🇫🇷🇨🇦 Debrief Transat – Amazon robotise ses livreurs, OpenAI attaque Google, Apple recule sur l’iPhone Air
27 octobre 202528:20

🇫🇷🇨🇦 Debrief Transat – Amazon robotise ses livreurs, OpenAI attaque Google, Apple recule sur l’iPhone Air

Amazon équipe ses livreurs de lunettes AR et met des robots partout, OpenAI lance son navigateur Atlas propulsé par l'IA qui s'appuie sur ChatGPT, Apple réduit la production de l’iPhone Air malgré des atouts indéniables. Avec Bruno Guglielminetti (Mon Carnet)

Amazon équipe ses livreurs de lunettes AR et met des robots partout, OpenAI lance son navigateur Atlas propulsé par l'IA qui s'appuie sur ChatGPT, Apple réduit la production de l’iPhone Air malgré des atouts indéniables.

Avec Bruno Guglielminetti (Mon Carnet)

Amazon : lunettes connectées et robots tous azimuts

Amazon développe actuellement des lunettes intelligentes pour ses livreurs ; ces dispositifs permettent de scanner des paquets, de guider le livreur dans son trajet à pied, tout en communiquant avec la centrale logistique.

Amazon présente aussi de nouveaux systèmes robotisés dans ses entrepôts, alliant bras robotisés et intelligence artificielle pour manipuler tous types de colis sur une même ligne. Un article du New York Times évoque la suppression de 600 00 emplois humains au profit des robots; la direction d’Amazon s’explique.

OpenAI lance Atlas, un navigateur révolutionnaire à base d’IA

OpenAI présente ChatGPT Atlas : un navigateur basé sur ChatGPT, d’abord sur macOS, avec mode agent pour automatiser certaines tâches (faire des courses, naviguer, remplir des formulaires). Ce lancement marque une nouvelle bataille face à Google Chrome et réclame de nouvelles réflexions sur la sécurité et les usages.

L’iPhone Air peine à séduire… sauf certains influenceurs ?

Apple diminue la production de l’iPhone Air face à des ventes jugées faibles, tout en conservant un design fin et des performances correctes. Pour ma part, après une quinzaine de jours d’usage, je vois un smartphone de niche mais cohérent. L’article complet est sur Monde Numérique.

Classement Tyto Tech 500 : les médias personnels à l’honneur

Le palmarès Tyto Tech 500 met en lumière les influenceurs tech en Europe. Cette année, je suis flatté d’y figurer en 3ᵉ position, derrière Arthur Mensch et Xavier Niel. Un signal fort de la montée en puissance des médias personnels comme les podcasts, blogs ou newsletters dans l’écosystème technologique.


Jérôme :
[0:06] Salut Bruno Guglielminetti.

Bruno :
[0:08] Salut Jérôme Colombain à Paris.

Jérôme :
[0:10] Eh oui, je suis à Paris, mais toi, tu n'es pas à Montréal comme d'habitude. Je te retrouve à San Francisco. D'ailleurs, c'est sympa, je te remercie, parce que tu es à l'aéroport. Donc, tu t'es coincé dans un coin là. Voilà, donc il y a des petits bruits de fond, mais c'est ça qui est sympa.

Bruno :
[0:24] Je suis aménageant au studio.

Jérôme :
[0:26] Et pour ceux qui nous regardent en vidéo, eh bien, ils peuvent voir ton setup et ton beau micro.

Jérôme :
[0:32] Bruno, bon, ben voilà, il faut qu'on débriefe toute l'actu de la semaine. Il s'est passé plein de trucs cette semaine encore.

Bruno :
[0:37] Oui, mais avant, moi, la grosse nouvelle de la semaine, oublie ce que tu as en tête, ma grosse nouvelle, c'est toi qui te retrouves en troisième position d'un palmarès d'influenceurs tech. Qu'est-ce que c'est, c'est-à-dire?

Jérôme :
[0:50] Tu veux qu'on parle de ça? Oui, c'est gentil. Écoute, oui, je me retrouve troisième du palmarès des meilleurs influenceurs technologiques de France, le Tyto Tech 500. Ce qui est drôle c'est que je suis derrière Arthur Mensch le patron de Mistral et Xavier Niel ça me fait beaucoup rire c'est une bonne compagnie.

Bruno :
[1:10] Et c'est eux.

