L'actu tech est toujours aussi chargée ! Les trois derniers épisodes du podcast Monde Numérique vous disent tout et vous aident à mieux comprendre.
Le Grand Debrief
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Dans ce nouvel épisode du Grand Débrief, avec @fsorel et @guglielminetti, on revient sur les grandes tendances tech du moment !
Le CES 2025, entre innovations bluffantes et manque de vraies révolutions : écrans transparents, robots domestiques et IA omniprésente.
DeepSeek, l’IA chinoise qui bouscule la course à la puissance et remet en question le modèle des géants américains.
L’Europe peut-elle suivre ? Mistral AI face aux mastodontes US et chinois, et les défis d’un modèle européen plus responsable.
L’IA au service des médias, entre production automatisée et voix recréées, une révolution en marche !
Un épisode à ne pas manquer !
L’Hebdo du 1er février
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Si vous l’avez raté, il n’est pas trop tard pour écouter L’Hebdo de Monde Numérique. Au sommaire :
DeepSync, l'IA chinoise qui bouscule l'Occident : aussi puissante que ChatGPT mais beaucoup moins coûteuse, elle inquiète OpenAI qui l'accuse de plagiat.
Fiasco de l’IA française Lucie : lancée trop tôt, elle devient la risée du web après des réponses absurdes.
Yoshua Bengio tire la sonnette d’alarme : il met en garde contre les risques de l’IA et plaide pour une régulation internationale.
Appels satellites bientôt généralisés : Apple et Vodafone testent avec succès des communications directes sans réseau mobile terrestre.
L’ADN environnemental au service de la biodiversité : EDF investit dans une startup qui détecte les espèces menacées grâce à des fragments d’ADN.
Frogans, une alternative au web traditionnel : une innovation française qui propose une nouvelle manière de publier du contenu en ligne.
Le Debrief Transatlantique
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Pas le temps d’écouter L’Hebdo en intégralité ? Voici l’extrait à ne pas rater, avec mon camarade Bruno Guglielminetti :
DeepSeek : l’IA chinoise plus frugale qui bouscule le marché.
X & Visa : Elon Musk veut faire de X une super app financière.
Yoshua Bengio : alerte sur les risques de l’IA (cyberattaques, biais, impact sur l’emploi).
Sommet européen sur l’IA : quelles perspectives pour la régulation ?
Transcription :
Bruno :
[0:05] Le débrief transatlantique. Jérôme Colombain, salut.
Jérôme :
[0:08] Bonjour Bruno Guglielminetti.
Bruno :
[0:10] Est-ce que Paris se porte bien aujourd'hui?
Jérôme :
[0:12] Mais oui, Paris va bien. Je suis ravi de te retrouver pour ce débrief transatlantique hebdomadaire.
Bruno :
[0:17] Grosse semaine pour toi, parce que là, on se voit demain, c'est moi qui te visite. Et puis, en même temps, il y a François Sorel qui vient se rajouter plus tard.
Jérôme :
[0:27] Et oui, et on était ensemble, voilà, on était ensemble ce vendredi dans le grand débrief de monde numérique, tous les trois. C'est vrai que là, ça se télescope.
Bruno :
[0:37] C'est difficile de se carter.
Jérôme :
[0:39] C'est difficile de nous rater.
Bruno :
[0:41] Ce qui va faire qu'il y a certains sujets qu'on ne traitera pas énormément, on va les mentionner, mais parce qu'on en parle dans la rencontre avec François, alors ça vaut la peine vraiment d'aller écouter cet épisode que tu nous proposes.
Jérôme :
[0:54] Du coup, on ne parle pas de deep-sync.
Bruno :
[0:56] Non, on n'en parle pas.
Jérôme :
[0:57] Ce n'est pas très important.
Bruno :
[0:59] Non. Est-ce que tu as vu des nouvelles là-dessus, toi, cette semaine?
Jérôme :
[1:03] C'est quand même un peu un coup de tonnerre, cette histoire de deep-seek.
Bruno :
[1:07] Enfin, ça ébranle les colonnes du temple. Moi, c'est l'image que j'ai. C'est un tsunami sur l'industrie de l'IA aux États-Unis. Les gens vont devoir revoir leur façon de faire et il y a des compagnies qui vont devoir expliquer des choses à leurs investisseurs. Ça, c'est certain.
