🇫🇷🇨🇦 Debrief Transat – Google mise tout sur l’IA, l’Europe veut rattraper son retard
14 avril 202517:07

🇫🇷🇨🇦 Debrief Transat – Google mise tout sur l’IA, l’Europe veut rattraper son retard

L’intelligence artificielle continue de s’imposer comme le fil rouge de l’actualité tech des deux côtés de l’Atlantique. Cette semaine, on décrypte les annonces massives de Google lors de son événement à Las Vegas, où l’IA s’impose désormais au cœur de toutes ses activités, en particulier dans les services aux entreprises.

Dans le Debrief Transatlantique, on évoque les sujets suivants :

  • Interopérabilité des agents IA chez Google : Google dévoile un protocole permettant aux intelligences artificielles de différentes plateformes de communiquer entre elles.

  • L’IA et les développeurs : L’intelligence artificielle assiste de plus en plus le développement de logiciels, mais les développeurs restent indispensables.

  • Le phénomène du "Shadow AI" : De nombreux salariés utilisent l’IA en cachette au travail pour gagner en efficacité, sans en informer leur hiérarchie.

  • Samsung lance enfin Ballie : Le robot domestique Ballie débarque cet été, boosté par l’IA Gemini et capable de gérer la maison... et votre style vestimentaire.

  • L’IA au Canada : entre retard et désinfo : Une étude révèle le retard des entreprises canadiennes sur l’IA, tandis qu’une enquête pointe une campagne de désinformation électorale.


Bruno : [0:04] Le débrief transatlantique. Jérôme Colombain à Paris, bonjour. Jérôme : [0:08] Bonjour Bruno Guglielminetti, à Montréal, comment vas-tu ? Bruno : [0:12] Oh, ça va bien, heureux de te voir. Jérôme : [0:14] Ravi également. On va parler d'IA cette semaine encore, Bruno. Bruno : [0:18] Et que oui, parce qu'il y a énormément d'actualités. Jérôme : [0:22] Et notamment ce qui s'est passé à Las Vegas, que tu as suivi de près, puisque c'est normal, tu es plus près que moi en fait, tu es déjà sur le continent nord-américain. Jérôme : [0:31] Donc, c'est Google qui faisait sa grande Fiesta avec pas mal d'annonces en matière d'intelligence artificielle. Bruno : [0:38] Écoute, j'aime bien l'utilisation de Fiesta parce que c'est vraiment un festival des annonces. Moi, j'ai l'impression qu'il y a au moins une trentaine, mais j'aurais peut-être plus jusqu'à une cinquantaine d'annonces. Jérôme : [0:52] Alors, détaille-nous tout ça, une par une, premièrement. Bruno : [0:56] Non, parce qu'on va perdre tout le monde. Mais si je résume, évidemment, c'est important de dire parce que les gens qui y ont déjà été vont imaginer l'endroit. Ça se passait à Las Vegas, c'était dans la sphère et on a vraiment habillé l'endroit pour les circonstances avec plein d'images qui ont fait que les gens qui étaient là en ont eu plein les yeux. Mais l'important, somme toute, une fois que tout a été présenté, c'est de voir comment maintenant, puis ça, on l'a déjà dit l'année passée, puis je pense peut-être même l'année d'avant, mais cette année encore, Google mise le tout pour le tout sur l'intelligence artificielle. Il a présenté de nombreuses variations sur le même thème, mais l'idée, c'est d'investir le monde des entreprises avec l'IA. Et je pense qu'il y a deux choses qui illustrent bien cette chose-là. C'est que d'une part, ils ont une des annonces, c'était concernant leur protocole qu'ils ont développé, A2A, ou sinon vous allez l'entendre dans les jours qui viennent, Agent to Agent. Et ça, c'est un protocole qui permet, et ça c'est une bonne