Jérôme :
[1:11] Qui doivent être heureux, Mais tu sais, au-delà de ça, je trouve intéressant parce qu'en fait, il y a un rapport qui a été fait, il y a toute une étude et ça montre, en réalité, il y a beaucoup de gens parmi... Parce qu'il n'y a pas que moi, il y a un top 50 français, il y a plusieurs... Etc. Voilà. Je suis devant Thomas Pesquet. Et en fait, ça se base sur un peu nos activités sur les réseaux sociaux, les médias, etc. Mais il y a beaucoup parmi tous ces gens qui sont là, des gens qui sont des... Comme toi et moi, en fait, des gens qui ont des médias personnels, on peut appeler ça comme ça, beaucoup de podcasts, beaucoup de blogs, des newsletters, et c'est un peu le triomphe de ces médias, de ces médias personnels, en fait, aussi, que consacre ce palmarès, et c'est là où je trouve que c'est plutôt intéressant. Voilà.

Bruno :
[1:59] Ben, bravo. Enfin, moi, je trouve ça important de le mentionner.

Jérôme :
[2:02] Ben, écoute, merci. Donc, Bruno, tu es à San Francisco. Alors, il faut que tu me dises ce que tu fais actuellement à San Francisco.

Bruno :
[2:08] Écoute, je me suis perdu. J'ai ouvert une porte.

Jérôme :
[2:11] Ah, tu t'es perdue, d'accord.

Bruno :
[2:12] Non, sérieusement, c'est Amazon qui m'invitait. Je n'étais pas tout seul. On était probablement une centaine de journalistes pour venir sur une vitrine sur la recherche et le développement qu'Amazon fait annuellement. Moi, c'était ma troisième, quatrième édition. Et l'idée là-dedans, c'est de permettre aux gens qui suivent la tech et qui s'intéressent particulièrement à Amazon de les suivre un peu dans leur cheminement.

Bruno :
[2:39] Tu te souviendras, l'an dernier, je te donnais un exemple très concret. L'an dernier, je m'étais époumonné devant les outils qu'on mettait en place pour faciliter la vie des livreurs. Et le meilleur exemple, c'était le camion qui était équipé d'un laser et qui pointait les colis que le livreur devait prendre juste avant de sortir de son véhicule pour aller livrer. Imagine-toi donc que maintenant… Oui, et bien imagine-toi donc que maintenant, puis ça on en avait déjà parlé, ils ont investi énormément de sous dans le développement de lunettes, de lunettes branchées et intelligentes qui maintenant permettent en temps réel au livreur d'avoir toute l'information. C'est-à-dire, il n'aurait presque plus besoin de regarder son tableau de bord et son GPS. Alors, il a l'information en temps réel sur, c'est des méta-displays plus, plus, plus. Alors, il a toute l'information pour se rendre au domicile et une fois qu'il se retourne pour voir les paquets, la paire de lunettes scanne tous les paquets et lui indique quel paquet il doit prendre.

Bruno :
[3:44] Confirme qu'il a pris, parce que ces lunettes-là communiquent aux centrales de Amazon, si tu veux, et donc communique l'information comme le livreur a pris le paquet et là que le livreur sort du véhicule et à partir de ce point-là, il lui donne tout le chemin, tout le circuit à faire pour arriver à la bonne porte. Ça veut dire vraiment, là, c'est du Google Maps, mais de trottoir et de petit chemin pour entrer chez les gens. Et ça va jusqu'à la fin. Évidemment, là, une fois qu'il arrive à la porte, si le livre au pied de la porte, il y a une photo qui est prise et ça s'arrête là. Sinon, en chemin, s'il y a des obstacles, s'il y a des chiens méchants, je déteste ça, parler des chiens méchants, parce qu'à la base, les chiens sont très gentils. Mais disons qu'il y en aurait un qui serait échappé. ça va lui indiquer de faire attention parce qu'il y a un hasard. Et l'information, elle n'est pas simplement pour lui. C'est aussi probablement pour… c'est envoyé à la centrale. Et s'il y a un prochain livreur qui passe dans le même édifice, il va savoir qu'il y a un chien méchant qui est dans le coin parce que les lunettes vont les avoir avec l'heure. Donc, c'est de numériser toute l'information qu'un livreur a accès.