Jérôme :
[1:23] Oui, exactement. Donc, toi, tu vois surtout l'aspect financier. Ça, c'est ton côté très nord-américain.
Bruno :
[1:27] Ben oui. Toi, tu vois la réglementation tout de suite.
Jérôme :
[1:30] Oui, moi, je vois qu'est-ce qu'on pourrait faire comme réglementation pour régler ce problème. Non, mais c'est vrai que le sujet est super intéressant. Alors, tu en parles dans ton carnet. Moi, j'en parle aussi juste après notre conversation dans le monde numérique avec Luc Julia, que j'ai le plaisir d'accueillir et ce sera désormais le cas tous les mois. et donc on revient sur cette actu d'IPSIC il y a beaucoup de choses à en dire, le choc c'est qu'il semble qu'on puisse donc faire de l'IA puissante mais frugale ce qui est une mauvaise nouvelle pour les boîtes américaines mais peut-être une bonne nouvelle pour d'autres entreprises des startups et notamment européennes, et c'est amusant parce que nous ça arrive dans un certain contexte puisque la semaine prochaine à Paris il y a un grand sommet sur l'IA, donc je pense qu'on en parlera ensemble la semaine prochaine, exactement Tu seras notre reporter officiel. Écoute, j'essayerai. Ça y est, je me suis accrédité. Donc, je vais y aller. Enfin, je n'ai pas encore eu la réponse. Je ne sais pas trop, on va voir. Et puis, non, c'est quand même pas mal. Mais sur ce dip-cycle, malgré tout, on parle de réglementation. Tu as vu qu'il est déjà interdit en partie en Europe.
Bruno :
[2:39] Oui, c'est l'Italie qui a décidé de ne pas donner accès. Mais souviens-toi que quand Tchad GPT est sorti, ça a été interdit aussi au début. Alors, on est en train de répéter l'histoire. Les Italiens, quand même, ils sont, je ne vais pas utiliser le mot craintifs, mais disons qu'ils veulent voir les choses aller avant de les offrir à tout le monde chez eux. Et puis, je voyais aussi aujourd'hui que l'Irlande va ouvrir une enquête pour voir un peu ce qui en sort de ça. Parallèlement aux enquêtes qui sont faites par Microsoft, par OpenAI, il y a beaucoup de monde qui regarde de très près ce que c'est exactement.
Jérôme :
[3:15] Oui, apparemment, c'est pour des questions de protection des données personnelles, des psychs en Italie.
Bruno :
[3:22] Oui, de toute façon, je pense qu'on va rappeler aux gens que c'est formidable, vous pouvez l'essayer, vous pouvez vous amuser, vous pouvez le tester.
Jérôme :
[3:29] Toi, tu l'as essayé.
Bruno :
[3:30] Oui, mais gardez toujours en tête que c'est un logiciel qui vient d'une entreprise qui est basée en Chine et que de par la loi en Chine, lorsque vous êtes une entreprise technologique, vous devez toujours laisser une porte d'accès au gouvernement et aux services de renseignement pour la sécurité nationale de l'État. Alors, n'allez pas confier vos plus grands secrets ou votre carnet d'adresses là-dessus. Ce serait une grande bêtise.
Jérôme :
[3:56] Tu as tout à fait raison de le préciser. Effectivement, il faut quand même être assez prudent dans l'utilisation de ce chatbot. Et ce que tu as vu aussi, il y a un truc qui est intéressant, c'est que, Donc, tu l'as dit, il est chinois et il est soumis à la censure chinoise, évidemment. Donc, il y a des sujets sensibles sur lesquels il ne s'exprime pas. Dès qu'on l'interroge sur ce qui s'est placé, Plastien Hellman, ou sur l'action du premier ministre chinois, etc.
Bruno :
[4:21] Si Taïwan existe.
