Bague connectée Samsung / Shadow AI en entreprise (Debrief Transat)

Guest:

[0:01] Le débrief transatlantique, Jérôme Colombain, M. Paris, bonjour.

Monde Numérique :

[0:08] M. Montréal, Bruno Guglielminetti, salut. Comment vas-tu?

Guest:

[0:12] Ça va bien, toi?

Monde Numérique :

[0:13] Oui, ravi de t'accueillir dans mon podcast et merci à toi de me faire un peu de place dans le tien pour aborder quelques petits sujets d'actu cette semaine.

Guest:

[0:21] Entre nous, je pense que si tu n'étais pas là, je me ferais arracher la tête. Avec les commentaires que j'ai... Oh non, les gens aiment vraiment ce moment-là. pour ma sécurité personnelle ça me fait plaisir de t'accueillir sinon beaucoup d'actualités cette semaine c'est fou, juillet où on se dit toujours ça va être

Guest:

[0:38] tranquille, ben non en technologie c'est bouillant.

Monde Numérique :

[0:41] Finalement il se passe des choses oui et cette semaine c'était à Paris et c'est pas les Jeux Olympiques c'est pas encore les Jeux Olympiques c'était les Jeux Olympiques de Samsung, qui est partenaire d'ailleurs des JO c'est pour ça qu'ils faisaient ça à Paris non, tout a été calculé Alors moi, j'en ai parlé dans le monde numérique cette semaine. Voilà un petit récapitulatif des annonces. Mais il y a un sujet qui me paraissait particulièrement intéressant. Bon, les smartphones, il n'y a pas vraiment de nouveauté. Mais en revanche, ça y est, ils ont lancé leur bague connectée. Et ça, est-ce que ça ne mérite pas qu'on s'y intéresse un peu?

Guest:

[1:20] En tout cas, au moins qu'il l'ait présentée, c'est déjà ça. Mais je te ferais remarquer qu'il y a deux ans, Amazon avait présenté sa bague connectée. On l'attend toujours.

Monde Numérique :

[1:29] Il ne l'avait pas lancé commercialement.

Guest:

[1:31] Non, il ne l'avait pas lancé, mais il l'avait présenté.

Monde Numérique :

[1:33] Parce qu'en fait, ce petit joujou, les bacs connectés, je vois que tu en portes une. Ah non. C'est vrai. C'est laquelle, toi?

Guest:

[1:44] C'est celle que j'ai achetée avec mon amoureuse.

Monde Numérique :

[1:48] Mais elle n'est pas connectée.

Guest:

[1:50] Elle est connectée à mon amoureuse.

Monde Numérique :

[1:52] Ce qui est déjà pas mal.

Guest:

[1:53] C'est déjà beaucoup.

Monde Numérique :

[1:54] Parce qu'elle est grosse quand même. Pas ton amoureuse, mais la bague.

Guest:

[1:59] Ça, j'apprécie que tu fasses la nuance.

Monde Numérique :

[2:01] Et donc, elle pourrait être connectée, mais en fait, c'est super difficile de faire une bague connectée. De faire entrer plein de composants dans un si petit volume. C'est peut-être pour ça qu'ils ont mis du temps. C'est peut-être pour ça qu'Amazon ne sort pas la sienne. Il y en a une sur le marché dont on parle, qui est un peu la seule, qui est Oura. qui a un son public, je crois. Moi, je connais pas mal de gens qui utilisent la bague Oura. Et puis, en revanche, il y avait une startup française qui voulait lancer ça et qui s'est cassé la figure, qui n'a pas réussi, en fait.

Guest:

[2:31] Mais qu'est-ce qui t'intéresse de la nouvelle bague de Samsung?

Monde Numérique :

[2:34] Je me demande si c'est un produit, un objet connecté à portée sur soi qui va s'imposer, comme la montre. Alors, la montre connectée, elle a mis beaucoup de temps à s'imposer, elle ne concerne pas tout le monde, tout le monde n'a pas de montre connectée, mais il y a beaucoup de gens qui l'utilisent, et tous ceux qui, comme moi, comme toi aussi je crois, tu as une montre connectée ?