Bruno :
[4:53] Et là, évidemment, ça, ils ne l'ont pas dit, mais ça, c'est moi qui pousse l'enveloppe un petit peu plus loin. Je me dis, avec toute cette acquisition d'informations-là, tu imagines que la prochaine étape, c'est de mettre ça dans un robot. Le robot va savoir ce qu'on peut faire, où aller, comment aller. Et puis, à partir de là, c'est toute cette acquisition de données-là qui va permettre de pousser la robotisation très loin. Mais pour le moment, ça se porte sur le bout du nez du livreur. Et j'ai parlé avec un qui l'utilisait au quotidien. Lui, évidemment, il trouve ça formidable parce que ça facilite sa vie. C'est beaucoup moins stressant. Un peu comme le laser dans le camion lui permettait de te rendre confirmation de ce qu'il doit aller porter. Là, on lui simplifie la vie. Il a son assistant personnel qui lui dit, vers gauche, vers droite, et puis il y a du pointage dans la lunette. Donc, il a le chemin, il a la carte en 3D. C'est vraiment impressionnant.

Jérôme :
[5:45] Donc, ça veut dire que c'est déjà déployé, en tout cas aux États-Unis?

Bruno :
[5:50] Oui, aux États-Unis, le déploiement commence. Évidemment, la personne avec qui je discutais, moi, c'est un des livreurs qui a travaillé à la création de ça. Mais là, ils sont en déploiement à travers les États-Unis. Puis probablement qu'idéalement, évidemment, là où les législations le permettent, ils pourront utiliser ce type de lunettes-là.

Jérôme :
[6:11] Bruno, il y a toujours plein de robots chez Amazon. Il y a des nouveaux trucs en matière de robots?

Bruno :
[6:16] Oui. Écoute, il y a deux choses dans le monde de la robotique qui est intéressante. D'une part, il y a l'aboutissement. J'ai un problème avec son nom parce que je n'arrive jamais à le retenir. Je pense que c'est Vulcain ou quelque chose comme ça. Et là, lui, c'est vraiment un bras robotisé. Et là, il arrive à faire le travail de ce que cinq robots différents faisaient. Il a une dextérité. D'ailleurs, c'est un bonhomme de la NASA qui maintenant travaille chez Amazon, qui travaille là-dessus. C'est lui qui a bâti, évidemment pas tout ça avec son équipe, les petits rovers qui se promenaient sur Mars. Il fait partie de ces gens-là qui ont travaillé là-dessus. Et donc, là, maintenant, il est chez Amazon pour développer la nouvelle génération de robots. Et c'est un bras robotisé qui a à la fois une dextérité, mais aussi des ventouses. Et donc, il peut attraper tous les paquets. Parce qu'il faut savoir, dans le passé, Les lignes de distribution étaient faites en sorte que les petits paquets passaient d'un côté, les enveloppes passaient de l'autre, les immenses paquets passaient sur une autre ligne de montage parce que tout n'était pas adapté. Mais là, maintenant, avec ce bras-là qui est capable de tout prendre en main et de traiter, bien là, évidemment, on vient de régler le problème. Tout passe sur le même fil et c'est le robot qui s'adapte comme un humain s'adapterait en fonction du paquet. Et ça, ça va faire gagner évidemment du temps et de l'argent chez Amazon.

Bruno :
[7:36] Évidemment, il y a une fortune qui a été investie pour le développement de ça, mais c'est une bonne nouvelle pour eux. Et puis sinon, ils ont aussi présenté Blue Jay, qui est un système de gestion d'information, je te veux. Si je résume ça, quand on visite ce genre de centre-là, d'Amazon, mais d'autres grandes entreprises, de manufactures, il y a toujours une bonne dizaine, quand on arrive dans des postes de monitorage, il y a toujours une bonne dizaine d'écrans. Et là, les gens arrivent à savoir tout ce que les machines font. Avec leur système embarqué de Blue Jay, il n'y a qu'un seul écran. Et c'est une IA qui compile toute l'information pour, en temps réel, donner l'information que le responsable, le superviseur de cette loi, doit avoir, et ça, je me souviens, moi, ça m'impressionnait toujours d'avoir 8, 9, 10 écrans, puis je me disais, mais comment il arrive à se retrouver là-dedans? Et là, maintenant, c'est l'IA qui fait le tri, puis à tel moment, elle sait que le superviseur a besoin de telle information, elle lui amène ça. Alors, c'est un super écran intelligent qui est basé, évidemment, en arrière sur un système, ça s'appelle Blue Team.

Jérôme :
[8:43] En tout cas, ça montre le dynamisme toujours d'Amazon en matière de robotique, Et ce qui est amusant, c'est que c'est une entreprise qui développe pour une grande part toutes ces innovations elles-mêmes. Bon, elle se fait aider d'autres compagnies, mais elle les développe en grande partie elles-mêmes et pour elles-mêmes, pour ses propres besoins. Donc, c'est ça aussi qui fait la particularité. Ils ne cachent pas leur intention de robotiser tout ce qui est robotisable dans leur métier. Et d'ailleurs, Bruno, il y a eu cette info qui a fuité, qui a fait pas mal de bruit ces derniers jours. Des documents internes d'Amazon qui expliqueraient qu'en fait, qui révèlent qu'ils ont carrément l'ambition de remplacer plus de 600 000 emplois humains aux Etats-Unis d'ici à 2033, de les remplacer par des robots. Mais en fait, est-ce qu'il s'agit vraiment de remplacement d'emplois humains comme ça a été dit par certains médias ?