nouvelle, de faire parler les agents. Donc, les agents IA ou quand on parle d'agents antiques, c'est la possibilité d'utiliser un agent de Salesforce, par exemple, qui pourrait fonctionner avec un agent de SAP. Bruno : [2:21] Puis, ces deux-là pourraient fonctionner avec quelque chose qui serait développé par un agent possible de développer par Gemini. Et donc, auparavant, ça ne se parlait pas tout ce monde-là. Il fallait vraiment se voir quelqu'un. Jérôme : [2:32] L'interopérabilité des agents IA, en fait. Bruno : [2:35] Qu'est-ce que c'est bien dit? C'est exactement la chose. Et donc, à partir de là, c'est bien parce que le protocole permet de découvrir les tâches que l'agent, il y a, est capable de faire. Et donc, vraiment de voir le maximum de leur collaboration possible entre eux. Puis après, de suivre ce travail-là. Alors, l'agent ou l'agent, moi, j'avoue que de toutes les annonces, Bruno : [2:57] c'est ce qui m'a le plus bluffé. Et autre information qu'il y avait dans la présentation, et ce n'est pas banal, Il y a Google qui a candidement laissé couler l'information que maintenant, 25 % de son code est maintenant généré par IA. Si j'étais développeur, analyste ou programmeur chez Google, je dirais quand même un petit vent d'air frais dans le dos. Jérôme : [3:20] Oui, mais ça, c'est amusant que tu ouvres ce dossier-là. Bruno : [3:23] J'essaie toujours de t'amuser, Jérôme. Jérôme : [3:24] Oui, mais on peut partir très loin, Bruno, avec ça. Et je pense qu'il y a des erreurs à ne pas commettre. Je ne dis pas ça pour toi. Non, mais moi, j'en ai discuté un peu avec des développeurs qui me disent, mais attends, il ne faut pas s'exciter. Évidemment qu'on utilise l'intelligence artificielle. Évidemment qu'aujourd'hui, l'IA génère du code. Mais le métier de développeur, ce n'est pas juste de pisser du code. De toute façon, il y a toujours une part de copier-coller dans le métier de développeur. Bruno : [3:55] Oui, on s'entend à aller chercher des recettes qui fonctionnaient sur un pour... Jérôme : [3:58] Exactement. Sauf que, un, après, il faut vérifier ce code. Parfois, il faut même carrément le débugger parce qu'il n'est pas propre et il ne marche pas bien. Et surtout, le métier... Bruno : [4:08] Ou demander à une IA de le débugger. Jérôme : [4:09] Ou demander à une IA de le débugger, tout à fait. Et puis, surtout, le métier de développeur, c'est simplement qu'il va cranter vraiment les petites mains qui, entre guillemets, qui simplement produisent du code. Bon, eux, ils ont peut-être du souci à se faire, Mais le vrai métier de développeur qui consiste à analyser une situation, s'insérer dans un projet, dans une entreprise… Ah non. Bruno : [4:29] Mais lui, il est tranquille. Jérôme : [4:30] Alors lui, il est tranquille parce qu'au contraire, c'est toute la force. Bruno : [4:33] Mais lui, il est l'interface humaine entre les besoins du client et l'IA et les petites mains dans certains cas. Jérôme : [4:41] Voilà. Bruno : [4:42] Et ça, c'est certain. Jérôme : [4:43] Mais il ne faut pas dire aux développeurs, ils le savent d'ailleurs, il ne faut pas dire aux développeurs, vous allez tous disparaître à cause de l'IA, ce n'est pas vrai. Bruno : [4:48] Non, mais il faut sentir vraiment dans le coup. Jérôme : [4:51] Tu as vu d'ailleurs Bill Gates, alors après on peut penser ce qu'on veut des prédictions de Bill Gates, mais il dit que c'est le premier métier qui ne disparaîtra pas à cause de l'intelligence artificielle