Guest:

[3:00] Oui.

Monde Numérique :

[3:02] Alors je ne sais pas quel usage tu en fais, mais moi j'avoue que cette pratique qui consiste à surveiller un certain nombre de paramètres de santé principalement, donc la fréquence cardiaque, le sommeil, c'est ce que fera la bague de Samsung, ce sont des choses, moi, je m'y suis habitué. Et ça fait vraiment partie de ma vie. Je ne suis pas obsédé par ça, mais je ne pourrais pas m'en passer. Par exemple, j'ai un analyseur de sommeil sous mon matelas. Je ne le regarde pas tous les jours, mais de temps en temps, ça donne des renseignements très intéressants. Pareil pour les bagues, pour les balances connectées. Donc, voilà. Est-ce que la bague, c'est la prochaine étape, sachant qu'on n'arrive pas encore à faire de lunettes connectées, enfin, qui soit vraiment avec des capteurs intéressants. Et je pense qu'il y a vraiment un truc génial, potentiellement, à avoir comme ça des capteurs de santé sur soi pour de plus en plus détecter les problèmes éventuels qu'on peut avoir et pas seulement être dans le fait de soigner quand on a des maladies. Alors, il y a le côté maladie, mais il peut y avoir aussi tout simplement le côté bien-être.

Guest:

[4:08] C'est ça qui est pas mal. Écoute, mis à part Amazon, ça serait intéressant de voir si d'autres grands joueurs vont suivre. Parce que tu le disais, il y a déjà des joueurs qui sont présents, mais on s'entend, ce n'est pas Microsoft, ce n'est pas Apple et même Google. Ça serait intéressant de voir si ces gens-là vont bouger de ce côté-là. Mais bon, tant mieux pour ceux qui arborent du Samsung. Là, ils auront la bague à ajouter. Mais tu vois, de cette présentation-là, mis à part les téléphones, tu en parlais, puis moi aussi, j'ai évoqué la chose cette semaine. mais le grand absent, ça demeure encore bali.

Monde Numérique :

[4:44] Oui, Bali, le petit joujou, la petite boule robot de Samsung. Ils nous l'ont présenté plusieurs fois au Céles de la Vegas.

Guest:

[4:52] 2020, la première fois, oui.

Monde Numérique :

[4:53] Voilà, oui. Et c'est vrai qu'ils ne l'ont jamais lancé.

Guest:

[4:56] Et c'est affreux parce qu'en janvier dernier, le président de Samsung s'était montré le visage sur la scène et il y avait Bali qui le suivait. Bali avait reçu une ovation formidable, mais depuis, pas nouvelle. Et c'est un peu comme, c'est presque devenu un running gag.

Monde Numérique :

[5:12] Mais bon, quel serait l'intérêt d'un appareil comme ça ? Alors oui, il y a une petite caméra à l'intérieur, ça peut faire une petite caméra de surveillance, ça peut jouer avec le chien, enfin, voir si le chien ou le chat va bien quand on n'est pas chez soi, etc. Bon, voilà. Moi, je trouve... Aujourd'hui, je pense que c'est un peu moins utile qu'une montre connectée ou une bague connectée. Juste un mot encore sur la bague, je ne sais pas ce que tu en penses, mais la question aussi, c'est de savoir, est-ce que c'est quelque chose qui peut remplacer une montre ou bien ça viendra la compléter ? est-ce que les gens qui ont déjà une montre connectée auront intérêt à avoir une bague ? Potentiellement, peut-être, parce que les données, la promesse, c'est que les données soient plus précises, mais en même temps, ça fait beaucoup moins de choses qu'une montre, puisqu'il n'y a pas d'écran, il n'y a pas d'interactivité, il n'y a pas de vibreur, il n'y a pas de caméra, etc. Mais l'autonomie est nettement supérieure, parce que pour la bague Samsung, ça va entre 6 et 12 jours, selon les modèles.