Bruno :
[9:40] Justement, et là, tu fais référence à l'histoire que le New York Times a sortie, imagine, juste avant cette journée-là. Et là, eux, ils voient arriver une centaine de journalistes qui n'ont qu'une question. Ce n'est pas votre réponse par rapport à ce papier-là. Évidemment, ils ont abordé le sujet très rapidement pour tout simplement dire, écoutez, ce document-là existe, mais il provient d'une équipe, d'une petite équipe qui fait de la réflexion à qui on n'avait pas demandé un avis sur la chose. Et donc, ça fait partie des documents qui circulent, mais ce n'est pas une décision, ce n'est pas un but. Ça fait partie des réflexions de gens qui travaillent dans l'entreprise. Ils trouvent ça malheureux que ça soit sorti comme ça, mais il ne reste que. Et je reviens à ce fameux ingénieur de la NASA qui est passé chez Amazon. Il est très habile parce qu'à la fin, c'est le premier qui a fait allusion à cette histoire-là qui était sortie dans le New York Times. Et il a dit, vous savez, ce que vous devez garder de ce qu'on vous dit aujourd'hui, ce n'est pas qu'on invente des robots pour remplacer des humains, c'est qu'on invente et on développe des robots pour travailler avec les humains. J'ai trouvé ça très habile de sa part. Et c'est ça. Mais maintenant, à quel niveau?

Bruno :
[10:51] Parce qu'on s'entend, comme là, ils ont annoncé qu'ils avaient besoin de 250 000 paires de bras pour le temps des Fêtes. C'est saisonnier. Quand Noël va avoir passé, ces gens-là vont être remerciés. C'est le bon gas, c'est l'industrie qui veut ça, mais avec l'arrivée, comme tu le disais, l'arrivée importante de la robotique et des robots, c'est sûr qu'il va y avoir des jobs qui vont disparaître, pas toujours les jobs les plus glorieuses, mais c'est sûr qu'il y a des gens qui vont perdre de leur travail.

Jérôme :
[11:21] Bien sûr, qui vont le perdre ou qui ne vont pas le trouver, parce que c'est souvent aussi des emplois qui n'existent pas encore. Dans le cadre d'extension, effectivement, des robots éviteront de faire certains recrutements. Mais comme tu le dis très justement, c'est souvent les emplois les plus pénibles. Et cette philosophie de robotisation, l'un des objectifs, bien sûr que l'objectif principal, c'est la productivité, etc. Mais l'un des objectifs, c'est aussi quand même de réduire la pénibilité, d'améliorer la sécurité aussi, parce que sur les chaînes, comme ça, il peut y avoir des accidents et plus on robotise et moins on risque des, dommages aux humains.

Jérôme :
[11:58] Bon, super, merci Bruno pour ce débrief des annonces et des présentations Amazon à San Francisco. Mais il y a plein d'autres choses dans l'actualité cette semaine

Jérôme :
[12:07] et il ne t'aura pas échappé qu'OpenAI a encore fait des siennes.

Bruno :
[12:11] Et c'était à quelques rues de où on était. C'est l'avantage quand on est dans le Silicon Valley, c'est d'être à côté de tous ces gens-là. Et justement, OpenAI qui a annoncé cette semaine une grosse présentation, ils arrivent sur le marché des furteurs, des navigateurs et donc ils ont lancé Atlas. T'as eu l'occasion de l'utiliser. Je pense que t'as même commencé à lui donner des tâches à réaliser pour toi.