développeur. Il parle aussi des énergéticiens et des biologistes, mais le premier, c'est développeur. Bruno : [5:07] Mais tu vois ça, cette discussion-là, ça me fait penser à ce que le patron de Shopify a dit récemment à ses employés. Bruno : [5:14] Il faisait une présentation et à un moment donné, il a dit que chez Shopify, il y avait une chose qui était claire, c'est que maintenant, avant d'embaucher quelqu'un, il fallait que la personne qui demandait de l'aide supplémentaire puisse prouver que le travail pour lequel la personne sera embauchée ne pouvait pas être fait par une intelligence artificielle. C'est pour te montrer dans le monde du travail où on est rendu. Jérôme : [5:36] C'est vrai, c'est une déclaration qui n'est vraiment pas passée inaperçue parce qu'elle est hyper révélatrice de ce qui se passe aujourd'hui dans les entreprises. Mais c'est étonnant parce que, bien sûr, que l'IA peut, dans certains cas, remplacer, peut-être pas des métiers entiers, mais en tout cas certaines tâches et tout. Mais moi, ça m'a fait penser à autre chose. Il y avait un sondage il y a quelque temps en France, il n'y a pas très longtemps, à propos de l'utilisation de l'IA dans les entreprises. Et en fait, ce sondage montrait que, déjà, il y a beaucoup de professionnels, des collaborateurs dans des grosses boîtes qui utilisent l'IA, mais souvent, et parfois, elles ne le disent pas. c'est ce qu'on appelle le shadow AI c'est-à-dire que c'est pas leur manager qui leur demande d'utiliser l'IA mais au contraire ils le font sans qu'on leur demande et alors c'est un peu l'IA honteuse parce que certains se sont aperçus que ça leur faisait gagner du temps, Et au point que sur certains métiers, notamment sur ce qu'on appelle, tu sais, les bullshit jobs. Bruno : [6:34] Des boulots qui sont… Qu'est-ce que c'est, ça ? Jérôme : [6:35] Ah, les bullshit jobs, c'est un grand truc. C'est une expression qui est assez employée en France, même si c'est un terme anglais. C'est pour dire, c'est des métiers dans des grandes entreprises. Tu es planqué dans un coin, tu fais des trucs, on ne sait pas trop ce que tu fais. Tu es présent aux réunions, tu fais des rapports, tu fais des trucs. Mais franchement, ta productivité est proche de zéro, en réalité. Et si tu mets de l'IA là-dedans, mais alors, là, ils n'ont plus rien à faire. Ils ont juste à faire un prompt le matin et ensuite, ils jouent aux dames sur leur écran d'ordi. Bruno : [7:07] Aïe, aïe, aïe. OK. Jérôme : [7:09] Bon, certes, pour ces métiers-là, oui, voilà. Donc, ça, c'est aussi une vraie, vraie tendance. Il n'en reste pas moins que l'IA, on ne peut pas s'en passer. Bruno : [7:17] Ah ben non. Ben, la preuve, c'est ce qui a été raconté en Europe de ton côté, avec ces méga-investissements qu'ils vont se faire pour des centres de données, ça va servir notamment à faire gronder l'IA, ça. Jérôme : [7:30] Oui, ça va vraiment gronder parce qu'on va devenir le continent de l'IA, mon cher Bruno. Oui. Bruno : [7:35] Quand même. Jérôme : [7:36] L'Europe va devenir le continent de l'IA. C'est la Commission européenne qui a dit ça. Bruno : [7:40] Ah, tu me rassures, c'est pas toi qui dis ça. Jérôme : [7:42] Non, c'est pas moi. Bruno : [7:43] Parce que j'ai des doutes. Jérôme : [7:44] Non, mais moi, écoute, je dis pourquoi pas. Mais donc, pardon, je t'ai coupé. Bruno : [7:49] Qu'est-ce qu'ils annoncent? Jérôme : [7:50] En fait, ils ont annoncé un véritable plan pour l'intelligence artificielle qui est complètement