Guest:

[6:05] Mais quand même, tu parles des données et de la justesse des données ? Tu as sûrement déjà vécu le scénario où tu regardes le podomètre et puis finalement, tu te rends compte que le téléphone et la montre ne donnent pas les mêmes chiffres. Alors, rajoute à ça la petite donnée que tu vas avoir sur ta montre.

Monde Numérique :

[6:26] Oui, mais je crois que ce n'est pas un problème. Ce n'est pas un problème parce que d'abord, je ne suis pas tout à fait d'accord. Je trouve que souvent, c'est assez convergent. Et puis en fait, à la limite, on s'en fout un peu de la précision. C'est comme une balance connectée. Ce qui est important, ce n'est pas que le poids soit exact au gramme près. C'est que tu utilises toujours la même balance et que tu vois les tendances au fil des jours, des semaines, des mois, des années. C'est ça qui est intéressant. Et on se rend bien compte. Alors, est-ce que tu as marché 10 000 pas, 10 500 ou 9 500 ? Oui, effectivement, je pense que la précision va s'améliorer. Mais c'est la démarche et la tendance, c'est les tendances qui doivent être intéressantes.

Guest:

[7:06] J'apprécie ton jovialisme numérique. dis donc il n'y avait pas que ça cette semaine il y a un article et je veux revenir là-dessus avec toi un article qui a attiré ton attention c'est Émilie Turentini la journaliste Tech Suisse qui est vraiment prodigieuse toutes les semaines il y a un texte qui sort souvent je les relaie parce que je le trouve excellent prodigieuse.

Monde Numérique :

[7:30] Ça veut dire qu'elle écrit beaucoup.

Guest:

[7:33] C'est ça que tu veux dire oui vous dites prodigieuse vous moi je dirais.

Monde Numérique :

[7:37] Prodigue mais bon Bon, chacun son français.

Guest:

[7:39] L'important, c'est qu'elle écrit beaucoup. On s'entend là-dessus.

Monde Numérique :

[7:43] Elle est peut-être prodigieuse aussi par ailleurs, Émilie.

Guest:

[7:46] Non, je ne connais pas tant que ça. Mais elle est prolifique. On s'entend là-dessus.

Monde Numérique :

[7:52] Prolifique aussi. Oui, on est d'accord. Pour prolifique, j'achète.

Guest:

[7:55] Donc, cette semaine, elle écrivait un texte qui s'intéresse au shadow AI, donc l'utilisation cachée de l'intelligence artificielle, particulièrement dans le milieu du travail. Et ça, ça commence à être un enjeu important, là.

Monde Numérique :

[8:09] Alors j'aime bien parce que ça y est, il y a un terme maintenant qui existe, le Shadow AI. Ça veut dire des gens qui, au bureau, utilisent l'intelligence artificielle, mais en loose day, pour prendre un terme bien français, c'est-à-dire sans le dire à leur patron et en dehors des outils fournis par l'entreprise.

Guest:

[8:26] Donc l'IA en cachette.

Monde Numérique :

[8:27] L'IA en cachette, exactement. Et c'est vrai que cette étude, elle est intéressante. Il paraît que 74% des employés utiliseraient ChatGPT au travail, 94% utilisent Google Gemini, Jemini, 96% utiliseraient BARD et tout ça sans le dire à leur patron.

Guest:

[8:41] Oui, ça c'est la seule donnée qui m'a déplu de l'étude parce que, pour la petite histoire, parlons de chronologie, Jemini est venu remplacer BARD. Alors ça ne se peut pas qu'à la fois des gens utilisent Jemini et d'autres utilisent BARD.

Monde Numérique :

[8:56] Tu as raison. Donc ce chiffre n'est pas très intéressant. Mais enfin, entre 70 et 90%.

Guest:

[9:01] En gros, je pense qu'il faut...

