regarder le Bye Bye de fin d'année, donc qui est une rétrospective produite sur une heure. Et alors, la plupart des gens ont regardé ça, puis le téléphone n'a jamais sonné. Je me souviens d'envoyer un texte-là en disant « Pi ». Et puis, on va dire, tout est beau pour le moment. Alors, j'ai été me coucher tranquille après.
Jérôme :
[15:14] Tranquillou.
Bruno :
[15:16] Mais je t'en parle, puis je voulais t'entendre parce qu'un petit peu plus tard dans le podcast, je parle avec Nelson Dumais, qui lui est vraiment le dernier des mohicans de journalistes en informatique, qui lui, ça fait longtemps, je pense qu'il a commencé dans les années 70 à couvrir l'informatique. Et avec lui, on se remémore cette époque-là et tout le travail qui avait été fait pour justement s'assurer que ça passe en douceur, malgré les cris, les mises en garde et les cris de certains.
Jérôme :
[15:47] Ah, super sujet, très bonne idée qui nous plonge 25 ans en arrière.
Jérôme :
[15:51] Sinon, de quoi parles-tu d'autre?
Bruno :
[15:53] Alors, merci de me poser la question. Alors, les sujets dont on va parler dans mon carnet, notamment, tu sais qu'à ce temps-ci de l'année, il y a beaucoup de ventes et d'achats de billets. de billets de spectacles qui se font en ligne. On parlait du spectacle vivant. Il y a beaucoup d'arnaques autour de ça. Alors, on parle avec une spécialiste de la vitrine pour nous aider à être plus attentifs par rapport à ça. Sinon, je parle avec un des patrons de chez Microsoft. On parle d'entreprise de PME et d'intelligence artificielle. Encore beaucoup de difficultés à prendre le virage de ça. Alors, on fait le point avec lui. Et puis, initiative intéressante de la part de Google. On n'en a pas parlé, mais c'est cette rétrospective de YouTube et du moteur de recherche Google qui, chaque année, le font notamment en France et au Canada et puis aussi au Québec. Alors, je parle avec Simon Langlois pour revenir sur la rétrospective. Puis, qu'est-ce que ça veut dire pour Google et YouTube de prendre ce pas de recul sur l'année qui vient de se passer?
Jérôme :
[16:53] Très bien, parfait.
Bruno :
[16:56] Sinon, toi, de ton côté, de quoi tu parles ?
Jérôme :
[16:58] Eh bien, moi, cette semaine, je parle à mes auditeurs de biohacking.
Bruno :
[17:04] Tu me rassures, si tu ne parles pas à tes auditeurs, je me demande peut-être au mien.
Jérôme :
[17:08] Soit inclusif. Non, cette semaine, je parle de biohacking. Alors, c'est une interview, écoute, passionnante. Ce n'est pas pour la survendre, mais franchement, j'ai interrogé Arnaud Auger, qui est un Français qui vit en Californie, dont le métier est de travailler dans un fonds d'investissement. C'est une chose, mais surtout, il se présente comme biohacker. C'est quoi ? C'est quelqu'un qui a basé sa vie sur les capteurs. Il a évidemment, ce qu'on utilise aussi, toi et moi, montres connectées, bagues connectées, des choses comme ça. Il traque au jour le jour sa santé et il en a fait véritablement une philosophie. Ça lui a déjà permis de perdre énormément de poids. et même, explique-t-il, de gagner une espérance de vie supplémentaire. Donc, c'est super intéressant et vraiment, je pense que ça interpellera beaucoup de monde. Et puis, du biohacking au bioprocessing, il n'y a qu'un pas. Donc, ma deuxième interview que je vais franchir sans vergogne et je reçois Fred Jordan qui dirige une société qui fait un truc assez étonnant, qui fait des bioprocesseurs. Voilà, ça se passe en Suisse, ça s'appelle Final Spark Et pour en savoir plus,
Jérôme :
[18:21] rendez-vous à l'écoute de Monde numérique cette semaine.
Bruno :
[18:24] Espèce de titilleur professionnel. Jérôme, je vais te remercier d'être passé comme ça dans mon carnet.
Jérôme :
[18:31] Pareillement.
Bruno :
[18:32] Je t'invite avec tes auditeurs à venir faire un tour pour entendre parler du bug de l'an 2000, notamment. Tu vas voir, ça va te ramener de bons souvenirs.
Jérôme :
[18:39] Merci Bruno. Salut, salut. À la semaine prochaine.
Bruno :
[18:42] Allez, bye.