dans la continuité du sommet de l'IA, dont on avait parlé ensemble au mois de février, où il y avait déjà des investissements massifs qui avaient été annoncés. Alors, quand on dit investissement, c'est essentiellement pour des data centers, parce que, mine de rien, c'est la base, c'est les usines à IA. Et là, ils vont notamment, le projet est notamment de construire 5 gigas usines à IA qui seront équipés d'environ 100 000 GPUs. Donc, NVIDIA, évidemment, va pouvoir sortir le carnet de commandes, à moins qu'on ait des challengers. Et alors ça, des challengers à NVIDIA, mais je n'en connais pas vraiment. Jérôme : [8:31] Donc, ce qui veut dire quand même qu'il y a encore une bonne part de cette force de frappe qui sera américaine. Parce que derrière tout ça, ça s'inscrit bien sûr dans le contexte actuel de protectionnisme américain, qui oblige à un protectionnisme européen en réaction, pour aller vers plus de souveraineté. Donc, l'idée, c'est arrêtons de dépendre des data centers américains, même ceux qui sont construits sur le continent européen, mais par des boîtes américaines, et créons des espèces de data centers souverains. Bon, c'est des annonces. Pour l'instant, c'est de la politique. On balance des chiffres, etc. Jérôme : [9:05] Maintenant, il faudra voir exactement par quoi ça se traduit. Mais enfin, il y a quand même un vrai plan, si tu veux, qui consiste à vouloir construire des usines d'IA, un peu partout sur le territoire pour essayer de faire de l'Europe le continent de l'IA. On verra bien. Bruno : [9:23] On dirait l'autre français. Il y a des plans. Maintenant, il faut voir s'ils seront réalisés. Jérôme : [9:27] Il y a un truc qui me fait beaucoup rire et ça va te faire rire. Je suis sûr que tu vas adorer. Parmi les mesures qui sont envisagées, tiens-toi bien, il y a la simplification de l'AI Act. Jérôme : [9:39] Tu sais ce que c'est que l'AI Act. C'est-à-dire que, voilà mon cher Bruno, c'est ça l'Europe. On passe des années à accoucher d'un règlement sur l'intelligence artificielle. Et quand il est là, eh bien, on va faire des trucs pour le simplifier parce qu'en fait, on s'est aperçu qu'il était trop restrictif et qu'il freinait l'innovation et il freinait le business. Bruno : [9:56] Mais tu sais qu'il y a un haut fonctionnaire sûrement qui nous écoute. Jérôme : [10:01] Qui avait prévu le coup. Bruno : [10:01] Non, mais il y a sûrement un haut fonctionnaire qui nous écoute et à qui on peut lui dire utiliser ChatGPT. Jérôme : [10:09] Pour simplifier le AI Act. Bruno : [10:12] Ou encore mieux, aller avec Mistral, ça fera un local. mais utilisez-le pour demander à avoir une simplification du document ça serait intéressant de voir ce qu'il vous offrirait à la fin. Jérôme : [10:23] Enfin je trouve ça fou quand même on. Bruno : [10:25] Fait un. Jérôme : [10:25] Règlement on est super fier de ce règlement c'est génial, il va nous protéger tiens mais au fait il est un petit peu trop puissant donc on va un peu le nettoyer, bon allez on fera pas de commentaire on est d'accord sinon. Bruno : [10:40] Donc, avant de passer à ton contenu de la semaine, je veux absolument avoir ta réaction. Quelle belle nouvelle. Après cinq ans d'attente, finalement, Samsung confirme que son petit robot domestique, Ballie, sera en vente cet été. Jérôme : [10:55] Ah, mais je sais que cette info te fait frétiller. Bruno : [11:00] Ah, c'est une obsession chez moi. Jérôme : [11:01] Mais bien sûr, on en parlait déjà en janvier au CES de Las