Monde Numérique :

[9:02] Il faut retenir qu'apparemment, entre 70 et 90% des gens utiliseraient l'IA au travail des services d'IA au travail sans le dire à leur patron, alors ça montre plusieurs choses quand même parce que ça veut dire qu'il y a des entreprises qui n'ont pas du tout encore intégré ces outils là alors qu'apparemment il y a un besoin de la part des salariés puisqu'ils l'utilisent Mais le souci, c'est qu'on sait qu'utiliser des LLM grand public comme ChatGPT avec des informations professionnelles, ça peut être très embêtant pour les entreprises.

Guest:

[9:34] Et encore plus si on l'utilise sur un compte qui est gratuit. Alors, t'imagines un peu le désastre. D'ailleurs, c'est pour ça que Samsung, je pense que ça fait un an et demi, a interdit maintenant à ses employés d'utiliser ChatGPT parce que justement, ce n'était pas un système sécurisé.

Monde Numérique :

[9:50] Voilà, parce que le truc, c'est que les données s'en vont et en fait, OpenAI peut les récupérer.

Guest:

[9:56] Bien, il les récupère pour apprendre. Et dans l'histoire de la fameuse histoire des trois ingénieurs de Samsung, et eux testaient des trucs qui n'avaient pas été encore brevetés, si ma mémoire est bonne, et puis ça s'est retrouvé dans une suggestion d'un autre document, d'un autre ingénieur qui est en train de développer quelque chose. Pourquoi? Parce que OpenAI en avait profité pour apprendre, pas pour divulguer de l'information, mais il apprenait. Et à un moment donné, quand un ingénieur pose une question pour avoir des idées, travailler un peu sur la gauche, bien, OpenAI de l'autre côté, dit « Ah, mais peut-être qu'il serait possible de faire tel truc. » Bien, oups, regarde.

Monde Numérique :

[10:33] Ah oui, oui, non, ça fait très désordre. Mais tu sais, ça rappelle un peu le problème qu'on avait eu à l'époque quand on parlait du BYOD, c'est-à-dire le Bring… Oui.

Guest:

[10:40] Amener ta propre appareil.

Monde Numérique :

[10:42] Voilà, Bring Your Own Device au bureau. Donc, les gens qui travaillaient au bureau avec leur smartphone ou leurs ordinateurs personnels. Et c'est pareil. C'est parce qu'il y avait un besoin qui n'était pas rempli par l'entreprise, mais ça posait des problèmes de sécurité. Les responsables de cybersécurité s'arrachaient les cheveux avec ces trucs-là.

Guest:

[10:59] Mais tu vois, récemment, moi, je rencontrais un groupe de dirigeants d'entreprise qui se rencontrait à Montréal. Et puis, officiellement, l'entreprise, elle utilisait un système. Mais quand on posait la question aux dirigeants qui étaient autour de la table, eux, personnellement, utilisaient d'autres systèmes. Et donc, c'est ça. Mais ça, on revient un peu à l'introduction de l'informatique, puis après l'Internet, puis après les réseaux sociaux, dans le contexte des entreprises. C'est-à-dire qu'il va falloir encadrer l'utilisation de l'intelligence artificielle. Bon nombre d'entreprises ne l'ont pas encore fait. Et ça, ça va être un nouveau chapitre à rajouter à la charte des employés.

Monde Numérique :

[11:35] Bien sûr. Et à ce sujet, si je peux me permettre, je renverrai à une interview que j'ai faite il n'y a pas longtemps et qui est disponible en podcast sur Monde numérique. c'est l'université de Saclay l'école d'ingénieurs centrale supélec qui a développé un système qui s'appelle Aristote qui permet justement quand on traite des données un peu sensibles même des données de recherche etc et bien d'utiliser Aristote pour par exemple faire des résumés, des comptes rendus de réunion parce que ça garantit que tout le traitement se passe sur des serveurs en France, qu'il n'y a pas de données qui sont avec des modèles open source et aucune donnée ne fuite sur des LLM publics. En fait, je pense qu'il va falloir qu'on s'auto-éduque et savoir qu'il y a des choses qu'on peut faire avec ChatGPT et d'autres qu'il ne faut pas faire avec ChatGPT.