Jérôme :
[4:22] Voilà, exactement. C'est motu, c'est bouche cousue. Soit il ne répond pas, soit il te sort le discours officiel, très politiquement correct. Mais il y a des journalistes du Guardian, le journal britannique, qui ont fait des trucs intéressants. Ils lui ont posé des questions un peu sensibles comme ça et ils lui ont demandé de répondre en utilisant ce qu'on appelle, alors moi, je ne connaissais pas, j'avoue, le langage lead speak. C'est-à-dire, c'est ce truc de geek qui consiste, enfin, je connaissais l'existence, je ne savais pas que ça s'appelait comme ça, qui consiste à remplacer certaines lettres par des chiffres. Tu remplaces le A par un 4, le E par un 3, etc. Et donc, le deep seek sait faire ça. Il sait parler comme un vrai geek en utilisant ce langage-là. Et ce qui est très intéressant, c'est que dans ce cas-là, il est beaucoup moins accro aux politiquement corrects et il donne des réponses qui ont l'air de passer la censure. C'est étonnant. « Ouais, ouais, ouais, ouais. » Donc, c'est un ami qui m'a fait remarquer ce truc-là et il a vraiment bien vu. Ce qui laisse entendre que, eh bien, finalement, c'est pas tellement… Et ça s'explique parce que ce sont vraiment les réponses d'Odipsy qui sont censurées, mais pas les modèles de base, pas les modèles d'entraînement. C'est-à-dire qu'il a visiblement été entraîné avec des données sans filtre.
Bruno :
[5:45] Des données essentielles aussi, ouais. Et c'est pour ça qu'on n'a pas la même expérience si on le télécharge et on l'installe sur un appareil localement que si on l'utilise en ligne, parce que le processus de censure n'est pas du tout le même. Et ça, je l'ai vu et même, mais ça, je vais arrêter d'en parler parce qu'on en parle dans rendez-vous et je ne veux pas qu'on se répète, mais ça vaut vraiment la peine d'aller faire un tour. DeepSeek, faites une recherche sur Google. Et puis que vous passez par Perplexity
Bruno :
[6:14] ou que vous passez directement à essayer l'IA, ça vaut vraiment la peine d'essayer.
Jérôme :
[6:20] Tout à fait. Bon, Bruno, écoute, j'allais dire, on n'a pas parlé d'Elon Musk, là. C'est bizarre. Ça fait cinq minutes qu'on discute, on n'a pas parlé d'Elon Musk.
Bruno :
[6:28] J'allais dire, est-ce qu'on ne peut pas en parler, mais on ne peut pas.
Jérôme :
[6:32] Eh oui. Alors, il a entamé un truc qui risque encore de faire un peu de bruit, qui n'est pas forcément polémique, mais je pense que ça ne t'a pas échappé. Il est en train, visiblement, de mettre en place sa fameuse, enfin, de transformer X, en super app, comme il a toujours dit qu'il allait le faire, puisqu'il a signé un partenariat avec Visa, qui va permettre de faire des paiements sur X et de s'envoyer de l'argent d'utilisateur à utilisateur. C'est quand même pas rien, ça.
Bruno :
[7:01] Et ça, c'est intéressant, mais j'ai hâte de voir dans les faits, parce que ça, c'est l'annonce qui est sortie, mais tu te souviendras que pendant En 2024, il annonçait de temps en temps sur son compte, sur X, qu'il avait fait des ententes avec tel État, tel État, tel État, tel État. Et il va vraiment par État aux États-Unis. Et j'ai hâte de voir si l'entente avec Visa permettra de dépasser les États et même permettra à l'international de pouvoir utiliser X comme outil financier. Mais la bataille n'est pas gagnée pour lui parce qu'il manque de confiance. Moi, je sais que quand j'ai publié l'information, tu aurais dû lire tous les commentaires, pas sur X, mais sur les autres plateformes, tu aurais dû lire les commentaires en dessous. Et il n'y a pas grand monde qui lui font confiance pour mettre leur numéro de carte de crédit.
Jérôme :
[7:49] Oui, mais enfin bon, si c'est Visa, ce n'est pas lui, c'est comme...
Bruno :
[7:55] Mais ça passe quand même à travers son système.
Jérôme :
[7:58] Non, mais il y a une grosse défiance vis-à-vis d'Elon Musk actuellement, ce qui peut se comprendre. Ah oui? oui le personnage est étrange non mais après c'est pas pour prendre sa défense mais je trouve qu'on est du coup on est dans l'exagération totale et notamment ici chez nous en France, il n'y a plus il n'y a plus de limites quoi il y avait un ancien ministre l'autre jour qui le traitait de fou en disant en plus c'était extrêmement insultant parce que de toute façon il est Asperger au dernier degré il est complètement fou etc déjà quand il est Asperger c'est pas complètement fou Ça n'a rien à voir. Tu vois, ça devient absolument n'importe quoi. Enfin, bon.