Vegas où il avait été ressorti. Bruno : [11:05] Oui, on en parlait il y a cinq ans quand il est sorti. Jérôme : [11:07] Oui, exactement. Écoute, oui, moi, je ne sais pas. Il est prévu qu'il arrive l'été prochain, mais j'ai l'impression que quand il va arriver, il sera déjà passé de mode, ce truc-là. Bruno : [11:17] Non, parce que ça, c'est vraiment l'ajout. Il est équipé de la dernière IA génération modèle de Gemini. Jérôme : [11:26] Oui, alors ça, c'est pas mal. Bruno : [11:27] Ça, c'est déjà une bonne nouvelle. Jérôme : [11:27] Oui, parce que quand ça avait été annoncé, on ne parlait pas d'IA, on ne parlait pas de Gemini. Bruno : [11:31] Non, mais bon, le temps a fait que. Et donc, il va être capable de traiter des données vocales, des données sonores et visuelles avec ses capteurs, mais vraiment de les traiter, et donc d'arriver à nous proposer quelque chose avec ça. Et puis, il va être capable de gérer les appareils de domotique et même faire du conseil beauté. Ça peut être utile. Ça peut nous servir. Jérôme : [11:52] Nous, on n'en a pas besoin. Bruno : [11:53] Mais… Non, non, mais les autres, là. Jérôme : [11:55] Oui, les autres. Toi, moi, non. Bruno : [11:57] Mais imagine le petit balai qu'il vient de voir, puis bon, est-ce que ça va ensemble? Moi, c'est beau. OK, merci. Bye. Jérôme : [12:02] Ah, c'est pas mal. C'est vrai. Tu vois, pour les gens qui vivent seuls et qui, en plus, ne savent pas s'habiller. Bruno : [12:09] Oui, ou des gens qui n'ont pas de goût. Mais là, je ne parle pas de nous. Jérôme : [12:12] Non, bien sûr que non. Bruno : [12:13] Mais le seul problème, c'est que pour le moment, son prix reste inconnu parce qu'avec la guerre des tarifs, disons que Samsung ne veut pas s'avancer nécessairement. On aura le prix probablement à quelques semaines de son lancement. Jérôme : [12:26] Mais tout de même, c'est une bonne nouvelle. Puis tu rajoutes là-dessus quelques droits de douane. Bruno : [12:29] Oui, bien, c'est justement ça. Jérôme : [12:32] Bon, bien, écoute, donc tu vas l'acheter. Je le sais. Bruno : [12:36] Oui, c'est sur ma liste en 2025. Sinon, Jérôme, de quoi nous parles-tu aujourd'hui ou cette semaine? Jérôme : [12:42] Écoute, on n'est pas loin du sujet parce que moi, je parle de robots cette semaine dans le monde numérique. Car il y a un événement à Pékin, en Chine. Tu es sans doute au courant. Bruno : [12:53] Selon des robots? Jérôme : [12:53] Non, il y a une course, un semi-marathon qui va avoir lieu. Bruno : [12:57] Oui, oui, oui. Mi-humain, mi-robot. Jérôme : [12:59] Et voilà. Et pour la première fois, il y aura des robots humanoïdes au milieu des humains. Et donc, j'en parle avec ma consoeur Shanui Zhang, qui est journaliste chinoise sur place à Pékin et qui nous raconte tout ça. Bruno : [13:13] Jérôme, entre nous deux, je pense que tu devrais commencer à l'appeler ta correspondante à Pékin. Oui, on peut dire ça. Parce que là, elle commence à être régulière sur ton émission. Jérôme : [13:21] Tout à fait. Je pense d'ailleurs que je vais ouvrir une rubrique, mais ce n'est pas une blague. Sur le site mondenumérique.info, je vais faire un onglet spécial en direct de Chine. Bruno : [13:31] Bravo. Jérôme : [13:33] Sinon, je parle business aussi, je parle B2B. C'est une interview plutôt destinée aux entrepreneurs. On s'intéresse à la transformation numérique des entreprises avec un spécialiste, Frédéric Charles, qui est spécialisé dans la formation des cadres. On leur apprend à moderniser des