Guest:

[12:23] Un peu comme à l'époque, quand on disait aux gens de faire attention à ce qu'ils allaient publier en ligne, parce que c'est un peu comme publier sur une carte postale. Est-ce que tu es prêt à ce que cette information-là soit vue par n'importe qui? On est dans la même chose, d'autant plus que dans le contexte de travail, On parle d'informations qui, souvent, sont sensibles parce que c'est stratégique. En tout cas, il y a une prise de conscience à faire et le papier d'Émilie permettait de faire ça.

Monde Numérique :

[12:51] C'est la prodigieuse Émilie.

Guest:

[12:53] Exactement. Jérôme, si je te demandais de quoi tu parles cette semaine.

Monde Numérique :

[12:57] Eh bien, je te répondrai, mon cher Bruno, que j'emmène mes auditeurs dans les étoiles cette semaine.

Guest:

[13:02] Ariane, moi.

Monde Numérique :

[13:04] Oui, comme tu le sais, Cocorico, on a lancé une fusée, nous.

Guest:

[13:08] C'est vrai, oui.

Monde Numérique :

[13:09] Eh oui, alors pas que les Français, mais les Européens. Ariane 6 a décollé. Finalement. C'est un super événement. Et donc, j'ai plein de choses intéressantes à raconter autour de ça.

Monde Numérique :

[13:19] Il y a une expérience menée par une entreprise française pour tester le Lifi, le wifi par la lumière pour remplacer les câbles à bord des fusées le responsable de la société OLED comme m'explique tout ça je reçois également un responsable du CNES le centre national d'études spatiales qui me parle du New Space et de ce que cette nouvelle conquête spatiale va permettre en matière d'environnement notamment pour surveiller tous les mouvements la montée des taux de carbone etc. Et puis, puisqu'on est dans les étoiles, on y reste. Eh bien, je reçois la société Unistellar, qui est une start-up de Marseille, qui a développé un télescope connecté et qui est en train de mettre au point des jumelles connectées à réalité augmentée pour regarder les étoiles et pour regarder la nature.

Guest:

[14:10] Wow!

Monde Numérique :

[14:11] Ce n'est pas beau, ça?

Guest:

[14:12] C'est très beau. J'imagine que la meilleure situation, c'est de se déposer sur le gazon avec un casque sur la tête et d'écouter ton podcast en regardant le ciel.

Monde Numérique :

[14:23] C'est exactement ça.

Guest:

[14:25] Est-ce qu'on écoute pendant le jour ou on écoute à la nuit lorsqu'on voit les étoiles?

Monde Numérique :

[14:31] Tu peux m'écouter la nuit tomber si ça peut te mettre en joie. À part ça, mon cher Bruno, de quoi parles-tu cette semaine dans mon carnet, ton podcast?

Guest:

[14:40] Je m'excuse, mais moi, je suis pas mal plus terre-à-terre que toi. Ça dit quelque chose, le guide de ta tête?

Monde Numérique :

[14:46] Deux? TATÉ. Ah non? Ah ouais? TATÉ quoi?

Guest:

[14:49] C'est dommage parce que le guide TATÉ est arrivé à Paris. Ah? Oui, oui. C'est un guide de restaurant de bonnes adresses. C'est un guide qui existe ici au Québec depuis 10 ans. Il était disponible en version web et maintenant, ils ont lancé depuis un moment l'application TATÉ+. Comment tu écris ça? T-A-S-T-E-T.

Monde Numérique :

[15:11] OK. Alors, honte sur moi, je ne connais pas.

Guest:

[15:14] Ben non, mais c'est beau. Ben non, puis c'est pour ça que j'en parle, parce qu'il y a encore très peu de personnes qui connaissent. Mais donc, je fais le clin d'œil à tes auditeurs, et même aux miens, parce qu'il y en a certains qui vont aller faire un tour du côté de Paris, dans les mois qui viennent, je ne sais pas pourquoi. Et donc, ce guide-là, pour marquer les Jeux olympiques, il s'est ouvert avec une section parisienne. Et ce qui est intéressant, c'est que, contrairement au fameux guide Michelin, où on passe son budget annuel en allant simplement dans un restaurant, Exactement.