Bruno :
[8:42] Jérôme, est-ce que tu as vu passer le nouvel appel de Yoshua Bengio ?
Jérôme :
[8:49] Absolument. Et je voulais que tu m'en parles parce que c'est quand même intéressant. Yoshua Bengio, qui est canadien et qui est un grand pont de l'IA et qui remet une couche sur le côté attention, danger avec l'intelligence artificielle, c'est ça?
Bruno :
[9:02] Oui, parce qu'il y a deux ans, il nous avait fait le coup et il avait signé à la fois aux Nations Unies, mais aussi dans un manuscrit ou une pétition qui avait été faite par des gens de l'industrie sur le fait qu'il fallait regarder sérieusement les enjeux et les risques rattachés à l'utilisation de l'intelligence artificielle. Et là, il en remet, mais cette fois-ci, c'est à la demande du gouvernement britannique. Tu te souviendras, il y a eu un sommet il y a un an et quelques mois en Angleterre. D'ailleurs, c'était notre bon roi Charles III qui était le patron de l'événement. Et dans le cadre de l'événement, il y avait le premier ministre de l'époque qui avait mandaté, Joshua Benjo, à aller chercher des experts qu'il estimait pour écrire un rapport sur les risques. La sécurité entourant allait avancer. Et donc, on vient d'avoir la publication. C'est 96 experts venant de 30 pays différents qui ont collaboré à l'œuvre. Joshua Benjo en a assuré la direction. et finalement, on en arrive avec, puis il faut le faire parce que c'est des centaines de pages ce document-là, et quand on arrive à extirper l'essentiel, on voit finalement qu'il y a trois risques et on ramène ça dans trois catégories.
Jérôme :
[10:20] Maintenant, ça devient très concret.
Bruno :
[10:22] Oui, oui, oui, parce que là, il y a l'usage malveillant de l'intelligence artificielle qu'on peut exploiter dans des cyberattaques, la création de contenus trompeurs. Bon, là, pensons aux fakes, mais aussi à la désinformation. De l'autre côté, il y a les dysfonctionnements de l'IA en tant que tel qui peut présenter des billets. D'ailleurs, on en parle dans ton émission vendredi. Et puis aussi, il y a ce risque systémique, l'adoption de l'IA qui pourrait perturber le marché du travail, soulever des préoccupations en matière de vie privée si c'est mal encadré. Et donc, pour ça, il arrive avec sa bande d'experts à arriver avec différentes mesures qui sont proposées. Je ne vais pas passer à travers, mais si ça vous intéresse, le chemin le plus court, je vous dirais, c'est vous allez sur moncarnet.com. Il y a un article à la fin, il y a un lien pour aller télécharger. Il y a l'article si vous voulez faire un résumé de la chose.
Jérôme :
[11:17] Qui est très, très bien.
Bruno :
[11:18] Merci. Mais il y a un lien vers l'enquête, le rapport, pardon, et puis ça vous permettra de voir les grandes lignes. Mais je pense que c'est rafraîchissant et réaliste à ce moment-ci, surtout avec l'actualité des derniers jours, de nous ramener sur…, C'est beau, ça va bien, c'est formidable, mais attention, il y a toujours des risques à utiliser l'IA si c'est mal utilisé et si son utilisation n'est pas contextualisée.
Jérôme :
[11:46] Tout à fait. C'est une vigie nécessaire, Joshua Benjo, comme d'autres. Mais c'est vrai que c'est une ligne de crête qui est difficile à tenir parce qu'il ne faut pas non plus effrayer. tu vois on en a déjà parlé ensemble le discours en Europe et en France est souvent anxiogène par rapport à l'IA c'est toujours oh là là tout ce que ça va changer, tous les défauts, tous les risques etc. et alors que quand tu vas aux Etats-Unis, c'est l'inverse c'est une espèce de c'est l'Eldorado, donc il faut essayer de trouver un juste milieu en réalité et c'est ce juste milieu qui est difficile à trouver et je pense que c'est là où le sommet de l'IA à Paris va essayer de bien se positionner là-dessus. Ça va être une vision assez européenne. J'espère que ce ne sera pas une vision trop négative. Ce serait dommage. Mais il faut aussi, parce qu'il faut quand même de l'optimisme,
Jérôme :
[12:39] mais il faut du réalisme. C'est vrai que c'est intéressant ce que dit Oshabendjo parce que du coup, il met le doigt de manière très, très concrète sur des risques qu'on a déjà, en fait, auxquels on est déjà confrontés aujourd'hui. C'est déjà une réalité ces problématiques-là.