entreprises, parfois assez anciennes, grâce au numérique, pour éviter de se faire doubler par les startups. Donc, comment améliorer le site web, la chaîne d'approvisionnement, le système d'information. etc. etc. grâce à la tech. Voilà. Et toi, Bruno, de quoi parles-tu cette semaine dans ton carnet? Bruno : [14:12] Écoute, je vais te dire que je ne suis pas peu fier. Tu sais qu'on a beaucoup entendu l'organisateur de la cérémonie d'ouverture et de fermeture des Jeux olympiques de Paris. Mais quelqu'un qui est aussi important que lui, dont on n'a pas entendu grand-chose. Jérôme : [14:28] Tu parles de qui, sinon, de Tony Estanguet, c'est ça? Bruno : [14:31] Oui. Mais là, imagine, entrevue exclusive, j'ai cette semaine Franz Regul, qui lui était le patron de la cybersécurité pour les JO de Paris. Jérôme : [14:45] Pas mal, pas mal. Bruno : [14:46] À grosse entrevue avec lui, on parle des attaques, des tentatives, des systèmes de protection. C'est quatre ans de travail pour mettre ça en place. C'est évidemment une folie furieuse de 24-7 en permanence un peu avant les Jeux et puis un peu après, question de fermer. C'est vraiment fascinant. Alors, on lève le capot. Il a été bon joueur. Il nous raconte plein de trucs. C'est vraiment intéressant. Jérôme : [15:09] Et en plus, ça s'est hyper bien passé parce qu'il y avait beaucoup de crainte. Et le résultat, c'est un sans-faute. Ils ont essuyé plein d'attaques, mais il n'y a rien eu de majeur. Bruno : [15:18] Exactement. Puis, on parle… Oui, puis j'ai parlé avec lui de l'anecdote du fameux ingénieur qui s'était fait voler sa sacoche avec son laptop et ses clés. C'est assez intéressant. Jérôme : [15:31] Il l'a retrouvé ? Bruno : [15:32] Oui, ils l'ont retrouvé, mais ils ne travaillaient pas pour les JO, ils travaillaient pour la Ville de Paris. Jérôme : [15:36] Ah oui, c'est vrai. Bruno : [15:37] Mais ça a permis, sauf que ça a été intéressant parce que ça a permis justement de montrer l'importance, de faire attention. Alors, tous ceux qui trouvaient qu'ils en faisaient trop, ils ont dit, oui, quand même, vous jouez juste. Donc, il y a ça. Sinon, tu parlais des entreprises et de l'IA. J'ai PricewaterhouseCoopers, toujours difficile à dire ce nom-là. Jérôme : [15:57] PCW. Bruno : [15:58] Oui, moi, je n'aime pas, j'aime plus que l'on. Jérôme : [16:00] PCW. Bruno : [16:02] Exactement. C'est Annie Veillette qui vient de signer une étude sur le retard que les entreprises canadiennes prennent avec l'utilisation de l'IA. Et puis, il y a Martin Patrickin qui est du site américain The Logic qui vient de faire une enquête sur une vaste campagne. Tu sais qu'au Canada, on est en campagne électorale. Donc, il y a une vaste campagne de désinformation par rapport aux élections. Et donc, je l'ai en entrevue pour nous parler de ça. C'est une belle grosse émission cette semaine. Jérôme : [16:34] Magnifique. On ira écouter ça alors avec attention. Bruno : [16:37] Et il ne manque que la Chine, mais bon, il faudra écouter ton podcast pour avoir le taux complet de la planète. Jérôme : [16:42] Ce qui prouve qu'une fois de plus, mon nom de numérique et mon carnet sont extrêmement complémentaires. Bruno : [16:46] Tu m'enlèves les mots de la bouche. Jérôme : [16:48] Bruno, je te souhaite une bonne fin de podcast et une bonne semaine et je te dis à la semaine prochaine. Bruno : [16:55] Bonne suite à toi et tes auditeurs et puis à la semaine prochaine. Salut!
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