Monde Numérique :

[15:45] Au restaurant, oui.

Guest:

[15:46] Bien, Tata, eux, leur force, c'est d'aller chercher vraiment des expériences culinaires, mais qui ne coûtent pas la peau des fesses. Alors, c'est vraiment des bonnes adresses et puis on peut y aller souvent. Alors ça, je vous invite à écouter l'entrevue, puis vous en apprendrez plus sur la chose. Sinon, une application qui va intéresser peut-être certains de tes auditeurs qui penseraient, qui rêveraient venir un jour habiter au Canada dans une petite cabane au milieu de la forêt.

Monde Numérique :

[16:14] Mais moi, j'en connais plein des gens comme ça.

Guest:

[16:16] Oui, tu le connais. Bon, bien, eux, ils seront très heureux d'écouter l'entrevue que je fais avec Laurent Maisonave.

Monde Numérique :

[16:21] C'est quoi, un guide des cabanes?

Guest:

[16:23] Bien non, mais une application qui carbone à l'intelligence artificielle qui s'appelle Admis et qui va les aider dans leur processus d'immigration au Canada.

Monde Numérique :

[16:34] Ah oui, très intéressant.

Guest:

[16:36] Mais vraiment là, qui les prend par la main, qui leur fait économiser des milliers de dollars. L'idée, c'est que c'est lancé par deux nouveaux Canadiens, quoi que ça fasse un moment, qui sont ici, mais qui ont vu que c'était tellement compliqué de tout le processus administratif que maintenant, ils ont développé une application et les gens peuvent l'utiliser. et donc, puis je pense qu'ils ont déjà quelque chose comme un millier d'utilisateurs qui l'ont utilisé. Ça fonctionne bien et c'est vraiment tout le processus et puis après, ça peut même envoyer ta demande au gouvernement canadien avec tous les bons documents, tous les bons trucs et ça te sert à travers toutes les années de

Guest:

[17:11] processus jusqu'à l'obtention de la citoyenneté. Alors, je trouvais ça intéressant parce qu'il y a beaucoup de demandes et puis là, voilà un outil qui peut aider des gens à faire leur différence pour venir, habiter au Québec, au Canada.

Monde Numérique :

[17:24] Mais, écoute, c'est un peu mon rêve, moi, d'aller habiter au Québec.

Guest:

[17:28] Arrête, je vais parler à Paris, moi.

Monde Numérique :

[17:30] Je suis sûr que vous avez un meilleur temps que chez nous à Paris, en plus.

Guest:

[17:33] Ça, c'est sûr.

Monde Numérique :

[17:34] Donc, voilà. Bon, Bruno, en tout cas, il faut que tu reviennes très, très vite et puis on ira dans un de tes restos, là. Oui, on t'a sera. Découvrir des choses insolites et accessibles.

Guest:

[17:46] Entre-temps, moi, je te salue. Je veux que tu te prépares mentalement à l'ouverture des Jeux, parce que c'est bientôt, la semaine prochaine.

Monde Numérique :

[17:53] Je m'entraîne tous les jours.

Guest:

[17:55] Ah oui, bon, c'est bon. Maintenant, il faut que tu fasses la sélection française, mais c'est autre chose.

Monde Numérique :

[17:58] Voilà. Mais moi, je ne fais pas le sport, je chante. Ah oui? À l'entrée du... Voilà. Ils ne le savent pas encore.

Guest:

[18:05] Cocorico?

Monde Numérique :

[18:05] Je fais un duo avec Ayana Kamoura.

Guest:

[18:10] Faites attention, c'est peut-être Céline Dion qui va arriver. Il ne faut pas le dire. OK.

Monde Numérique :

[18:13] Il ne faut pas le dire. Bon, je te laisse. Allez, salut Bruno. Passe une bonne fin d'émission et je te dis à la semaine prochaine.

Guest:

[18:20] Et je salue tes auditeurs et je t'en souhaite une bonne fin de podcast. Salut! Ciao!