Bruno :
[12:53] Mais selon toi, est-ce que tu as l'impression que va sortir du sommet une entente, une déclaration, quelque chose comme ça ?
Jérôme :
[13:01] Écoute, je ne sais pas. Je pense qu'il y aura volonté de marquer le coup.
Bruno :
[13:04] Est-ce que c'est peut-être des entrées à l'Élysée ?
Jérôme :
[13:06] Oui, bien sûr. Je pense qu'il y aura des annonces d'Emmanuel Macron, mais les annonces, il faut qu'elles soient européennes aujourd'hui. Moi, je me raccroche plus à ce qu'a pu déclarer récemment la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui essayent de fixer un cap, qui s'appuient sur le rapport Draghi, on en a parlé dans le Grand Débrief, tous les trois avec François Sorel, je pense qu'il faut que ce soit notre boussole, ce rapport Draghi sur plein de points, et notamment sur l'intelligence artificielle. Donc, je ne sais pas trop ce qui va en ressortir. Il ne faut pas oublier que c'est aussi, politiquement, la France essaye de reprendre l'avantage, parce que le premier sommet de ce genre-là avait eu lieu en Grande-Bretagne, et ils avaient marqué des points, les Anglais, avec ce truc-là. Ils étaient les premiers à faire un grand sommet. Bon, voilà, après, il y aura beaucoup de déclarations d'intention et puis des initiatives à droite à gauche. Moi, je n'arrête pas de recevoir des sollicitations pour des tas d'événements périphériques, d'entreprises, de groupements d'entreprises, etc. Chacun veut apporter sa pierre à l'édifice. Bon, ce n'est pas plus mal. On verra ce qu'il en ressortira. On en reparlera la semaine prochaine, mon cher Bruno.
Bruno :
[14:19] Ah, ben, j'ai bien. Sinon, malgré toutes tes activités et toutes les fois où on va se croiser, tu as quand même pour tes auditeurs une programmation et une sélection de rencontres que tu vas leur présenter dans le cadre de mon numérique. Qu'est-ce que c'est?
Jérôme :
[14:34] Et oui, cette semaine dans Monde Numérique, très brièvement, écoute, je suis assez content. Tout d'abord, je reçois Luc Julia, je l'ai dit. Ah mais là, tu es en train de te répéter.
Bruno :
[14:43] Là, ben oui.
Jérôme :
[14:44] Je me répète complètement, voilà.
Bruno :
[14:45] Je sais que tu es fier de l'avoir, puis tu as raison d'être fier.
Jérôme :
[14:49] Et puis, ce n'est pas tout, je reçois également...
Bruno :
[14:52] Luc Julia.
Jérôme :
[14:53] Julien Villerey, et aussi Luc Julia. On va parler d'IA. On va parler aussi de biodiversité avec Julien Villerey d'EDF, avec une initiative assez intéressante. Et puis, je reçois des Français qui lancent un truc. Enfin, ce n'est pas qu'ils le lancent parce que c'est très ancien, mais ils ne sont pas connus et c'est normal qu'ils ne soient pas connus. Ça s'appelle Frogans. Je t'invite à écouter, vraiment, je vous invite à écouter parce qu'ils ont l'ambition de créer une nouvelle manière de diffuser de l'information sur Internet, qui ne soit pas le web, qui ne soit pas le mail, qui ne soit pas... C'est encore autre chose. C'est une sorte de webbis très graphique avec des tas de possibilités et il s'attaque vraiment au fondement d'Internet. Ça repose sur... C'est un protocole de communication, en fait, qui exploite vraiment les caractéristiques réseaux d'Internet. C'est un peu compliqué dit comme ça. Il faut écouter, ça vaut vraiment le coup. Voilà, voilà. Bruno...
Bruno :
[15:51] Puis aussi, je pense que tu l'oubliais, tu as l'air que Julia qui est avec toi.
Jérôme :
[15:55] Tu te moques de moi, là?