Jérôme :
[12:36] Oui, bien sûr. Moi, je l'ai téléchargé, je l'ai installé. Alors, il y a une double chose qui est intéressante. C'est que, un, c'est donc un navigateur qui est basé sur ChatGPT. Donc, en fait, quand on pose une question, au lieu de la poser à Google, comme d'habitude, on la pose à ChatGPT. Ça change un peu la recherche. C'est une intégration encore plus forte de ChatGPT. Et il y a aussi le fameux mode agent qui permet de demander à ChatGPT de faire des choses à notre place. Et oui, moi, par exemple, j'ai testé le système en lui demandant d'aller faire des courses sur mon site marchand préféré. Je lui ai demandé d'aller faire ma petite liste de courses hebdomadaires, etc. Alors, il s'en est très bien sorti. Étonnamment. Oui. Alors, au départ, ça pose quand même des petites interrogations par rapport notamment à la sécurité, mais c'est assez bien fait. Il me demande s'il veut que je lui donne véritablement tous mes codes, mes mots de passe pour me connecter sur le site marchand, ou bien si je préfère qu'il reste déconnecté et que moi-même, manuellement, je tape les codes. Alors, comme je suis encore un peu frileux, je découvre. Pour l'instant, j'ai demandé, j'ai pris l'option...

Bruno :
[13:49] L'option de prudence.

Jérôme :
[13:51] Voilà, je vais faire moi-même. Mais après, ça a très bien marché. Voilà, il m'a choisi les produits que j'avais demandé, etc. Et puis, je suis intervenu manuellement aussi pour faire d'autres recherches. Et à la fin, on a validé la commande ensemble, gentiment, main dans la main, et ça a super bien marché. Et tout ça pour dire que... Alors, je ne sais pas ce que tu en penses et tu vas me donner ton avis, mais je pense que là, on franchit un cap parce que d'abord, on pensait que la bataille des navigateurs, elle était un peu terminée avec Chrome, etc., que Chrome avait gagné la bagarre. Finalement, c'est quand même un sacré coût pour Chrome, c'est-à-dire pour Google. Et deuxièmement, avec ça, Chagipiti marque des points supplémentaires pour rentrer dans la vie des gens. Et ça va devenir véritablement l'un des carrefours absolument indispensables pour des millions d'utilisateurs dans le monde. Ne t'étouffe pas pour autant, mon cher Bruno.

Bruno :
[14:39] Non, mais je suis bouleversé et ça s'entend. Mais non, c'est ça, mais ils sont en train de rentrer et ils ne se cachent pas. Ils sont en train de rentrer dans le domaine, dans le territoire de Chrome, D'ailleurs, c'est important de le mentionner pour les gens qui nous écoutent. Pour le moment, c'est disponible uniquement sur macOS. Cherchez pas Windows, je sais pas l'application, c'est pas disponible. Mais quand on installe ça, on a à la fois, en tout cas sur Mac, on a l'impression que c'est presque un Chrome, parce qu'il nous invite à importer nos signes de Chrome.

Jérôme :
[15:17] Oui, des favoris.

Bruno :
[15:17] Donc, moi, à un moment donné, j'ai vraiment vérifié, est-ce que je suis vraiment sur Atlas? Parce que j'avais presque l'impression d'être dans l'environnement de Chrome.

Jérôme :
[15:27] Mais c'est normal parce que c'est basé sur le même moteur. C'est Chromium, je crois, qui sert à plusieurs navigateurs. Donc, c'est un peu logique. Ce n'est pas Chrome de Google, mais il y a des racines communes.

Bruno :
[15:39] C'est assez près. Disons que l'environnement ressemble. Et après, mais évidemment, la magie, c'est d'avoir directement dans l'outil accès à ChatGPT et toutes ses possibilités. C'est intéressant, mais maintenant, c'est de voir combien de gens vont, En tout cas, dans l'univers marque, pour le moment, combien de gens vont installer ça ou combien de gens vont continuer à utiliser l'extension de ChatGPT dans Chrome? On verra avec l'usage.

Jérôme :
[16:05] Sans compter que ça pose quand même des questions par rapport à la sécurité. J'en parle d'ailleurs, moi, au début de l'épisode de l'hebdo cette semaine, en actu, et en épisode séparé, parce que c'est un vrai sujet, la question de la sécurité. Même s'ils s'en sont préoccupés, ils le savent, ils essayent de mettre beaucoup de sécurité, mais en fait, on avait déjà détecté des problèmes sur ces navigateurs à base d'intelligence artificielle, sur celui de Perplexity, ces comètes, c'est ça, hein?

Bruno :
[16:35] Oui.

Jérôme :
[16:35] Il y avait déjà eu des problèmes.

Bruno :
[16:37] Oui, mais il y a tous les risques par rapport à l'infection ou en tout cas les attaques par les requêtes, par les promptes. Non, c'est...

Jérôme :
[16:43] Oui, exactement.

Bruno :
[16:44] C'est une nouvelle porte qu'on ouvre.

Jérôme :
[16:45] Mais tu es d'accord avec moi que... Exactement, voilà, c'est une nouvelle porte qu'on ouvre, c'est vraiment un virage en matière de consultation d'accès au contenu et de traitement de l'information pour, pour parler de choses plus largement. J'ai cherché mes mots. J'ai l'émotion.

