CES 25 - Le robot français d'Enchanted Tools en vedette au salon de Las Vegas

Transcription : 

[0:04] Isabelle Blanchot, Enchanted Tools. Alors, il a vachement évolué. Il a beaucoup évolué, votre petit robot. Où est-ce qu'il en est aujourd'hui ? Alors, effectivement, on est passé au deuxième prototype. On est en train de sortir le troisième qui est vendu. Donc, on a une quinzaine de robots déjà en commande et livrés dans les trois prochains mois. Celui-ci, il est beaucoup plus stable. Il est beaucoup plus sécure. On lui a mis un ring pour qu'il ne tombe pas. Quand on le pousse, il ne tombe pas complètement sur quelqu'un. Il reste sur son socle. Vous pouvez nous le décrire un petit peu maintenant ? À quoi il ressemble aujourd'hui ? Oui, il est toujours aussi beau, toujours aussi charmant. Il amène toujours autant de sourires sur le visage des gens quand on fait des expérimentations dans les hôpitaux ou dans la grande distribution.

[0:51] Il a ses oreilles qui bougent aussi pour signaler. Il fait plus de mimiques. Il suit les gens du regard. Il va tourner la tête. Il va sourire si vous souriez. Donc, il est plus dans l'empathie. On continue à travailler beaucoup sur cette partie-là. Il fait quelle taille ? Il fait 1m30 et 25 kg. Donc on l'a choisi exprès. On a fait un effort très important sur le design pour le faire assez petit pour qu'il ne soit pas menaçant, donc plutôt de taille enfant.

[1:17] Au contraire des robots américains qui ont plutôt des tailles de soldats GI qui font peur. Et on l'a fait pour qu'il amène du bonheur, qu'il fasse des choses utiles dans des milieux hospitaliers, dans des milieux de grande distribution, mais aussi qui amènent du sourire et de la magie aux gens. Qu'est-ce qu'il sait faire concrètement ? Alors les premières utilisations qu'on teste en hôpital, en maison de santé et dans les magasins, c'est vraiment sur guider, accompagner les gens quand ils ne trouvent pas d'employés pour répondre à leurs questions ou les rassurer. On fait aussi des tests dans des aéroports pour pouvoir guider les gens et les rassurer sur leur vol, etc. Et donc toute la partie interaction, c'est vraiment la première partie. La deuxième partie, c'est de la petite logistique, par exemple, en maison de retraite, de pouvoir porter toutes les heures, de prendre un plateau avec de l'eau et de faire le tour des chambres, des endroits, comme ça, le personnel n'a pas à le faire.

[2:16] Et transporter des ustensiles ou reprendre des vêtements, des cabines d'essayage, les ramener dans les bons rayons. Donc, tout ce qui est petite logistique, c'est quelque chose qu'il va pouvoir

[2:25] faire aussi très facilement. On sait que la robotique comme ça, un peu humanoïde, ça reste un vrai défi technologique malgré tout.

[2:32] Oui, c'est vrai, parce qu'il y a toute la partie navigation qui est compliquée, et surtout que nous on fait un robot social, donc il va interagir au milieu des gens, au milieu d'enfants qui courent, et ça demande de la sécurité, donc c'est un vrai défi, mais c'est passionnant. Et la partie interaction, par contre, grâce à l'IA générative, c'est moins un défi qu'avant, et ça apporte vraiment une richesse d'interaction avec les gens, et une vraie valeur ajoutée qu'on n'avait pas il y a 3-4 ans. C'est-à-dire qu'il comprend mieux, il parle mieux, on peut mieux communiquer avec lui ? Oui, on a fait énormément de progrès, parce qu'on le fait de manière, on lui a mis vraiment tout un caractère, une personnalité empathique. Quand il communique avec les gens, les gens sont séduits à chaque fois et ont

[3:19] vraiment envie de parler avec. On a eu un papa dans un hôpital qui nous a envoyé un mot après en nous disant, j'ai l'impression d'avoir vu le futur, Mais aussi, je vois qu'avec ma fille qui fait de longs séjours à l'hôpital, si j'avais un robot comme ça près d'elle, je serais rassurée et beaucoup plus heureuse qu'elle ait de la compagnie. Merci beaucoup Isabelle Blanchot, Enchanted Tools.