Bruno :
[15:57] Non, non, non, pas du tout. Non, mais non, je suis content de savoir qu'on va le retrouver de temps en temps chez vous. C'est une bonne nouvelle?
Jérôme :
[16:03] Raison, mais je radote un peu, c'est l'âge. Bruno!
Bruno :
[16:06] Non, mais c'est aussi Luc Julia, quand même.
Jérôme :
[16:09] Bruno, qu'est-ce qui se passe dans ton carnet cette semaine?
Bruno :
[16:11] Dans mon carnet, écoute, je te parle de trois sujets qui vont peut-être intéresser tes auditeurs. Je parle avec une des auteurs d'un nouveau livre qui sort en France qui s'appelle Révolution IA. C'est intéressant. Dans le cas de mon invitée, elle est mathématicienne. Elle passe sa vie entre la France et les États-Unis. Et justement, on parle avec elle de cette vision de l'IA qui est totalement différente entre les deux continents. Et puis aussi de l'évolution, de l'intégration de l'IA un peu partout dans nos vies. J'accueille aussi Tariq Krim. pour avec lui.
Jérôme :
[16:48] Ah, Tarek Krim.
Bruno :
[16:49] Oui, Tarek Krim. Regarde, t'as Luc, Julia, moi, je t'aurais Krim. On se partage. Et puis, avec lui, évidemment, je ne pouvais pas parler d'autre chose. Andy Epsi qui a question de voir comment lui perçoit cette arrivée, comment ça va chambouler l'industrie. Et puis aussi, ce n'est pas rien. Dans deux semaines au Canada, c'est les Canadiens, Game Award.
Jérôme :
[17:07] Wow! Qu'est-ce que c'est que ça?
Bruno :
[17:09] C'est les grands prix du jeu vidéo. Tu sais qu'au Canada, il y a toute l'industrie du jeu vidéo.
Jérôme :
[17:14] Bien sûr.
Bruno :
[17:15] Je pense que, de mémoire, c'est 5% du PIB du Canada qui vient de l'industrie du jeu vidéo. C'est une grosse industrie. C'est des dizaines et des dizaines et des dizaines de milliers de gens qui travaillent à la grandeur du... Au Québec, il y a beaucoup de monde, mais à Toronto ou à Vancouver, à Edmonton. Donc, tout ce beau monde-là se retrouve à Toronto. Et puis, j'ai une entrevue, Carl Edwin Michel, qui est le producteur exécutif de cette grande soirée de gala. Et ce qui est intéressant, je trouve ça, ça va peut-être donner des idées à des Français qui nous écoutent, c'est que plutôt que de faire juste un gala où on va donner des prix aux gens, ils utilisent le prétexte que l'industrie se retrouve à Toronto pour, pendant la journée, faire une exposition où les gens peuvent venir jouer au jeu, venir essayer les titres canadiens. Puis quand on sait que 88% de ce qu'on produit est exporté en fait de titre. Il y a des petits studios, il y a des immenses studios et c'est l'occasion pour les gens qui iront faire un tour à l'événement de tester, de voir des jeux, c'est gratuit puis le soir, de participer au Galant.
Jérôme :
[18:20] Eh bien, écoute, c'est alléchant tout ça.
Bruno :
[18:23] J'espère.
Jérôme :
[18:23] Formidable. À découvrir, à écouter dans ton carnet.
Bruno :
[18:27] Et moi, je te dis à très prochainement sur une de tes déclinaisons.
Jérôme :
[18:32] Oui, on est un peu perdus là Jérôme c'est pas.
Bruno :
[18:35] Compliqué si vous êtes sur le monde numérique vous regardez la prochaine chose à écouter c'est tout ce qui vient tout de suite après sur le fil d'écoute.
Jérôme :
[18:42] De votre application d'écoute de podcast de podcast mon cher Bruno je te dis bye bye j'invite tous nos auditeurs respectifs à nous retrouver dans le grand débrief avec François Sorel alors ça c'est sur le monde numérique épisode du mois de janvier et puis on se retrouve la semaine prochaine ben.
Bruno :
[18:57] Oui puis je te souhaite une bonne mission moi j'attends tu étais mon rapporteur officiel.
Jérôme :
[19:02] Allez, je vais m'y atteler tout de suite.
Bruno :
[19:04] Bon sommet. Allez, salut.
Jérôme :
[19:06] Salut, salut. Ciao, bye.