Bruno :
[17:02] J'ai encore l'émotion.

Jérôme :
[17:04] J'ai encore l'émotion. Sinon, c'est quoi cette histoire d'iPhone Air dont tu me parlais tout à l'heure?

Bruno :
[17:15] Je trouve ça bien qu'on reste dans l'émotion comme ça parce que moi, je vais faire une confiance aux auditeurs et aux gens qui nous regardent. Ça fait deux semaines que tu t'époumones aux vertus du iPhone Air. Et tu nous dis à moi, François Sorel, comment c'est merveilleux, comment ça a changé ta vie, comment finalement, une nouvelle vie, c'est pareil. Et puis là, qu'est-ce qu'on apprend? Que finalement, mis à part toi, il n'y a pas grand monde qui trouve ça intéressant. Et là, il diminue, il réduit de façon très importante la production parce que ce chef-d'oeuvre ne rencontre pas son marché. Et donc, Apple a décidé de réduire la production des iPhone Air, qui est probablement trop à l'envente de son temps, et de miser plus sur l'iPhone 17 et le 17 Pro. Mais cela étant dit, moi j'ai eu tellement une bonne pensée pour toi en disant qu'est-ce que Jérôme va faire avec un appareil, un mal-aimé comme ce qu'il utilise.

Jérôme :
[18:16] Écoute, alors d'abord tu dis n'importe quoi. Merci. Je ne suis pas, je ne t'ai pas dit que c'était la septième merveille du monde, Simplement, c'est vrai que je l'utilise depuis 15 jours et j'ai maintenant un certain avis là-dessus. Et en fait, je vais reprendre l'histoire depuis le début. Pourquoi j'ai voulu… Merci. Pourquoi j'ai voulu cette année, on va dire, prendre l'iPhone Air plutôt que l'iPhone 17 Pro Max, qui est le top du top des iPhones.

Bruno :
[18:45] Ou le Pixel.

Jérôme :
[18:47] Oui, enfin non, le Pixel n'est pas un iPhone, je te signale. J'ai dit le top du top des iPhones, je n'ai pas dit des smartphones. Ah, le Pixel. Non, non, le Pixel, c'est chez Google, c'est le tien.

Bruno :
[18:57] Ça peut être mélangé, de vrai.

Jérôme :
[18:59] Non, mais moi, j'ai été séduit par cet appareil quand je l'ai pris en main, parce que j'ai vraiment été estomaqué par ce nouveau design, donc il est hyper fin, il est un peu plus petit, et donc il tient très bien en main. Et j'avais envie d'un changement. Je n'avais pas envie de toujours avoir, certes, le top du top technologique, mais avec quelque chose qui ressemble de plus en plus à une brique, qui est lourde, qui ne raconte aucune nouvelle histoire, alors que l'iPhone Air raconte une nouvelle histoire, en fait, dans la grande histoire des iPhones. C'est vraiment un truc nouveau, donc j'avais vraiment envie d'essayer. Et je ne regrette pas, parce qu'au quotidien, malgré ses caractéristiques, certes, qui sont un peu en retrait par rapport à celles du Pro et même du Pro Max, et encore plus du Pro Max.

Jérôme :
[19:47] Franchement, il n'a pas à rougir, ce téléphone, et on est avec quelque chose qui est absolument parfait, ou en tout cas optimum. Je vais te dire, pour détailler un peu l'écran, Il est un peu plus grand que l'iPhone 17, mais il est un peu plus petit que l'iPhone 17 Pro Max. Mais il est d'une qualité excellente, une luminosité excellente, on n'a rien perdu. La puissance, c'est le même processeur à 19 Pro que l'iPhone 17 Pro Max.

Jérôme :
[20:18] Et il est tout à fait satisfaisant. L'audio, alors on a beaucoup dit oui, mais il n'y a plus qu'un haut-parleur en haut, il n'y a plus de haut-parleur en bas. Donc, quand on ne peut pas regarder des vidéos ou écouter de la musique en stéréo, comme on peut le faire éventuellement en mettant son téléphone à l'horizontale. Moi, franchement, je ne faisais jamais ça ou très, très rarement. Et quand je veux écouter de la musique ou regarder un film, je mets des écouteurs. La photo est un peu en retrait, c'est vrai. Il n'y a pas de mode macro.

Jérôme :
[20:45] Oui, alors il n'y a pas de mode macro, il n'y a pas de zoom. Il y a un zoom jusqu'à zoom 2X alors qu'avec les autres, on monte beaucoup plus haut. Il n'y a pas de plan large, ça c'est un petit peu dommage. mais malgré ça moi ça comble 100% de mes besoins pour la vidéo maintenant j'utilise une caméra à part qui est la DJI Osmo Pocket et donc j'ai plus vraiment besoin de l'iPhone pour faire des vidéos et je ne suis pas un photographe professionnel donc tous les raffinements qui existaient sur l'iPhone Pro je ne les utilise pas et en plus ce ne sont pas des raffinements qui magnifient l'image Le capteur est suffisamment grand pour donner un rendu de photo qui est excellent, qui est extraordinaire, qui est meilleur que l'iPhone 16, etc. Et puis, l'autre point faible qui a été pointé, c'est la batterie. Oui, parce que, eh bien, forcément, elle est beaucoup plus fine. Donc, elle est inférieure aux autres iPhones. Mais franchement, à l'usage, elle tient une journée correctement dans une utilisation standard. Ça ne veut rien dire une utilisation standard.

Bruno :
[21:49] Tu la laisses sur le chargeur, elle tient une bonne journée.

Jérôme :
[21:52] Non, non, pas du tout, pas du tout. Pour faire des choses comme ça un peu basiques, elle tient largement la journée. Moi, je me suis retrouvé, j'avais encore 20 ou 30 % au moment où je me couchais. Évidemment, ça va beaucoup plus vite si tu fais de la captation vidéo, si tu regardes beaucoup de vidéos, si tu fais de la navigation GPS, là, tu vas pomper beaucoup plus. Entre parenthèses, il y a la batterie d'appoint qui est vendue à part. Moi, je ne l'ai pas achetée, mais elle augmente considérablement la batterie de l'iPhone Air. Apple parle de 65 %. Et au total, si tu fais le compte, ça te fait avec la batterie l'iPhone qui a la meilleure autonomie actuellement sur le marché c'est 20% de plus que l'iPhone 16 et c'est plus que tous les autres iPhones en fait moi ça me convient.

Jérôme :
[22:40] Oui, ça demeure une batterie externe, mais tu as vu qu'ils ont soigné le design et en fait, c'est pas comme si tu mets une batterie externe sur un iPhone 17 Pro Max aujourd'hui, où là, c'est plus une brique que tu as, je ne sais pas, c'est un parpaing, c'est un parpaing que tu as entre les mains. Donc voilà je ne dis pas que c'est la 7ème merveille du monde pas du tout, en plus je pense qu'en fait il ne faut pas vraiment s'habituer à cette super finesse parce qu'en fait c'est quoi cet iPhone Air c'est un peu une démonstration technologique une espèce de test pour voir s'ils peuvent faire des trucs hyper fins et je pense ça préfigure l'iPhone pliant et peut-être que l'iPhone pliant ce sera deux iPhone Air côte à côte donc on perdra cette finesse en quelque sorte tu vois ce que je veux dire donc je ne comprends pas pourquoi Oui, pardon.

Bruno :
[23:28] Non, j'allais dire, c'est un segment de marché qui avait été ouvert ou entre-ouvert par les gens de Samsung. Et en faisant un peu de recherche, je me rendais compte que cet appareil-là chez Samsung existe, mais ce n'est pas vraiment le meilleur vendeur. Alors, la question que je me posais et que je voulais te poser, c'est que justement, est-ce que ça, ce n'est pas un produit niché et à terme, ça sera la version qui aura existé pour justement nous amener ailleurs?

Jérôme :
[23:55] Oui, peut-être. Exactement. Peut-être qu'il n'y en aura qu'un d'iPhone R. Et est-ce que c'est un produit niché, comme tu le dis ? Tu veux dire quoi ? Que c'est un produit, que seule apprécient certaines personnes ? Eh bien, écoute, je prends. C'est un produit pour l'élite.

Bruno :
[24:11] Bon, n'importe quoi.

Jérôme :
[24:12] On n'est pas toujours obligés d'avoir le truc que tout le monde a envie d'avoir. Voilà. Bon, mais c'est surtout que c'est nouveau et ça change un peu la donne.

Bruno :
[24:25] C'est le genre de truc qui peut intéresser, genre les personnes qui se retrouvent, je ne sais pas, dans le top 3 des influenceurs tech français.

Jérôme :
[24:33] Je trouve que c'est mieux.

Bruno :
[24:34] Probablement sur l'iPhone Air aussi.

Jérôme :
[24:37] Tout à fait.

Bruno :
[24:38] On va vérifier.

Jérôme :
[24:40] Bon, tiens, je fais d'ailleurs, je me fais une pub au passage. Si vous allez sur mon site mondenumérique.info, je propose un test, enfin un test, un article écrit où je détaille un peu tout ça, toutes mes impressions sur l'iPhone Air.

Jérôme :
[24:53] Bruno, de quoi parles-tu dans ton carnet cette semaine?

Bruno :
[24:57] Écoute, tu ne seras pas surpris si je te dis que je parle un peu de ce que j'ai vu à Amazon, mais vraiment un peu. Je ne passe pas toute l'émission là-dessus. Sinon, je me promène un peu. Je parle d'un nouveau casque de Samsung avec Nicolas Lelouch qui a suivi l'histoire de très près. Ça aussi, ça va faire jaser. Et ça, c'est un Vision Pro Keller qui vient de tomber comme ça. 50% du prix. de la version de La Grosse Pomme et qui donne un accès à un catalogue de contenus vertigineux si on compare à celui qui est disponible chez Apple avec la Vision Pro. Ça, c'est intéressant. Alors, Nicolas en parle. Et puis, sinon, bien ici, je me promène un peu dans l'actualité québécoise puis j'ai mes collaborateurs qui sont là aussi pour venir me parler de leur actualité. Et toi, Jérôme, de quoi tu parles toute semaine?

Jérôme :
[25:50] Alors, cette semaine, moi, je reviens sur la panne AWS du début de la semaine qui a mis par terre tout un paquet de services, en tout cas chez nous en Europe. Je crois que les États-Unis ont été moins impactés ou pas du tout?

Bruno :
[26:04] Oui, mais c'est une question de temps, parce que vous, la journée était déjà entamée, nous, c'était en pleine nuit. Mais ce qui est intéressant, ce qui nous permet de m'introduire dans ton sujet, c'était que chaque fois que ça arrive, ça n'arrive pas souvent, mais chaque fois que ça arrive, c'est tellement intéressant parce que ça nous permet de savoir qui est chez AWS ou une autre entreprise. Et là, ils ont l'air fous dans certains cas. Mais ça montre, avec cette panne-là qui est arrivée, qui a duré quand même quatre heures, l'importance d'AWS sur le marché et tous les clients importants qu'ils ont.

Jérôme :
[26:36] Et oui, ça prouve toute notre dépendance. Alors justement, on en parle avec Luc Julia, qui évidemment, comme d'habitude, papy ronchon ne mâche pas ses mots et nous dit tout le mal qu'il pense de notre dépendance aux technologies américaines et notamment à AWS.

Bruno :
[26:52] Luc Julien qui est de passe-parge au Québec cette semaine. Et je le sais.

Jérôme :
[26:56] Ah ben écoute, salut-le et puis va boire un verre avec lui si tu le croises. Et puis sinon, je parle en fait d'intelligence artificielle à la française, mais c'est le sujet dont je t'ai déjà parlé la semaine dernière, que je n'ai pas pu d'y puiser finalement. Je m'intéresse à Kyutai, ce laboratoire d'intelligence artificielle qui est basé à Paris, qui avait été lancé par Xavier Niel, entre autres avec Eric Schmidt et Rodolphe Saadé. Voilà, où en est Kyutai ? Sur quoi travaille-t-il ? J'ai rencontré Patrick Perez, le directeur du centre Kyutai, et c'est super intéressant.

Bruno :
[27:30] Et donc, ça, c'est à écouter sur Monde Numérique cette semaine.

Jérôme :
[27:34] C'est à écouter dans Monde Numérique cette semaine, dans l'hebdo et ensuite en épisode séparé long format. Et même en vidéo sur la chaîne YouTube de Monde Numérique. Voilà, mon cher Bruno. Merci d'avoir passé ce petit moment avec moi depuis San Francisco. Ne rate pas ton avion, s'il te plaît.

Bruno :
[27:52] Non, je m'en vais. Je suis juste à côté de la porte. Je vais le prendre. L'embarquement commence dans 10 minutes. Tu vois.

Jérôme :
[27:58] Parfait. Tu es un garçon très organisé, j'en doutais pas.

Bruno :
[28:01] Allez, je te salue de San Francisco, de la Silicon Valley, puis on se retrouve, j'allais dire, presque en studio la semaine prochaine. Salut.

Jérôme :
[28:09] Salut Bruno, à la semaine prochaine.

tech,innovation,informatique,technologies,tech news,actu tech,high-tech,amazon,openai,Robotique,numérique,actualités,iPhone Air,ChatGPT Atlas,Tyto Tech 500,